Volume XXIII
Précédente Accueil Suivante
Bibliothèque

Accueil
Volume I
Volume II
Volume III
Volume IV
Volume V
Volume VI
Volume VII
Volume VIII
Volume IX
Volume X
Volume XI
Volume XII
Volume XIII
Volume XIV
Volume XV
Volume XVI
Volume XVII
Volume XVIII
Volume XIX
Volume XX
Volume XXI
Volume XXII
Volume XXIII
Volume XXIV
Volume XXV
Volume XXVI
Volume XXVII
Volume XXVIII
Volume XXIX
Volume XXX
Volume XXXI

ŒUVRES COMPLÈTES DE BOSSUET

 

Publiées d’après les imprimés et les manuscrits originaux

Purgées des interpolations et rendues à leur intégrité

Par F. Lachat.

Edition renfermant tous les ouvrages édités et plusieurs inédits

 

VOLUME XXIII

 

Paris, Librairie de Louis Vivès, Editeur, Rue Delambre, 9 – 1864

 

DE LA CONNAISSANCE DE DIEU ET DE SOI-MÊME.

LA LOGIQUE. TRAITÉ DU LIBRE ARBITRE.

POLITIQUE

TIRÉE DES PROPRES PAROLES DE L'ÉCRITURE SAINTE.


De la connaissance de Dieu et de soi-même : Remarques historiques ; De l'Instruction de Mgr le Dauphin au Pape Innocent XI ; Chapitre I - De l'âme ; Chapitre II - Du corps ; Chapitre III - de l'union de l'âme et du corps ; Chapitre IV : De Dieu créateur de l'âme et du corps et de leur union ; Chapitre V : De la différence entre l'homme et la bête; La Logique : Livre Ier ; Livre II - De la seconde opération de l'esprit ; Livre III - De la troisième opération de l'esprit ; Traité du Libre Arbitre ; Politique : Livre I - Des Principes de la Société parmi les Hommes; Livre II - De l'Autorité ; que la Royale et l’Héréditaire est la plus Propre au Gouvernement ; Livre III - Où l'on commence à expliquer la nature et les propriétés de l'autorité royale ; LIVRE IV - Suite des caractères de la Royauté ; LIVRE V - Quatrième et dernier caractère de l'autorité royale.


TABLES DES MATIÈRES CONTENUES
DANS  LE VINGT-TROISIÈME VOLUME.

 

Remarques historiques... I

 

De institutione Ludovici Delphini Ludovici XIV filii ad Innocentium XI, pontificem maximum ...  1

 

I. Lex a rege posita et studiorum ratio constituta... 1

II. Religio... 3

III. Grammatica : auctores latini : géographie... 5

IV. Historia, maxime francica : eaque à principe latino et vernaculo sermone conscripta...  7

V. Sanctus Ludovicus exemplar principis... 8

VI. Regis exemplum... 9

VII. Philosophia quo consilio traditia. Tractatus de Cognitione Dei et sui.      9

VIII. Logica : Rhetorica : Ethica...   10

IX. Principia juris civilis...  11

X. Aliae philosophiae partes... 12

XI. Mathematicae disciplinae... 12

XII. Tria postrema, coliigendis studiorum fructibus. Primum opus : Religionis continua series, variaeque imperiorum vices, ex Historià universali...  12

XIII. Secundum opus : Instituta politica, ex Scripturà desumpta. 13

XIV. Tertium opus : Regni gallicani, cœterorumque regnorum ac totius Europae status...  14

 

De l'Instruction de Monseigneur le Dauphin au Pape Innocent XI... 15

 

I. La règle, sur les études données par le roi... 15

II. La Religion...  17

III. La grammaire, les auteurs latins, et la géographie... 19

IV. L'histoire. Celle de France composée par Monseigneur le Dauphin, en latin et en français... 22

V. Saint Louis modèle d'un roi parfait... 23

VI. L'exemple du Roi... 23

VII. La philosophie. Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même… 24

VIII. La logique, la rhétorique, et la morale... 25

IX. Les principes de la jurisprudence...  26 

X. Les autres parties de la philosophie...  26

XI. Les mathématiques...   27

XII. Trois derniers ouvrages pour recueillir les fruits des études. Le premier: Histoire universelle, pour expliquer la suite de la religion, et les changements des empires...   27

XIII. Second ouvrage : Politique Urée des propres paroles de la sainte Ecriture... 28

XIV. Troisième ouvrage: L'état du royaume et de toute l'Europe...  28

Innocentius PP. XI... 80

Innocent PP. XI... 81

 

DE LA CONNAISSANCE DE DIEU ET DE SOI-MÊME.

