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ŒUVRES COMPLETES DE BOSSUET

 

VOLUME XVI

 

EDITION PUBLIÉES PAR P. LACHAT D'APRÈS LES IMPRIMÉS ET LES MANUSCRITS ORIGINAUX PURGÉES   DES INTERPOLATIONS ET  RENDUES  A LEUR  INTÉGRITÉ RENFERMANT TOUS LES OUVRAGES  EDITES ET  PLUSIEURS INÉDITS

PARIS, LIBRAIRIE DE LOUIS VIVES, ÉDITEUR, RUE DELAMBRE, 9 - 1864 

SIXIÈME ET  DERNIER AVERTISSEMENT AUX PROTESTANTS.

TRAITÉ DE LA COMMUNION SOUS LES DEUX ESPÈCES.

LA TRADITION   DÉFENDUE SUR   LA   MATIÈRE DE LA   COMMUNION SOUS UNE SEULE ESPÈCE.


Remarques historiques ; SIXIEME AVERTISSEMENT : Première Partie : Que le ministre renverse ses propres principes et le fondement de la foi par les variations qu'il introduit dans l'ancienne église ; Seconde Partie. Que le ministre ne peut se défendre d'approuver la tolérance universelle ; Troisième et dernière partie du Sixième Avertissement contre M. Jurieu ; Extraits de quelques lettres de M. Burnet ; Dénombrement de quelques hérésies ; Traité de la communion sous les deux espèces : Première partie. La pratique et le sentiment de l'église dès les premiers siècles ; Seconde partie. Les principes sur lesquels sont appuyés les sentiments et la pratique de l'église : que les prétendus réformés se servent de ces principes aussi bien que nous ; La Tradition défendue sur la matière de la communion sous une espèce : Première partie. que la tradition est nécessaire pour entendre le précepte de la communion sous une ou sous deux espèces ; Seconde partie. Qu'il y a toujours et dans l'Eglise chrétienne et catholique des exemples approuvés, et une tradition constante de la communion sous une espèce.


 

TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS LE SEIZIÈME VOLUME.

 

L'ANTIQUITÉ ÉCLAIRCIE sur l'immutabilité de l'être divin et sur l'égalité des trois personnes.

Remarques historiques

SIXIÈME ET DERNIER AVERTISSEMENT CONTRE M. JURIEU.

I.  Exposition des emportements et des calomnies du ministre... 1

II.  Etat de cette dispute remis devant les yeux du lecteur. Division de ce discours en trois questions... 3

 

PREMIÈRE   PARTIE. Que le ministre renverse ses propres principes, et le fondement de la foi par les variations qu'il introduit dans l'ancienne Eglise.

III. Que le ministre renonce à la solution de quinze ou vingt difficultés essentielles, et ne s'attache qu'à la dispute de la Trinité, où il tombe dans de nouvelles erreurs... 7

IV. Ancienne et nouvelle doctrine du ministre également pleine de blasphèmes... 10

V. Que le ministre a changé son système de 1689 : les vaines distinctions qu'il a taché d'introduire: son prétendu développement du Verbe divin... 11

VI. Qu'en 1689 le ministre ne faisait du Fils de Dieu qu'un germe imparfait, et non une personne... 12

VII. Que le ministre se dédit, et que ce qu'il dit de nouveau ne vaut pas mieux : sa double génération attribuée au Verbe divin... 13

VIII. Le Fils de Dieu dans le sein du Père comme un enfant avant sa naissance : que le ministre entend cela au pied de la lettre : que sa doctrine est contraire selon lui à l'immutabilité de Dieu... 14

IX. Que le ministre introduit un Dieu muable et corporel... 15

X. Démonstration que Dieu et le Verbe dès les trois premiers siècles sont muables, imparfaits et corporels, selon la supposition du ministre... 15

XI. Que le ministre, en s'expliquant en 1690 et dans son Tableau, met le comble à ses erreurs : passage plein d'impiété et d'absurdité... 17

XII. Etrange idée du ministre sur l'immutabilité de Dieu, que la foi en est nouvelle dans l'Eglise, et que nous ne l'avons point par les Ecritures, mais par la seule philosophie... 18

XIII. Passage des trois premiers  siècles  sur la parfaite immutabilité de Dieu : que le ministre ne connaît rien dans l'antiquité... 18

XIV. Que les anciens ont vu dans l'Ecriture la parfaite immutabilité de Dieu... 21

XV. Que l’immutabilité du Fils de Dieu parait aussi dans l'Ecriture... 21

XVI. Que le ministre rejette sa propre Confession de foi, lorsqu'il ne veut pas reconnaître l'immutabilité de Dieu dans l'Ecriture... 22

XVII. Que les passages qui prouvent l'immutabilité de Dieu, la prouvent parfaite : chicane du ministre... 22

XVIII. Si c'est faire Dieu immuable, que de ne le faire changer que dans les manières d'être : que le ministre tombe dans les mêmes erreurs qu'il reprend dans les sociniens... 23

XIX. Vanteries du ministre, qui défie ses adversaires de gager contre lui... 25

XX. Que le Dieu des premiers siècles était, selon le ministre, un Dieu qui s'étendait et se resserrait, et véritablement un corps... 25

XXI. Suite de cette matière... 26

XXII. Que les erreurs que le ministre attribue aux Pères ne sont pas des conséquences qu'il tire de leur doctrine, mais leurs propres propositions, selon lui-même... 27

XXIII. Que les enveloppements et développements que le ministre attribue aux Pères, ne se trouvent point dans leurs écrits... 27

XXIV. Que la foi de la Trinité a été informe, selon le ministre, durant plus de trois siècles entiers, et que ses propres excuses achèvent de l'abîmer... 28

