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ŒUVRES COMPLÈTES DE BOSSUET

VOLUME IV

 

DÉFENSE DE LA TRADITION ET DES SAINTS PÈRES.

 

PUBLIÉES D'APRES LES IMPRIMES ET LES MANUSCRITS ORIGINAUX PURGÉES DES INTERPOLATIONS ET RENDUES A LEUR INTÉGRITÉ PAR F. LACHAT ÉDITION RENFERMANT TOUS LES OUVRAGES ÉDITÉS ET PLUSIEURS INÉDITS
PARIS LIBRAIRIE DE LOUIS VIVÈS, EDITEUR RUE DELAMBRE, 5
1863


Remarques Historiques ; Préface ; Livre I ; Livre II ; Livre III ; Livre IV ; Livre V ; Livre VI ; Livre VII ; Livre VIII ; Livre IX ; Livre X ; Livre XI ; Livre XII ; Livre XIII.


 

TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS LE QUATRIÈME VOLUME.

  

DÉFENSE DE LA TRADITION ET DES SAINTS PÈRES.

 

Remarques historiques... I

Préface, où est exposé le dessein et la division de cet ouvrage... VIII

 

PREMIÈRE PARTIE,

OÙ L'ON DÉCOUVRE LES ERREURS EXPRESSES SUR LA TRADITION ET SUR L'ÉGLISE, LE MÉPRIS   DES   PÈRES,  AVEC  L'AFFAIBLISSEMENT DE   LA FOI   DE   LA   TRINITÉ   ET   DE L'INCARNATION,   ET   LA   PESTE   VERS   LES   ENNEMIS   DE   CES   MYSTÈRES.

 

LIVRE PREMIER.

Erreurs sur la tradition et l'infaillibilité de l'Eglise.

 

Chapitre PREMIER. La tradition attaquée ouvertement en la personne de saint Augustin... 1

Chap. II. Que M. Simon se condamne lui-même, en avouant que saint Augustin , qu'il accuse d'être novateur, a été suivi de tout l'Occident... 2

Chap. III. Histoire de l'approbation de la doctrine de saint Augustin, de siècle en siècle, de l'aveu de M. Simon : en passant, pourquoi cet auteur ne parle point de saint Grégoire... 3

Chap. IV. Autorité de l’Eglise d'Occident ; s'il est permis à M. Simon d'en appeler à l'Eglise orientale : Julien le pélagien convaincu par saint Augustin dans un semblable procédé... 6

Chap. V. Idée de M. Simon sur saint Augustin, à qui il fait le procès comme à un novateur dans la foi, par les règles de Vincent de Lérins : tout l'Occident est intéressé dans cette censure... 7

Chap. VI. Que cette accusation de M. Simon contre saint Augustin retombe sur le Saint-Siège, sur tout l'Occident, sur toute l'Eglise, et détruit l'uniformité de ses sentiments et de sa tradition sur la foi : que ce critique renouvelle les questions précisément décidées par les Pères, avec le consentement de toute l'Eglise catholique : témoignage du cardinal Bellarmin... 10

Chap. VII. Vaine réponse de M. Simon, que saint Augustin n'est pas la règle de notre foi : malgré cette cavillation, ce critique ne laisse pas d'être convaincu d'avoir condamné les papes et toute l'Eglise qui les a suivis... 13

Chap. VIII. Autre cavillation de M. Simon dans la déclaration qu'il a faite de ne vouloir pas condamner saint Augustin : que sa doctrine en ce point établit la tolérance et l'indifférence des religions... 14

Chap. IX. La tradition combattue par M. Simon, sous prétexte de la défendre... 15

Chap. X. Manière méprisante dont les nouveaux critiques traitent les Pères et méprisent la tradition : premier exemple de leur procédé dans la question de la nécessité de l'Eucharistie : M. Simon avec les hérétiques accuse l'Eglise ancienne d'erreur, et soutient un des arguments par lesquels ils ont attaqué la tradition... 16

Chap. XI. Artifice de M. Simon pour ruiner une des preuves fondamentales de l'Eglise sur le péché originel, tiré du baptême des enfants... 18

Chap. XII. Passages des Papes et des Pères qui établis-eut la nécessité de l'Eucharistie en ternies aussi forts que saint Augustin : erreur inexcusable de M. Simon qui accuse ce saint de s'être trompé dans un article qui, de son aveu, lui était commun avec toute l'Eglise de son temps... 21

Chap. XIII. M. Simon, en soutenant que l'Eglise ancienne a cru la nécessité absolue de l'Eucharistie, favorise des hérétiques manifestes, condamnés par deux conciles œcuméniques, premièrement par celui de Baie et ensuite par celui de Trente... 22

Chap. XIV. Mauvaise foi de M. Simon, qui, en accusant saint Augustin et toute l'antiquité d'avoir erré sur la nécessité de l'Eucharistie, dissimule le sentiment de saint Fulgence, auteur du même siècle que saint Augustin, et qui faisait profession d'être son disciple, même dans cette question, où il fonde sa résolution sur la doctrine de ce Père... 24

Chap. XV. Toute la théologie de saint Augustin tend à établir la solution de saint Fulgence, qui est celle de toute l'Eglise... 26

Chap. XVI. Vaine réponse des nouveaux critiques...28

Chap. XVII. Pourquoi saint Augustin et les anciens ont dit que l'Eucharistie était nécessaire, el qu'elle l'est en effet; mais en son rang et à sa manière... 29

Chap. XVIII. La nécessité de l'Eucharistie est expliquée selon les principes de saint Augustin par la nécessité du baptême... 30

Chap. XIX. liaison pour laquelle saint Augustin et les anciens n'ont pas été obligés de distinguer toujours si précisément la nécessité de l'Eucharistie d'avec celle du baptême... 31

Chap. XX. Que M. Simon n'a pas dû dire que les preuves de saint Augustin et de l'ancienne Eglise contre les pélagiens ne sont pas concluantes... 31 Chap. XXI. Autre exemple, où M. Simon méprise la tradition, en excusant ceux qui, contre tous les saints Pères, n'entendent pas de l'Eucharistie le chap. VI de saint Jean... 33

Chap. XXII. Si c'est assez, pour excuser un sentiment, de dire qu'il n'est pas hérétique... 35

 

LIVRE II. 

Suite d'erreurs sur la tradition. L'infaillibilité de l'Eglise ouvertement attaquée. Erreurs sur les Ecritures et sur les preuves de la Trinité.

 

Chap. I. Que l'esprit de M. Simon est de ne louer la tradition que pour affaiblir l'Ecriture : quel soin il prend de montrer que la Trinité n'y est pas établie... 36

Chap. II. Qu'en affaiblissant les preuves de l'Ecriture sur la Trinité, M. Simon affaiblit également celles de la tradition... 39

Chap. III. Soin extrême de l'auteur pour montrer que les catholiques ne peuvent convaincre les ariens par l'Ecriture... 39

Chap. IV. Que les moyens de M. Simon contre l'Ecriture portent également contre la tradition, et qu'il détruit l'autorité des Pères par les contradictions qu'il leur attribue. Passages de sain) Athanase... 41

Chap. V. Moyens obliques de l'auteur pour détruire la tradition et affaiblir la foi de la Trinité... 42

Chap. VI. Vraie idée de la tradition, et que faute de l'avoir suivie l'auteur induit son lecteur à l'indifférence dos religions... 42

Chap. VII. Que M. Simon s'est efforcé de détruire l'autorité de la tradition, comme celle de l'Ecriture, dans la dispute de saint Augustin contre Pélage : idée de cet auteur sur la critique, et que la sienne n'est selon lui-même que chicane : fausse doctrine qu'il attribue à saint Augustin sur la tradition, et contraire à celle du concile de Trente... 43