 

Dessein et division de ce traité...   83

 

Chapitre premier. — De l’âme.

I. Opérations sensitives, et premièrement des cinq sens...  84

II. Le plaisir et la douleur...   37

III. Diverses propriétés des sens...  39

IV. Le sens commun et l'imagination...  40

V. Des sens extérieurs et intérieurs, et plus en particulier de l'imagination... 42

VI. Les passions...   44

VII. Les opérations intellectuelles, et premièrement celles de l'entendement ... 49

VIII. De certains actes de l'entendement qui sont joints aux sensations, et comment on en connaît la différence...   53

IX. Différence de l'imagination et de l'entendement...   56

X. Comment l'imagination et l'intelligence s'unissent et s'aident, ou s'embarrassent mutuellement... 57

XI. Différence d'un homme d'esprit et d'un homme d'imagination; l'homme de mémoire... 58

XII. Les actes particuliers de l'intelligence...   60

XIII. Des trois opérations de l'esprit... 61

XIV. Diverses dispositions de l'entendement... 64

XV. Les sciences et les arts...  65

XVI. Ce que c'est que bien juger; quels en sont les moyens, et quels les empêchements... 68

XVII. Perfection de l'intelligence au-dessus du sens...   72

XVIII. La volonté et ses actes...   78

XIX. La vertu et les vices; la droite raison et la raison corrompue... 75

XX. Récapitulation... 77

 

Chapitre II - Du corps.

 

I. Ce que c'est que le corps organique... 78

II. Division des parties du corps, et description des extérieures... 79

III. Description des parties intérieures, et premièrement de celles qui sont enfermées dans la poitrine... 81

IV. Les parties-qui sont au-dessous de la poitrine... 84

V. Les passages qui conduisent aux parties ci-dessus décrites, c'est-à-dire l'œsophage et la trachée-artère...   86

VI. Le cerveau et les organes des sens... 87

VII. Les parties qui règnent par tout le corps, et premièrement les os... 90

VIII. Les artères, les veines, et les nerfs... 91

IX. Le sang et les esprits...  95

X. Le sommeil, la veille, et la nourriture...  98

XI. Le cœur et le cerveau sont les deux maîtresses parties... 102

XII. La santé, la maladie, la mort; et à propos des maladies, les passions en tant qu'elles regardent le corps... 104

XIII. La correspondance de toutes les parties... 108

XIV. Récapitulation, où sont ramassées les propriétés de l’âme et du corps... 110

 

Chapitre III. — De l’union de l’âme et du corps.

 

I. L'âme est naturellement unie au corps...  111

II. Deux effets principaux de cette union, et deux genres d'opération dans l'âme...     112

III. Les sensations sont attachées à des mouvements corporels qui se font en nous...  113

IV. Les mouvements corporels qui se font en nous dons les sensations viennent des objets par le milieu... 116

V. Les mouvements de nos corps, auxquels les sensations sont attachées sont les mouvements des nerfs... 117

VI. Six propositions, qui expliquent comment les sensations sont attachées à l'ébranlement des nerfs...  118

VII. Réflexions sur la doctrine précédente... 126

VIII. Six propositions qui font voir de quoi l’âme est instruite par les sensations, et l'usage qu'elle en fait, tant pour le corps que pour elle-même... 127

IX. De l'imagination et des passions, et de quelle sorte il les faut considérer...  135

X. De l'imagination en particulier, et à quel mouvement du corps elle est attachée...  136

XI. Des passions, et à quelle disposition du corps elles sont unies... 140

XII. Second effet de l'union de l’âme et du corps, où se voient les mouvements du corps assujettis aux actions de l'âme... 145

XIII. L'intelligence n'est attachée par elle-même à aucun organe ni à aucun mouvement du corps...  148

XIV. L'intelligence, par sa liaison avec le sens, dépend en quelque sorte du corps, mais par accident... 151

XV. La volonté n'est attachée u aucun organe corporel ; et loin de suivre les mouvements du corps, elle y préside...  152

