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PRIÈRES ECCLÉSIASTIQUES.

 

Les Prières du matin et du soir sont à la suite du Premier Catéchisme, pages 27 et 28.

 

PRIÈRES ECCLÉSIASTIQUES.

L'ANGÉLUS.

BREF EXERCICE

EXPLICATION

ACTE  D'ADORATION  DEVANT LA DIVINE MAJESTÉ.

ADORATION ET ACTION DE GRACES A JÉSUS-CHRIST,

LA MESSE.

LES RÉPONSES DE LA MESSE.

ANTIENNE.

PSAUME   42.

ANTIENNE.

 

L'ANGÉLUS.

 

C'est la prière que l'Eglise récite au son de la cloche, au matin , à midi et au soir, pour remercier Dieu à toutes les heures du jour du grand bienfait de l'incarnation. On l'appelle le Pardon, parce que nous n'avons de pardon à espérer que par Jésus-Christ notre Sauveur.

 

V/. L'Ange du Seigneur annonça à Marie qu'elle enfanterait un Fils;

R/. Et elle le conçut en ce moment par l'opération du Saint-Esprit.

Je vous salue, Marie, etc.

V/. Voici la servante du Seigneur :

R/. Qu'il me soit fait selon votre parole.

Je vous salue, Marie, etc.

V/. Et le Verbe s'est fait chair.

R/. Et il a demeuré parmi nous.

Je vous salue, Marie, etc.

 

Prions.

 

Nous vous prions, Seigneur, de répandre votre grâce dans nos aines, afin qu'après avoir connu par la voix de l'ange l'incarnation de Jésus-Christ votre Fils, nous arrivions à la gloire de sa résurrection par sa passion et par sa mort : Par le même. Jésus Christ Notre-Seigneur. R/. Ainsi soit-il.

 

BREF EXERCICE

 

POUR RÉGLER LES PRINCIPALES ACTIONS
DU CHRÉTIEN DURANT LA JOURNÉE.

 

Cet Exercice se trouve à la fin du Premier Catéchisme, leçon XIX, p. 25.

 

Les Commandements de Dieu comme Dieu même les a prononcés, ci-dessus, pag. 89.

Les Commandements de Dieu en vers. Voyez le Catéchisme, pag. 9 et suiv.

Les Commandements de l'Eglise. Voyez le Catéchisme, pag. 91 et suiv.

 

EXPLICATION

DES CHOSES QUI SE RÉPÈTENT LE PLUS SOUVENT A L'OFFICE.

 

On doit s'appliquer à bien entendre les choses que l'Eglise répète souvent, parce que ce sont les plus utiles, et celles qui servent le plus à exciter la dévotion et l'attention.

 

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Du Gloria Patri, et des autres glorifications.

 

L'Eglise finit toutes ses hymnes par une semblable glorification; et ce qui fait qu'elle la répète si souvent, c'est pour commencer dans son office ce qui se fera éternellement dans le ciel, qui est de glorifier le Père, le Fils, et le Saint-Esprit.

 

De l’Amen.

 

Amen, qu'on ajoute après la glorification et à la fin de beaucoup d'autres prières, est un mot hébreu qui signifie : Il est Ainsi, ou ainsi soit-il; et c'est un consentement à ce qui vient d'être dit, et un désir pour en obtenir l'accomplissement.

 

Du Kyrie, eleison.

 

L'Eglise, dit aussi souvent ces mots grecs. Les paroles grecques et hébraïques qu'on entrelace de temps en temps dans le service, signifient l'universalité de l'Eglise, qui parle en toutes les langues et, autant qu'il est en elle, conserve la communion avec tous les peuples du monde.

 

Du Domine, exaudi orationem, etc.

 

Ce cri signifie ici un ardent désuet un grand sentiment intérieur de son besoin et de sa misère.

 

Du Deus, in adjutorium meum, etc.

 

On commence par là toutes les Heures de l'office, pour montrer le grand besoin qu'on a du secours de Dieu en toutes choses, et particulièrement pour le bien prier.

 

De l’Alleluia.

 

On entend aussi souvent retentir ce cri de réjouissance : Alléluia, c'est-à-dire « Louez Dieu. »

On le supprime dans le temps destiné à la pénitence, et on le répète plus souvent depuis Pâques jusqu'à la Trinité, ce qu'on appelle le temps pascal, qui est un temps consacré à la joie à cause de la résurrection de Notre-Seigneur. Toutes les fois donc qu'on entend ce cri de joie, on doit élever son cœur à Dieu avec un épanchement d'allégresse spirituelle, et se réjouir de sa gloire et de sa grandeur.