XXV. Que la Trinité  est informe en elle-même, selon le ministre, et ne s'est formée qu'avec le temps... 20

XXVI. Que le ministre rend les Personnes divines véritablement inégales... 30

XXVII. Que leur inégalité est une inégalité en perfection et en opération... 30

XXVIII. Que le ministre renverse sa propre Confession de foi... 31

XXIX. Que, selon lui, l'inégalité des trois Personnes  divines ne peut être réfutée par l'Ecriture... 32

XXX. Que, selon les  anciens  docteurs, la primauté d'origine n'emporte point d'inégalité entre les Personnes divines... 32

XXXI. En quel sens le Fils de Dieu est la sagesse et la raison de son Père, et que ce sens exclut l'inégalité... 34

XXXII. Il est aussi parfait d'être le terme, que d'être le principe des émanations divines... 35

XXXIII. L'inégalité de nos idées ne conclut pas l'inégalité dans leurs objets... 35

XXXIV.  Si l'on a pu dire que le Fils était engendré parle conseil et la volonté de son Père, sans  détruire l'égalité de l'un et de l'autre... 36

XXXV. Si l'on a pu dire que le Fils de Dieu est le conseiller et  le ministre de son Père, sans le faire inférieur et inégal... 37

XXXVI. Ce que signifie le nom de ministre attribué au Fils de Dieu... 38

XXXVII. Que les Pères qui se sont servis du mot de ministre ont bien su en en bannir l'imperfection qui l'accompagne naturellement... 39

XXXVIII   Pourquoi on ne se sert plus de ce terme, et quel en a été l'usage contre ceux qui niaient que le Fils de Dieu fût une personne... 39

XXXIX. Comment Dieu commande à son Fils... 40

XL. En quel sens on a pu dire que le Fils de Dieu était une portion de la substance de son Père; et si ce terme induisait l'inégalité : comment et en quel sens le Père est le tout... 41

XLI. Puissance de l'unité, et que les Personnes divines devaient  toutes se rapporter à un seul principe. Sublime théologie de saint Athanase... 42

XLII. Pourquoi le Père est appelé Dieu avec une attribution particulière, et d'où vient qu'ordinairement la prière et l'adoration s'adresse au Père.  .     42

XLIII. Pourquoi dans les choses divines on se sert de similitudes tirées des choses humaines... 43

XLIV. Comment il faut prendre les comparaisons tirées des choses créées : deux excellentes comparaisons des saints Pères sur la génération du Fils de Dieu... 44

XLV. Qu'en se servant des comparaisons tirées des choses corporelles, les Pères ont toujours présupposé que Dieu était un pur esprit... 46

XLVI. Que les Pères oui su épurer toutes les expressions tirées des choses humaines, et établir l'égalité du Père et du Fils... 47

XLVII. Que le ministre prétend trouver l'inégalité du Père et du Fils dans ces paroles du symbole de Nicée : Dieu de Dieu, lumière de lumière... 48

XLVIII. Combien le ministre abuse de Tertullien, et combien son raisonnement est tiré par les cheveux... 48

XLIX. Le ministre veut trouver dans le concile de Nicée tout le contraire de ce que les Pères qui y ont assisté y ont compris : passages de saint Athanase, de saint Hilaire, d'Eusèbe de Césarée... 50

L. Que la comparaison du soleil et du rayon vient originairement de saint Paul, qui a expressément établi l'égalité... 52

LI. Anathématisme du concile de Nicée, où le ministre prétend trouver deux nativités dans le Verbe... 53

LII. Comment saint Athanase et saint Hilaire ont entendu l'anathématisme du concile de Nicée, dont le ministre abuse... 53

LIII. Pourquoi on s'attache ici à réfuter des absurdités qui ne méritaient que du mépris... 55

LIV. Que le ministre fait dire au concile de Nicée que le Fils de Dieu est muable, et que le concile dit formellement tout le contraire... 55

LV. Que saint Athanase dit aussi très-formellement que le Fils de Dieu est immuable comme son Père... 56

LVI. Suite du raisonnement de saint Athanase, et combien il est ruineux aux prétentions du ministre... 57

LVII. Que le Fils de Dieu comme Dieu est incapable d'être exalté, selon saint Athanase, tout au contraire du ministre, qui le fait croître en perfection... 57

LVIII. Saint Alexandre d'Alexandrie, autre Père du concile de Nicée, raisonne sur les mêmes fondements que saint Athanase... 58

LIX. Que le concile de Nicée a suivi saint Jean, et n'a reconnu en Jésus-Christ que deux naissances suivant ses deux natures... 59

LX. Prophétie de Michée, qui s'accorde avec saint Jean : que le Fils de Dieu serait imparfait, s'il naissait deux fois comme Dieu... 60

LXI. Que la doctrine des deux naissances est formellement rejetée par saint Alexandre d'Alexandrie... 61

LXII. Que le ministre rejette sa propre Confession de foi, en accusant d’erreur le Concile de Nicée... 61

LXIII. Que le ministre s'emporte sans aucunes bornes... 61

LXIV. Qu'en l'état où le ministre représente la théologie des Pères, la foi de l'Eglise ne pouvait subsister... 62

LXV. Qu'il y a de la mauvaise foi à nous obliger à la discussion de ces passages... 63

LXVI. Vraie méthode de la dispute, où l'on ne doit jamais s'obliger à prouver les vérités dont on est d'accord... 64

LXVII. Que cette méthode de supposer dans les disputes les choses dont on convient, est celle de l'Apôtre... 65

LXVIII. Passage de saint Hippolyte, évêque et martyr, objecté par le ministre; mais qui sert de dénouement à tonus les autres qu'il produit... 66

