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B

 

BABEL (tour de). C'est l'ouvrage de l'orgueil, VII, 146. Dieu y frappe le genre humain par la confusion des langues, XXIV, 266, 380.

BABYLONE fondée par Nemrod, XXIV 267. Son royaume établi par Bélésis, XXIV, 281. Sa puissance s'augmente sous Nabopolassar, XXIV, 284. Elle est prise par Cyrus, XXIV, 285, 421, 601. Beauté de cette ville ; caractère de ses peuples, XX, 578, 579. Babylone représente Rome dans l'Apocalypse, n, 307, 308. Sa chute dans l'Apocalypse est celle de Rome sous Alaric, III, 82. Caractère des deux cités, Babylone et Jérusalem, VIII, 417, 418.

BAGOT (Jean) jésuite. Son livre sur le droit des évêques, dénoncé à l'assemblée du clergé de 1655, il se rétracte, XXII, 136, 137.

BAJAZET, empereur des Turcs, porte la guerre en Hongrie, défait les François, XXV, 150. Discours impies de ce prince. Sa triste fin, XXV, 152.

BALE. Cette ville désignée pour la tenue d'un concile général, XXI, 661 et suivantes. Les premières sessions de ce concile sont légitimes, de même l'aveu de Bellarmin, etc., XXI, 54 et suiv. Quel est le sens de ses décrets sur le temporel, XXI, 503. Il renouvela les décrets de la quatrième et cinquième session du concile de Constance, XXI, 564, 664. Histoire du premier différend entre le Pape Eugène IV et le concile, XXI, 663 et suiv. Le clergé de France ne défend pas les dernières sessions du concile, XXI, 687. Pourquoi il n'est plus regardé comme œcuménique depuis la session vingt-cinquième, XXI, 703 et suiv. Il

 

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est transféré à Lausanne et se dissout, XXI, 708 et suiv. Voy. Eugène IV, Amédée.

Le concile de Bâle accorde quatre articles aux Calixtins, XIV, 350, 551. Comment il parvint à réunir les Bohémiens séparés de l'Eglise, XVII, 490. Sa condescendance, XVII, 543 et suiv. , 596. Sentence exécutoriale des légats du concile au sujet du traité conclu avec les Bohémiens, XVIII, 105,110. Explication de ce fait, XVIII, 158, 207. Voy. Confession de foi.

BALTASAR, roi de Babylone, périt au milieu d'une fête, en punition de ses profanations, XXIV, 249, 250, 421.

BALUE (Jean de la) porte au parlement les lettres du Pape relatives à l'abolition de la Pragmatique-Sanction, XXV, 203. Il est fait évoque d'Evreux et cardinal, ibid. Trahit son maître, et est enfermé dans une cage de fer, XXV, 206.

BAPTÊME. En quoi il consiste, et ses cérémonies, V, 19, 103. Ses effets, VIII, 146, 509, 510; XII, 63. En quoi il diffère de la pénitence, VIII, 491. Le baptême nous donne un droit réel sur le corps de Jésus-Christ. Conséquence, VIII, 80. Combien peu de chrétiens ont conservé l'innocence du baptême, VIII, 509, 510. Belle cérémonie que l'on observait dans l'ancienne Eglise, au baptême des chrétiens, X, 485. Le baptême de saint Jean et celui de Jésus : en quoi ils diffèrent, VII, 354 et suiv. Elévations sur le baptême de Jésus, vu, 359 et suiv.

Le baptême est de nécessité absolue pour les enfants, qui ne peuvent y suppléer, IV, 18, 19; XIII, 71. Les seuls calvinistes ne reconnaissent pas cette vérité, ibid. Dieu a-t-il une volonté réelle de sauver les enfants qui meurent sans baptême? IV, 348. Leur damnation, aussi bien que la prédestination de ceux qui meurent baptisés, ne vient que des secrets jugements de Dieu, IV, 351. Voy. Sfondrate. La tradition seule prouve que le baptême est valide, donné par infusion, XVI, 365 et suiv. Donné aux petits enfants, ou par des hérétiques ou par des infidèles, XVI, 366 et suiv. Ce sacrement opère ex opere operato, XVII, 510.

Zuingle attaque la nécessité du baptême, sans lequel il croit que le mal originel, qu'il dit n'être pas péché, est ôté dans les hommes par la mort de Jésus-Christ, XIV, 68, 69. Selon lui, ce qu'on appelle péché originel ne damne personne; le baptême n'ôte aucun péché, et ne donne aucune grâce, XIV, 70, 71. Il force tous les passages de l'Ecriture, pour en conclure que le baptême est seulement le signe du sang de Jésus-Christ, XIV, 71. 72. Il méprise tout ce que disent les Pères sur le baptême, et ne daigne pas même les consulter, XIV, 71. Les luthériens admettent la nécessité du baptême pour être fait enfant de Dieu, XIV, 110. Ce que la Confession d'Augsbourg enseigne clairement, XIV, 121.

 

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Selon Calvin et les calvinistes, le baptême n'est pas nécessaire au salut, XIV, 358. Il est la source de la grâce, et ne l'opère pas. Les en-fans des fidèles naissent dans la justice. Calvin appuie ce nouveau dogme d'un passage de l'Ecriture, mal entendu, XIV, 339. Il suit de cette doctrine, jointe à celle de l'inamissibilité de la justice, que toute la postérité d'un fidèle est prédestinée, XIV, 360. Etranges contradictions des calvinistes sur ce point, XIV, 361. Les calvinistes en recevant la Confession d'Augsbourg admettent la nécessité du baptême, XIV, 395. Le baptême inutile, selon les manichéens, XIV, 468. Les vaudois en méprisent les cérémonies, XIV, 513. Les Frères de Bohème rebaptisaient tous ceux qui venaient à eux, XIV, 353.

Les remontrants ou arminiens nient la nécessité du baptême, XV, 11, 12. Le synode de Dordrecht approuve ce point de leur doctrine,

XV, 16, 17. Les protestants admettent, comme l'Eglise catholique, le baptême par infusion introduit par la coutume, sans décision de l'Eglise, quoiqu'il ne soit pas plus établi dans l'Ecriture que la communion sous une espèce, XV, 148. Us contredisent leurs propres principes, en recevant la forme du baptême usitée dans l'Eglise catholique, XVII, 127, 128.

BARCOCHÉBAS excite les Juifs à la révolte, n, 378; III, 241 et suiv. BARNEVELD (Jean ), ennemi du prince d'Orange, prend parti pour Arminius et les remontrants ou calvinistes pélagiens contre les gomaristes, XV, 9.

BARONIUS (César), cardinal. Ses tergiversations quand il s'agit de défendre les prétentions ultramontaines, XXVI, 306. Il déplorait la renaissance des semi-pélagiens, sous prétexte de s'opposer à Luther, XXVII, 220. Son opinion de la falsification des Actes du sixième concile réfutée, XXI, 77; XXII, 62 et suiv. Sa dispute avec Bellarmin sur la lettre de saint Léon, examinée au concile de Chalcédoine, XXI, 81 ; XXII, 43. Il avance à tort que Grégoire II déposa Léon l'Isaurien, XXI, 309, 310. Ce qu'il dit sur la translation de l'empire, des François aux Allemands, XXI, 377 et suiv.

BARTHÉLÉMY (Massacre de la Saint-). Récit des scènes d'horreurs qui s'y passèrent, XXV, 424 et suiv. Elles se renouvellent dans quelques provinces du royaume, XXV, 428 et suiv. BARTHÉLÉMY des Martyrs, archevêque de Brague; Bossuet estimait sa Vie publiée sous le nom des religieux du noviciat des Frères Prêcheurs, XXVI, 109. BASILE (S.) le Grand. Combien, selon lui, la vie chrétienne doit être sérieuse, XXVII, 72. Ce qu'il entend par les paroles inutiles dont on rendra compte au jugement, XXVII, 73. Ce Saint est outragé par Lupus, XXI, 85, 86. Ce qu'il dit delà réception d'un décret du Pape,

 

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ibid. Son opinion sur la validité du baptême des hérétiques, XXI, 492 et suiv.

 

BASINE, femme du roi de Thuringe, épouse Childéric, du vivant de son premier mari, XXV, 3.

