Table - G
Précédente Accueil Remonter Suivante
Bibliothèque

Accueil
Remonter
Adv Probabilitatem
Traité de l'Usure
Sur l'Impression
Table des ouvrages
Table - A
Table - B
Table - C
Table - D
Table - E
Table - F
Table - G
Table - H
Table - I
Table - J
Table - K
Table - L
Table - M
Table - N
Table - O
Table - P
Table - Q
Table - R
Table - S
Table - T
Table - U
Table - V
Table - W
Table - X
Table - Z
Table chronologique

 

G

 

GABRIEL (l'ange) annonce la conception de saint Jean, VII, 192,193. Celle de Jésus-Christ, VII, 198, 199.

GALÉRIUS est fait César par Dioclétien, XXIX, 337. Il force ce prince d'abdiquer, ibid. Jaloux de Constantin, il l'expose au péril, ibid. Il fait Licinius empereur, XXIV, 338. Contraint Dioclétien à persécuter les chrétiens, ibid. Sa cruauté, XXIV, 339. Sa mort misérable, ibid. Sa persécution est prédite dans l'Apocalypse, II, 465 et suiv.

GAP (le synode de) déteste la doctrine de Piscator, XIV, 588. Ce synode déclare le Pape Antéchrist. Fondement de son décret, XIX, 598 et suiv. Embarras d'un synode de Gap sur ce que l'Eglise invisible avait été oubliée dans la Confession de foi, XV, 74. Sa décision mémorable sur la vocation extraordinaire, XV, 76.

GASTON de Foix,- duc de Nemours, reçoit le commandement des armées françaises en Italie, XXV, 303. Ses succès; sa mort, XXV, 304 et suiv.

GASTON PHOEBUS, comte de Foix, est visité par Charles VI, attiré par sa grande (réputation, XXV ,144. Malheurs qu'il éprouve dans sa famille, XXV, 145.

GAUCELIN, évêque de Lodève, découvre dans le concile de Lombez, toutes les erreurs manichéennes des Albigeois, XIV, 478.

GEBHARD, archevêque de Salzbourg : sa lettre à Herman de Metz sur l'empereur Henri IV, XXI, 397.

 

269

 

GÉDÉON abat les Madianites, XXIV, 272. Son exemple cité, pour prouver que cette parole : Je suis avec vous, marque une protection assurée et invincible. Mauvaises réponses de Basnage, XVII, 158, 159.

GÉLASE (S.), pape. Sa doctrine sur l'indépendance des deux puissances, XXI, 256 et suiv. Il refuse d'obéir aune loi injuste d'Odoacre, XXI, 296. Sa lettre aux évêques de Dardanie, où il relève l'autorité du Saint-Siège, XXII, 186, 187. Il défend d'appeler du Pape au concile, en quel sens, XXII, 321. Comment on doit accorder des dispenses, suivant ce pape, XXII, 406. Il s'oppose à l'empereur Anastase, au sujet d'Acace, XXII, 277 et suiv.

LEGENDRE (M. le), intendant de Montauban, rend compte à Bossuet de la conduite qu'il a tenue à l'égard des nouveaux convertis, XXVII, 103. Fruits qu'il a recueillis de ses soins, ibid.

GÉNÉALOGIE royale de Jésus-Christ par saint Matthieu, VII, 228 et suiv. Par saint Luc, VII, 364.

GÉNÉRAL. Ses qualités, XXIV, 171. Il apaise de braves gens en les louant, XXIV, 173. Il accoutume le soldat à mépriser l'ennemi, ibid. Diligence et précaution dont il doit user dans les expéditions, ibid. Voy. Guerre, Prince. Le général doit supporter, plus que tous les autres, le soleil, le froid et tous les travaux. Par là il gagne ses soldats, il les encourage, et au fond il a moins de peine qu'eux, parce que la gloire le soutient, XXVI, 33.

GENÈVE (l'Eglise de) et celle de Zurich s'accordent sur ces deux points contradictoires : que le baptême n'a son effet qu'à l'égard des prédestinés, et qu'il ne l'a pas toujours, même à l'égard des prédestinés, XIV, 361. Cette église, conjointement avec les Suisses, ajoute deux articles à la Confession de foi, sur l'imputation du péché d'Adam, et sur l'ordre des décrets divins touchant l'envoi de Jésus-Christ et le décret d'élection. Plaintes à ce sujet du ministre Claude, XIV, 53, 54.

GENTILS. Leur conversion prédite, XXIV, 410, 412, 430, 513. Elle s'accomplit, XXIV, 469, 513. L'endurcissement des Juifs sert à leur salut, XXIV, 471. Dieu s'est servi du mystère de la Croix pour les convertir, XXIV, 314 et suiv. Leur conversion qui concourt avec la désolation des Juifs, et la prédication de l'Evangile, suivant les prophéties, preuve de la vérité de la religion, XXIV, 462. Les gentils n'ont commencé à connaître Dieu et le Verbe que quand Jésus-Christ a paru, XXVII, 245. Leurs sages, avec leurs discours magnifiques, n'avoient pu attirer personne à la doctrine des bonnes mœurs et de l'immortalité de l’âme, ibid.