Chap. VIII. Que l'auteur attaque également saint Augustin et la tradition, en disant que ce Père ne l'allègue que quelquefois, et par accident, comme un accessoire... 45

Chap. IX. L'auteur affaiblit encore la tradition par saint Hilaire, et dit indifféremment le bien et le mal... 47

Chap. X. Si M. Simon a dû dire que saint Hilaire ne s'appuyait point sur la tradition... 48

Chap. XI. Que les Pères ont également soutenu les preuves de l'Ecriture et de la tradition. Que M. Simon fait le contraire, et affaiblit les unes par les autres : méthode de saint Basile, de saint Grégoire de Nysse et de saint Grégoire de Nazianze, dans la dispute contre Aëce et contre Eu-nome son disciple... 48

Chap. XII. Combien de mépris affecte l'auteur pour les écrits et les preuves de saint Basile et de saint Grégoire de Nazianze, principalement pour ceux où ils défendent la Trinité contre Eunome... 51

Chap. XIII. Suite du mépris de l'auteur pour les écrits et les preuves de saint Basile, et en particulier pour ses livres contre Eunome... 52

Chap. XIV. Mépris de M. Simon pour saint Grégoire de Nysse, et pour les écrits où il établit la foi de la Trinité... 54

Chap. XV. Mépris de l'auteur pour les discours el les preuves de saint Grégoire de Nazianze sur la Trinité... 55

Chap. XVI. Que l'auteur, en cela semblable aux sociniens, affecte de faire les Pères plus forts eu raisonnements et en éloquence que dans la science des Ecritures... 56

Chap. XVII. Que la doctrine de M. Simon est contradictoire : qu'en détruisant les preuves de l'Ecriture, il détruit en même temps la tradition, et mène à l'indifférence des religions... 57

Chap. XVIII. Que l'auteur attaque ouvertement l'autorité de l'Eglise sous le nom de saint Chrysostome, et qu'il explique ce Père en protestant déclaré... 60

Chap. XIX. L'auteur fait mépriser à saint Augustin l'autorité des conciles : fausse traduction d'un passage de ce Père, et dessein manifeste de l'auteur, en détruisant la tradition et l'autorité de l'Eglise, de conduire insensiblement les esprits à l'indifférence de religion... 64

Chap. XX. Que la méthode que M. Simon attribue à saint Athanase et aux Pères qui l'ont suivi dans la dispute contre les ariens, n'a rien de certain, et mène à l'indifférence... 67

Chap. XXI. Suite de la mauvaise méthode que l'auteur attribue à saint Athanase et aux Pères qui l'ont suivi... 69

Chap. XXII. Que la méthode de M. Simon ne laisse aucun moyen d'établir la sûreté de la foi, et abandonne tout à l'indifférence...71

 

LIVRE III.

 

M. Simon, partisan et admirateur des sociniens, et en même temps ennemi de tonte la théologie et des traditions chrétiennes.

 

Chap. I. Eaux raisonnement de l'auteur sur la prédestination de Jésus-Christ : son affectation à faire trouver de l'appui à la doctrine socinienne dans saint Augustin, dans saint Thomas, dans les interprètes latins, et même dans la Vulgate... 74

Chap. II. Nouvelle chicane de M. Simon pour faire trouver dans saint Augustin de l'appui aux sociniens...76

Chap. III. Affectation de M. Simon à étaler les blasphèmes des sociniens, et premièrement ceux de Servet...78

Chap. IV. Trois mauvais prétextes du critique pour pallier cet excès… 80

Chap. V. Le soin de M. Simon à faire connaître et à recommander Bernardin Ochin, Fauste Socin et Crellius... 81

Chap. VI. La réfutation de Socin est faible dans M. Simon : exemple sur ces paroles de Jésus-Christ : Avant qu'Abraham fût fait, je suis. (Joan. VIII.)... 85

Chap. VII M. Simon vainement émerveillé des progrès de la secte socinienne... 86

Chap. VIII. Vaine excuse de M. Simon, qui dit qu'il n'écrit que pour les savants : quels sont les savants pour qui il écrit... 87

Chap. IX. Recommandation des interprétations du socinien Crellius... 88

Chap. X. Le critique se laisse embarrasser des opinions des  sociniens, et les justifie par ses réponses... 89

Chap. XI. Faiblesse affectée de M. Simon contre le blasphème du socinien Eniédin : la tradition toujours alléguée pour affaiblir l'Ecriture… 91

Chap. XII. Affectation de rapporter le ridicule que Volzogue, socinien, donne à l’enfer...  92

Chap. XIII. La méthode de notre auteur à rapporter les blasphèmes des hérétiques est contraire à l'Ecriture et à la pratique des saints...  93

Chap. XIV. Tout l'air du livre de M. Simon inspire le libertinage et le mépris de la théologie, qu'il affecte partout d'opposer à la simplicité de l'Ecriture... 94

Chap. XV. Suite du mépris de M. Simon pour la théologie : celle de saint Augustin et des Pères contre les ariens méprisée : M. Simon qui prétend mieux expliquer l'Ecriture qu'ils n'ont fait, renverse les fondements de la foi, et favorise l'arianisme... 95

Chap. XVI. Que les interprétations à la socinienne sont celles que M. Simon autorise, et que celles qu'il blâme comme théologiques sont celles où l'on trouve la foi de la Trinité... 100

Chap. XVII. Mépris de l'auteur pour saint Thomas, pour la théologie scholastique, et sous ce nom pour celles des Pères... 108

Chap. XVIII. Historiette du docteur d'Espense, relevée malicieusement par l'auteur, pour blâmer Rome et mépriser de nouveau la théologie, comme induisant à l'erreur...105

Chap. XIX. L'auteur, en parlant d'Erasme, continue de mépriser la théologie, comme ayant contraint l'esprit de la religion... 106

Chap. XX. Audacieuse critique d'Erasme sur saint Augustin, soutenue par M. Simon : suite du mépris de ce critique pour saint Thomas : présomption que lui inspirent, comme à Erasme, les lettres humaines : il ignore profondément ce que c'est que la scholastique, et la blâme sans être capable d'en connaître l'utilité... 109

Chap. XXI. Louanges excessives de Grotius, encore qu'il favorise les ariens, les sociniens et une infinité d'autres erreurs... 111

Chap. XXII. L'auteur entre dans les sentiments impies de Socin, d'Episcopius et de Grotius, pour anéantir la preuve de la religion par les prophéties... 113

Chap. XXIII. On démontre contre Grotius et M. Simon, que Jésus-Christ et les apôtres ont prétendu apporter les prophéties comme des preuves convaincantes auxquelles les Juifs n'avoient rien à répliquer... 116

Chap. XXIV. La même chose se prouve par les Pères : trois sources pour en découvrir la tradition : première source, les apologies de la religion chrétienne... 118

Chap. XXV. Seconde et troisième source de la tradition de la preuve des prophéties dans les professions de foi, et dans la démonstration de l'authenticité des livres de l'ancien Testament...119

Chap. XXVI. Les marcionii.es ont été les premiers auteurs de la doctrine d'Episcopius et de Grotius, qui réduisent la conviction de la foi en Jésus-Christ aux seuls miracles, à l'exclusion des prophéties : passage notable de Tertullien...121

Chap. XXVII, Si la force de la preuve des prophéties dépendait principalement des explications des rabbins, comme l'insinue M. Simon : passage admirable de saint Justin... 121

Chap. XXVIII. Prodigieuse opposition de la doctrine d'Episcopius, de Grotius et de M. Simon avec celle des chrétiens... 122

Chap. XXIX. Suite de a tradition sur la force des prophéties : conclusion de cette remarque en découvrant sept articles chez M. Simon, où l'autorité de la tradition est renversée de fond eu comble... 123

Chap. XXX. Conclusion de ce livre par un avis de saint Justin aux rabbinisants... 124

 

LIVRE IV.