 

BASNAGE ( Jacques) ministre protestant, fertile en injures, XVI, 1 et suiv. Il tâche vainement de justifier les synodes de la Réforme, d'avoir approuvé les révoltes, XV, 528 et suiv. Il cite à faux de Thou et la Popelinière, au sujet des révoltes des calvinistes des vallées du Piémont contre le duc de Savoie, XV, 531 et suiv. Il ne cherche qu'à éblouir les lecteurs, et falsifie les faits, XV, 532, 533. Il justifie mal l'électeur de Saxe et le landgrave de Hesse de la guerre entreprise en conséquence de la ligue de Smalcalde, XV, 555. Il accuse sans preuve l'auteur d'avoir tronqué un passage de Mélanchthon, que lui-même falsifie, XV, 559 et suiv. Il prouve ce qu'on ne lui conteste pas, et dissimule ce qu'on lui conteste, XV, 560, 561. Il impute à l'Eglise de prétendre dispenser des lois de Dieu, XV, 577. Il blâme Jurieu de trouver, à l'occasion de l'affaire du landgrave de liesse, des nécessités contre l'Evangile, XV, 379. Il entreprend de réfuter la première Instruction pastorale sur les promesses faites à l'Eglise. Sa témérité de contester à Jésus-Christ d'avoir pu donner, en six lignes, un remède à toutes les erreurs, XV, 480, 481. U enseigne que l'Eglise peut être livrée à la puissance de l'enfer, pendant que Jésus-Christ est avec elle, XVII, 155. Il accuse l'auteur d'appliquer la promesse aux seuls pasteurs de l'Eglise latine, XVII, 137. Il élude la force de ces paroles : Je suis avec vous, XVII, 158. Ses absurdités grossières et sans nombre au sujet de l'Eglise, qu'il suppose pouvoir être invisible. II corrompt les paroles de Jésus-Christ, XVII, 171, 172. Il réduit à rien les promesses de Jésus-Christ, en bornant sa présence aux consolations intérieures qu'il donne aux saints, XVII, 174. Il ose même faire Jésus-Christ schismatique et novateur, et dire que tous les caractères donnés par les catholiques à l'Eglise, manquoient à Jésus-Christ, XVII, 180. Il compare les commencements de Calvin à ceux de Jésus-Christ, XVII, 181, 182. Il autorise les schismes. Voy. Schisme. Il avance une multitude de faits étrangers à la question, et laisse à l'écart ceux qui seuls sont importants au salut, XVII, 190, 212. Il entreprend de prouver qu'il y a eu des innovations dans l'Eglise, et demeure court dans sa preuve, XVII, 190, 193. Sur le dogme de la visibilité et de l'étendue de l'Eglise, il oppose à saint Augustin saint Athanase, saint Hilaire et saint Grégoire de Nazianze, qui disent la même chose que ce saint docteur, XVII, 224. Maxime trompeuse et illusoire de Basnage, que la promesse de Jésus-Christ doit s'expliquer par l'événement et non par la clarté des paroles et la véracité de celui qui promet, XVII, 230 et suiv. Ses chicanes sur

 

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les termes employés par le synode de Delpht, pour soumettre les remontrans à l'autorité de l'Eglise, XVI, 170. Voy. Beauval.

BATHILDE ( sainte ) femme de Clovis II, gouverne avec sagesse pendant la minorité de ses fils. Soupçonnée pour ses mœurs, elle se retire dans un monastère, XXV, 9, 10.

BAUDOUJN, comte de Flandre, enlève Judith, fille de Charles le Chauve, et l'épouse malgré son père. Il a inutilement recours au Pape, pour se délivrer de l'excommunication lancée contre lui par les évêques, XXV, 32.

BAYARD (Pierre du Terrail, chevalier) défend courageusement Mézières, XXV, 328. Surprend Lodi, XXV, 344. Reçoit le commandement de l'armée, quand tout sembloit perdu, sauve ses troupes, et meurt de ses blessures, XXV, 347. Ses dernières paroles; il est également regretté des ennemis et des François, ibid.

BÉATITUDE ; elle se trouve en cette vie, selon les quiétistes, XVIII, 482, 483. Le désir de la béatitude est un acte d'amour parfait, XVIII, 430, 545, 546, 547, 645, 646. Erreur de dire qu'on ne peut la désirer que par conformité à la volonté de Dieu, XVIII, 601, 602. L'Ecriture la propose comme motif de charité, XVIII, 660. L'exclure, c'est détruire l'espérance, XVIII, 628, 629. Erreurs et contradictions de M. de Cambray sur la béatitude, XIX, 668. Principes de saint Augustin sur la béatitude naturelle et surnaturelle, XIX, 543. Voy. Amour pur, Amour naturel, Espérance. Idée de la béatitude, XIX, 557. La béatitude objective et la formelle ne sont qu'une seule et même béatitude, XIX, 571, 572. Elle est la fin dernière de la charité, XIX, 673. Voy. Charité; et le motif de nos actions; principes de saint Augustin à ce sujet, XIX, 735, 740. Essence de la béatitude, XIX, 741. Sommaire de la doctrine de saint Augustin sur la béatitude, XIX, 743.

Les huit béatitudes désignent le bonheur du ciel, et sont l'abrégé du sermon sur la montagne, VI, 4, 5, 6. Vrai caractère du chrétien dans les huit béatitudes, VI, 15, 16. Explication de quelques-unes d'elles, XXVIu, 310.

BEAUVAL (Henri Basnage de), protestant, ne veut plus disputer contre Jurieu, qui, dit-il, ne se défend qu'à coups de caillou, XVI, 6.

BÉCAN (Martin), jésuite, attribue aux papes le pouvoir de déposer les rois; condamné par Paul V, XXI, 141,142.

BÉGUARDS et BÉGUINES; leurs commencements, XVIII, 370, 391. Ils sont condamnés au concile de Vienne, XVIII, 370, 371, 600.

BELLARMIN (Robert), cardinal, avoue que les premières sessions du concile de Baie sont légitimes, XXI, 55, 56. Son opinion sur le décret du concile de Constance qui soumet le Pape au concile, XXI, 593, 632 et suiv. Il tâche d'excuser le pape Honorius, et soupçonne de

 

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falsification les actes du sixième concile, XXI, 76, 77; XXII, 62, 63. Sa dispute avec Baronius sur la lettre de saint Léon à Flavien, XXI, 75; XXII, 41 et suiv. Il n'attribue au Pape qu'un pouvoir indirect sur le temporel, XXI, 132, 133. En quel cas, selon lui, les papes peuvent donner les royaumes infidèles, XXI, 179. Voy. Infaillibilité, Pape.

BELLEFONDS (Bernard Gigault, marquis de), maréchal de France, est disgracié. Cause de sa disgrâce, XXVI, 146 et note. Lettres et différents avis de Bossuet pour le soutenir dans cette épreuve, XXV. 147. Il l'entretient des miséricordes de Dieu à son égard, en l'arrachant aux occasions de revenir au monde, 36, XXVI, 48. Sa seconde disgrâce, quel en fut le motif, XXVI ,169. Conduite admirable de Dieu à son égard, XXVI, 170. Bossuet lui témoigne combien il était sensible au soupçon que ce maréchal avait eu qu'il fût changé à son égard, XXVI, 176, 177. Dieu, dans la maladie de son fils, avait voulu se contenter de sa soumission, XXVI, 178. Après la mort de Turenne, on avait fort pensé à le rappeler, pourquoi la Providence ne l'avait pas permis, XXVI, 198. Réponse de Bossuet à quelques questions qu'il lui faisait, 123, XXVI, 208. Voy. Jansénisme.

BELLEFONDS (la mère de), prieure des Carmélites. Sa mort et ses vertus, XXVIII, 484. Lettres de Bossuet à cette religieuse, XXVI, 144, 145.

BELLOVÉSE. Les Gaulois, conduits par Bellovèse, occupent dans l'Italie tous les environs du Pô, pendant que Ségovèse, son frère, mène bien avant dans la Germanie un autre essaim de sa nation, XXIV, 285.

BENOIT (S.). Son panégyrique, XII, 154. Attentif dès sa jeunesse à la voix qui lui crioit de sortir de lui-même; horreur de la solitude où il se retire, XII, 158. Sa vie admirable au désert, XII, 158, 159. Excellence de sa règle, XII, 164. Combien il résiste à une terrible tentation, XII, 160. Bossuet trouvoit dans l'histoire de l'ordre de saint Benoît ce qu'il y avait de plus beau dans celle de l'Eglise, XXVII, 292.

BENOIT XI, Pape, absout Philippe le Bel des censures de Boniface VIII, XXI, 464.

BENOIT XII examine le décret de Jean XXII sur la vision béatifique, XXII, 216, 256. Dit que les décisions des papes peuvent être fausses, et révoquées par leurs successeurs, XXII, 276. Etant cardinal, il avait tenu la même doctrine, XXI, 65 et suiv.

BENOIT DE CANFELD (le P.). Sa Régie de perfection condamnée à Rome, XVIII, 702.