Dans le temps de pénitence, au lieu d'Alléluia, l'Eglise chante : Laus tibi Domine, Rex œlernœ gloriœ : « Louange soit à vous, Seigneur, Roi d'éternelle gloire. »

 

Du Deo gratias.

 

On finit chaque Heure et chaque Leçon, avec beaucoup d'autres prières, en disant : Deo gratias, «Rendons grâces à Dieu; » et il n'y a rien qui convienne mieux à un chrétien qui a reçu tant de bienfaits de la main de Dieu.

 

Du Benedicamus Domino.

 

On ne saurait trop bénir Dieu, ni trop lui rendre grâces; et cette manière si courte de le faire, devrait

 

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être familière à tous les chrétiens à chaque rencontre : c'est aussi pour les y accoutumer que l'Eglise la répète si souvent.

 

Du Dominus vobiscum.

 

C'est la mutuelle salutation du prêtre au peuple, et du peuple au prêtre, en signe de communion et de paix, où l'on se souhaite les uns aux autres le plus grand de tous les biens, qui est d'avoir Dieu avec soi.

Cette mutuelle salutation se fait ordinairement devant que le prêtre dise l’Oremus, c'est-à-dire la prière qu'on nomme Collecte, dont il sera parlé ci-après en expliquant la sainte messe. Il faut alors, devant l’Oremus, unir son esprit et son intention avec le prêtre, et demander à Dieu ce que chacun croit lui être le plus nécessaire.

 

De l’Oremus.

 

Le mot Oremus veut dire : « Prions; » et l'Eglise le répète souvent, afin de réveiller de temps en temps notre attention, pour faire une prière agréable à Dieu.

 

Du per Dominum nostrum Jesum Christum, etc.

 

Toutes les fois qu'on entend ces paroles, il faut songer que les prières que nous faisons, ne sont exaucées qu'au nom de Jésus-Christ, par lequel seul nous avons accès auprès du Père éternel, étant par nous-mêmes des pécheurs indignes d'en approcher, et ne pouvant le faire que par Jésus-Christ, le Juste qui a lavé et expié nos péchés par son sang.

On met aussi dans cette prière l'unité parfaite, l'éternité, le règne et la vie du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, pour marquer davantage la dignité de Jésus-Christ, et combien il est capable de nous obtenir toutes les grâces : et on répond : Amen, pour témoigner son consentement à la prière du prêtre.

 

ACTE  D'ADORATION  DEVANT LA DIVINE MAJESTÉ.

 

On le pourra faire au commencement du service divin, et en d'autres temps de la journée à sa dévotion, à l'exemple de David. ( 1 Paral., XXIX, 10 et seq. )

 

Béni soyez-vous, ô Seigneur Dieu tout-puissant, de toute éternilé, et durant toule l'éternité. A vous, Seigneur, appartient la majesté et la puissance, et la gloire, et la victoire, et la louange. Toutes les choses qui sont dans le ciel et dans la terre sont à vous; vous les avez tirées du néant, et vous ne cessez de les conserver par voire bonté. Il vous appartient de régner, et vous êtes au-dessus de tous les princes. Les grandeurs et les richesses sont à vous; vous les donnez à qui il vous plaît; heureux ceux à qui vous apprenez à les mépriser, et à se contenter de vous seul ! En votre main est la force et la puissance, la grandeur et l'empire souverain. Amen.

 

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ADORATION ET ACTION DE GRACES A JÉSUS-CHRIST,

Pour la rédemption du genre humain. (Apoc, V, 12.)

 

L'Agneau qui a été immolé pour nous, le Fils de Dieu qui s'est fait notre victime, est digne de recevoir la gloire qui est due à sa Divinité, et à sa sagesse, et à sa puissance, et à sa force qui le fait régner dans tout l'univers, et l'honneur, et la louange, et la bénédiction ; parce qu'il nous a rachetés par son sang, de tout peuple, de toute langue, et de toute nation, afin de régner avec lui, et d'être des sacrificateurs spirituels qui lui offrent des vœux, des prières et des louanges continuelles pour tous ses bienfaits. Ainsi soit-il.

 

LA MESSE.

 

La messe est le sacrifice des chrétiens, c'est-à-dire l'acte principal de religion par lequel on rend à Dieu, en lui offrant et consacrant quelque chose de sensible, le culte suprême qui lui est dû comme à notre Créateur, et l'hommage d'une dépendance absolue. On y rend grâces à Dieu de tous ses bienfaits; on lui demande les grâces dont on a besoin, et on apaise sa colère irritée par nos péchés.