 

M. Simon, ennemi et téméraire censeur des saints Pères.

 

Chap. I. M. Simon tache d'opposer les Pères aux sentiments de l'Eglise : passage trivial de saint Jérôme, qu'il relève curieusement et de mauvaise foi contre l'épiscopat : autres passages aussi vulgaires du diacre Hilaire et de Pélage...126

Chap. II. Le critique fait saint Chrysostome nestorien : passage fameux de ce Père dans l'Homélie su l’Epître aux Hébreux, où M. Simon suit une traduction qui a été rétractée comme infidèle par le traducteur de saint Chrysostome, et condamnée par M. l'archevêque de Paris... 128

Chap. III. Raisons générales qui montrent que M. Simon affecte de donner en la personne de saint Chrysostome un défenseur à Nestorius et à Théodore... 130

Chap. IV. Raisons particulières qui démontrent dans M. Simon un dessein formé de charger saint Chrysostome : quelle erreur c'est à ce critique de ne trouver aucune absurdité de faire parler à ce Père le langage des hérétiques : passages qui montrent combien il en était éloigné... 131

Chap. V. Que le critique en faisant dire à saint Chrysostome, dans l'homélie III aux Hébreux, qu'il y a deux personnes en Jésus-Christ, lui fait teuir un langage que ce Père n'a jamais tenu en aucun endroit, mais un langage tout contraire : passage de saint Chrysostome, homélie VI sur L’Epître aux Philippiens... 133

Chap. VI. Qu'au commencement du passage de saint Chrysostome, homélie m aux Hébreux, les deux personnes s'entendent clairement du Père et du Fils, et non pas du seul Jésus-Christ. Infidèle traduction de M. Simon... 135

Chap. VII. De deux leçons du texte de saint Chrysostome également bonnes, M. Simon sans raison a préféré celle qui lui donnait lieu d'accuser ce saint docteur... 136

Chap. VIII. Que si saint Chrysostome avait parlé au sens que lui attribue M. Simon, ce passage aurait été relevé par les ennemis de ce Père ou par les partisans de Nestorius, ce qui n'a jamais été... 137

Chap. IX. Que Théodore et Nestorius ne parlaient pas eux-mêmes le langage qu'on veut que saint Chrysostome ait eu commun avec eux... 139

Chap.  X.  Passages de saint Athanase sur la signification du mot de personne en Jésus-Christ... 141

Chap. XI. M. Simon emploie contre les Pères, et même contre les plus grands, les manières les plus dédaigneuses et les plus moqueuses... 143 Chap.  XII. Pour justifier les saints Pères, on fait voir l'ignorance et le mauvais goût de leur censeur dans sa critique sur Origène et sur saint Athanase... 146

Chap. XIII. M. Simon avilit saint Chrysostome, et le loue en haine de saint Augustin... 150

Chap. XIV. Hilaire diacre et Pélage l'hérésiarque préférés a tous les anciens commentateurs, et élevés sur les ruines de saint Ambroise et de saint Jérôme… 151

Chap. XV. Mépris du critique pour saint Augustin, et affectation de lui préférer Maldonat dans l'application aux Ecritures : amour de saint Augustin pour les saints Livres... 153

Chap. XVI. Quatre fruits de l'amour extrême de saint Augustin pour l'Ecriture : manière admirable de ce saint à la manier : juste louange de ce Père et son amour pour la vérité : combien il est injuste de lui préférer Maldonat... 155

Chap. XVII. Après avoir loué Maldonat pour déprimer saint Augustin, M. Simon frappe Maldonat lui-même d'un de ses traits les plus malins… 160

Chap. XVIII. Suite du mépris de l'auteur pour saint Augustin : caractère de ce Père peu connu des critiques modernes : exhortation à la lecture des Pères... 161

 

SECONDE PARTIE.

ERREURS SUR LA  MATIÈRE  DU  PÉCHÉ ORIGINEL ET DE LA GRACE.

 

LIVRE V.

 

M. Simon partisan des ennemis de la grâce, et ennemi de saint Augustin : l'autorité de ce Père.

 

Chap. I. Dessein et division de cette seconde partie... 165

Chap. II. Hérésie formelle du diacre Hilaire sur les enfants morts sans baptême, expressément approuvée par M. Simon contre l'expresse décision de deux conciles œcuméniques, celui de Lyon II et celui de Florence... 160

Chap. III. Autre passage du même Hilaire sur le péché originel, également hérétique : vaine défaite de M. Simon... 168

Chap. IV. Hérésie formelle du même auteur sur la grâce : qu'il n'en dit pas plus que Pélage sur cette matière, et que M. Simon s'implique dans son erreur en le louant... 169

Chap. V. M. Simon fait l'injure à saint Chrysostome de le mettre avec le diacre Hilaire au nombre des précurseurs du pélagianisme : approbation qu'il donne  à cette hérésie... 171

Chap. VI. Que cet Hilaire, préféré par M. Simon aux plus grands hommes de l'Eglise, outre ses erreurs manifestes, est d'ailleurs un faible auteur dans ses autres notes sur saint Paul... 172

Chap. Vil. Que notre critique affecte de donner à la doctrine de Pélage un air d'antiquité : qu'il fait dire à saint Augustin que Dieu est cause du péché : qu'il lui préfère Pélage, et que partout il excuse cet hérésiarque... 173

Chap. VIII. Que s'opposer à saint Augustin sur la matière de la grâce, comme fait M. Simon, c'est s'opposer à l'Eglise, et que le P. Garnier démontre bien cette vérité... 176

Chap. IX. Que dès le commencement de l'hérésie de Pélage toute l'Eglise tourna les yeux vers saint Augustin, qui fut chargé de dénoncer aux nouveaux hérétiques dans un sermon à Carthage leur future condamnation, et que loin de rien innover, comme l'en accuse l'auteur, la foi ancienne fut le fondement qu'il posa d'abord...177

Chap. X. Dix évidentes démonstrations, que saint Augustin, loin de passer de son temps pour novateur, fut regardé par toute l'Eglise comme le défenseur de l'ancienne et véritable doctrine. Les neuf premières démonstrations... 178

Chap. XI. Dixième démonstration, et plusieurs preuves constantes que l'Orient n'avait pas moins eu vénération la doctrine de saint Augustin contre Pélage que l'Occident : actes du l'assemblée dos prêtres de Jérusalem : saint Augustin attentif à l'Orient comme à l'Occident : pourquoi il est invité en particulier au concile œcuménique d'Ephèse... 181

Chap. XII. Combien la pénétration de saint Augustin était nécessaire dans cette cause. Merveilleuse autorité de ce saint. Témoignage de Prosper, d'Hilaire, et du jeune Arnobe... 183

Chap. XIII. Ou expose trois contestations formées dans l'Eglise sur la matière de la grâce, et partout la décision de l'Eglise en faveur de la doctrine de saint Augustin. Première contestation devant le pape saint Célestin, où il est jugé que saint Augustin est le défenseur de l'ancienne doctrine... 185

Chap. XIV. Quatre raisons démonstratives qui appuyaient le jugement de saint Célestin... 187

Chap. XV. Seconde contestation sur la matière de la grâce émue par Fauste de Riez, et seconde décision en faveur de saint Augustin par quatre papes. Réflexions sur le décret de saint Hormisdas... 189

Chap. XVI. Des quatre conciles qui ont prononcé en faveur de la doctrine de saint Augustin : on rapporte les trois premiers, et notamment celui d'Orange... 190

Chap. XVII. Huit circonstances de l'histoire du concile d'Orange, qui font voir que saint Augustin était regardé par les papes et par toute l'Eglise comme le défenseur de la foi ancienne. Quatrième concile en confirmation de la doctrine de ce Père... 190