XVI. L'empire que la volonté exerce sur les mouvements extérieurs, la rend indirectement maîtresse des passions...   154

XVII. La nature de l'attention, et ses effets immédiats sur le cerveau, par où paraît l'empire de la volonté...     156

XVIII. L’âme attentive à raisonner se sert du cerveau, par le besoin qu'elle a des images sensibles... 158

XIX. L'effet de l'attention sur les passions, et comment l’âme les peut tenir en sujétion dons leur principe, où il est parlé de l'extravagance, de la folie, et des songes...  168

XX. L'homme qui a médité la doctrine précédente, se connaît lui-même... 166

XXI. Pour se bien connaître soi-même, il faut s'accoutumer, par de fréquentes réflexions, à discerner en chaque action ce qu'il y a du corps d'avec ce qu'il y a de l'âme... 168

XXII. Comment on peut distinguer les opérations sensitives d'avec les mouvements corporels qui en sont inséparables...  171

 

Chapitre IV. — De Dieu créateur de l’âme et du corps, et auteur de leur union.

 

I. L'homme est un ouvrage d'un grand dessein, et d'une sagesse profonde...  175

II. Le corps humain est l'ouvrage d'un dessein profond et admirable...  179

III. Dessein merveilleux dans les sensations et dans les choses qui en dépendent...  185

IV. La raison, nécessaire pour juger des sensations, mouvements extérieurs, devait nous être donnée, et ne l'a pas été sans un grand dessein... 186

V. L'intelligence a pour objet des vérités éternelles, qui ne sont autre chose que Dieu même, où elles sont toujours subsistantes et toujours parfaitement entendues... 187 

VI. L'âme connaît, par l'imperfection de son intelligence, qu'il y a ailleurs une intelligence parfaite...  191

VII. L'âme qui connaît Dieu, et se sent capable de l'aimer, sent dès là qu'elle est faite pour lui, et qu’elle tient tout de lui… 193

VIII. L'âme connaît sa nature, en connaissant qu’elle est faite à l'image de Dieu... 193

IX. L'âme qui entend la vérité reçoit en elle-même une impression divine qui la rend conforme à Dieu... 195

X. L'image de Dieu s'achève en l’âme par une volonté droite...  197

XI. L'âme attentive à Dieu se connaît supérieure au corps, et apprend que c'est par punition qu'elle en est devenue captive...  199

XII. Conclusion du chapitre...  203

 

Chapitre. V. — De la différence entre l’homme et la bête.

 

I. Pourquoi les hommes veulent donner du raisonnement aux animaux. Deux arguments en faveur de cette opinion...  204

II. Réponse au premier argument...  206

III. Second argument en faveur des animaux; en quoi ils nous sont semblables, et si c'est dans le raisonnement...  209

IV. Si les animaux apprennent...  216

V. Suite, où on montre encore plus en particulier ce que c'est que dresser les animaux et que leur parler...  219

VI. Extrême différence de l'homme et de la bête...  224

VII. Les animaux n'inventent rien...  227

VIII. De la première cause des inventions, et de la variété de la vie humaine, qui est la réflexion...  288

IX. Seconde cause des inventions, et de la variété de la vie humaine; la liberté...  231

X. Combien la sagesse de Dieu paraît dans les animaux...  233

XI. Les animaux sont soumis à l'homme, et n'ont pas même le dernier degré de raisonnement...  234

XII. Réponse à l’objection tirée de la ressemblance des organes...  234

XIII. Ce que c'est que l'instinct qu'on attribue ordinairement aux animaux. Deux opinions sur ce point...  236

XIV. Conclusion de tout ce Traité, où l'excellence de le nature humaine est de nouveau démontrée...  244

 

LA LOGIQUE.