LXIX. Passage d'Athénagore embrouillé et falsifié par le ministre... 68

LXX. Suite du passage d'Athénagore qui en fait tout le dénouement, et que le ministre supprime... 71

LXXI. Dessein d'Athénagore dans ce passage, qui fait un nouveau dénouement de la doctrine des Pères... 72

LXXII. Comment le Fils de Dieu est créé selon quelques Pères : autre dénouement de leur doctrine... 73

LXXIII. Témérité du ministre, qui accuse les anciens Pères de sortir de la simplicité de l'Ecriture : quel a été le platonisme de ces saints docteurs... 74

LXXIV. Mauvaise fui du ministre, qui attribue sa double nativité à des auteurs d'où il n'a pu tirer aucun passage : saint Justin, saint Irénée, saint Hippolyte... 75

LXXV. Mauvaise foi du ministre sur le sujet de saint Cyprien... 76

LXVI. Mauvaise foi du ministre sur le sujet des autres Pères... 76

LXXVII. Injustice du ministre, qui veut qu'on lui montre dans les premiers siècles la réfutation expresse d'une chimère qui n'y fut jamais... 77

LXXVIII. Autre faux raisonnement du ministre sur Tertullien et saint Cyprien... 77

LXXIX. Avec quelle mauvaise foi le ministre a rangé parmi les errants saint Clément d'Alexandrie : passages de ce saint prêtre... 78

LXXX. Mauvaise foi du ministre sur le sujet de Bullus, protestant anglais, qu'on lui avait objecté dans le premier Avertissement... 81

LXXXI. Prodigieuse différence entre la doctrine de Bullus et celle de M. Jurieu, qui veut lui être semblable... 82

LXXXII. Que le caractère de comparaison qui se trouve dans les passages dont le ministre abusait, ne lui permettait pas de les prendre au pied de la lettre... 82

LXXXIII. Que visiblement les comparaisons tirées des opérations de notre âme n'étaient encore qu'un bégaiement en les comparant à la naissance du Verbe... 83

LXXXIV. Que toute la suite du discours des Pères conduisit naturellement l'esprit au sens figuré et métaphorique... 83

LXXXV. Démonstration manifeste que tout ici se de voit entendre par similitude... 85

LXXXVI. S'il est possible que Tertullien et les autres Pères aient pensé les extravagances que le ministre leur impute... 86

LXXXVII. Que l'explication qu'on adonnée à Tertullien sert à plus forte raison pour les autres Pères... 86

LXXXVIII. Aveu du ministre, qu'on ne peut entendre Tertullien et les autres Pères sans avoir recours au sens figuré... 86

LXXXIX. Que toutes les locutions des Pères déterminaient l'esprit au sens figuré... 87

XC. Principe du ministre, qui ne veut pas qu'on prenne les Pères pour des insensés; qu'avec sa double génération il les fait plus insensés que ceux qui les font ariens... ..87

XCI. Que l'erreur que le ministre attribue aux Pères est la folie la plus manifeste qu'on pût jamais imaginer, et que le socinianisme ou l'arianisme ne sont rien en comparaison... 88

XCII. Que dans les passades de Tertullien, objectés par le ministre, la métaphore saule aux yeux à toutes les lignes... 89

XCIII. Mauvaise  foi du ministre qui objecte des passages de Tertullien, que lui-même il ne peut prendre au pied de la lettre... 89

XCIV. Mauvaise foi du ministre évidemment démontrée par la réponse qu'il fait lui-même à Tertullien... 90

XCV. On indique le vrai dénouement du passage de Tertullien contre Hermogène; et ou démontre manifestement la mauvaise foi du ministre... 91

XCVI. Raisons du ministre pour exclure la métaphore de Bullus : absurdité manifeste de la première raison... 92

XCVII. Faux axiome du ministre, qui dit qu'on ne se sert pas de métaphores avec les païens ni avec les hérétiques : il détruit lui-même ce faux principe... 93

XCVIII. Que le ministre, pour éviter de faire dire des absurdités aux anciens, leur en fait dire de plus outrées... 94

XCIX. Le ministre a senti lui-même que ses sentiments étaient outrés... 94

C. Le ministre, en accusant l'évêque de Meaux de fourberie et de friponnerie, trompe visiblement son lecteur, et lui dissimule ce  qui ôterait d'abord toute la difficulté... 95

CI. Que le ministre objecte en vain le Père Pétau, qui s'est parfaitement expliqué dans la préface de son second tome des Dogmes théologiques.     96

CII. Mauvaise foi du ministre, qui accuse le Père Pétau d'avoir établi dans sa préface la foi de la Trinité, comme auraient fait les ariens et les sociniens... 96

CIII. Que ce que le ministre objecte du Père Pétau et de M. l'abbé Huet, nommé évoque d'Avranches, ne l'excuse pas... 98

CIV. Que le ministre se distingue de tous les auteurs qui accusent les Pères d'arianiser, en ce qu'il met cette doctrine au-dessus de toute censure; ce que ni catholiques ni protestants n'avaient osé faire avant lui... 100

 

SECONDE PARTIE. Que le ministre ne peut se défendre d'approuver la tolérance universelle.