BERENGAUDE, auteur du Commentaire de l'Apocalypse, attribué à saint Ambroise, II, 311. Ce qu'il dit sur les dix rois du chapitre XVII de l'Apocalypse, ibid. 312.

BÉRENGER attaque, après les manichéens d'Orléans, la présence réelle. Sa condamnation, XV, 142, 143. Voy. Eglise. Sa première et sa

 

 

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seconde confession de foi, ibid. Ses disciples inventent l'impanation et Yinvination, 143,

144. Bérenger avouait que sa doctrine était nouvelle, XV, 144, 145. On n'eut pas besoin de concile universel pour le condamner, XV, 145, 140. On le combat de la même manière qu'on avait combattu les anciens hérétiques, en prouvant qu'il apportait une doctrine nouvelle, et qu'il troublait l'Eglise dans sa possession invariable, suivant la promesse, d'enseigner la vérité, XVI, 114. BÉRENGER, comte de Barcelonne, donne au saint Siège la ville de

Tarragone, XXI, 172, 173. BER1NGHEN (Madame de), abbesse de Farmoutiers. Conduite qu'elle doit tenir pour ramener ses religieuses prévenues contre elle, XXVIII, 424. Lettres que Bossuet lui écrit, ibid. et suiv. , XXVIII, 429, 434 et suiv. Sa mort, XXVIII, 435. Bossuet fait son oraison funèbre, XXVIII, 537. Sa nièce est nommée pour lui succéder; lettres de Bossuet à cette dame, XXVIII, 436. Il lui propose de recevoir une nouvelle convertie, XXVIII, 446,447. Il la console de la mort de son père, XXVIII, 489. Bossuet lui recommande la sœur Bérin, qui va commencer l'école de Farmoutiers, XXVI, 445. Bossuet consent à ce qu'elle diffère le service de sa tante, dont il devoit faire l'oraison funèbre, XXVII, 446. Il lui écrit sur une visite qu'il doit lui faire, et lui parle d'une dame faussement convertie, XXVIII, 447. Il envoie prendre de ses nouvelles et lui recommande de nouveau la sœur Bérin; il lui demande excuse pour la sœur Bénigne, XXVIII, 450. Le prélat lui parle d'une cure à laquelle il devoit nommer, XXVIII, 451. Bossuet lui écrit sur une affaire qu'avait cette abbesse avec une de ses alliées, ibid. Lettre renfermant la mention des méditations des missionnaires sur le Pater, l'admission d'un maître de musique, enfin des permissions d'entrer dans le monastère à diverses dames, XXVIII, 492. Bossuet lui écrit sur une nièce de Madame de la Vallière, pensionnaire à Farmoutiers, que le prélat voulait faire sortir de cette maison, XXVIII, 505. Madame de Béringhen ne doit pas plus longtemps différer sa bénédiction, XXVIII, 530, 532. BERNARD (S), abbé de Clairvaux, est suscité de Dieu, au milieu de la barbarie et de l'ignorance, XI, 617. Panégyrique de ce saint, XII, 279. Sa naissance, xu, 287. Renonce au monde à l'âge de vingt-deux ans, XII, 288, 292. Sa sobriété, XII, 293. Ses mortifications, XII, 294. Ses travaux, XII, 296. Son apostolat, XII, 297. Son zèle pour l’Eglise romaine : de quelle manière il considérait le Pape, XI, 617 et suiv. Il engage Louis VII à assembler les évêques, XI, 626. Quelle était la science qu'il recherchait, XII, 286. Ce que ce Saint pensait de l'amour de Dieu entant que notre bien, XIX, 713, 714. Passage du saint docteur tronqué par les nouveaux mystiques, XIX, 764. Saint Bernard croit qu'il vaut mieux punir les hérétiques par le glaive de la puissance

 

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 temporelle, que de souffrir qu'ils persistent dans leurs erreurs ou qu'ils pervertissent les fidèles, XXVII, 191.

Saint Bernard croit indigne du Pape de juger les affaires temporelles, XXI, 230, 231. Il ne parle pas du droit des papes de déposer les rois, quoique cette dispute s'agitât beaucoup de son temps, XXI, 428. A quelle occasion il écrivit son livre De la Considération. Il y marque les bornes des deux puissances, XXI, 432 et suiv.

Ce saint Docteur désire la réformation des mœurs et non de la foi, XIV, 20, 21.11 s'oppose à Pierre de Bruis, à Henri et Arnaud de Bresse qui veulent réformer les dogmes, ibid. Il est mis au rang des saints par Luther, XIV, 129. Il détaille et réfute les erreurs manichéennes des Catares d'Allemagne, de Pierre de Bruis, et de son disciple Henri, XIV, 20, 21. Il en convertit plusieurs, ibid. Les protestants l'accusent de crédulité, à cause de ce qu'il dit du manichéisme des albigeois. On le justifie, XIV, 492, 493, 494. Onction du commentaire de saint Bernard sur le Cantique des cantiques, I, 575. Bossuet en a profité, ibid., 576. Sa vénération pour ce saint abbé, XXVIII, 249.

BERNIÈRES de Louvigny (M.). Son Chrétien intérieur condamné par l'Inquisition de Rome, XVIII, 702, 703. Bossuet n'y trouve rien de mauvais, XXVIII, 243. Endroits de ses lettres qui paraissent suspects, XXVIII, 247.

BERTIER (Antoine-François de), évêque de Rieux, combat le sentiment de Bossuet sur la conduite à tenir envers les nouveaux convertis, XXVII, 175, 177. Ses réflexions sur l'expédient d'obliger les réunis d'assister seulement à la partie de la messe appelée des Catéchumènes, XXVII, 180 et suiv.

BÉRULLE (Pierre de), fondateur de l'Oratoire. Son éloge, XII, 646.

BESSARION, archevêque de Nicée, et depuis cardinal, explique au concile de Florence les droits du Pape, XXI, 698 et suiv.

BÊTE de l'Apocalypse, n, 467 et suiv. Elle porte la prostituée ; sa parure, son mystère, n, 518, 519. Elle désigne Dioclétien, n, 492, 590. Elle est blessée à mort sous Constantin, et ressuscite sous Julien, u, 478 ; ni. 266 et suiv. Ses trois caractères, III, 265.

BÉTHANIE, auprès du mont des Oliviers; c'est de là que Jésus est monté au ciel, XXVI, 79.

BETON (le cardinal), primat d'Ecosse, assassiné par les protestants XV 548, 549.

BÈZE (Théodore de) démontre, dans la conférence de Montbéliard que les transsubstantiateurs peuvent seuls soutenir le sens littéral et que les consubstantiateurs n'y entendent rien, XIV, 81. Bèze et Forel, députés des calvinistes à Vorms, font une Confession de foi en termes si équivoques, qu'on croirait qu'ils admettent, comme les

 

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luthériens, la présence réelle, XIV, 392, 393. Il avoue que la conjuration d'Amboise fut entreprise par maxime de religion, et il est fâché qu'elle n'ait pas réussi, XIV, 422. Il excite à des assassinats par ses prédications. Poltrot l'accuse de l'avoir engagé à tuer le duc de Guise, XIV, 443. Il détruit le libre arbitre, et fait Dieu auteur du péché, XV, 1. 2. Voy. Libre arbitre, Péché. Il dément, dans la pratique, la belle idée qu'il donne de l'Eglise : qu'elle est une enclume qui souffre les coups et n'en donne point. Il inspire la révolte, XV, 538.

BIEN. Ses qualités, IX, 156. La vie est un bien, ibid. Bien de la société, le second après celui de la nature, IX, 157, 158. Souverain bien qui ne peut jamais être mal, IX, 169 ; X, 289.

BIENHEUREUX. Source de leur joie, XXVIII, 20.

BIENS. Leur partage entre les hommes ne doit point altérer la société du genre humain, XXIII, 501. Trois degrés de biens temporels marqués distinctement dans l'Evangile : le nécessaire, le superflu, la fortune éminente, IX, 293,294. Trois vices à craindre : l'empressement et l'inquiétude; la dissipation et le luxe; l'ambition désordonnée; - remèdes contre ces vices, IX, 294, 293. Les biens sont tous communs entre les fidèles par la fraternité chrétienne, X, 326, 327. Soin que doivent prendre les princes des biens qui sont consacrés à Dieu, XXIV, 64, 65. Réflexions que doit leur suggérer leur libéralité envers les églises, IX, 69. Les biens des monastères pillés en Angleterre, XIV, 268. Vendus à vil prix à la noblesse par Henri VIII, XIV, 275. Les biens de l'Eglise en proie aux laïques sous Edouard VI, XIV, 309. Le reste est envahi sous Elisabeth, XIV, 419.