Chap. XVIII. Troisième contestation sur la matière de la grâce, à l'occasion de la dispute sur Gotescalc, où les deux partis se rapportaient également de toute la question à l'autorité de saint Augustin... 193

Chap. XIX. Quatrième contestation sur la matière de la grâce à l'occasion de Luther et de Calvin, qui outraient la doctrine de saint Augustin ; le concile de Trente n'en résout pas moins la difficulté par les propres termes de ce Père... 194

Chap. XX. L'autorité de saint Augustin et de saint Prosper, son disciple, entièrement établie :  autorité de saint Fulgence combien révérée; ce Père  regardé comme un second saint Augustin... 195

Chap. XXI. Tradition constante de tout l'Occident en faveur de l'autorité et de la doctrine de saint Augustin. L'Afrique, l'Espagne, les Gaules, saint Césaire en particulier, l'Eglise de Lyon, les autres docteurs de l'Eglise gallicane, l'Allemagne, Haimon et Rupert, l'Angleterre et le vénérable Bède, l'Italie et Rome... 196

Chap. XXII. Si après tous ces témoignages il est permis de ranger saint Augustin parmi les novateurs : que c'est presque autant que le ranger au nombre des hérétiques; ce qui faisait horreur à Facundus et à toute l'Eglise... 198

Chap. XXIII. Témoignages des ordres religieux, de celui de Saint-Benoît, lie celui de Saint-Dominique et de Saint-Thomas, de celui de Saint-François et de Scot. Saint Thomas, recommandé par les papes pour avoir suivi saint Augustin : concours de toute l'Ecole : le Maître des Sentences... 109

 

LIVRE VI.

 

Raison de la préférence qu'on a donnée à saint Augustin dans la matière de la grâce. Erreur sur ce sujet, à laquelle se sont opposés les plus grands théologiens de l'Eglise et de l'Ecole.

 

Chap. I. Doctrine constante de toute la théologie sur la préférence des Pères qui ont écrit depuis les contestations des hérétiques : beau passage de saint Thomas, qui a puisé dans saint Augustin toute sa doctrine : passages de ce Père... 201

Chap. II. Ce que l'Eglise apprend de nouveau sur la doctrine : passage de Vincent de Lérins. .Mauvais artifice de M. Simon et de ceux qui, à son exemple, en appellent aux anciens, au préjudice de ceux qui ont expressément traité les matières contre les hérétiques... 203

Chap. III. Que la manière dont M. Simon allègue l'antiquité est un piège pour les simples; que c'en est un autre d'opposer les Grecs aux Latins. Preuves, par M. Simon lui-même, que les traités des Pères contre les hérésies sont ce que l'Eglise a de plus exact. Passage du P. Petau... 204

Chap. IV. Paralogisme perpétuel de M. Simon, qui tronque les règles de Vincent de Lérins sur l'antiquité et l'universalité... 206

Chap. V. Illusion de M. Simon et des critiques modernes, qui veulent que l'on trouve la vérité plus pure dans les écrits qui ont précédé les disputes : exemple de saint Augustin, qui selon eux a mieux parlé de la grâce avant qu'il en disputât contre Pélage... 207

Chap. VI. Aveuglement de M. Simon, qui par la raison qu'on vient de voir, préfère les sentiments que saint Augustin a rétractés à ceux qu'il a établis en y pensant mieux : le critique ouvertement semi-pélagien... 208

Chap. VII. M. Simon a puisé ses sentiments manifestement hérétiques d'Arminius et de Grotius...210

Chap. VIII. Les témoignages qu'on tire des Pères qui ont écrit devant les disputes ont leur avantage. Saint Augustin recommandable par deux endroits. L'avantage qu'a tiré l'Eglise de ce qu'il a écrit après la dispute contre Pélage... 213

Chap. IX. Témoignage que saint Augustin a rendu à la vérité avant la dispute. Ignorance de Grotius et de ceux qui accusent ce Père de n'avoir produit ses derniers sentiments que dans la chaleur de la dispute... 215

Chap. X. Quatre états de saint Augustin. Le premier incontinent après sa conversion et avant tout examen de la question de la grâce : pureté de ses sentiments dans ce premier état : passage du livre de l'Ordre, de celui des Soliloques, et avant tout cela du livre Contre les Académiciens... 216

Chap. XI. Passages du livre des Confessions... 219

Chap. XII. Saint Augustin dans ses premières lettres et dans ses premiers écrits a tout donné à la grâce. Passages de ce Père dans les trois livres du Libre arbitre : passage conforme à ceux-là dans le livre des Mérites et de la Rémission des péchés. Reconnaissance que la doctrine des livres du Libre arbitre était pure, par un passage des Rétractations, et un du livre de la Nature et de la Grâce... 221

Chap. XIII. Réflexions sur ce premier état de saint Augustin : passage au second, qui fut celui où il commença à examiner, mais encore imparfaitement, la question de la grâce, erreur de saint Augustin dans cet état, et en quoi elle consistait… 224

Chap.XIV. Saint Augustin ne tomba dans cette erreur que dans le temps où il commença à étudier cette question, sans l'avoir encore bien approfondie... 226

Chap. XV. Saint Augustin sort bientôt de sou erreur par le peu d'attachement qu'il avait à son propre sens, et par les consultations qui l'obligèrent à rechercher plus exactement la vérité : réponse à Simplicien : progrès naturel de l'esprit de ce Père, et le troisième état de ses connaissances... 226

Chap. XVI. Trois manières dont saint Augustin se reprend lui-même dans ses Rétractations : qu'il ne commence à trouver de l'erreur dans ses livres précédents que dans le vingt-troisième chapitre du premier livre des Rétractations : qu'il ne s'est trompé que pour n'avoir pas assez approfondi la matière, et qu'il disait mieux, lorsqu'il s'en expliquait naturellement, que lorsqu'il la traitait exprès, mais encore faiblement... 228

Chap. XVII. Quatrième et dernier état des connaissances de saint Augustin, lorsque non-seulement il fut parfaitement instruit de la doctrine de la grâce, mais capable de la défendre : l'autorité qu'il s'acquit alors. Conclusion contre l'imposture de ceux qui l'accusent de n'avoir changé que dans la chaleur de la dispute... 230

Chap. XVIII. Que les changements de saint Augustin, loin d'affaiblir son autorité, l'augmentent; et qu'elle serait préférable à celle des autres docteurs en cette matière, quand ce ne serait que par l'application qu'il y a donnée... 231

Chap. XIX. Quelques auteurs catholiques commencent à se relâcher sur l'autorité de saint Augustin à l'occasion de l'abus que Luther et les luthériens font de la doctrine de ce saint. Baronius les reprend et montre qu'en s'écartant de saint Augustin, ou se met eu péril d'erreur... 233 Chap. XX. Suite des témoignages des catholiques en faveur de l'autorité de saint Augustin sur la matière de la grâce depuis Luther et Calvin : saint Charles, les cardinaux Bellarmin, Tolet et du Perron, les savants jésuites Henriquez, Sanchez, Vasquez... 234

Chap. XXI. Témoignages des savants jésuites qui ont écrit de nos jours, le P. Petau, le P. Carnier, le P. Deschamps. Argument de Vasquez pour démontrer que les décisions des papes Pie V et Grégoire XIII ne peuvent pas être contraires à saint Augustin. Conclusion, que si ce Père a erré dans la matière de lu grâce, l'Eglise ne peut être exempte d'erreur... 236

 

LIVRE VII.

 

Saint Augustin condamné par M. Simon : erreurs de ce critique sur le péché originel.