La victime qu'on offre à Dieu pour toutes ces fins, est le corps et le sang de Jésus-Christ sous les espèces du pain et du vin, qu'on lui consacre en mémoire perpétuelle de la passion et de la mort du même Jésus, qui l'a ainsi ordonné.

Ce mot de Messe signifie renvoi, parce qu'autrefois au commencement de l'action du sacrifice, on renvoyait, c'est-à-dire on faisait sortir de l'église les catéchumènes et les pénitents, et qu'à la fin on renvoie encore tout le peuple, en disant : Ite, missa est : «Allez, on vous renvoie. » Ce dernier renvoi veut dire qu'il ne faut sortir de l'église que lorsque tout le sacrifice est achevé, et que l'Eglise elle-même, qui nous y a invités, nous renvoie dans nos maisons.

Les catéchumènes étaient ceux qu'on préparait au baptême, et les pénitens ceux qui étaient en pénitence publique. C'est donc ici le sacrifice des saints; et pour y assister dignement, il faudrait avoir la conscience toujours pure; du moins faut-il demander la rémission de ses péchés, avec une douleur sincère de les avoir commis; et c'est par où le prêtre commence la messe, en se tenant au pied de l'autel comme indigne d'en approcher, disant son Confiteor et mea culpâ, frappant sa poitrine et se reconnaissant pécheur.

Le temple où l'on offre le sacrifice représente le ciel où Dieu se manifeste à ses élus; il signifie aussi la société des fidèles où Dieu habite, et les fidèles sont les pierres vivantes dont cet édifice spirituel

 

212

 

est composé. C'est pour cela qu'on l’appelle église, parce qu'il représente l'Eglise qui est la société des fidèles.

L'autel représente le trône de Dieu, où il reçoit les adorations de toutes ses créatures. Il signifie aussi Jésus-Christ, en qui tous nos vœux et nous-mêmes nous sommes offerts à Dieu comme une offrande agréable.

Le prêtre représente Jésus-Christ notre Pontife. Les habits sacrés font connaître que le prêtre est une nouvelle créature, portant en lui-même l'image de Jésus-Christ crucifié, au nom duquel il agit et il parle dans cette action.

Il faut donc s'unir au prêtre; et en la personne du prêtre, s'unir à Jésus-Christ même dont il est le ministre.

Il est aussi le ministre de tout le peuple au nom duquel il parle, et dont il porte à Dieu les vœux et les prières; de sorte que ce sacrifice n'est pas seulement le sacrifice du prêtre ; mais encore celui de tout le peuple.

Anciennement tout le peuple assistait, autant qu'il se pouvait, à la même messe, afin d'offrir en commun ses vœux : chose très-agréable à Dieu, qui est le Dieu de paix, et un Père qui est bien aise d'être servi par ses enfants en unité parfaite. C'est ce qu'on fait encore dans la messe paroissiale.

Les assistants communiaient autrefois avec le prêtre, et ce serait encore l'intention de l'Eglise que cela se fît, comme elle s'en est expliquée dans le concile de Trente, sess. XXII, cap. 6; mais elle ne laisse pas d'offrir à Dieu son sacrifice, et de célébrer le banquet sacré : encore que tous les fidèles n'y participent pas en effet ; l'Eglise les y invite, et il y faut du moins participer en esprit.

Autrefois aussi tout le peuple répondait au prêtre; et le ministre qui le sert doit aussi, pour cette raison, parler au nom de toute l'Eglise. Voici les réponses qu'il faut faire.

 

LES RÉPONSES DE LA MESSE.

 

Le ministre qui sert à la messe a soin que les cierges soient allumés, et les burettes garnies de vin et d'eau, avant que la messe commence. Il aide au prêtre à se revêtir, et prend garde qu'il soit revêtu proprement.

Si le prêtre part du revestiaire tout babillé, il marche devant modestement, portant le missel et les burettes (si déjà elles n'étaient à l'autel); et s'il passe devant le saint Sacrement, il fait la révérence.

Etant arrivé à l'autel, il passe au côté de l'épître; et y ayant reçu le bonnet, il le place en un lieu convenable bois de dessus l'autel : puis ayant mis le missel sur l'autel et les burettes en leur place, aussitôt il se va mettre à genoux au-dessous des degrés, tout en bas, du côté de l'évangile, et se tourne vers le milieu de l'autel.

Il fait toujours la révérence lorsqu'il passe devant l'autel. Il n'a ni livre ni chapelet à la main, afin d'être plus attentif à bien servir le prêtre.

 

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Il fait le signe de la croix avec le prêtre au commencement, et répond p. ment et distinctement au même ton que le prêtre.