Différence des biens et des maux, IX, 432. Biens et maux de la vie présente, X, 615.

BINIUS (Séverin), dans sa collection des conciles, a mis en tête de celui de Constance : Approuvé en partie, XXI, 53, 550; XXII. Il suit Baronius sur la falsification des Actes du sixième concile, XXI, 76.

BISSY (Henri Thiard de), évêque de Toul, consulte Bossuet sur un mandement qu'il avait donné contre l'Usure, XXX, 579.

BLANCHE de Castille, reine de France, est nommée tutrice de Louis IX, son fils : son activité à déjouer les entreprises de ses ennemis son adresse à les diviser, XXV, 66 et suiv. Soin qu'elle prenoit de former son fils à la vertu, XXV, 67.

BLANDRATE (Georges) et Socin, sortis de la Réforme, sont les chefs des sociniens, XV, 137.

BLASPHÈMES. Ils font périr les rois et les armées, XXIV, 78.

BOGOMILES, hérétiques manichéens, pris par le ministre La Roque pour des vaudois, XIV, 530, 531.

BOHÈME (les frères de), faussement appelés vaudois. Ils se disent eux-mêmes frères de Bohême ou Picards. Leur histoire écrite par Camérarius.

 

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De toutes les sectes séparées de Rome, avant Luther, celle-ci est la plus louée par les protestants, XIV, 539. L'origine vaudoise, dont les protestants se glorifient, paraît honteuse aux Bohémiens, XIV, 540. Ils se disent disciples de Jean Hus, qui se prétendait disciples de Viclef, XIV, 541. Ils descendent de Zisca et des Taborites, selon Badiguet, l'un des frères; mais ils désavouent cette origine, XIX, 549,550. Us viennent certainement des Calixtins, dont ils se séparèrent ensuite, ibid. Des gens de métiers forment d'abord la secte ; ils se joignent à Roquesane et aux Calixtins. Ils rejettent la messe, la transsubstantiation, la prière pour les morts, les honneurs des saints, et la puissance du Pape ; mettent à leur tête Kalesiski, cordonnier, puis Mathias Convalde, laïque ignorant, XIV, 552. Ils honorent Jean Hus comme un saint, quoiqu'il eût dit la messe toute sa vie, XIV, 552, 553. Ils rebaptisent tous ceux qui viennent à eux, XIV, 553, 554. Ils envoient par toute la terre, pour trouver des gens de leur croyance. Leur enquête inutile, XIV, 555. Ils dérobent les ordres sacrés, en se mêlant dans les ordinations des évêques catholiques, XIV, 555, 556. Luther leur reproche de ne pas croire la justice imputative. Ils admettaient d'abord sept sacrements, qu'ils réduisent ensuite à deux pour obéir à Luther. Ils croyaient la présence réelle, Ils faisaient dépendre l'effet des sacrements du mérite des ministres, XIV, 556, 557. Ils ne veulent pas qu'on adore Jésus-Christ dans l'Eucharistie, et expliquent leur croyance d'une manière ambiguë, XIV, 559. Les luthériens et les calvinistes les recherchent. Ils penchent vers les luthériens, XIV, 560, 561 ; Luther approuve leur Confession de foi réformée sur sa doctrine, et leur laisse leurs fêtes, leurs temples, leur jeûne et le célibat de leurs prêtres, XIV, 562. Ils croient la perpétuelle virginité de la sainte Vierge, quoiqu'ils ne trouvent point ce dogme dans l'Ecriture; ils entrent dans la révolte des réformés contre Charles V : sont chassés de Saxe, se réfugient en Pologne, où ils se réunissent aux luthériens et aux zuingliens dans le synode de Sendomir, XIV, 563. Tout est équivoque dans cet accord, ibid.

BOHÉMIENS. Comment se fit leur réunion à l'Eglise, XVII, 543, 544. De quelle condescendance le concile de Bâle usa envers eux, XVII 610 et suiv. Sentence exécutoriale des légats du concile au sujet du traité conclu avec eux, XVIII, 104, 105 et suiv.

BOILEAU-DESPRÉAUX (Nicolas). Bossuet trouve ses satires répréhensibles, vu, 452, 453.

BONA (Jean), cardinal, approuve et fait un grand éloge du livre de l'Exposition, XIII, 34, 35.

BONAVENTURE (S). Beaux passages de ce saint sur l'amour divin, XIX, 678, 679, 680, 683 et suiv. Il n'a point connu l'amour naturel des

 

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nouveaux mystiques, XIX, 751 et suiv. Ni leur pur amour, XIX, 759, 760.

 

BONHEUR. Le bonheur est la fin dernière de toute créature intelligente, XIX, 663. De l'homme en particulier, XIX, 664. Pourquoi? XIX, 665. Témoignages de saint Thomas, XIX, 663. D'Estius et de Sylvius, XIX, 665. Erreur grave de M. de Cambray sur le bonheur, XIX, 668. Il accuse saint Thomas sous le nom de M. de Meaux, XIX, 669. Ses contradictions, XIX, 670. Le désir du bonheur est inné et nécessaire en nous XIX, 670, 7G3 ; XXIII, 177. L'idée du bonheur nous mène à Dieu, XXIII, 193. Le bonheur de l'homme de bien consiste dans la simplicité de sa vie, VIII, 486 et suiv. D'où vient qu'il ne consiste pas à obtenir ce que l'on désire, X, 234. Bonheur des saints dans le ciel, VIII, 27, 28 et suiv.

BONIFACE I, pape, écrit à Rufe de Thessalonique qu'il n'est pas permis d'agiter de nouveau les questions décidées par le saint Siège, XXII, 316, 317.

BONIFACE II fait un décret contraire aux canons ; il le casse ensuite, et le brûle, XXII, 363.

BONIFACE VIII, pape. Comment il parvient au souverain pontificat, XXV, 90. Ses démêlés avec Philippe le Bel, roi de France, XXV, 90.

BONNIVET (Guillaume Gouffier, dit l'amiral), s'empare de Fontarabie, obtient le principal commandement des armées d'Italie, XXV, 334 et suiv. Ses mauvais conseils mettent la France à deux doigts de sa perte, ibid. Sa mort, XXV, 334.

BONS mêlés sur la terre avec les méchans ; raisons de la conduite de Dieu dans ce mélange, VIII, 414 et suiv. ; X, 229. Le jour de la séparation viendra, VIII, 423.

BONTÉ (la) divine est immense, infinie, VIII, 183. Est le seul des attributs de Dieu, qui nous approche de lui, VIII, 216. Prévient l'homme en tout, X, 603. Bonté de Dieu envers les siens, XII, 13,15. Envers les pécheurs pénitents, vu, 16 et suiv. Bonté immense du Sauveur, IX, 468. Les effets de la bonté surpassent ceux de la justice : exemple, ix 284 Rien de plus efficace, pour nous faire rentrer en nous-mêmes, que la bonté de Dieu, IX, 284, 283. Bonté plus abondante qui doit opérer la conversion des pécheurs, X, 382. La bonté est le propre caractère de l'autorité royale, XXIII, 539 et suiv. elle ne doit pas être altérée par l'ingratitude du peuple: Exemple de Moïse et de David, XXIII, 546. La bonté, mise par Dieu au fond de notre cœur, en devrait faire le fond, XII, 621.

BOSON, favori de Charles le Chauve, se fait roi de Bourgogne. Vaincu à plusieurs reprises, il fait sa soumission, et conserve à ce prix ses Etats, XXV, 36.

BOSSUET (Jacques-Bénigne ), évêque de Meaux. Zèle qu'il témoigne étant archidiacre de Metz, pour seconder la mission de cette ville;

 

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ses lettres à saint Vincent de Paul à ce sujet, XXVI, 121, 122, 124 128,129, 131. Il est associé aux travaux des missionnaires, XXVI, 131,  132. Il traite avec le ministre Ferry de la réunion des protestants à l'Eglise catholique, XVII,307, 313, 314, 315 et suiv. Ses explications nettes et équitables faisaient évanouir les difficultés, XVII, 325. Il rend des services au ministre à la cour, afin de faciliter la réunion, XVII, 340 et suiv. Voy. Ferry.

Bossuet détaille au maréchal de Bellefonds les raisons qui l'ont porté à accepter l'abbaye de Saint-Lucien, XXVI, 152,153. Ses bulles lui sont accordées gratis pour cette abbaye, XXVI, 159, 160. Il travaille à faciliter à Madame de la Vallière sa retraite de la Cour, XXVI, 161, 162, 166, 168. Il voit pour cela Madame de Montespan, XXVI, 161. Ses lettres à Louis XIV, XXVI, 180, 182. Il emploie ses moments de loisir à la Cour à travailler au salut des hérétiques, XXVI, 199. Ses sentiments sur le jansénisme, XXVI, 208, 209 et suiv.