GEORGES, duc de Saxe, aussi contraire aux luthériens que son parent l'électeur leur était favorable, est haï de Luther, qui prophétise

 

270

 

contre lui, et qui tâche de persuader d'accomplir ses prophéties à coups d'épée, XIX, 90, 91. GÉRARD (André-Jean), docteur luthérien, explique dans un sens catholique ce qu'on avait dit obscurément de la certitude du salut dans le livre de la Concorde, XIV, 354,355. Enseigne, contre les principes de sa secte, la certitude calvinienne du salut, XV, 172. Il prouve que Calvin et les calvinistes font Dieu auteur du péché, XV, 248.

GERBA1S (Jean), docteur de Sorbonne, sollicite Bossuet en faveur de l'abbé Dupin, XXX, 542, 547.

GERMAIN (S.), patriarche de Constantinople, obéit, ainsi que l'Eglise d'Orient, aux empereurs iconoclastes persécuteurs, XXI, 321, 330.

GERSON (Jean), ou Charlier, chancelier de l'Université de Paris. Son éloge et sa sainte mort à Lyon, XXII, 477. Il croit les papes faillibles et l'Eglise romaine indéfectible, XXII, 286, et suiv., 486, 487. Il prêche au concile de Constance, et appuie les décrets des quatrième et cinquième sessions, XXI, 562 et suiv., 643. Il désire la réformation des mœurs et non de la doctrine, XIV, 19.' Il est mal allégué par Burnet. Voy. Burnet.

Sentiment de Gerson sur les expériences dans l'oraison, XVIII, 369. Sur les exagérations des mystiques, XVIII, 385. Ce qu'il dit de ceux qui imputent à Dieu leurs péchés, XVIII, 453. De l'oraison de quiétude, XIX, 596, 597.

Bossuet accuse Gerson d'avoir mal parlé, et de n'avoir pas suivi l'ancienne tradition, XXVI, 295. En quoi, ibid., note. Sa doctrine touchant les décisions des évêques, XXX, 555. Du livre intitulé l'Esprit de Gerson et de son auteur, XXVIII, 82. Gerson a prononcé l'oraison funèbre du duc d'Orléans, XXV, 165.

GIORI (M.), prélat romain, se donne beaucoup de mouvement auprès du Pape et des cardinaux, dans l'affaire des Maximes des saints, XXIX, 267, 294, 304, 360, 392, 559, 586 ; XXX, 103, 334. Bossuet lui écrit pour l'en remercier, XXIX, 306, 307.

GLOIRE. En quoi consiste celle de Dieu, X, 432. Combien la gloire de Jésus-Christ est différente de celle des grands du monde; exemple d'Alexandre, VIII, 131. Artifices de la vaine gloire, IX, 579. Celle qui vient de Dieu doit seule être désirée, IX, 581, 582. La gloire du monde est ce que le Fils de Dieu a le plus combattu, XI, 487. Toutes les vertus corrompues par la gloire, XI, 476. Rien de plus misérable et de plus pauvre que la gloire, XI, 570.

Combien elle est à craindre pour un chrétien, XII, 495. La gloire du monde dissipée, VIII, 261. Sa vanité, VII, 397. Dieu punit l'homme qui en est avide en la lui donnant, VII, 452. Malheur de ceux qui font le bien en vue d'acquérir de la gloire, VII, 454; ou qui sont

 

271

 

pleins d'estime pour eux-mêmes, VII, 455. La foi préserve le chrétien de ce malheur, VII, 457.

La gloire des armes est un motif injuste de faire la guerre, XXIV, 139, 140. Elle est anéantie par deux paroles de Jésus-Christ, XXIV, 144. La gloire préférée à la vie de Judas Machabée, XXIV, 165. L'amour de la gloire plus dangereux que celui de la beauté même, XXVII, 4.