 

Chapitre PREMIER. De l’entendement...  250

II. Des idées et de leur définition...  251

III. Des termes, et de leur liaison avec les idées...  252

IV. Des trois opérations de l'entendement, et de leur rapport avec les idées... 254 

V. De l'attention, qui est commune aux trois opérations de l'esprit...  255

VI. De la première opération de l'esprit, qui est la conception des idées...  256

VII. Dénombrement de plusieurs idées... 257

VIII. Division générale des idées... 259

IX. Autre division générale des idées...  262

X. Plusieurs exemples d'idées claires et obscures...  264

XI. Diverses propriétés des idées, et premièrement qu'elles ont toutes un objet réel et véritable...  267

XII. Si, et comment on peut dire qu'on a de fausses idées...  267

XIII. De ce qu'on appelle êtres de raison, et quelle idée on en a...  268

XIV. Le néant n'est pas entendu, et n'a pas d'idée... 269

Chapitre. XV. Des êtres appelés négatifs et privatifs...  270

XVI. Les idées sont positives, quoique souvent exprimées en termes négatifs...  271

XVII. Dans les termes négatifs, il faut toujours regarder ce qui leur répond de positif dans l'esprit...  271

XVIII. A chaque objet chaque idée...  278

XIX. Un même objet peut être considéré diversement...  272

XX. Un même objet considéré diversement se multiplie en quelque façon, et multiplie les idées... 273

XXI. Divers objets peuvent être considérés sous une même raison, et être entendus par une seule idée...  274

XXII. Ce que c'est quo précision, et idée ou raison précise...  275

XXIII. La précision n'est point une erreur...  276

XXIV. La précision, loin d'être une erreur, est le secours le plus nécessaire pour nous faire connaître distinctement la vérité...  277

XXV. De la distinction de raison, et de la distinction réelle...  279

XXVI. Toute multiplicité dans les idées présuppose multiplicité du côté des choses mêmes...  280

XXVII. Nous aurions moins d'idées si notre esprit était plus parfait...  282

XXVIII. Les idées qui représentent plusieurs objets sous une même raison sont universelles...  282

XXIX. Tout est individuel et particulier dans la nature...  283

XXX. L'universel est dans la pensée ou dans l'idée...  283

XXXI. La nature de l'universel expliquée par la doctrine précédente...  284

XXXII. Des êtres qui diffèrent en espèce, et de ceux qui ne diffèrent qu'en nombre...  285

XXXIII. Nous ne connaissons pas ce qui fait précisément la différence numérique ou individuelle... 286

XXXIV. Toutes nos idées sont universelles, et les unes plus que les autres...  287

XXXV. Comment nous connaissons les choses qui diffèrent seulement en nombre...  288

XXXVI. Les idées regardent les vérités éternelles, et non ce qui existe et ce qui se fait dans le temps...  289

XXXVII. Ce que c'est que les essences, et comment elles sont éternelles...  291

XXXVIII. Quand on a trouvé l'essence, et ce qui répond aux idées, on peut dire qu'il est impossible que les choses soient autrement...  293

XXXIX. Par quelle idée nous connaissons l'existence actuelle des choses...  294

XL. En toutes choses, excepté en Dieu, l'idée de l'essence, et l'idée de l'existence, sont distinguées...  295

XLI. De ce que, dons la créature, les idées de l'essence et de l'existence sont différentes, il ne s'ensuit pas que l'essence des créatures soit distinguée réellement de leur existence...  296

XLII. Des différents genres de termes, et en particulier des termes abstraits et concrets...  297

XLIII. Quelle est la force de ces termes...  299

XLIV. Les cinq termes de Porphyre (quinque voces Porphyrii), ou les cinq universaux...  301

Chap. XLV. Explication particulière des cinq universaux, et premièrement du genre, de l'espèce et de la différence...  303

XLVI. De la propriété, et de l'accident...  305

XLVII. Diverses façons d'exprimer la nature des universaux...  307

XLVIII. Autres façons d'exprimer l'universalité, où est expliqué ce qui s'appelle univoque, analogue, et équivoque...   310

XLIX. Suite, où sont expliquées d'autres expressions accommodées à l'universel...  311

L. De quelle manière chaque terme universel est énoncé de ses inférieurs...   312

LI. Des dix catégories ou prédicaments d’Aristote...  314

LII. De la substance et de l'accident en général...   315

LIII. De la substance en particulier...  316

LIV. De la quantité...   318

LV. De la relation...   319

LVI. De la qualité...  321

LVII. Des six autres catégories...  323

LVIII. Des opposés...  325

LIX. De la priorité et postériorité...  327

LX. Des termes complexes et incomplexes...   328

LXI. Récapitulation; et premièrement les idées...   329

LXII. Propriété des idées, en tant qu'elles sont universelles...  332

LXIII. Des termes...   334

LXIV. Préceptes de la logique tirés de la doctrine précédente...  337

 

LIVRE II. De la seconde opération de l'esprit.