Nommé à l'évêché de Meaux, il a le projet d'alter faire une retraite à la Trappe, XXVI, 278. Le pape Innocent XI lui annonce par un bref, qu'il lui remet les droits à payer pour ses bulles, XXVI. 284. Bossuet remercie le Pontife et témoigne son tendre attachement pour l'Eglise romaine, ibid. Il prêche le sermon d'ouverture de l'assemblée du clergé, et il l'aurait prêché dans Rome avec autant de confiance que dans Paris, XXVI, 288. Il avait lu ce sermon aux archevêques de Paris et de Reims avant de le prononcer : on demeure d'accord qu'il n'y avait rien à changer, XXVI, 290. Louis XIV est content de ce discours, XXVI, 291. En y parlant des libertés gallicanes, Bossuet s'était proposé de les expliquer de la manière que les entendent les évêques, et non de la manière que les entendent les magistrats, XXVI, 291. Il y prend soin de relever l'autorité du saint Siège, XXVI, 292. Il rédige la Déclaration, XXI, 1. Puis la lettre au Pape sur les opérations de l'assemblée aux évêques de France, XXII, 649. Il adresse un projet de décret sur la Morale, qui devait être publié dans cette assemblée, XXII, 675. En partant pour son diocèse, il demande les prières à l'abbé de Rancé, XXVI, 392. Coup sensible que lui porte la perte de trois de ses amis, XXVI, 328.

Bossuet écrit au Grand Condé sur l'ouvrage de M. Claude intitulé : Réponse au livre de M. de Meaux, XXVI, 329. Estime du prélat pour l'abbé Eusèbe Renaudot, que lui a recommandé le prince, ibid. Les fils de M. Cordemoy auront l'honneur de se présenter à Son Altesse pour la remercier de ses bienfaits, XXVI, 333. Bossuet complimente le prince sur le mariage du duc d'Enghien, XXVI, 336. Bossuet parle au prince d'une lettre de Jurieu; du chapeau de cardinal refusé par le P. Colloredo; du P. Mabillon, XXVI, 337. Bossuet à Henri-Jules de Bourbon, devenu prince de Condé, par la mort du Grand Condé,

 

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son père. Le prince avait demandé à Bossuet un curé pour l'Eglise de Chantilly. Le prélat lui en indique un dans le diocèse de Poitiers, XXVI, 338.

Sa tendre sollicitude pour ramener au bercail de l'Eglise ceux d'entre ses diocésains que l'hérésie en avait éloignés, XXVI, 352, 368,369. Eloge que font de lui les protestants, XXVI, 352 et note. Il donne son avis au duc de Noailles, sur un projet de réunion proposé par deux ministres, XVII, 356, 357. Sa réponse aux calomnies des protestants contre l'Exposition. Voy. Exposition. En écrivant contre eux Bossuet s'attend à des plaintes et à des récriminations de leur part. Il montre d'avance combien elles sont vaines, XIV, 14,15. Jurieu l'accable des injures les plus atroces, XVI, 3,4,5. Le traite de fripon et de fourbe, pour l'avoir renvoyé au P. Petau et à Bullus, afin d'apprendre d'eux les sentiments des anciens Pères, XV, 28. Il accuse souvent le prélat de ne pas croire ce qu'il dit; et soutient que son zèle pour la défense des mystères de la religion, n'est qu'une comédie, XVI, 113. Il l'accuse d'avoir nié, dans son Catéchisme, l'obligation d'aimer Dieu, XV, 267,268. Basnage entreprend de réfuter la première Instruction de Bossuet sur les promesses, et commence par lui dire que la vieillesse a affaibli son esprit. Le prélat méprise ses injures et celles de Jurieu, XVII, 145, 146. Réflexions de Bossuet sur les écrits de Molanus, XVII, 458 et suiv. , 499, 548. Ses lettres à Leibniz et à Madame de Brinon sur le même sujet, XVIII, 121, 141. Son mémoire sur l'autorité du concile de Trente, XVIII, 184.Voy. Leibniz, Molanus, Protestants. Bossuet approuve une déclaration demandée à Jacques II, roi d'Angleterre, par ses sujets hérétiques, par laquelle ce prince promettait de protéger l'Eglise anglicane, et de la maintenir dans ses droits, au cas qu'il remontât sur le trône, XXVI, 473. Il écrit au cardinal de Janson pour avoir l'avis du Pape à ce sujet, XXVI, 471. Preuves sur lesquelles Bossuet établit «on sentiment, ibid. Il n'est pas prouvé qu'il ait changé d'opinion, XXVI, 473, 476.

Bossuet intente un procès à l'abbesse de Jouarre, pour la faire rentrer sous sa juridiction : pièces concernant cette affaire, V, 495 et suiv. Il visite cette abbaye, et y fait diverses ordonnances, afin d'y rétablir le bon ordre, V, 575 et suiv.

Il est prié par le duc de Chevreuse de se charger d'examiner les livres et la doctrine de Madame Guyon, XVIII, 554, 562; XX, 87. Il prononce que le genre d'oraison de cette dame appartenait au quiétisme, XXVIII, 555, 563. Ce qu'il reprenoit dans ses écrits, XXVIII, 556, 3G4. Madame de Maintenon consulte Bossuet sur le quiétisme, ibid. Madame Guyon se soumet à l'évêque de Meaux, qui lui donne une attestation de sa soumission, XXVIII, 558, 567. Conférences d'Issy : part qu'y eut Bossuet, XX, 103, 104; XXVIII, 556, 564. Il est

 

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choisi par Fénelon pour le sacrer, XXVIII, 558, 567. Il demande à l'archevêque de Cambray d'approuver son livre des Etats d'oraison, XXVIII, 559, 568. Fénelon, après avoir gardé le livre quelque temps, refuse son approbation, XX, 112; XXVIII, 559, 568, 625 et suiv. Motifs que Bossuet donne de ce refus, XXVIII, 559, 568 et suiv. Bossuet est informé que Fénelon prépare le livre des Maximes des Saints, XX, 130, 431 ; XXVIII, 560, 569. Il tâche de le faire détourner de le publier, XXVIII, 560, 570. Il déclare que, s'il ne condamne pas Madame Guyon, il est réduit à écrire contre lui, XXIX, 48. Pureté des motifs qui fai-soient agir Bossuet, XXVIII, 560, 570; XXIX, 66. Ce qu'il écrit à diverses personnes touchant le livre des Maximes, lors de sa publication, XXIX, 50, 51, 52, 53, 58, 59, 69. Erreurs qu'il y reprend, XXIX, 66. Sa compassion pour l'auteur, XXIX, 59, 69, 433. Ce qui l'oblige à parler, XIX, 352, 369 et suiv. ; XXIX, 73, 74. Fénelon ne voulant point conférer avec lui, Bossuet presse M. de Noailles de se déclarer, XXIX, 102, 103. Il expose sa conduite dans l'affaire du quiétisme, et répond aux reproches qu'on lui faisait, XXVIII, 288, 289, 291, 293, 295. Son désintéressement dans cette affaire, XXVII, 432, 433, 634, 644. Ce qu'il craignait pour l'Eglise, XXVII, 621. Il se justifie du reproche d'ignorance dans les voies intérieures, XXVIII, 287. Il se plaint des procédés de Fénelon à son égard, XXIX, 122. Il dresse la Déclaration des trois évêques, XIX, 495 et suiv. Il publie le Summa doctrinœ, XIX, 433; XXIX, 130, 133. Et divers autres ouvrages sur cette affaire, XXIX, 24, 28 et suiv. Il envoie â Rome un avis sur l'oraison, pour être adressé aux confesseurs, et qu'il désirait faire approuver, XXIX, 71, 72. Plan d'un ouvrage qu'il préparoit pour faire suite à son Instruction sur les Etats d'oraison, XXX, 129. Il fait quelques avances auprès de Fénelon après la condamnation de son livre, XXX, 348, 366, 372.

Pour tout le reste de l'affaire du quiétisme, voy. Bouillon, Fénelon, Guyon.

Bossuet est nommé conseiller d'Etat, XXIX, 103. Puis premier aumônier delà duchesse de Bourgogne, XXVI, 532; XXIX, 202. Il assiste en cette qualité au mariage du duc de Bourgogne, dont il décrit la cérémonie, XXIX, 238.