CV. Avantages que les tolérants tirent de la doctrine du ministre... 102

CVI. Trois réponses du ministre pour montrer que la doctrine, qui était tolérable dans les Pères, ne l'est plus à présent... 102

CVII. Que le ministre se contredit, lorsqu'il avance que cette matière est maintenant plus éclaircie, que durant les premiers siècles... 103

CVIII. Qu'en tolérant les erreurs qu'il attribuait aux trois premiers siècles en l'an 1689 le ministre est contraint de tolérer une partie très-essentielle de l'arianisme et du socinianisme... 104

CIX. Que le ministre en se corrigeant dans ses lettres  de  1690, laisse les erreurs qu'il attribue aux trois premiers siècles également intolérables... 104

CX. Que le ministre poussé par les catholiques et les tolérants ne peut se défendre contre eux que par des principes contradictoires... 105

CXI. Illusion du ministre, et démonstration plus manifeste de ses contradictions... 106

CXII. Etrange constitution des  trois premiers siècles, où, selon le sentiment du ministre, la foi du peuple demeurait pure, pendant que celle de tous les docteurs, sans en excepter aucun, était corrompue... 106

CXIII. Autres illusions du ministre : comme il fuit la difficulté: son mépris pour les premiers siècles, en faisant semblant de les honorer... 108

CXIV. Que le ministre permet tout aux tolérants, en approuvant qu'on ait dit que le Fils de Dieu a été fait... 109

CXV. Que le ministre, qui n'en peut plus, substitue les calomnies aux bonnes raisons... 112

 

ÉTAT PRÉSENT DES CONTROVERSES, ET DE LA  RELIGION PROTESTANTE.
TROISIÈME ET DERNIÈRE  PARTIE DU SIXIÈME AVERTISSEMENT CONTRE M.  JURIEU.

I. Dessein de ce discours... 116

II. Fondement de la Réforme, que l'Eglise n'est pas infaillible, et que ses décrets sont sujets à un nouvel examen... 117

III. On prédit d'abord à la Réforme que ce principe la mènerait à l'indifférence des religions... 117

IV. L'expérience a justifié cette prédiction : le socinianisme a commencé avec la Réforme, et s'est accrue avec elle... 118

V. L'expérience découvre de plus en plus ce mal de la Réforme : preuve par M. Jurieu : état de la religion prétendue réformée en France... 118

VI. Combien les prétendus réformés de France élevaient mal leur jeunesse... 120

VII. Témoignage de M. Jurieu sur l'état de la religion en Hollande... 120

VIII. Le ministre contraint de reconnaître le mal qu'il tâchait de déguiser... 121

IX. Progrès de l'indifférence dans les Etats protestants, selon M. Jurieu, et premièrement en Angleterre... 122

X. Progrès de ce même mal dans les Provinces-Unies, selon le même ministre... 123

XI. Liaison de la tolérance civile avec l'ecclésiastique et avec l'indifférence des religions, selon M. Jurieu... 123

XII. Nombre immense des défenseurs de la tolérance civile, selon M. Jurieu... 124

XIII. Preuve de la même chose par une lettre des réfugiés de France eu Angleterre au synode d'Amsterdam de l'année dernière... 120

XIV. Preuve de la même chose par le décret du synode, et par ce que M. Jurieu a écrit depuis... 126

XV. Rapport du socinianisme avec l'indifférence des religions selon M. Jurieu ; le socinianisme, selon lui, est une religion de plain-pied... 127

XVI. Que la constitution de l'Eglise catholique s'oppose à toutes ces nouveautés : vaine réponse du ministre, qui tâche de faire croire qu'elle est attaquée du même mal que la Réforme... 128

XVII. Que l'indifférence des religions doit l'emporter, selon les principes de la Réforme : trois règles des indifférents... 130

XVIII. Première règle des indifférents, tirée de l'autorité de l'Ecriture : que la Réforme ne peut la nier, et qu'elle les met à couvert de ce que les trente-quatre réfugiés proposent contre eux... 130

XXI. Que la même règle des indifférents les met à couvert de la décision du synode d'Amsterdam qui les condamna l'année passée... 131

XX. Que l'autorité des Confessions de foi de la Réforme, selon M. Jurieu, ne lie point les consciences et n'emporte pas la perte du salut... 131

XXI. La même chose se doit dire des synodes, et de celui de Dordrecht ; et tout cela n'est pas une loi pour les prétendus réformés qui embrassent l'indifférence... 132

XXII. Seconde règle des indifférents, tirée de la même Ecriture : que cette règle les met à couvert des attaques de la Réforme : la discussion de l'Ecriture impossible aux simples, selon le ministre Jurieu... 132

XXIII. Quel examen M. Jurieu laisse au fidèle, et qu'au fond ce n'est rien moins qu'un examen : sa doctrine et celle de M. Claude sur l'évidence de goût et de sentiment... 133

XXIV. Que ce goût et ce sentiment sont une illusion manifeste, et un autre nom qu'on donne à la prévention et à l'autorité... 134

XXV. Troisième principe des indifférents, qu'il faut tourner l'Ecriture au sens le plus plausible selon la raison : que la Réforme ne peut éviter ce piège... 135

XXVI. Que par la croyance du calviniste sur la présence réelle, le socinien lui prouve qu'il élude la règle qu'il lui propose... 136

XXVII. Que les réponses du ministre sur cette objection sont insoutenables

dans la bouche d'un calviniste... 136

XXVIII. Si les calvinistes sont reçus à dire que le mystère de la Trinité et les autres sont moins opposés à la raison que celui de la présence réelle. ... 137

XXIX. Si les calvinistes sont reçus à dire qu'ils ont pour eux les sens... 138

XXX. Que ce qui détourne les calvinistes de fa présence réelle est précisément la même chose qui détourne les sociniens des autres mystères; c'est-à-dire la raison humaine. Preuve par M. Jurieu... 139

XXXI. Qu'en alléguant l'Ecriture , le calviniste ne fait qu'imiter le socinien, et qu'il retombe dans la discussion dont M. Jurieu voulait le tirer... 140