 

Chap. Ier. Les idées peuvent être unies ou séparées, c'est-à-dire ou affirmées ou niées les unes des autres; et cela s'appelle proposition ou énonciation...  340

II. Quelle est la signification du verbe est, dons la proposition...  341

III. Divisions des propositions...  342

IV. Des propositions complexes et incomplexes... 344

V. Des propositions simples et composées, et des propositions modales...  345

VI. Des propositions absolues et conditionnées...  347

VII. Des propositions universelles et particulières, affirmatives et négatives...  350

VIII. Propriétés remarquables des propositions précédentes...  352

IX. Des propositions qui se convertissent...  355

X. Comment les propositions universelles et particulières, affirmatives et négatives, conviennent ou s'excluent universellement ; et des propositions équipollentes...  358

XI. Des propositions véritables et fausses...  361

XII. Des propositions connues par elles-mêmes...  363

XIII. De la définition, et de son usage...  371

Chap. XIV. De la division, et de son usage...  374

XV. Préceptes tirés de la doctrine précédente...  378

 

LIVRE III. De la troisième opération de l'esprit.

 

Chap. Ier. De la nature du raisonnement...  381

II. En quoi consiste la force du raisonnement...   382

III. De la structure du raisonnement...  382

IV. Première division de l'argument, en régulier et irrégulier...  385

V. Règles générales des syllogismes...  386

VI. Des figures du syllogisme...  389

VII. Des modes des syllogismes...   390

VIII. Des moyens de prouver la vérité des arguments, et premièrement de la réduction à l'impossible...  396

IX. Autre moyen de prouver la bonté des arguments, en les réduisant à la première figure...  397

X. Troisième moyen de prouver la bonté d'un argument, par le syllogisme expositoire...  399

XI. De l'enthymème...  401

XII. Du sorite...  402

XIII. De l'argument hypothétique, ou par supposition...  402

XIV. De l'argument qui jette dans l'inconvénient...  404

XV. Du dilemme, ou syllogisme disjonctif...  404

XVI. Division de l'argument en démonstratif et probable, et premièrement du démonstratif...  406

XVII. De l'argument probable...  408

XVIII. Autre division de l'argument en argument tiré de raison, et en argument tiré de l'autorité...  411

XIX. Du consentement de l'esprit, qui est le fruit du raisonnement...  412

XX. Des moyens de preuve tirés de la nature de la chose...  414

XXI. De l'exemple ou induction... 418

XXII. Des lieux extérieurs, c'est-à-dire des lieux tirés de l'autorité...  419

XXIII. Des diverses habitudes qui se forment dans l'esprit en vertu des preuves...  423

 

TRAITÉ DU LIBRE ARBITRE.

 

Chap. Ier. Définition de la liberté dont il s'agit. Différence entre ce qui est permis, ce qui est volontaire, et ce qui est libre...  426

II. Que cette liberté est dans l'homme, et que nous connaissons cela naturellement...  427

III. Que nous connaissons naturellement que Dieu gouverne notre liberté, et ordonne de nos actions...  433

IV. Que la raison seule nous oblige à croire ces deux vérités, quand même nous ne pourrions trouver le moyen de les accorder ensemble...  440

Chap. V. Divers moyens pour accorder ces deux vérités. — Premier moyen. Mettre dans le volontaire l'essence de la liberté. Raisons décisives qui combattent cette opinion...  451

VI. Second moyen pour accorder notre liberté avec la certitude des décrets de Dieu : la science moyenne ou conditionnée. Faible de cette opinion...  455

VII. Troisième moyen pour accorder notre liberté avec les décrets de Dieu : la contempération et la suavité, ou la délectation qu'on appelle victorieuse. Insuffisance de ce moyen.  .  .  .  456

VIII. Quatrième et dernier moyen pour accorder notre liberté avec les décrets de Dieu : la prémotion et la prédétermination physique. Elle sauve parfaitement notre liberté et notre dépendance de Dieu...  459

IX. Objections et réponses, où l'on compare l'action libre de la volonté avec les autres actions qu'on attribue à l’âme, et avec celles qu'on attribue au corps...  466

X. La différence des deux états de la nature humaine, innocente et corrompue, assignée selon les principes posés...  472

XI. Des actions mauvaises, et de leurs causes...  474

 

POLITIQUE

 

TIRÉE DES PROPRES PAROLES DE L'ECRITURE SAINTE.