Il est nommé chef de la commission pour la morale de l'assemblée du clergé de 1700. Ses rapports à l'assemblée, XXII, 721 et suivantes. Son mandement pour publier la Censure de cette assemblée, XXII 737. Il attaque la prétention qu'avait le chancelier de Pontchartrain de faire examiner par un censeur les mandements et les ouvrages de doctrine des évêques; ses mémoires au roi, au chancelier et au cardinal de Noailles sur cette affaire, XXXI, 60 et suiv. voy. Clergé, Réguliers.

 

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Bossuet est consulté par M. Lamoignon de Basville, intendant de Languedoc, et par les évêques de cette province, sur la conduite à tenir envers les protestants nouvellement convertis. Ses lettres et mémoires à ce sujet, XXVII, 81, 82, 94, 95, 99, 111, 141. Voy, Basville, Convertis (nouveaux).

Il présente un placet au roi pour le supplier de lui donner son neveu pour coadjuteur, XXVII, 285. Il prie le cardinal de Noailles d'appuyer sa demande, XXVIII, 284. Sa lettre à son neveu pour lui témoigner la peine qu'il ressent de ne pouvoir, la dernière année de sa vie, conférer avec ses curés, et tenir son synode, XXVII, 293. Il demande le secours de leurs prières, ibid.

Malgré ses occupations, il se livre avec zèle à la conduite des âmes, XXVII, 422, 428, 429, 436, 464, 561, 562, 583, 592, 604. Combien il était expérimenté, XXVII, 424, 429, 431, 434, 436, 446, 604, 616. Avec quelle piété il remplissait cette fonction, XXVII, 427. Quelles étaient ses dispositions dans cette conduite, XXVIII, 52, 53, 67, 69, 70, 85, 94, 99, 197, 226, 237, 238, 241, 247, 258, 292, 320, 387. Il atten-doit tout de Dieu, XXVII, 432, 433, 437 et suiv. , 491, 492, 504. Ses lettres aux religieuses de Jouarre dans le temps de ses démêlés avec leur abbesse, XXVIII, 300 et suiv. Voy. Jouarre, Lorraine, Rohan-Soubise. Ses lettres aux religieuses de divers monastères, XXVIII, 423 et suiv. Il leur promet la même affection que son prédécesseur, ibid. Attention qu'il avait aux règles des communautés, XXVIII, 451, 452, 453, 457. Voy. Farmoutiers, Religieuses, Silence.

Témoignages du respect et de l'amour de Bossuet pour le Pape et l'Eglise romaine, XX, 12, 504, 508; XXII, 458; XXVI, 254; XXIX, 321; XXX, 462. Voy. Eglise romaine, Pape, etc. Ses sentiments touchant les dignités, XXVIII, 252, 255; XXIX, 140. Son humilité, XXVI, 167, 256, 258; XXVII, 423, 426, 432, 624; XXVIII, 215, 230, 247, 439. Sa douceur, XXVII, 427. Son détachement et sa mortification, XXVII, 434, 435. Son amour pour Dieu, XXVII, 433. Sa résignation à la volonté de Dieu, à la mort de son frère, XXX, 232, 233,241. Combien il lui était attaché, XXX, 262. Sa patience et sa résignation dans la maladie, XXVII, 283. Son amour pour la prière, XXVII, 435. Il demande des prières pour lui, XXVI, 179, 302, 458; XXVII, 495, 496, 505, 615, 616, 622, 724, 727. Pour l'anniversaire de son sacre, XXVIII, 202. H était peu régulier en fait de visites; ses raisons pour n'en point faire, XXVIII, 276. Il faisait des vers : pourquoi, XXVIII, 281.

Bossuet compose ses notes sur les Psaumes à la Cour; il les adresse à son clergé, I, 8, 9. But qu'il s'est proposé dans ce travail, et auteurs qu'il a suivis, I, 54, 55; XXVI, 458. Pourquoi ses notes sur les Proverbes sont courtes, i, 450. Quelques-unes plus étendues, I, 451. Sa préface sur l’Ecclésiaste, I, 520. Son commentaire sur le Cantique

 

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des cantiques, I, 569. A quels auteurs il s'est attaché, i, 574. Sa préface et ses notes sur la Sagesse, II, I et suiv. Sur l'Ecclésiastique, II, 44 et suiv.

Il est l'auteur de la Défense de la Déclaration du clergé, quoi qu'on ait dit au contraire. Son but dans cet ouvrage, XXI, 5 et suiv. Il n'entreprend point d'y défendre la Déclaration, mais la doctrine de l'école de Paris, XXI, 18. Ses dispositions en composant cet ouvrage, XXVIII, 672, 673. Il excuse les théologiens qui pensent autrement que lui sur cette matière, XXI, 62.

Combien Bossuet goûtait peu le système de Malebranche, XXVI, 395, 396. Le succès des nouveaux systèmes de philosophie lui faisait peur : pourquoi, XXVI, 398, 399. Voy. Malebranche.

Discours de Bossuet à l'Académie française le jour de sa réception, XII, 700. Réponse de M. Charpentier, XII, 706.

Eloges donnés à Bossuet et à ses ouvrages par des personnages illustres ou des savants, XXVI, 191, 192, 193, 202, 279, 280, 289, 320, 356, 357, 358, 364, 365, 402, 403, 503, 507, 508; XXIX, 32, 98. 132, 133, 177, 231, 492, 493, 580; XXX, 127, 128, 321, 372, 373, 394, 422, 423, 471, 529, 537, 578. Voy. Bouillon, Duras, Estrées, Harlay, Jansénisme, Neercassel, Noailles, Perth, Port-Roval, Rancé, Simon, Tronson.

BOSSUET (Jacques-Bénigne), abbé de Savigny, neveu de l'évêque de Meaux : voyage en Italie, où il est bien accueilli du grand-duc de Toscane, XXIX, I, 2, 3. Il arrive à Rome, XXIX, 4. Bossuet lui marque comment il doit se conduire dans cette ville, XXIX, 5. L'engage à fréquenter le cardinal Casanate, XXIX, II. Quelles connaissances il doit chercher à se faire, XXIX, 42, 43. L'abbé Bossuet présente au Pape l'Instruction sur les Etats d'oraison, XXIX, 74, 75. Le roi approuve que cet abbé demeure à Rome pour l'affaire du livre des Maximes, XXIX 126, 127. Avis que Bossuet lui donne sur la conduite qu'il doit tenir en cette circonstance, XXIX, 139. Il donne à son oncle des détails sur ce qui se passe à Rome dans cette affaire, XXIX, 156. Il désire être chargé à Rome des affaires du prince de Conti, nommé roi de Pologne, XXIX, 162, 163, 175. Il souhaite d'être conclaviste de quelque cardinal français, en cas de mort du Pape, XXIX, 170, 174. Ses démarches pour accélérer l'affaire du livre des Maximes, XXIX, 227, 228, 234, 241, 270, 377, 390, 391, 417, 454, 472, 520, 534; XXX, 88 89, 98, 113, 323. Audiences qu'il a du Pape à ce sujet, XXIX, 354, 355, 375, 424, 472, 473, 476, 554, 557; XXX, 87, 138, 165, 166, 204, 330, 376, 389, 396, 397, 417. Il remet au cardinal de Bouillon un mémoire sur les demandes qu'il avait faites au Pape, XXIX, 574 et suiv. Bruits répandus d'une aventure arrivée à l'abbé Bossuet, XXIX, 289, 305 309. Cet abbé se justifie, XXIX, 317, 324, 333, 353, 362.

 

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Le cardinal de Noailles en parle à la Cour pour détruire les mauvaises impressions, XXIX, 338, 359, 363, 379. Madame de Maintenon mande à Bossuet que le roi est persuadé que son neveu est innocent, XXIX, 371. Vues ambitieuses de l'abbé Bossuet pour l'élévation de son oncle,

XXIX, 401. Son emportement contre Fénelon, qu'il appelle bète féroce, XXX, 113. Voy. Bouillon, Chanterac, Fénelon.

Bossuet lui annonce la mort de son père, frère du prélat, et le console de cette perte, XXX, 232, 241, 279, 291. M. de Noailles lui écrit à ce sujet, XXX. 233. Ses démêlés avec le cardinal de Bouillon au sujet d'un courrier que cet abbé avait envoyé en France, XXX, 368. Il désire obtenir un induit pour les bénéfices de son abbaye, XXX, 333, 446, 453, 464. Le prince de Monaco promet d'agir à ce sujet, XXX, 471, 472. L'abbé Bossuet prend congé du Pape, XXX, 464, 465. Il part de Rome et est bien accueilli à Florence, XXX, 466, 467. Puis à Bologne et à Modène, XXX, 471, 472. Voy. l'article précédent.