 

Chap. I. M. Simon entreprend directement de faire le procès à saint Augustin sur la matière de la grâce : son dessein déclaré dès sa préface... 240

Chap. II. Diverses sortes d'accusations contre saint Augustin sur la matière de la grâce, et toutes sans preuves... 243

Chap. III. Selon M. Simon c'est un préjugé contre un auteur et un moyen de le déprimer, qu'il ait été attaché à saint Augustin... 245

Chap. IV. M. Simon continue d'attribuer à saint Augustin l'erreur de faire Dieu auteur du péché avec Bucer et les protestants... 247

Chap. V. Ignorance du critique, qui tâche d'affaiblir l'avantage de saint Augustin sur Julien sous prétexte que ce Père ne savait pas le grec : que saint Augustin a tiré contre ce pélagien tout l'avantage qu'on pou-voit tirer du texte grec, et lui a fermé la bouche... 248

Chap. VI. Suite des avantages que saint Augustin a tirés du texte grec contre Julien... 233

Chap. VII. Vaines et malignes remarques de l'auteur sur cette traduction : Eramus naturâ filii irae : que saint Augustin y a vu tout ce qui s'y peut voir... 854

Chap. VIII. Que saint Augustin a lu quand il fallait les Pères grecs, et qu'il a su profiter, autant qu'il était possible, de l'original pour convaincre les pélagiens... 258

Chap. IX. Causes de l'acharnement de M. Simon et de quelques critiques modernes contre saint Augustin... 259

Chap. X. Deux erreurs de M. Simon sur le péché originel : première erreur, que par ce péché il faut entendre la mort et les autres peines : Grotius auteur, et M. Simon défenseur de cette hérésie : ce dernier excuse Théodore de Mopsueste et insinue que saint Augustin expliquait le péché originel d'une manière particulière... 260

Chap. XI. Que saint Augustin n'a enseigné sur le péché originel que ce qu'en a enseigné toute l'Eglise catholique dans les décrets des conciles de Carthage, d'Orange, de Lyon, de Florence et de Trente : que Théodore de Mopsueste, défendu par l'auteur, sous le nom de saint Augustin, attaquait toute l'Eglise...262

Chap. XII. Seconde erreur de M. Simon sur le péché originel. Il détruit les preuves dont toute l'Eglise s'est servie, et en particulier celle qu'elle tire de ce passage de saint Paul : In quo omnes peccaverunt...264

Chap. XIII. Quatre conciles universellement approuvés, et entre autres celui de Trente, ont décidé sous peine d'anathème, que dans le passage de saint Paul, Rom., v, 12, il faut traduire in quo, et non pas quatenùs. M. Simon méprise ouvertement l'autorité de ces conciles... 266

Chap. XIV. Examen des paroles de  M. Simon dans la réponse qu'il fait à l'autorité de ces conciles : qu'elles sont formellement contre la foi, et qu'on ne doit pas les supporter... 267

Chap. XV. Suite de l'examen des paroles de l'auteur sur la traduction in quo. Il se sert de l'autorité de ceux de Genève, de Calvin et de Pélage, contre celle de saint Augustin et de toute l'Église catholique, et il avoue que la traduction quatenùs renverse le fort de sa preuve... 268

Chap. XVI. Suite de l'examen des paroles de l'auteur : il affaiblit l'autorité de saint Augustin et de l'Eglise catholique par celle de Théodoret, de Grotius et d'Erasme : si c'est une bonne réponse en cette occasion de dire que saint Augustin n'est pas la règle de la foi... 270

Chap. XVII. Réflexion particulière sur l'allégation de Théodoret: autre réflexion importante sur l'allégation des Grecs dans la matière du péché originel, et de la grâce en général... 271

Chap. XVIII. Minuties de M. Simon et de la plupart des critiques... 273

Chap. XIX. L'interprétation de saint Augustin et de l'Eglise catholique s'établit par la suite des paroles de saint Paul. Démonstration par deux conséquences du texte que saint Augustin a remarquées : première conséquence... 273

Chap. XX. Seconde conséquence du texte de saint Paul remarquées par saint Augustin : de quelque sorte qu'on traduise, on démontre également l'erreur de ceux qui, à l'exemple des pélagiens, mettent la propagation du péché d'Adam dans l'imitation de ce péché... 274

Chap. XXI. Intention de saint Paul dans ce passage, qui démontre qu'il est impossible d'expliquer la propagation du péché d'Adam par l'imitation et par l'exemple... 276

Chap. XXII. Embarras des pélagiens dans leur interprétation : absurdité de la doctrine de M. Simon et des nouveaux critiques, qui insinuent que la mort passe à un enfant sans le péché, et la peine sans la faute : que c'est faire Dieu injuste, et que le concile d'Orange l'a ainsi défini... 277

Chap. XXIII. Combien vainement l'auteur a tâché d’affaiblir l'interprétation de saint Augustin et de l'Eglise : son erreur, lorsqu'il prétend que ce soit ici une question de critique et de grammaire : Bèze mal repris dans cet endroit, et toujours en haine de saisit Augustin... 278

Chap. XXIV. Dernier retranchement des critiques, et passage à un nouveau livre... 279

 

LIVRE VIII.

 

Méthode pour établir l'uniformité dans tous les Pères, et preuve que saint Augustin n'a rien dit de singulier sur le péché originel.

 

Chap. I. Par l'état de la question, on voit d'abord qu'il n'est pas possible que les anciens et les modernes, les Grecs el les Latins soient contraires dans la croyance du péché originel : méthode infaillible tirée de saint Augustin pour procéder à cet examen, el à celui de toute la matière de la grâce... 280

Chap. II. Quatre principes infaillibles de saint Augustin pour établir sa méthode : premier principe : que la tradition étant établie par des actes authentiques et universels, la discussion des passages particuliers des saints Pères n'est pas absolument nécessaire... 281

Chap. III. Second principe de saint Augustin : le témoignage de l'Eglise d'Occident suffit pour établir la saine doctrine... 282

Chap. IV. Troisième principe : un ou deux Pères célèbres de l'Eglise d'Orient suffisent pour en faire voir la tradition... 284

Chap. V. Quatrième et dernier principe : le sentiment unanime de l'Eglise présente suffit pour ne point douter de l'Eglise ancienne ; application de ce principe à la foi du péché originel : réflexion de saint Augustin sur le concile de Diospolis en Palestine... 285

Chap VI. Cette méthode de saint Augustin est précisément la même que Vincent de Lérins étendit ensuite davantage... 286

Chap. VII. Application de cette méthode à saint Chrysostome et aux Grecs, non-seulement sur la matière du péché originel, mais encore sur toute celle de la grâce... 287

Chap. VIII. Que cette méthode de saint Augustin est infaillible, et qu'il n'est pas possible que l'Orient crût autre chose que l'Occident sur le péché originel... 288

Chap. IX. Deux états du pélagianisme en Orient, et que dans tous les deux la doctrine du péché originel était constante et selon les mômes idées de saint Augustin et de l'Occident... 289

Chap. X. Que Nestorius avait d'abord reconnu le péché originel selon les idées communes de l'Occident et de l'Orient, et qu'il ne varia que par intérêt : que cette tradition venait de saint Chrysostome : que l'Eglise grecque y a persisté et y persiste encore aujourd'hui... 290

Chap. XI. Conclusion : qu'il est impossible que les Grecs et les Latins ne soient pas d'accord : application à saint Chrysostome : que le sentiment que Grotius et .M. Simon lui attribuent sur la mort, induit dans les enfants mêmes un véritable péché, qui ne peut être que l'originel... 293

Chap. XII. Que saint Augustin a raison de supposer comme incontestable que la mort est la peine du péché : principe de ce saint, que la peine ne peut passer à ceux à qui le péché ne passe pas : que le concile d'Orange a présupposé ce principe comme indubitable... 294

Chap. XIII. La seule difficulté contre ce principe, tirée des passages où il est porté que Dieu venge l'iniquité des pères sur les enfants : résolution de cette difficulté... 295