 

Avant-propos. A Mgr, le Dauphin...  477

 

LIVRE PREMIER. Des principes de la société parmi les hommes.

 

Article premier. — L'homme est fait pour vivre en société.

 

Ière Proposition. Les hommes n'ont qu'une même fin, et un même objet, qui est Dieu...  479

IIe Proposition. L'amour de Dieu oblige les hommes à s'aimer les uns les autres...   479

IIIe Proposition. Tous les hommes sont frères...  480

IVe Proposition. Nul homme n'est étranger à un autre homme...  482

Ve Proposition. Chaque homme doit avoir soin des autres hommes...  482

VIe Proposition. L'intérêt même nous unit...  483

Article II. — De la société générale du genre humain nait la société civile, c'est-à-dire celle des Etats, des peuples et des nations.

 

1ère Proposition. La société humaine a été détruite et violée par les passions...  485

 

IIe Proposition. La société humaine, dès le commencement des choses, s'est divisée en plusieurs branches par les diverses nations qui se sont formées...  487

IIIe Proposition. La terre qu'on habite ensemble sert de lien entre les hommes, et forme l'unité des nations...  488

 

Article III. — Pour former les nations et unir les peuples, il a fallu établir un gouvernement.

 

Ire Proposition. Tout se divise et se partialise parmi les hommes...  490

IIe Proposition. La seule autorité du gouvernement peut mettre un frein aux passions, et à la violence devenue naturelle aux hommes...  491

IIIe Proposition. C'est par la seule autorité du gouvernement que l'union est établie par les hommes...  492

IVe Proposition. Dans un gouvernement réglé, chaque particulier renonce au droit d'occuper par force ce qui lui convient... 492

Ve Proposition. Par le gouvernement chaque particulier devient plus fort...  493

VIe Proposition. Le gouvernement se perpétue, et rend les Etats immortels...  495

 

Article IV. — Des lois.

 

Ire Proposition. Il faut joindre les lois au gouvernement pour le mettre dans sa perfection...   496

IIe Proposition. On pose les principes primitifs de toutes les lois...   496

IIIe Proposition. Il y a un ordre dans les lois...  497

IVe Proposition. Un grand roi explique les caractères des lois...  497

Ve Proposition. La loi punit et récompense...  497

VIe Proposition. La loi est sacrée et inviolable...  498

VIIe Proposition. La loi est réputée avoir une origine divine...  499

VIIIe Proposition. Il y a des lois fondamentales qu'on ne peut changer; il est même très-dangereux de changer sans nécessité celles qui ne le sont pas...  500

 

Article V. — Conséquence des principes généraux de l’humanité.

 

Unique proposition. Le partage des biens entre les hommes, et la division des hommes mêmes en peuples et en nations, ne doit point altérer la société générale du genre humain... 501

 

Article VI. — De l’amour de la patrie.

 

Ire Proposition. Il faut être bon citoyen, et sacrifier à sa patrie dans le besoin tout ce qu'on a, et sa propre vie, où il est parlé de la guerre...  505

IIe Proposition. Jésus-Christ établit, par sa doctrine et par ses exemples, l'amour que les citoyens doivent avoir pour leur patrie...  508

IIIe Proposition. Les apôtres, et les premiers fidèles ont toujours été de bons citoyens...  511

 

LIVRE II. De l'autorité : que la royale et l'héréditaire est la plus propre au gouvernement.

 

Article premier. — Par qui l'autorité a été exercée dès l'origine du monde.

 

Ire Proposition. Dieu est le vrai roi... 515

IIe Proposition. Dieu a exercé visiblement par lui-même l'empire et l'autorité sur les hommes... 516

IIIe Proposition. Le premier empire parmi les hommes est l'empire paternel... 517

IVe Proposition. Il s'établit pourtant bientôt des rois, ou par le consentement des peuples, ou par les ormes : où il est parlé du droit de conquêtes... 519

Ve Proposition. Il y avait au commencement une infinité de royaumes, et tous petits... 521

VIe Proposition. Il y a eu d'autres formes de gouvernement que celle de la royauté... 522

VIIe Proposition. La monarchie est la forme de gouvernement la plus commune , la plus ancienne, et aussi la plus naturelle... 523

VIIIe Proposition. Le gouvernement monarchique est le meilleur... 524.