BOSSUET ( Antoine, frère de l'évêque de Meaux ), écrit au Grand Condé pour lui marquer qu'il vient de quitter M. de Cordemoy à l'agonie. Il remercie le prince de ses bontés, XXVI, 331, 332. Il exprime dans une autre lettre au même prince combien lui est reconnaissante toute la famille de Cordemoy. Il remercie le prince du bon accueil dont il a honoré ses fils, XXVI, 332.

BOUHOURS (Dominique), jésuite. Sa mort, XXVII, 267. Il était des amis de Bossuet : ce prélat n'approuvait pas ses expressions affectées, surtout dans la traduction du Nouveau Testament, XXVII, 269. Bossuet complimente le P. Bouhours de son histoire de Pierre d'Au-busson, grand-maitre de Rhodes, XXVI, 198. Cette histoire a servi d'un doux entretien au prélat pendant sa maladie, ibid.

BOUILLON (Emmanuel-Théodore de la Tour d'Auvergne, cardinal de) est nommé ambassadeur à Rome, XXIX, 50, 51. Il obtient pour son neveu la coadjutorerie de l'abbaye de Cluny, et en instruit Bossuet, XXIX, 177. Il fait l'éloge de l'Instruction sur les Etats d'oraison, et demande à Bossuet ses remarques sur le livre des Maximes, XXIX, 69. Il se déclare en faveur de ce livre, XXIX, 85.

Le cardinal arrive à Rome, XXIX, 100. Son but est de tirer en longueur l'affaire du livre des Maximes, XXIX, 159. Ses efforts en faveur de ce livre, XXIX, 171.11 écrit à l'abbé de Fleury, pour qu'il en fasse part à Bossuet, qu'il ne se mêle de rien, XXIX, 208, 217. Il est mécontent du séjour de l'abbé Bossuet à Rome, XXIX, 179. Il évite de lui parler de l'affaire des Maximes, XXIX, 219. Bossuet se plaint que ce cardinal veut faire passer cette affaire pour une querelle entre lui et Fénelon, XXIX, 221 et suiv. Ce que les abbés Bossuet et Phelippeaux mandent sur les discours et la conduite de cette

 

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Eminence, XXIX, 241, 277, 282, 313, 316, 331, 347, 373, 420, 431, 437, 454, 453, 475, 488, 489, 495, 542, 553, 573, 584; XXX, 96, 97, 101, 102, 103, 122, 123, 133, 134, 152, 173, 174, 196, 206, 207, 228,235, 246,255, 266, 267, 275, 281, 282, 286, 331, 332, 335, 379, 390, 391, 419, 427.

Le cardinal écrit à Bossuet qu'il ne soupçonne ni sa droiture ni ses intentions dans cette affaire, XXIX, 275. Il veut faire précipiter le jugement, XXIX, 393 et note. Soin qu'il mettait à examiner l'affaire, XXX, 36, 37. L'abbé Bossuet voulait qu'on empêchât le cardinal de voter, XXX, 81, 82, 101. Avis donné au roi pour empêcher les effets de la mauvaise volonté du cardinal, XXX, 128, 158. Conjectures que l'abbé Bossuet formait sur son vœu, XXX, 139. Louis XIV lui écrit fortement à ce sujet, XXX, 172. Effet de cette lettre, XXX, 186. Le cardinal n'invite pas Bossuet au festin de Sainte-Luce, ce qui étonne beaucoup, XXX, 220, 222, 240. Altercation entre le cardinal de Bouillon et le cardinal Panciatici, au sujet d'une grâce que ce dernier ne voulait pas accorder, XXX, 241. Affront sensible qu'il reçoit, XXX, 246, 247. Sa lettre à Bossuet sur la mort du frère du prélat, XXX, 264. Il est fâché que l'abbé Bossuet eût envoyé un courrier à son oncle pour le prévenir au sujet du projet des canons, XXX, 334, 335, 338, 368. Il écrit à Bossuet pour lui en témoigner son mécontentement, XXX, 405. Bossuet justifie son neveu, et sa propre conduite dans l'affaire du quiétisme, XXX, 406, 407. Procédés violents du cardinal à l'égard du gentilhomme que l'abbé Bossuet avait envoyé en courrier, XXX, 437. Cet abbé va s'expliquer avec le cardinal, XXX, 438, 439. Mémoire de Bossuet à Louis XIV, pour justifier la conduite de son neveu dans cette circonstance, XXX, 434. Affaire d'éclat du cardinal avec l'ambassadeur de l'empereur, XXX, 442. Mécontentement du Pape contre le cardinal à cette occasion', XXX, 447, 453. Il lui accorde enfin audience, XXX, 460.

Bossuet avait composé pour le cardinal de Bouillon un petit écrit intitulé : Sur le Style et la lecture des écrivains et des Pères de l'Eglise pour former un orateur, XXVI, 107. M. de la Tour d'Auvergne n'avait que vingt-six ans quand il fut élevé parmi les princes de l'Eglise et devint le cardinal de Bouillon, ibid., note. BOUILLON (mademoiselle de), religieuse carmélite. Sermon prononcé à sa vêture, XI, 372 et suiv. BOULEN (Anne de), maîtresse, puis femme de Henri VIII, roi d'Angleterre, favorise le luthéranisme, et se lie avec Cranmer, XIV, 261-Ses mœurs déréglées; son mariage cassé par Cranmer; sa mort sur un échafaud, XIV, 272 et suiv. BOURBON (Antoine de), roi de Navarre, dispute la régence du royaume de France, pendant la minorité de Charles IX, XXV, 301. Les protestants

 

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jettent les yeux sur lui pour le mettre à la tête de leur parti. Son irrésolution fait échouer leurs projets. Le colloque de Poissy le dégoûte des calvinistes ; il s'unit avec les chefs du parti catholique, XXV, 514. Sa mort, XXV, 534.

BOURBON (Charles, duc de), est fait connétable, XXV, 310. S'empare par adresse du château de Milan, XXV, 318. Les injustices qu'il éprouve l'engagent à se jeter dans le parti de l'empereur, XXV, 337. La principale espérance des ennemis de la France repose sur lui, XXV, 343. Désespéré du mauvais état de ses affaires, il tente de se rendre maître de Naples, XXV, 369, 370. Il s'attache ses troupes par l'espérance du pillage; il conduit son armée contre Rome, sa mort, XXV, 371.

BOURDALOUE (Louis), jésuite. Sur un sermon qu'il avait prêché, XXVIII, 192, 193, 194.

BOURG (Anne du). Son exécution occasionne la conjuration d'Am-boise, XIV, 438. Il prédit avant sa mort que le président Minard ne sera pas de ses juges; ce président est assassiné, comme plusieurs conseillers l'auroient été, s'ils étaient venus au palais, ibid.

BOURGOGNE. Voy. Jean sans peur, Louis XI.

BOURGOGNE (madame la duchesse de). Bossuet est nommé son premier aumônier, XXVI, 532; XXIX, 202. Il assiste en cette qualité au mariage du duc de Bourgogne, dont il décrit la cérémonie, XXIX, 238 et suiv.

BOURGOING (François), supérieur de la congrégation de l'Oratoire. Notice sur sa vie, XII, 641, 642. Son oraison funèbre, XII, 643 et suiv. Son esprit d'oraison, XII, 648. Toujours en action malgré ses infirmités, XII, 656.

BOURRET (M.) docteur de Sorbonne, approbateur de la version du Nouveau Testament de Richard Simon, était digne d'estime, XXVII,

266. Il était capable et bien intentionné; mais il avait été trop facile et n'avait pas pensé à son approbation avant de la donner, XXVII, 267. Son estime pour Bossuet, XXVII, 273.

BRACHET (Théophile) de la Milletière. Son livre intitulé le Pacifique véritable, censuré par la faculté de Théologie de Paris, XXI, 108.

BRANDEBOURG (Albert de) fait avec furie la guerre aux catholiques, XXV, 551. Il est abandonné par l'empereur à la chambre de Spire, XXV, 458.

BRENTIUS (Jean) dresse la Confession de foi de Wirtemberg. Voy. Confession de foi.

BREVIAIRE. Attention qui est nécessaire pour le réciter, XXVII, 632. Diverses [décisions sur sa récitation, XXVIII, 37, 70, 177, 272, 278, 410,458. Cas où il faut le recommencer, XXVIII, 35, 56, 60, 145, 192.

 

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L'assemblée de 1700 censure plusieurs propositions sur cette matière, XXII, 763.

BRIAS (Jacques-Théodore de), archevêque de Cambray, adopte la déclaration du clergé, non comme décision de foi, mais comme opinion, XXI, 13.