XXXII. Que visiblement le calviniste est déterminé contre la présence réelle par te principe socinien... 140

XXXIII. Autre argument des sociniens sur les articles fondamentaux, dont ils demandent qu'on leur fasse voir la distinction par l'Ecriture ; ce que le ministre avoue qu'il ne peut faire... 141

XXXIV. De trois moyens proposés par te ministre pour distinguer les articles fondamentaux, deux d'abord lui sont inutiles : son aveu qu'on ne peut faire ce discernement par l'Ecriture... 141

XXXV. Démonstration manifeste de l'illusion qu'on fait aux prétendus réformés, en les renvoyant à leur goût pour distinguer les articles fondamentaux... 143

XXXVI. Suite de la même démonstration ; les calvinistes n'ont point de règle pour tolérer Luther et les luthériens plutôt que les autres. Semi-pélagianisme des luthériens... 143

XXXVII. Que le semi-pélagianisme est et n'est pas une erreur fondamentale. Contradiction du ministre et des calvinistes... 144

XXXVIII. Que le goût des calvinistes et du ministre varie sur le semi-pélagianisme et sur la nécessité de l'amour de Dieu et des bonnes œuvres... 145

XXXIX Le ministre et les protestants réduits à compter les voix, et à se faire infaillibles contre les indifférents et les tolérants... 146

XL. Troisième moyen de discerner les articles fondamentaux, où le ministre montre sa faiblesse contre les sociniens... 147

XLI. Que le ministre est à bout sensiblement dans la preuve qu'il entreprend des articles fondamentaux... 148

XLII. Quelle preuve les tolérants demandaient à M. Jurieu sur l'évidence des articles Fondamentaux, et que ce ministre n'a rien eu à leur répondre... 149

XLIII. Preuve de l'inévidence des articles fondamentaux selon les principes des calvinistes... 150

XLIV. Tontes les preuves du ministre sur les articles fondamentaux tombent d'elles-mêmes au seul exemple de la doctrine de la grâce et de celle de la présence  réelle... 151

XLV. Suite de la même matière ; chicane du ministre... 151

XLVI. Suite de l'insuffisance de la preuve des points fondamentaux; et la Réforme forcée encore une fois de recourir à l'autorité et à la pluralité des voix... 153

XLVII. Le ministre encore une fois sensiblement forcé à demeurer court sur les points fondamentaux... 154

XLVIII. Vaine tentative du ministre pour prouver par l'Ecriture les articles fondamentaux... 156

XLIX. Si le ministre a mieux établi les articles fondamentaux dans le Traité de l'Unité où il nous renvoie : qu'il y met la nécessité de la grâce au rang des conséquences non fondamentales... 157

L. Autre conséquence non fondamentale, que la satisfaction de Jésus-Christ soit ou ne soit pas d'une absolue nécessité : importance de cet aveu du ministre... 158

LI. Suite de cette matière : sur quoi est fondé le prétendu goût et le prétendu sentiment des articles fondamentaux; absurdité manifeste de cette doctrine par la seule exposition... 158

LII. Que le sentiment prétendu du besoin qu'on a d'une satisfaction infinie, visiblement est insuffisant pour établir les points fondamentaux... 159 LIII. Témérité de mettre au nombre des articles fondamentaux l'opinion qui a réduit Dieu à n'avoir qu'un seul moyen de sauver les hommes... 160

LIV. Autre preuve de   l'absurdité   manifeste du prétendu sentiment de M. Jurieu... 160

LV. Que le ministre détruit en termes formels sa prétendue évidence des articles fondamentaux dans celle de nos besoins... 161

LVI. Le goût et le sentiment où le ministre réduit la Réforme est un aveu de son impuissance à établir les points fondamentaux par la parole de Dieu...  162

LVII. Autre moyen de reconnaître les articles fondamentaux, proposé par le ministre, et la Réforme rappelée enfin à l'autorité de l'Eglise... 162

LVIII. Le ministre donne pour loi le consentement des chrétiens, et suppose l'Eglise infaillible... 163

LIX. Le ministre dit clairement que le consentement actuel des chrétiens est dans chaque temps la marque certaine d'une vérité fondamentale... 163

LX. Que cet aveu du ministre démontre que l'accusation qu'il nous fait sur l'idolâtrie est une manifeste calomnie : aveu formel du ministre sur l'universalité du culte qu'il prétend idolâtre... 164

LXI. Le ministre, contraint de se dédire de l'infaillibilité qu'il accordait au consentement actuel de tous les chrétiens, retombe dans les mêmes embarras, en proposant pour règle infaillible le consentement des siècles passés... 165

LXII. Le ministre voudrait se dédire d'avoir donné pour règle au peuple le consentement de tous les siècles : mais il est contraint d'y revenir et de ramener la Réforme à la voie d'autorité... 166

LXIII. Deux erreurs du ministre : première erreur, de rendre infaillibles les sociétés schismatiques, et même les hérétiques, comme celle des ariens... 167

LXIV. La cause de cette erreur est d'étendre l'effet de la promesse hors du sein de l'unité catholique... 167

LXV. Seconde erreur du ministre , de restreindre arbitrairement les promesses de Jésus-Christ et les vérités qu'il a promis de conserver dans son Eglise... 168

LXVI. Le ministre abuse de l'autorité de l'Eglise romaine... 169

LXVII. La Réforme combien éloignée de ses premières maximes : elle reconnaît expressément l'infaillibilité des conciles : passage du synode de Delpht, proposé dans l'Histoire des Variations... 169