IXe Proposition. De toutes les monarchies, la meilleure est la successive ou héréditaire, surtout quand elle va de mâle en mâle, et d'aîné en aîné...  525

Xe Proposition. La monarchie héréditaire a trois principaux avantages... 526

XIe Proposition. C'est un nouvel avantage d'exclure les femmes de la succession... 528

XIIe Proposition. On doit s'attacher à la forme de gouvernement qu'on trouve établie dans son pays... 529

 

Article II.

 

Ire Proposition. Il y a un droit de conquête très-ancien, et attesté par l'Ecriture... 529

IIe Proposition. Pour rendre le droit de conquête incontestable, la possession paisible y doit être jointe... 531

 

LIVRE III. Où l'on commence à expliquer la nature et les propriétés de l'autorité royale.

 

Article premier. — On en remarque les caractères essentiels.

 

Unique proposition. Il y a quatre caractères ou qualités essentielles a l'autorité royale... 532

 

Article II. — L’autorité royale est sacrée.

 

Ire Proposition. Dieu établit les rois comme ses ministres, et règne par eux sur les peuples... 533

IIe Proposition. La personne des rois est sacrée... 534

IIIe Proposition. On doit obéir au prince par principe de religion et de conscience... 535

IVe Proposition. Les rois doivent respecter leur propre puissance, et ne l'employer qu'au bien public... 537

 

Article III. — L'autorité royale est paternelle, et son propre caractère c'est la bonté.

 

Ire Proposition. La bonté est une qualité royale, et le vrai apanage de la grandeur... 539

IIe Proposition. Le prince n'est pas né pour lui-même, mais pour le public... 540

IIIe Proposition. Le prince doit pourvoir aux besoins du peuple... 541

IVe Proposition. Dans le peuple, ceux à qui le prince doit le plus pourvoir, sont les faibles... 542

Ve Proposition. Le vrai caractère du prince est de pourvoir aux besoins du peuple ; comme celui du tyran est de ne songer qu'à lui-même... 544

VIe Proposition. Le prince inutile au bien du peuple, est puni aussi bien que le méchant qui le tyrannise...  545

VIIe Proposition. La bonté du prince ne doit pas être altérée par l'ingratitude du peuple... 546

VIIIe Proposition. Le prince ne doit rien donner à son ressentiment ni à son humeur... 547

IXe Proposition. Un bon prince épargne le sang humain... 549

Xe Proposition. Un bon prince déteste les actions sanguinaires... 549

XIe Proposition. Les bons princes exposent leur vie pour le salut de leur peuple, et la conservent aussi pour l'amour d'eux...  551

XIIe Proposition. Le gouvernement doit être doux...  553

XIIIe Proposition. Les princes sont faits pour être aimés...  555

XIVe Proposition. Un prince qui se fait haïr par ses violences, est toujours à la veille de périr... 557

XVe Proposition. Le prince doit se garder des paroles rudes et moqueuses... 557

 

LIVRE IV. Suite des caractères de la royauté.

 

Article premier. — L'autorité royale est absolue.

 

Ire Proposition. Le prince ne doit rendre compte à personne de ce qu'il ordonne... 558

IIe Proposition. Quand le prince a jugé, il n'y a point d'autre jugement... 559

IIIe Proposition. Il n'y a point de force coactive contre le prince... 560

IVe Proposition. Les rois ne sont pas pour cela affranchis des lois... 562

Ve Proposition. Le peuple doit se tenir en repos sous l'autorité du prince... 563

VIe Proposition. Le peuple doit craindre le prince; mais le prince ne doit craindre que de faire mal... 564

VIIe Proposition. Le prince doit se faire craindre des grands et des petits... 566

VIIIe Proposition. L'autorité royale doit être invincible... 567

IXe Proposition. La fermeté est un caractère essentiel à la royauté... 570

Xe Proposition. Le prince doit être ferme contre son propre conseil, et ses

favoris, lorsqu'ils veulent le faire servir à leurs intérêts particuliers... 572

XIe Proposition. Il ne faut pas aisément changer d'avis après une mûre délibération... 578

 

Article II. — De la mollesse, de l’irrésolution, et de la fausse fermeté.