BRINON (Madame de). Elle reçoit diverses lettres de Leibniz, XVIII, 117, 12b, 138, 161, 225, et de Bossuet, XVIII, 121, touchant la réunion des protestants d'Allemagne à l'Eglise. Elle écrit à Bossuet et travaille au grand ouvrage de la réunion, XVIII, 151, 162, 182, 228, 241, 244.

BRISSAC (le maréchal de), un des plus estimés capitaines de son temps, XXV, 551. U obtient divers commandements dans les armées. Voy. François I, Henri II et Charles IX.

BROUE (Pierre de la), évêque de Mirepoix. Il témoigne à Bossuet son mécontentement de l'abbé Dupin, XXVI, 470, 471. Bossuet lui propose ses difficultés, et lui demande ses avis sur la conduite qu'on devoit tenir à l'égard des protestants convertis, XXVI, 534; XXVII, 94. Observations de l'évêque de Mirepoix sur le sentiment de Bossuet ; il expose les raisons qui l'empêchent de le suivre, et lui donne des détails sur la conduite des convertis, XXVII, 82, 92, 94, 158. Bossuet désire pouvoir conférer avec lui sur Madame Guyon, lui parle de ses ouvrages sur le quiétisme et de ceux de Fénelon, et lui détaille les progrès de l'affaire, XXVIII, 643, 646, 648, 672; XXIX, 24, 25, 53, 54, 60, 61, 68, 90, 122, 148, 153, 281, 443, 503, 562; XXX, 127, 262, 409. Il lui envoie l'Instruction de M. de Noailles sur la grâce, et lui en demande son avis, XXIX, 24. Détails sur une contestation de l'évêque de Mirepoix, avec l'évêque d'Alais, sur ia députation aux Etats, XXVII, 92, 98, 108, 281 ; XXIX, 562. Bossuet donne à M. de la Broue des avis sur un ouvrage auquel ce prélat travaillait, XXVII, 274. Il lui parle des siens, XXVII, 283, 286; XXVIII, 646, 683. Il lui fait part des difficultés qui s'opposaient à la translation de l'évêché de Mirepoix à Mazerettes, XXX, 508. Voy. Montgaillard.

BRUEYS (David-Augustin), protestant converti. Avis que Bossuet lui donne sur un de ses ouvrages, XXVI, 319.

BRUIS (Pierre de) veut réformer les dogmes de l'Eglise, qu'il dit être tombée dans l'erreur. Saint Bernard s'y oppose, XIV, 20.

BRUNEHAUT, reine de France, femme de Sigebert, XXV, 6. Elle protège la mission de saint Augustin en Angleterre, XXIV, 352. Sa mort malheureuse, XXV, 8. Sa mémoire est déchirée, XXIV, 336.

BRUNON, archevêque de Trêves, reconnaît tous les droits de la souveraineté dans l'empereur Henri IV, déposé par le Pape, qui n'exige pas que ce prélat renonce à l'obéissance du prince, XXI, 405.

BUCER (Martin), de jacobin se fait protestant, et se marie jusqu'à trois fois ; ce qui, dans la Réforme, paraissait honorable, XIV, 20, 21 et

 

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suiv. Sa Confession de foi, appelée de Strasbourg ou des quatre villes. Voy. Confession de foi. Son esprit pliant, plus fertile en distinctions et en équivoques que celui des plus raffinés scolastiques. Il justifie la doctrine de l'Eglise sur les mérites des Saints, XIV, 124. Il négocie de la doctrine avec Luther, pour accélérer la ligue protestante retardée par la dispute sacramentaire, XIX, 145. Il a recours aux équivoques et avoue une présence qu'il appelle substantielle-spirituelle, XIV, 147. Il se joue des mots, en admettant [une présence réelle sacramentale. XIV, 151. Après son accord avec Luther, il fait revenir les quatre villes à la croyance de la présence réelle, XIV, 189, 190. Ce qui ne l'empêche pas de souscrire à une confession de foi de Calvin, toute pleine des idées des sacramentaires. Il trouve à toutes les difficultés des dénouements merveilleux, XIX, 165. Il fait une nouvelle confession de foi, où il embrouille tout. Ses subtilités préparent la voie à celles de Calvin, XIV, 146, 147. Il s'oppose en vain aux articles contre la transsubstantiation, et établit la présence réelle. Il autorise deux actes contradictoires. Sa mort, XIV, 326, 327. Il justifie l'Eglise catholique sur le culte des saints et leur intercession, XV, 354, 355. Bucer est le premier auteur qui ait prétendu que l'usure n'était pas défendue dans la loi nouvelle, XXII, 13.

BUCHANAN (George), excite les protestants d'Ecosse à la révolte contre leur reine Marie Stuari. Fanatisme de Buchanan et de Jean Knox, XV, 552 et suiv. Basnage ose dire, après Buchanan, que les premiers chrétiens se croyaient obligés de prier pour les empereurs persécuteurs, dans le même sens qu'on est obligé de prier pour les voleurs. Illusion de ce discours, XV, 397.

BULLES. Celles que donne le Pape pour instituer les évêques, ne prouvent pas que la juridiction vienne de lui, XXII, 142, 143.

BULLUS (George), savant protestant anglois, prouve, contre les principes de Jurieu, l'infaillibilité du concile de Nicée; ce qu'il dit de ce concile doit être dit de tous les autres, XV, 125. Il défend les Pères des trois premiers siècles des erreurs sur la Trinité et sur l'Incarnation, que Jurieu leur impute, XXI, 710, 711. Il prouve par les paroles de la promesse de Jésus-Christ, que l'infaillibilité est donnée au corps des pasteurs de l'Eglise, XVII, 148, 149. Il venge les Pères des premiers siècles des erreurs qu'on leur impute, et donne le dénouement de quelques-unes de leurs expressions, XVI, 81. 82. Il oppose aux sociniens l'autorité infaillible du concile de Nicée, XVI, 171, 172.

BURCHARD, évêque de Vormes, a fait au dixième siècle une collection de canons. Il y prouve que les rois ne dépendent que de Dieu, XXI, 342.

BURNET (Gilbert), évêque de Salisbury, publie un écrit de Luther à

 

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Bucer, dans lequel Luther consent à supporter les zuingliens. Il traduit infidèlement quelques endroits de cet écrit, XIV, 234, 233. Il écrit l'histoire do la réformation anglicane, accuse Sanderus, historien catholique, d'inventer des faits atroces contre les réformés, et loue excessivement la sagesse des réformateurs anglois, XIV, 257. Ses héros ne sont pas toujours d'honnêtes gens, ibid. Il compare la faute de Cranmer, qui, par la crainte de la mort, abjura deux fois sa doctrine, à celle de saint Pierre, XIV, 313, 314. Il est peu sûr dans la narration des faits, XIV, 313, 316. Ce qu'il dit du concile de Trente, sur la foi de Fra-Paolo, ne mérite aucune créance, XIV, 392, 393. Voy. Fra-Paolo. Il suit de faux plans de religion, et donne de fausses dates aux pratiques des catholiques qu'il méprise, XIV, 317. Il cite Gerson, comme ayant dit qu'on peut se passer du Pape, à cause de son livre de Auferibilitate Papœ, XIV. 318. Il tombe dans une erreur grossière sur le célibat des ecclésiastiques et le Pontificat romain, XIV, 319, 11 dit faussement que les prêtres anglois, qui se marièrent sous Edouard, n'avoient pas fait vœu de chasteté, XIV, 320, 321. Il soutient contre toute raison, que les Anglais, qui, sous Edouard VI, avoient condamné la présence réelle, ne varièrent pas sous Elisabeth, en déclarant qu'il était indifférent de la croire ou de ne pas la croire, XIV, 413,414.11 fait des bévues grossières, et montre beaucoup d'ignorance des affaires de France, et prend pour lois du royaume les prétextes dont les calvinistes couvraient leur révolte, XIV, 431, 432. Il se rétracte sur ce qu'il avait avancé faussement de la régence du roi de Navarre; mais non d'avoir approuve, sur ce fondement, les révoltes des protestants, XV, 546, 547. Il approuve, comme Chillingworlh, l'indifférence des religions, XVII, 183, 186. Il est forcé d'avouer, ainsi que Jurieu, Basnage et les autres, l'instabilité des églises protestantes, XV, 318, 519. Histoire abrégée de ce ministre et extrait de ses lettres à M. Papin, au sujet de son livre de la Foi réduite à ses justes bornes, dans lesquelles il approuve l'indifférence des religions et la tolérance de toutes les sectes chrétiennes, XVI, 238 et suiv.

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