Le prêtre étant debout au pied dé l'autel et le ministre à genoux, ils font ensemble le signe de la croix, et le prêtre dit tout haut :

 

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

 

Puis ils récitent alternativement les prières suivantes (a) :

 

ANTIENNE.

 

Le Prêtre. Je me présenterai à l'autel de Dieu :

Le Ministre. Du Dieu qui réjouit ma jeunesse.

 

PSAUME   42.

 

David persécuté par Saül et banni des suintes assemblées, désire assister au sacrifice. Le chrétien, à son exemple, ôte de son esprit tous les déplaisirs de la vie pour se réjouir en Jésus-Christ.

 

Ce Psaume ne se dit pas aux messes des morts, ni depuis le dimanche de la Passion jusqu'au Samedi saint, à cause que c'est un Psaume de réjouissance, et qu'à ces jours-là l'Eglise est dans la tristesse.

 

P. 1. Seigneur, soyez mon juge et séparez ma cause d'avec celle des impies : délivrez-moi des hommes pleins de tromperie et d'injustice.

M. 2. Car vous êtes mon Dieu ; vous êtes ma force : pourquoi vous éloignez-vous de moi ? pourquoi me laissez-vous dans le deuil (1) et dans la tristesse sous l'oppression de mes ennemis?

P. 3. Faites luire sur moi votre lumière et votre vérité : elles m'ont conduit et m'ont introduit sur votre Montagne sainte et dans votre Tabernacle.

M. 4. Afin que je m'approche de l'autel de Dieu, du Dieu qui me comble de joie dans ma jeunesse (2).

P. 5. Je chanterai vos louanges sur la harpe (3), ô mon Seigneur et mon Dieu : pourquoi donc, mon aine, êtes-vous triste, et pourquoi me troublez-vous?

M. 6. Espérez en Dieu : car je le louerai encore, parce qu'il est mon sauveur, vers qui je tourne ma face, et mon Dieu.

P. Gloire soit au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.

M. Et qu'elle soit telle aujourd'hui, et toujours et dans les siècles des siècles, qu'elle a été dès le commencement. Ainsi soit-il.

 

1 L'âme dans sa détresse se croit délaissée de Dieu; mais sa foi la relève.

2 La jeunesse de lame, c'est la ferveur de l'esprit qui se renouvelle tous les jours.

3 Les instruments de musique signifient le parfait accord de nos désirs réglés par la loi de Dieu.

 

(a) On ne donne pas le latin , parce qu'il se trouve partout; on donne le français, parce qu'il est de Bossuet.

 

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ANTIENNE.

 

P. Je me présenterai à l'autel de Dieu;

M. Du Dieu qui réjouit ma jeunesse.

 

On fait sur soi le signe de la croix, en disant :

 

P. Notre secours est dans le nom et la toute-puissance du Seigneur,

M. Qui a créé le ciel et la terre.

P. Je me confesse à Dieu, etc.

 

Le ministre étant incliné, dit :

 

Que le Dieu tout-puissant vous fasse miséricorde, etc.

 

Le ministre étant encore incliné, dit :

 

Je me confesse à Dieu, etc.

P. Que le Dieu tout-puissant vous fasse miséricorde, et que vous ayant pardonné vos péchés, il vous conduise à la vie éternelle.

M. Ainsi soit-il.

 

On fait sur soi le signe de la croix, en disant :

 

P. Que le Seigneur tout-puissant et miséricordieux nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de nos péchés.

M. Ainsi soit-il.

 

On s'incline médiocrement.

 

P. O Dieu, si vous vous tournez vers nous, vous nous ferez vivre.

M. Et votre peuple se réjouira en vous.

P. Seigneur, montrez-nous votre miséricorde.

M. Et donnez-nous votre salut.

P. Seigneur, écoutez ma prière.

M. Et que ma voix s'élève jusqu'à vous.

P. Que le Seigneur soit avec vous.

M. Et qu'il soit avec votre esprit.

P. Prions.

 

Le prêtre monte à l'autel, lit l'Introït ; puis étant au milieu de l'autel, il dit le Kyrie, eleison.

 

Ensuite le prêtre dit quelquefois Gloria in excelsis, d'autres fois il ne le dit pas; mais se tournant aussitôt vers le peuple, ou après avoir dit Gloria in excelsis, il dit :

 

Que le Seigneur soit avec vous.