LXVIII. Chicanes de M. Basnage, et pleine démonstration de la vérité... 170

LXIX. Passage de Bullus pour l'infaillibilité des conciles et pour la voie d'autorité... 171

LXX. M. Jurieu, contraint d'établir l'autorité des conciles, la détruit en même temps : comment et pourquoi... 172

LXXI. Preuve, par l'exemple de M. Jurieu, de M. Burnet et de M. Basnage, que tout tend dans la Réforme à l'indifférence et au socinianisme... 175

LXXII. M. Basnage autorise le grand principe des sociniens... 176

LXXIII. De tous les ministres protestants celui qui tient le plus du socinianisme, c'est M. Jurieu... 177

LXXIV. Que les excuses de ce ministre, sur ce qu'il a dit contre l'immutabilité de Dieu, achèvent de le convaincre... 177

LXXV. La tolérance effroyable qu'on a pour M. Jurieu... 179

LXXVI. On tolère à ce ministre de dire qu'on se peut sauver dans une communion socinienne : aveu du même ministre... 180

LXXVII. La tolérance expressément accordée aux ariens : passage de M. Jurieu qu'il a laissé sans réplique... 182

LXXVIII. Les nestoriens et les eutychiens tolérés par ce ministre... 180

LXXIX La Réforme est obligée de passer à M. Jurieu ses erreurs sur le goût et le sentiment... 183

LXXX. Erreur de M. Jurieu et de toute la Réforme sur le mariage : exception à la loi évangélique reconnue par ce ministre... 183

LXXXI. Raisons qu'on a dans la Réforme de tolérer tous les excès de M. Jurieu... 186

LXXXII. Que le ministre qui a besoin d'autorité n'espère plus qu'en celle des princes, et qu'il est contraint de leur rendre le droit de persécuter dont il les avait privés... 189

LXXXIII. Bornes chimériques que le ministre veut donner au pouvoir des princes... 190

LXXXIV. Le ministre ôte lui-même les bornes qu'il voulait donner à la puissance publique... 191

LXXXV. Le ministre produit un passage de l’ Apocalypse qui fait contre lui... 192

LXXXVI. Les réformés tolérants et intolérants se poussent de part et d'autre à l'absurdité : les tolérants commencent et tournent contre le ministre toutes les raisons dont il se sert contre les catholiques... 193

LXXXVII. Suite des contradictions du ministre : exemple des sadducéens... 194

LXXXVIII . Irrévérence du ministre contre Jésus-Christ... 195

LXXXIX Les tolérants objectent au ministre Jurieu un passage exprès du ministre Claude... 195

XC. Les tolérants prouvent au ministre qu'il ne doit pas plus épargner les sociétés entières que les particulières... 196

XCI. Le ministre détruit lui-même le vain argument que la Réforme tirait de ses persécutions... 196

XCII. Le ministre de son côté pousse à bout les tolérants, et leur démontre qu'ils sont obligés à tolérer les mahométans et les païens, aussi bien que les hérétiques de la religion chrétienne... 196

XCIII. Le ministre force les tolérants à l'indifférence des religions... 197

XCIX. Démonstration du ministre que la tolérance civile entraîne l'autre... 197

XCV. Les deux partis de la Réforme se convainquent mutuellement... 198

XCVI. Que, selon M. Jurieu, le magistrat de la Réforme ne peut punir les hérétiques... 198

XCVII. L'exemple des empereurs catholiques allégué par le ministre Jurieu, ne prouve rien dans la Réforme, dont la constitution est contraire à celle de l'ancienne Eglise... 199

XCVIII. Le ministre démontre aux tolérants qu'ôter à la religion la force employée par le magistrat, c'est anéantir la Réforme qui n'a été établie que par ce moyen... 201

XCIX. La rébellion et la force nécessaires aux protestants de France, selon le ministre... 203

C. Le ministre démontre aux tolérants que les princes de la Réforme décident des matières de foi : décret des Etats généraux... 204

CI. Les tolérants et les intolérants se poussent à bout mutuellement : les uns en prouvant que les princes ne doivent pas être les arbitres de la foi, et les autres en démontrant que dans le fait ils le sont parmi les réformés.   205

CII. Les tolérants sont en droit de nier que les magistrats soient les chefs de la religion, et M. Jurieu les autorise dans cette pensée... 206

CIII. Le même ministre leur ferme la bouche par des actes authentiques de la Réforme... 207

CIV. Conclusion : que les deux partis opposés triomphent mutuellement dans la Réforme... 207

CV. L'indifférence des religions dans l'Allemagne protestante : principes de Strimésius et des autres, qu'on ne peut exiger d'aucun chrétien que la souscription à l'Ecriture... 208

CVI. Horribles inconvénients de cette doctrine et des principes des protestants, d'où elle est tirée... 211

CVII. Démonstration que cette doctrine est inséparable du protestantisme, et ne peut être détruite que par les principes de l'Eglise catholique... 212

CVIII. Vaine réponse détruite : preuve, par le témoignage des réformateurs, que la doctrine des indifférais est du premier esprit de la Réforme : le consubstantiel méprisé et les sociniens admis... 213

CIX. Témoignage de Chillingworth, célèbre protestant anglais, en faveur de l'indifférence... 216

CX. Démonstration, par cet auteur, qu'il faut être catholique ou indifférent: croire l'Eglise infaillible ou tomber dans l'indifférence des religions... 219

CXI. Distinction des erreurs fondamentales d'avec les autres, selon cet auteur : nouvelle démonstration qu'on ne peut éviter l'indifférence que par les principes des catholiques... 220

