XXI Pentecôte abr.
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ABRÉGÉ D'UN SERMON
POUR
LE XXIe DIMANCHE APRÈS LA PENTECOTE (a).

 

        La parabole du serviteur à qui le maître avait quitté dix mille talents, qui fait exécuter son conserviteur pour cent deniers avec une rigueur effroyable (1).

 

1 Matth., XVIII, 23.

 

(a) Parabole du serviteur.

Le péché une dette. Contrat par la loi. Pécheur mérite d'être maltraité en sa personne et dans les siens : Jussit ipsum et uxorem ejus et filios venumdari, etc (Matth. XVIII, 25).

Nous étions insolvables. Preuve. On s'est pris à la caution Jésus-Christ, autrement, il ne restait que de croupir en prison.

Jésus-Christ contraint par corps au paiement de nos peines. Tirez la caution de la peine. Il est toujours en croix jusqu'à ce que nous nous convertissions : Rursùm crucifigentes (Hebr. VI, 6).

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Trois vérités dans cette parabole : 1° que tout pécheur contracte une dette envers la justice divine; 2° qu'il ne peut jamais lui en faire le paiement ni en être quitte, si Dieu ne la lui remet par pure grâce; 3° que la condition qu'il y appose, c'est que nous remettions aux autres.

 

PREMIER POINT.

 

Le péché est une dette : Dimitte nobis debita nostra (1). On doit en deux façons : 1° lorsqu'on ôte à quelqu'un par injustice; 2° lorsqu'il nous prête volontairement. Il nous a assistés dans notre nécessité, il est juste que nous lui rendions dans notre abondance. Mous devons à Dieu en toutes les deux manières. Contrat avec lui. Si vous l'observez, bénédiction ; sinon, malédiction. Le peuple l'accepte; Amen (2). Donc en observant, Dieu vous doit; secùs, vous lui devez. Quoi? toutes les malédictions. Au Deutéronome. Si bien que tout ce qui nous reste après le péché, ne nous reste plus que par grâce. Notre évangile : Jussit ipsum et uxorem ejus et filios venumdari, et omnia quœ habebat reddi (3). Mérite d'être affligé en sa personne, en ce qui lui est cher, en sa postérité : Insuper et universos languores, et plagas quœ non sunt scriptœ in volumine legis hujus (4), parce que, temporelles. Mais il y a un autre livre, le Nouveau Testament, qui n'a que des promesses, et aussi des menaces spirituelles, plus terribles.

 

SECOND   POINT.

 

Voilà ce que nous devons. Insolvables. Preuve, la croix de Jésus-Christ innocent; il ne devait rien : Princeps hujus mundi in me non habet quidquam (5). Pourquoi paie-t-il? Il est caution. On ne discute la caution que lorsque la partie principale est insolvable.

 

1 Matth., VI, 12. — 2 Deuter., XXVII, 15 et seq. — 3 Matth., XVIII, 25. — 4 Deuter., XXVIII, 61. — 5 Joan., XIV, 30.

 

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Jésus est donc contraint par corps. Mais puisqu'il a payé, nous sommes donc quittes? L'application; autrement, c'est comme s'il n'était pas mort. C'est pourquoi le supplice éternel s'ensuit ; éternel, parce qu'il doit durer jusqu'à l'extinction de la dette. Or jamais elle ne peut être acquittée. Donc toujours pourrir dans la prison. Dette gratuitement remise par les sacrements.

Voulez-vous toujours laisser votre caution dans la peine? ne le voulez-vous pas tirer de la croix où vos péchés l'ont mis? Tant que le péché est en vous, il est toujours en croix : Rursùm crucifigentes (1).

 

TROISIÈME  POINT.

 

Application de la condition pour les prisonniers. Sentiment de vengeance contre ceux qui les font receler, etc. Imprécations, souhaits. C'est vouloir rendre Dieu complice de nos vengeances. Le Père de miséricorde, etc.

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