 

Ire Proposition. La mollesse est l'ennemie du gouvernement : caractère du paresseux, et de l'esprit indécis... 574

IIe Proposition. Il y a une fausse fermeté... 575

IIIe Proposition. Le prince doit commencer par soi-même à commander avec fermeté, et se rendre maître de ses passions... 576

IVe Proposition. La crainte de Dieu est le vrai contre-poids de la puissance : le prince le craint d'autant plus qu'il ne doit craindre que lui... 578

 

LIVRE V. Quatrième et dernier caractère de l'autorité royale.

 

Article premier. — Que l'autorité royale est soumise à la raison.

Ire Proposition. Le gouvernement est un ouvrage de raison et d'intelligence...  679

IIe Proposition. La véritable fermeté est le fruit de l'intelligence... 583

IIIe Proposition. La sagesse du prince rend le peuple heureux... 585

IVe Proposition. La sagesse sauve les Etats plutôt que la force... 587

Ve Proposition. Les sages sont craints et respectés... 588

VIe Proposition. C'est Dieu qui donne la sagesse... 589

VIIe Proposition. Il faut étudier la sagesse... 591

VIIIe Proposition. Le prince doit étudier et faire étudier les choses utiles : quelle doit être son étude... 592

IXe Proposition. Le prince doit savoir la loi... 593

Xe Proposition. Le prince doit savoir les affaires... 594

XIe Proposition. Le prince doit savoir connaître les occasions et les temps... 595

XIIe Proposition. Le prince doit connaître les hommes...  597

XIIIe Proposition. Le prince doit se connaître lui-même...  600

XIVe Proposition. Le prince doit savoir ce qui se passe au-dedans et au-dehors de son royaume... 602

XVe Proposition. Le prince doit savoir parler... 604

XVIe Proposition. Le prince doit savoir se taire : le secret est …e des conseils... 605

XVIIe Proposition. Le prince doit prévoir... 606

XVIIIe Proposition. Le prince doit être capable d’instruire ses ministres. 607

 

Article II. — Moyens à un prince d'acquérir les connaissances nécessaires

 

IIe Proposition. Premier moyen : Aimer la vérité, et déclarer qu'on la veut savoir... 609

IIe Proposition. Second moyen : Etre attentif, et considéré ... 611

IIIe Proposition. Troisième moyen : Prendre conseil, et donner tonte liberté à ses conseillers... 612

IVe Proposition. Quatrième moyen : Choisir son conseil...  617

Ve Proposition. Cinquième moyen : Ecouter et s'informer...  620

VIe Proposition. Sixième moyen : Prendre garde à qui on croit, et punir les faux rapports... 621

VIIe Proposition. Septième moyen : Consulter les temps passés, et ses propres expériences... 624

VIIIe Proposition. Huitième moyen : S'accoutumer à se résoudre par soi-même...  627

IXe Proposition. Neuvième moyen : Eviter les mauvaises finesses... 630

Xe Proposition. Modèle de la finesse, et de la sagesse véritable, dans la conduite de Saül et de David : pour servir de preuve et d'exemple à la proposition précédente... 631

 

Article III. — Des curiosités et connaissances dangereuses : et de la confiance qu'on doit mettre en Dieu.

 

Ire Proposition. Le prince doit éviter les consultations curieuses et superstitieuses... 636

IIe Proposition. On ne doit pas présumer des conseils humains, ni de leur sagesse... 641

IIIe Proposition. Il faut consulter Dieu par la prière, et mettre en lui sa confiance, en faisant ce qu'on peut de son côté...  642

 

Article IV. — Conséquences de la doctrine précédente : de la majesté, et de ses accompagnements.

 

Ire Proposition. Ce que c'est que la majesté... 642

IIe Proposition. La magnanimité, la magnificence, et toutes les grandes vertus conviennent à la majesté... 645

 

FIN de la table du vingt-troisième volume.

 

BESANÇON. — IMPRIMERIE D'OUTHENIN CHALANDRE FILS.

 

Précédente Accueil Suivante