Chap. XIV. Règle de la justice divine révélée dans le livre de la Sagesse, que Dieu ne punit que les coupables : doctrine excellente de saint Augustin : que Jésus-Christ est le seul qui ait été puni étant innocent, et que c'est là sa prérogative incommunicable... 296

Chap. XV. Les pélagiens ont reconnu que la peine ne marche point sans la coulpe : cette vérité qu'ils n'ont pu nier les a jetés dans des embarras inexplicables: absurdités de Pélage et celles de Julien excellemment réfutées par saint Augustin : pourquoi on s'attache à la mort plus qu'à toutes les autres peines, pour démontrer le péché originel... 298

Chap. XVI. Témoignages de la tradition de l'Eglise d'Occident rapportés par saint Augustin, et combien la preuve en est constante... 299

Chap. XVII. Témoignages de l'Orient rapportés par saint Augustin : celui de saint Jérôme et celui de saint Irénée pouvaient valoir pour les deux Eglises, aussi bien que celui de saint Hilaire et de saint Ambroise, à cause de leur célébrité... 302

Chap. XVIII. Parfaite conformité des idées de ces Pères sur le péché originel, avec celles de saint Augustin... 303

Chap. XIX. Les Pères cités par saint Augustin ont la même idée que lui de la concupiscence, et la regardent comme le moyen de la transmission du péché : fausses idées sur ce point de Théodore de Mopsueste excusé par M. Simon... 304

Chap. XX. Saint Justin, martyr, enseigne comme saint Augustin, non-seulement que la peine, mais encore que le péché même d'Adam a passé en nous : la preuve de la circoncision est employée pour cela par le même saint, aussi bien que par saint Augustin... 306

Chap. XXI. Saint Irénée a la même idée... 307

Chap. XXII. Suite de saint Irénée : la comparaison de Marie et d'Eve : combien elle est universelle dans tous les Pères : ce qu'elle induit pour établir un véritable péché... 308

Chap. XXIII. Beau passage de saint Clément d'Alexandrie... 309

Chap. XXIV. Que la concupiscence est mauvaise; que par elle nous sommes faits un avec Adam pécheur ; et qu'admettre la concupiscence, c'est admettre le péché originel : doctrine mémorable du concile de Trente sur la concupiscence... 311

Chap. XXV. Passages d'Origène : vaines critiques sur ces passages, décidées par son livre contre Celse : que cet auteur ne rapporte pas à une vie précédente, mais au seul Adam le péché que nous apportons en naissant : pourquoi saint Augustin n'a cité ni Origène ni Tertullien... 312

Chap. XXVI. Tertullien exprime de mot à mot toute la théologie de saint Augustin... 318

Chap. XXVII. Erreur des nouveaux critiques, qu'on parlait obscurément du péché originel avant saint Cyprien : suite des passages de Tertullien, que ce saint appelait son maître : beau passage du livre De pudicitiâ... 316

Chap. XXVIII. Réflexions sur ces passages, qui sont des trois premiers siècles : passages de saint Athanase dans le quatrième... 318

Chap. XXIX. Saint Basile et saint Grégoire de Nazianze... 318

Chap. XXX. Saint Grégoire de Nysse... 320

 

LIVRE IX.

 

Passages de saint Chrysostome, de Théodoret, de plusieurs autres concernant la tradition du péché originel.

 

Chap. I. Passage de saint Chrysostome, objecté à saint Augustin par Julien.   322

Chap. II. Réponse de saint Augustin : passage de l'homélie qu'on lui objectait, par où il en découvre le vrai sens... 323

Chap. III. Evidence de la réponse de saint Augustin; en quel sens il a dit lui-même que les enfants étaient innocents... 324

Chap. IV. Pourquoi saint Chrysostome n'a point parlé expressément en ce lieu du péché originel, au lieu que Nestorius et saint Isidore de Damiette en ont parlé un peu après avec une entière clarté... 326

Chap. V. Passages de saint Chrysostome dans l'homélie X sur l’Epître aux Romains, proposés en partie par saint Augustin, pour le péché originel… 328

Chap. VI. Qu'en parlant très-bien au fond dans l'homélie X sur l’Epitre aux Romains, saint Chrysostome s'embarrasse un peu dans une question qui n'était pas encore bien éclaircie... 329

Chap. VII. Pourquoi en un certain sens, saint Chrysostome ne donnait le nom de péché qu'au seul péché actuel... 331

Chap. VIII. Preuve par saint Chrysostome, que les peines du péché ne passaient à nous qu'après que le péché y avait passé : passage sur le Psaume L... 332

Chap. IX. Que saint Chrysostome n'a rien de commun avec les anciens pélagiens, et que saint Augustin l'a bien démontré... 333

Chap. X. Que saint Chrysostome ne dit pas qu'on puisse être puni sans être coupable, et que les nouveaux pélagiens lui attribuent sans preuve cette absurdité... 334

Chap. XI. Que saint Chrysostome a parfaitement connu la concupiscence, et que cela même c'est connaître le fond du péché originel : le formel ou l'essence de ce péché ne consiste pas dans la domination de la convoitise... 335

Chap. XII. En quoi consiste l'essence ou le formel du péché originel et quelle est la cause de la propagation... 336

Chap. XIII. Comment la concupiscence est expliquée par saint Chrysostome : deux raisons pourquoi sa doctrine n'est pas aussi liée et aussi suivie que celle de saint Augustin, quoique la même dans le fond…   337

Chap. XIV. Quelques légères difficultés tirées de saint Clément d'Alexandrie, de Tertullien, de saint Grégoire de Nazianze, et de saint Grégoire de Nysse... 338

Chap. XV. Saint Clément d'Alexandrie s'explique lui-même : le passage de Tertullien où il appelle l'enfance un âge innocent : que ce passage est démonstratif pour le péché originel : autre passage de Tertullien dans le livre du Baptême... 339

Chap. XVI. Saint Grégoire de Nazianze et saint Grégoire de Nysse... 340

Chap. XVII. Réponse aux réflexions de M. Simon sur Théodoret, Photius et les autres Grecs, et premièrement sur Théodoret... 341

Chap. XVIII. Remarques sur Photius... 343

Chap. XIX. Récapitulation de la doctrine des deux derniers livres: prodigieux égarements de M. Simon... 348

Chap. XX. Brève récapitulation des règles de Vincent de Lérins, qui ont été exposées, et application à la matière de la grâce... 346

Chap. XXI. On passe à la doctrine de la grâce et de la prédestination, et on démontre que les principales difficultés en sont éclaircies dans la prédestination des petits enfants... 348

 

LIVRE X.

 

Semi-pélagianisme de l'auteur. Erreurs imputées à saint Augustin. Efficace de la grâce. Foi de l'Eglise par ses prières, tant en Orient qu'en Occident.