CXII. Par le mépris des principes catholiques, le protestant anglais est plongé dans l'indifférence : M. Burnet dans le même sentiment, nulle sortie de cet abîme que par la foi de l'Eglise catholique... 221

CXIII. L'indépendantisme sorti de cette source : autres sectes : le mépris de l'Ecriture inévitable sans les interprétations de l'Eglise... 225

CXIV. Illusion de ceux qui, faisant peu d'estime des dogmes, ne vantent que les bonnes mœurs... 227

CXV. A quelle condition nos docteurs indifférais s'offrent à tolérer l'Eglise romaine : confiance et fermeté de cette Eglise... 233

CXVI. Conclusion de ce discours : aveu de M. Burnet et des autres sur l'instabilité   des  églises  protestantes... 236

EXTRAITS DE QUELQUES LETTRES DE M. BURNET... 238

DÉNOMBREMENT DE QUELQUES HÉRÉSIES... 242

 

TRAITÉ DE LA COMMUNION SOUS LES DEUX ESPÈCES.

 

PREMIÈRE  PARTIE. La pratique et le sentiment de l'ancienne Eglise.

I.  Explication de cette pratique... 225

II. Quatre coutumes  authentiques pour montrer le sentiment de l'ancienne Eglise. 1ère coutume. La communion des malades... 247

III. 2e Coutume. La communion des petits enfants... 266

IV. 3e Coutume. La communion dans la maison... 270

V.  4° Coutume. La communion à l'église et dans l'office ordinaire... 283

VI. Suite. La messe du Vendredi saint, et celle des Présanctifiés... 286

VII. Les sentiments et la pratique des derniers siècles, fondés sur les sentiments et la pratique de l'Eglise ancienne... 298

 

SECONDE PARTIE. Les principes sur lesquels sont appuyés les sentiments et la pratique de l’Eglise que les prétendus reformés se servent de ces principes aussi bien que nous.

I. 1er Principe. Il n'y a rien d'indispensable dans les sacrements que ce qui est de leur substance... 300

II.  2e Principe. Pour connaître la substance d'un sacrement il en faut regarder l'effet essentiel... 302

III.  Que les prétendus réformés conviennent de ce principe, et ne peuvent avoir d'autre fondement de leur discipline. Examen de la doctrine de M. Jurieu dans le livre intitulé : Le Préservatif, etc... 305

IV.  3e Principe. La loi  doit être expliquée par la pratique constante et perpétuelle. Exposition de ce principe par l'exemple de la loi civile... 306

V.  Preuve par les observances de l'Ancien Testament... 311

VI. Preuve par les observances du Nouveau Testament... 317

VII. La communion sous une espèce s'est établie sans contradiction... 330

VIII. Réfutation de l'Histoire du retranchement de la coupe, faite par M. Jurieu... 336

IX.  Réflexion sur la concomitance, et sur la doctrine du chapitre VI de l'Evangile de saint Jean... 344

X.  Quelques objections résolues par la doctrine précédente... 349

XI. Réflexion sur la manière dont les  prétendus réformés se servent de l'Ecriture... 353

XII.  Difficultés incidentes : Vaines subtilités des calvinistes et de M. Jurieu. Sentiments de l'antiquité sur la concomitance. Respects rendus à Jésus Christ dans l'Eucharistie. La doctrine de ce traité confirmée... 356

 


 

 

LA TRADITION DÉFENDUE
SUR LA MATIERE DE LA COMMUNION SOUS UNE ESPECE, CONTRE LES RÉPONSES DE DEUX AUTEURS PROTESTANTS.

Avertissement. — I. Des deux Réponses qu'on a faites à ce Traité... 365

II. Etat de la question, et division de ce Traité en trois parties... 367

 

PREMIÈRE  PARTIE.
Que la tradition est nécessaire pour entendre le précepte de la Communion sous une ou sous deux espèces.

 

Chapitre premier. Premier argument tiré du Baptême par infusion ou aspersion... 372

Chap. II. Du Baptême des petits enfants : de celui qui est donné par le9 hérétiques : de celui qui est donné par les simples fidèles en cas de nécessité... 382

Chap. III. Second argument tiré de l'Eucharistie. Les protestants n'observent point dans la célébration de la Cène ce que Jésus-Christ a fait, et ils omettent plusieurs choses importantes... 388

Chap. IV. De la forme de l'Eucharistie : les protestants ne joignent pas la parole à l'action... 396

Chap. V. Que la seule tradition explique quel est le ministre de l'Eucharistie, et décide de la communion des petits enfants... 399

Chap. VI. La communion de ceux qui ne peuvent pas boire du vin : M. Jurieu abandonné, quoiqu'il soit le seul qui raisonne bien selon les principes communs des protestants. L'hydromel, et ce qu'on mange au lieu de pain dans quelques pays, peuvent, selon les protestants, servir pour l'Eucharistie... 402

Chap. VII. De la prière pour les morts. Tradition rapportée dans le Traité de la communion... 414

 

SECONDE  PARTIE.
Qu'il y a toujours eu dans l'Eglise chrétienne et catholique des exemples approuvés, et une tradition constante de la communion sous une espèce.