M. Et qu'il soit avec votre esprit.

 

Il lit une Collecte ou plusieurs, et les termine toujours en disant :

 

C'est ce que nous vous demandons par Notre-Seigneur Jésus-Christ votre Fils, qui étant Dieu, vit et règne avec vous en l'unité du Saint-Esprit, par tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

Le prêtre lit l'Epître, et à la fin le ministre répond toujours ainsi :

 

Rendons grâces à Dieu.

 

Le prêtre se retire au milieu de l'autel, et le ministre porte le livre au côté de l'évangile ; et eu passant devant l'autel il s'incline, et revient ensuite au côté, de l'épitre.

 

P. Que le Seigneur soit avec vous.

M. Et qu'il soit avec votre esprit.

 

215

 

Le commencement, ou, la suite du saint Evangile selon N.

Gloire vous soit donnée, ô Seigneur.

 

A la fin de l'Evangile le ministre répond :

 

Louange vous  soit  donnée,  ô Jésus-Christ.

 

Le prêtre dit ensuite, Credo in unum Deum, et après ou sans le dire, se tournant vers le peuple, il dit :

 

Que le Seigneur soit avec vous.

M. Et qu'il soit avec votre esprit.

 

Lorsque le prêtre offre le pain, le ministre monte au côté de l'épitre avec les burettes; il s'incline devant le piètre, et il lui présente premièrement le vin , et puis l'eau. Il lui donne ensuite à laver , en lui versant quelques gouttes d'eau sur les doigts. Le prêtre se retire au milieu de l'autel, et puis se tournant vers le peuple, il dit :

 

Priez, mes frères, que mon sacrifice qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout-puissant.

M. Que le Seigneur reçoive de vos mains le sacrifice pour l'honneur et la gloire de son nom, pour notre utilité particulière et pour le bien de toute son Eglise.

 

Le prêtre répond tout bas :

 

Amen.

 

Le prêtre récite la secrète, à la fin de laquelle il dit la préface à haute voix.

 

Le prêtre, à la fin de la préface , disant Sanctus, etc., le ministre tinte la clochette, et allume les flambeaux ou cierges pour l'élévation.

Il tinte la clochette à l'élévation de la sainte hostie, et encore à l'élévation du calice. Le prêtre prie à voix basse jusqu'à la dernière élévation de la sainte hostie et du calice ensemble , à laquelle le ministre sonne pour la dernière fois, et le prêtre dit ensuite :

 

Dans tous les siècles des siècles.

M. Ainsi soit-il.

Prions.

 

Et peu après le prêtre dit :

 

Notre Père, etc.

 

Et le ministre répond :

 

Mais délivrez-nous du mal.

 

Et le prêtre, tout bas :

 

Ainsi soit-il.

 

Puis à haute voix :

 

Dans tous les siècles des siècles.

M. Ainsi soit-il.

P. Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous.

M. Et qu'elle soit avec votre esprit.

 

Le prêtre dit tout bas les prières pour se préparer à la communion; il communie , prend premièrement la sainte hostie, et puis le calice ; et alors le ministre monte à l'autel au côté de l'épître, avec les burettes. Le prêtre lui présente le calice, et il y verse quelques gouttes de vin seulement pour la première ablution. Le prêtre vient à lui tenant le calice entre ses mains, et il verse quelques gouttes de vin et d'eau pour la seconde ablution. Il remet les burettes en leur place ; porte le livre au côté de l'épitre ; éteint le flambeau ou le cierge allumé à l'élévation, et se place au côté de l'évangile. Le prêtre lit alors la communion, et dit ensuite :

 

Que le Seigneur soit avec vous, etc.

 

Le prêtre dit la postcommunion, et

 

216

 

la termine ainsi qu'il a été dit des Collectes.

 

Que le Seigneur soit avec vous, etc.

P. Allez-vous-en, on vous renvoie.

M. Nous rendons grâces à Dieu.

 

Aux messes où le Gloria in excelsis n'a point été dit, le prêtre dit :

 

Bénissons le Seigneur.

M. Rendons grâces à Dieu.

P. Que le Dieu tout-puissant vous bénisse : le Père, et le Fils, et le Saint-Esprit.

M. Ainsi soit-il.

 

Aux messes des morts on dit :

 

Que les âmes des fidèles qui sont morts, reposent en paix.

 

Si le prêtre laisse le livre ouvert, le ministre doit le porter au côté de l'évangile.

 

Le prêtre dit l'évangile In principio, et à la fin on dit :

 

Rendons grâces à Dieu.

 

Le ministre présente le bonnet au prêtre au pied de l'autel ; et si le prêtre retourne au revestiaire tout habillé, il marche devant, portant le livre et les burettes ; et quand il y est arrivé, il l'ait une inclination au prêtre et se retire en paix.

 

 

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