 

Chap. I. Répétition des endroits où l'on a montré ci-dessus que notre auteur est un manifeste semi-pélagien, à l'exemple de Grotius… 357

Chap. II. Autre preuve démonstrative du semi-pélagianisme de M. Simon dans l'approbation de la doctrine du cardinal Sadolet... 359

Chap. III. Répétition des preuves par où l'on a vu que M. Simon accuse saint Augustin de nier le libre arbitre... 362

Chap. IV. M. Simon est jeté dans cet excès par une fausse idée du libre arbitre : si l'on peut dire comme lui que le libre arbitre est maître lui-même ENTIÈREMENT : passages de saint Ambroise... 363

Chap. V. Que M. Simon fait un crime à saint Augustin de l'efficace de la grâce : ce que c'est selon ce critique que d'être maître du libre arbitre ENTIÈREMENT, et que son idée est pélagienne... 365

Chap. VI. Que M. Simon continue à faire un crime à saint Augustin de l'efficace de la grâce : trois mauvais effets de la doctrine de ce critique... 366

Chap. VII. Le critique rend irrépréhensibles les hérétiques, qui font Dieu auteur du péché en leur donnant saint Augustin pour défenseur... 368

Chap. VIII. on commence à proposer l'argument des prières de l'Eglise. Quatre conséquences de ces prières, remarquées par saint Prosper, dont la dernière est que l'efficace de la grâce est de la foi... 369

Chap. IX. Que les prières marquées par saint Prosper se trouvent encore aujourd'hui réunies dans les oraisons du Vendredi saint; et que saint Augustin, d'où saint Prosper a pris cet argument, es a bien connues... 371

Chap. X. Saint Augustin a eu intention de démontrer et a démontré en effet que la grâce qu'on demandait par ces prières emportât certainement l'action... 373

Chap. XI. Prières des liturgies grecques... 374

Chap. XII. Prières de la liturgie attribuée à saint Chrysostome : ce qu'il rapporte lui-même de la liturgie de son temps, et les réflexions qu'il fait dessus... 376

Chap. XIII. Abrégé du contenu dans les prières, où se trouve de mot à mot toute la doctrine de saint Augustin : la discussion des Pères peu nécessaire : erreur de M. Simon de louer saint Chrysostome de n'avoir point parlé de grâce efficace... 380

Chap. XIV. Erreur île s'imaginer que Dieu Aie le libre arbitre en le tournant où il lui plaît : modèle des prières de l'Eglise dans celle d'Esther, de David, de Jérémie, et encore de Daniel... 382

Chap. XV. Preuve de l'efficace de la grâce par. l'Oraison Dominicale... 384

Chap. XVI. Saint Augustin a pris des anciens Pères la manière dont il explique l'Oraison Dominicale : saint Cyprien, Tertullien : tout donner à Dieu : saint Grégoire de Nysse... 387

Chap. XVII. La prière vient autant de Dieu que les autres bonnes actions... 389

Chap. XVIII. On prouve par la prière que la prière vient de Dieu... 392 Chap. XIX. L'argument de la prière fortifié par l'action de grâces... 393

Chap. XX. La même action de grâces dans les Grecs que dans saint Augustin : passages de saint Chrysostome... 394

Chap. XXI. Ni les semi-pélagiens, ni Pélage même ne niaient pas que Dieu ne pût tourner où il voulait le libre arbitre : si c'était le libre arbitre même qui donnait à Dieu ce pouvoir, comme le disait Pélage : excellente réfutation de saint Augustin...395

Chap. XXII.  La prière   de Jésus-Christ pour saint  Pierre  : J'ai prié pour toi : en saint Luc, XXII, 32 : application aux prières de l'Eglise... 397

Chap. XXIII. Prière du concile de Selgenstad, avec des remarques de Lessius... 398

 

LIVRE XI.

 

Comment Dieu permet le pèche selon les Pères grecs et latins : confirmation , par les uns comme par les autres, de l'efficace de la grâce.

 

Chap. I. Sur quel fondement  M  Simon accuse saint Augustin de favoriser ceux qui font Dieu auteur du péché : passage de ce Père contre Julien... 400

Chap. II. Dix vérités incontestables par lesquelles est éclaircie et démontrée la doctrine de saint Augustin en cette matière : première et seconde vérités : que ce Père avec tous les autres ne reconnait point d'autre cause du péché que le libre arbitre de la créature, ni d'autre moyen à Dieu pour y agir, que de le permettre... 401

Chap. III. Troisième vérité, où l'on commence à expliquer les permissions divines : différence de Dieu et de l'homme : que Dieu permet le péché, pouvant l'empêcher... 402

Chap. IV. Quatrième vérité, et seconde différence de Dieu el de l'homme. Que l'homme pèche en n'empêchant pas le péché lorsqu'il le peut, et Dieu, non : raison profonde de saint Augustin... 403

Chap. V. Cinquième vérité: une des raisons de permettre le péché est que sans cela la justice de Dieu n'éclaterait pas autant qu'il veut, et que c'est pour cette raison qu'il endurcit certains pécheurs... 404

Chap. VI. Sixième vérité établie par saint Augustin comme par tous les autres Pères, qu'endurcir du côté de Dieu n'est que soustraire sa grâce. Calomnie de M. Simon contre ce Père... 401

Chap. VII. Septième vérité également établie par saint Augustin, que l'endurcissement des pécheurs du côté de Dieu est une peine et présuppose un péché précédent : différence du péché auquel on se livre soi-même d'avec ceux auxquels on est livré... 405

Chap. VIII. Huitième vérité: l'endurcissement du côté de Dieu n'est pas une simple permission, et pourquoi... 407

Chap. IX. Comment le péché peut être peine, et qu'alors la permission de Dieu, qui le laisse faire, n'est pas une simple permission... 408

Chap. X. Neuvième vérité, que Dieu agit par sa puissance dans la permission du péché. Pourquoi saint Augustin ne permet pas à Julien de dire que Dieu le permet par une simple patience, qui est le passage que M. Simon a mal repris... 409

Chap. XI. Preuves de saint Augustin sur la vérité précédente : témoignages expiés de l'Ecriture...410

Chap. XII. Dixième et dernière vérité : les pécheurs endurcis ne font ni au dehors ni au dedans tout le mal qu'ils voudraient, et en quel sens saint Augustin dit que Dieu incline à un mal plutôt qu'à un autre...     410

Chap. XIII. Dieu fait ce qu'il veut des volontés mauvaises... 412

Chap. XIV. Calomnie de M Simon, et différence infinie de la doctrine de Wiclef, Luther, Calvin el Bèze, d'avec celle de saint Augustin : abrégé de ce qu'on a dit de la doctrine de ce Père... 413

Chap. XV. Belle explication de la doctrine précédente par une comparaison de saint Augustin : l'opération divisante de Dieu : ce que c'est selon ce Père... 414

Chap. XVI. La calomnie de l'auteur évidemment démontrée par deux conséquences de la doctrine précédente... 413

Chap. XVII. Deux démonstrations de l'efficace de la grâce par la doctrine

précédente : première démonstration, qui est de saint Augustin... 416 Chap. XVIII. Seconde démonstration de l'efficace de la grâce par les principes de l'auteur... 416

Chap. XIX. Suite de la même démonstration de l'efficace de la grâce, par la permission des péchés où Dieu laisse tomber les justes pour les humilier. Passage de saint Jean de Damas... 417

Chap. XX. Permission du péché de saint Pierre, et conséquences qu'en ont tiré les anciens docteurs de l'Eglise grecque : premièrement Origène : deux vérités enseignées par ce grand auteur, la première que la permission de Dieu en cette occasion n'est pas une simple permission... 419

Chap. XXI. Seconde vérité enseignée par Origène, que saint Pierre tomba par la soustraction d'un secours efficace... 421

Chap. XXII. La même vérité enseignée par Origène en la personne de David... 422

Chap. XXIII. Les mêmes vérités enseignées par saint Chrysostome : passage sur saint Matthieu... 424

Chap. XXIV. Si la présomption de saint Pierre lui fit perdre la justice : il tomba par la soustraction d'une grâce efficace... 425

Chap. XXV. Passage de saint Chrysostome sur saint Jean et qu'on en tire les mêmes vérités que du précédent, sur saint Matthieu... 426

Chap. XXVI. Passage de saint Grégoire sur la chute de saint Pierre : conclusion de la doctrine précédente... 428

 

LIVRE XII.

 

La tradition constante de la doctrine de saint Augustin sur la prédestination.