 

Chapitre premier. Que l'examen de la tradition est nécessaire, et qu'il n'est ni impossible ni embarrassant : Histoire de la communion sous une espèce. Que de l'aveu de nos adversaires, elle s'est établie sans contradiction... 418

Chap. II. Décret du concile de Constance : Equité de ce décret... 424

Chap. III. Il n'y a que contention dans les discours des ministres : ils rejettent l'argument dont Pierre de Dresde et Jacobel se servaient, pour autoriser  leur révolte... 430

Chap. IV. Mépris de Luther et des premiers Réformateurs, pour les défenseurs de la communion sous les deux espèces... 433

Chap. V. La communion sous une ou sous deux espèces reconnue indifférente dans la Confession d'Ausbourg... 435

Chap. VI. La communion sous une ou deux espèces jugée égale, dès la première antiquité, du consentement unanime de tous les chrétiens... 438

Chap. VII. De la communion domestique... 443

Chap. VIII. Pourquoi l'on a l'ail la réserve de l'Eucharistie plutôt sous l'espèce du pain que sous celle du vin : que les solitaires ne recevaient

que l'espèce du pain... 445

Chap. IX. La réserve de l'Eucharistie aussi nécessaire pour tous les fidèles, surtout dans les temps de persécution, que pour les solitaires : on ne réservait que l'espèce du pain : preuves tirées de Tertullien et de l'histoire de saint Satyre... 450

Chap. X. Suite des preuves de la réserve sous la seule espèce du pain : saint Optat; Jean Moschus... 454

Chap. XI   Suite : Sacramentaire de   Reims; dispute du cardinal Humbert avec les Grecs... 455

Chap. XII. Suite : Actes de saint Tharsice et des martyrs de Nicomédie... 456

Chap. XIII. Suite : Vie de sainte Eudoxie... 458

Chap. XIV. Communion des malades... 460

Chap. XV. De la réserve... 474

Chap. XVI. De la communion de saint Ambroise mourant... 480

Chap. XVII. Les ministres abusent de la synecdoque : deux raisons d'exclure cette figure des passages où le corps de Notre-Seigneur est nommé seul, et en particulier dans ceux où il s'agit de la communion des mourants... 486

Chap. XVIII   Examen des endroits où il est parlé de la réserve... 489

Chap. XIX. Suite de la même matière... 495

Chap. XX. Suite : Examen d'un canon du deuxième concile de Tours...  502

Chap. XXI. Réflexions sur la prodigieuse opposition qui se trouve entre les premiers chrétiens et les protestants... 513

Chap. XXII. Réponses aux objections des ministres contre la réserve de l'Eucharistie... 524

Chap. XXIII. Qu'on n'a jamais réservé l'Eucharistie sous l'espèce du vin: réponse aux preuves que les ministres prétendent tirer de l'antiquité... 528

Chap. XXIV. Réponse aux preuves que les ministres prétendent tirer des modernes... 538

Chap. XXV. Examen des passages de Baronius... 540

Chap. XXVI. Examen de quelques autres endroits où M. de la Roque a cru trouver la réserve de l'Eucharistie sous les deux espèces pour la communion des malades... 545

Chap. XXVII. Examen des Sacramentaires du Père Ménard... 548

Chap. XXVIII. Examen d'un canon d'un concile de Tours... 553

Chap. XXIX. Les pénitents n'étaient pas les seuls qu'on communiait dans la maladie, il était ordinaire de donner la communion à tous les malades... 557

Chap. XXX. Communion des enfants sous la seule espèce du vin : chicanes des ministres sur le passage saint Cyprien : passages de saint Augustin, de saint Paulin, de Gennade... 561

Chap. XXXI, Passage de Jobius, auteur grec... 571

Chap. XXXII. De la nécessité de la Communion des petits enfants : si elle a été crue dans l'ancienne  Eglise, et si en tout cas elle fait quelque chose contre nous en cette occasion... 583

Chap. XXXIII. De la communion donnée sous la seule espèce du pain aux enfants plus avancés en âge. Histoire rapportée par Evagrius et par Grégoire de Tours : second concile de Mâcon... 589

Chap. XXXIV. De la communion sous une espèce dans l'Office public de l'Eglise... 596

Chap. XXXV. De l'Office des Présanctifiés parmi les Grecs : définition de cet Office par M. de la Roque, et ses deux différences d'avec le sacrifice parfait... 609

Chap. XXXVI. Antiquité de l'Office des Présanctifiés... 619

Chap. XXXVII. Le corps et le sang nommés, quoiqu'il n'y ait qu'une espèce; parce que leur substance et leur vertu sont inséparables... 624

Chap. XXXVIII. De l'Office des Présanctifiés parmi les Latins... 627

Chap. XXXIX. Que le vin n'est point consacré par le mélange du corps...  634

Chap. XL. Réponses aux preuves des ministres. Ordre romain... 637

Chap. XLI. Suite des Réponses aux preuves des ministres: premier concile d'Orange... 641

Chap. XLII. Ce que signifie le mot sanctifié dans l'Ordre romain... 646

Chap. XLIII. La nouvelle manière de consacrer, imaginée par les ministres, est sans fondement, et ils n'en peuvent tirer aucun avantage... 650

Chap. XLIV. Amalarius et l'abbé Rupert n'autorisent pas la consécration par le mélange... 653

Chap. XLV. La coutume de mêler le sang de Notre-Seigneur avec du vin n'a jamais été approuvée. Dans les églises où l'on communiait le Vendredi saint sous les deux espèces, elles étaient toutes deux réservées de la veille... 656

Chap. XLVI. Absurdités et excès de l'Anonyme pour trouver la consécration du vin dans l'office du Vendredi saint... 661

Chap. XLVII. Il est absurde de prétendre que la consécration se fait dans l'office du Vendredi saint par le Pater... 665

Chap. XLVIII. Dans l’Office des Présanctifiés des Grecs, il n'y a aucune prière à laquelle on puisse attribuer la consécration : la doctrine constante des Grecs et des Latins est que la consécration du calice, comme celle du pain, se fait par les paroles de Jésus-Christ... 671

 

FIN DE LA TABLE DU SEIZIÈME VOLUME.

 

 

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