 

Chap. I. Dessein de ce livre : douze propositions pour expliquer la matière de la prédestination et de la grâce... 430

Chap. II. Première et seconde propositions... 430

Chap. III. Troisième proposition : distinction qui doit être présupposée avant la quatrième proposition... 431

Chap. IV. Quatrième proposition... 432

Chap. V. Cinquième proposition qui regarde le don de prier : remarque sur cette proposition et sur la précédente... 433

Chap. VI. Sixième proposition: l'on commence à parler du don de persévérance... 431

Chap. VII. Septième proposition, qui regarde encore le don de persévérance : comment il peut être mérité, et n'en est pas moins gratuit... 435

Chap. VIII. Huitième proposition, où l'on établit une préférence gratuite dans la distribution de dons de la grâce... 436

Chap. IX. Suite de la même matière, et examen particulier de cette demande : Ne permette: pas que nous succombions, etc... 437

Chap. X. Si l'on satisfait à toute la doctrine de la grâce en reconnaissant seulement une grâce générale donnée ou offerte à tous : erreur de M. Simon... 438

Chap. XI. Explication par ces principes de cette parole de saint Paul : Si c'est par grâce, ce n'est donc point par les œuvres... 439

Chap. XII. Neuvième proposition, où l'on commence à démontrer que la doctrine de saint Augustin, sur la prédestination gratuite, est très-claire.   440

Chap. XIII. Suite de la même démonstration : quelle prescience est nécessaire dans la prédestination... 443

Chap. XIV. Dixième proposition, où l'on démontre que la prédestination, comme on vient de l'expliquer par saint Augustin, est de la foi : passage du cardinal Bellarmin... 444

Chap. XV. Différence de la question dont on dispute dans les écoles d'avec celle qu'on vient de traiter : douze sentences de saint Augustin... 443

Chap. XVI. Onzième proposition, où l'on commence à fermer la bouche à ceux qui murmurent contre cette doctrine de saint Augustin... 440

Chap. XVII. Douzième proposition, où l'on démontre que bien loin que cette doctrine mette les fidèles au désespoir, il n'y en a point pour eux de plus consolante... 447

Chap. XVIII. Suite des consolations de la doctrine précédente : prédestination de Jésus-Christ... 451

Chap. XIX. Prières des particuliers, conformes et de même esprit que les prières communes de l'Eglise : exemples tirés de l'Eglise orientale : premier exemple, prière des quarante martyrs... 452

Chap. XX. Prière de plusieurs autres martyrs... 454

Chap. XXI. Prières de saint Ephrem...456

Chap. XXII. Prière de Barlaam et de Josaphat dans saint Jean de Damas... 459

Chap. XXIII. Prières dans les hymnes : hymne de Synésius, évêque de Cyrène... 460

Chap. XXIV. Hymne de saint Clément d'Alexandrie, et sa doctrine conforme eu tout à celle de saint Augustin... 462

Chap. XXV. Prières d'Origène : conformité de sa doctrine avec celle de saint Augustin... 463

Chap. XXVI. Autres prières d'Origène, et sa doctrine sur l'efficace de la grâce dans le livre contre Celse... 466

Chap. XXVII. Dieu fait ce qu'il veut dans les bons et dans les mauvais : beau passage d'Origène, pour montrer que Dieu tenait en bride les persécuteurs... 469

Chap. XXVIII. Grande puissance de la doctrine et de la grâce de Jésus-Christ, comment démontrée et expliquée par Origène... 469

Chap. XXIX. Que celte grâce reconnue par Origène est prévenante, et quel rapport elle a avec la prière... 471

Chap. XXX. Prière de saint Grégoire de Nazianze, rapportée par saint Augustin : et celle de Guillaume, abbé de saint Arnoul de Metz... 473

Chap. XXXI. Que saint Augustin prouve, par la doctrine précédente, que les anciens docteurs ont reconnu la prédestination : ce qu'il répond aux passages où ils l'attribuent à la prescience... 475

Chap. XXXll. Que la coopération du libre arbitre avec la grâce, que demandent les anciens docteurs, n'empêche pas la parfaite conformité de leur doctrine avec celle de saint Augustin... 477

Chap. XXXIII. En quel sens on dit que la grâce est donnée à ceux qui en sont dignes, et qu'eu cela les anciens ne disent rien autre chose que ce qu'a dit saint Augustin... 477

Chap. XXXIV. En quel sens saint Augustin a condamné la proposition de Pélage : La grâce est donnée aux dignes... 480

Chap. XXXV. En quel sens on prévient Dieu, et on en est prévenu... 481

Chap. XXXVI. Que par les solutions qu'on vient de voir, saint Augustin démontre la parfaite conformité de la doctrine des anciens avec   la sienne, qui était celle de l'Eglise... 482

 

LIVRE XIII.

Où est traité ce principe de saint Augustin, que la grâce n’est pas donnée selon les mérites.

 

Chap. I. Remarquée préliminaires : le principe enseigné par saint Augustin de la grâce de prédilection et de préférence gratuite, est un peu obscurci par la doctrine de la grâce de congruité ou de convenance... 483

Chap. II. La grâce de prédilection et de préférence, qu'on explique son efficacité, soit par la prémotion morale, soit par la science moyenne, n'est pas incompatible, comme le prétend M. Simon, avec la volonté générale en Dieu et en Jésus-Christ de sauver et de racheter tous les hommes… 488

Chap. III. La prédestination ne détruit pas la grâce de prédilection et de préférence gratuite, parce qu'elle ne suppose aucune cause du côté de l'homme... 500

Chap. IV. Continuation du précédent : les jésuites enseignent le principe de saint Augustin, que la prédestination ne se fonde pas sur les mérites de l'homme... 506

Chap. V. M. Simon nie faussement que saint Augustin ait admis en Dieu et en Jésus-Christ la volonté générale de sauver et de racheter tous les hommes: les Pères qui ont précédé ce grand évoque reconnaissent cette volonté... 523

Chap. VI. Les Pères qui ont suivi saint Augustin reconnaissent eu Dieu et en Jésus-Christ la volonté générale de sauver et de racheter tous les hommes. D'abord l'auteur inconnu de l'ouvrage intitulé : De la vocation des Gentils...520

Chap. VII. Continuation du précédent : les Pères qui ont suivi saint Augustin reconnaissent en Dieu et en Jésus-Christ la volonté générale de sauver et de racheter tous les hommes... 535

Chap. VIII. Saint Augustin reconnaît en Dieu et en Jésus-Christ la volonté générale de sauver et de racheter tous les hommes... 545

Chap. IX. Si Dieu a la volonté générale de sauver tous les hommes, pourquoi donne-t-il aux uns la grâce efficace qui les mène au salut, aux autres non? Réponse de saint Augustin... 551

Chap. X. Saint Augustin interprète cette parole de saint Paul : Dieu veut que tous les hommes soient sauvés... 557

Chap. XI. Saint Augustin enseigne que Jésus-Christ est mort pour tous les hommes... 566

Chap. XII. Dieu n'abandonne pas ceux qu'une fois il a justifiés, s'il n'en est le premier abandonné : principe de saint Augustin sanctionné parle concile  de Trente... 574.

Chap. XIII. Dieu n'ôte pas aux justes qui tombent, la force de marcher dans la voie droite... 582

Chap. XIV. Pourquoi Dieu donne-t-il des grâces inutiles? Réponse de saint Augustin... 500

Chap. XV. Non-seulement Dieu fait connaître le bien par la grâce extérieure de la révélation, mais il le fait aimer et pratiquer par la grâce intérieure de la charité. Concile de Cartilage tenu en 416... 601

Chap. XVI. Continuation du précédent: Dieu donne à l'homme, non-seulement la connaissance du bien, mais encore la volonté et la force de le faire et d'y persévérer. Concile de Carthage tenu en 418, celui d'Orange et celui de Trente... 610

Chap. XVII. La grâce qui donne l'effet est nécessaire pour faire le bien et y persévérer... 619

Chap. XVIII. Récapitulation des trois chapitres précédents. Explication d'un passage où saint Augustin semble enseigner que la grâce n'est pas donnée à tous les hommes... 626

 

FIN DE LA TABLE DU QUATRIÈME VOLUME.

 

 

 

 

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