GNOSE, GNOSTIQUE. Idée générale de la Gnose, XIX, 2,3. Fausse Gnose, ibid. Vraie Gnose, XIX, 6. Les mystiques la font consister dans une habitude d'amour et de contemplation, XIX, 12. Dans une habitude de charité pure et désintéressée, XIX, 15. Dans une contemplation permanente, XIX, 17. Le gnostique fait toujours de nouveaux efforts, XIX, 19, 20. Il n'exclut pas un raisonnement discursif, XIX, 20, 21. De l'immutabilité du gnostique de saint Clément, XIX, 24. De son entendre perpétuel? XIX, 28. Des nécessités qu'il lui attribue, ibid. Sa Gnose est un état d'impassibilité, XIX, 31. Exclut-elle les pratiques ordinaires? XIX, 40, 41. Les demandes du gnostique sont-elles passives, XIX, 43. Le parfait gnostique fait-il des demandes? XIX, 46. Passage de saint Clément qui prouve l'affirmative, XIX, 47. Y a-t-il dans saint Clément un état supérieur à la Gnose,? XIX, 50. L'action de grâces en lui exclut-elle sa demande? XIX, 58. Du gnostique actif, XIX, 42, 44, 61, 62. S'il peut demander les biens temporels, XIX, 63. Désirer les biens éternels et la persévérance, XIX, 64, 65. Faire des actes d'espérance, XIX, 66. La Gnose de saint Clément est-elle l'état passif des mystiques? XIX, 71. Du gnostique déifié, XIX, 79. S'il voit Dieu face à face, et est rassasié, XIX, 83. Conséquence de la doctrine des mystiques, XIX, 89. Leur prétend» gnostique a le don de prophétie, XIX, 92. La Gnose est un état apostolique, XIX, 96. Sûreté de la voie gnostique, XIX, 99. Tradition secrète dont on voudrait s'autoriser, XIX, 102, 103. Du secret qu'on doit garder sur la Gnose, XIX, 130. Voy. Clément d'Alexandrie.

GODEFROY de Bouillon obtient le commandement de deux armées envoyées contre les Sarrazins, XXV, 48. Ses victoires, ibid. Elu roi de Jérusalem, il refuse d'être couronné en roi, où son maître avait été couronné d'épines, ibid. Il était seul capable de soutenir les affaires des chrétiens de la Palestine, XXV, 49.

GODET DES MARAIS (Paul de), évêque de Chartres, approuve l'Instruction sur les états d'oraison, XVIII, 378.11 condamne les livres de Madame Guyon, XVIII, 633. Bossuet lui écrit sur le livre des Maximes, XXIX, 53. M. Tronson le remercie de lui avoir communiqué la lettre de Bossuet, où il l'accuse de ménagement, XXIX, 57. Il lui fait part des dispositions de Fénelon à l'égard des explications qu'on lui demandait, XXIX, 64, 65. L'évêque de Chartres se réunit à M. de Noailles et à

 

272

 

Bossuet pour l'examen du livre des Maximes, XXIX, 83, 84. Il signe la déclaration des trois évêques contre ce livre, XXIX, 125. Il dément les faux bruits de son changement à l'égard du livre, XXIX, 414. Bossuet, sous le nom d'un théologien, répond à une lettre de Fénelon contre ce prélat, XXX, 211, 241.

GOMAR (François) s'oppose à Arminius, et soutient le libre arbitre, l'inamissibilité de la justice, et, sur la certitude du salut, la pure doctrine de Calvin, XV, 9. Voy. Remontrants.

GONZAGUE, Anne de Gonzague de Clèves, princesse palatine. Notice sur sa vie, XII, 537 et suiv. Son oraison funèbre, XII, 539. Avec quel soin sa jeunesse fut cultivée, XII, 541. Son amour pour les choses saintes, XII, 542. Son mariage avec le prince de Bavière, qu'elle ramène au sein de l'Eglise, XII, 544. Elle se laisse prendre à l'amour du monde, XII, 545 et suiv. Perd la foi, XII, 551, 552. Par quelle grâce elle la recouvre, XII, 555. Elle se convertit, XII, 557, 558. Sa mort édifiante, XII, 565, 566.

GONZALEZ (Thyrsus), général des Jésuites, écrit contre le probabilisme, XXII, 730, 733. Son livre est loué par Bossuet, XXXI, 7. Il écrit contre la Déclaration de 1682, XXI, 10. Oh le réfute, XXI, 42,58, 113 et suiv., 592, 597, 638 et suiv., 675.

GONZALVE, dit le Grand-Capitaine, reçoit le commandement des armées de Ferdinand en Italie, XXV, 273.

GORGON (S.). Panégyrique de ce saint, XII, 316. Il refuse de sacrifier aux idoles; son douloureux martyre, XII, 306, 313, 314, 324, 325.

GORGONIE (sainte). Ses vertus, X, 633 et suiv.

GORNAY (Henri de). Son oraison funèbre, XII, 694. Noblesse et antiquité de sa famille, XII, 69&. Son esprit de mortification, XII, 699.

GOTESCALC. Prédestination du neuvième siècle; de quelle erreur on l'accusait, IV, 5. Comment on le défendait, IV, 193, 194. GOUT (le) et sentiment de l'Ecriture, que Jurieu, Claude et d'autres ministres donnent aux simples comme une règle certaine pour l'entendre, est une illusion manifeste, XVI, 132, 133. C'est aussi par le goût qu'ils leur disent de distinguer les articles fondamentaux, XVI, 143. Jurieu prétend connaître la Trinité, l'Incarnation, l'Ascension de Jésus-Christ par le goût, XVI, 160. Le goût et le sentiment où Jurieu réduit la Réforme, est un aveu de son impuissance à montrer les points fondamentaux par la parole de Dieu, XVI, 155.

GOUVERNEMENT. Son autorité peut seule mettre un frein aux passions, et établir l'union parmi les hommes, XXIII, 491. Ses avantages pour les particuliers, XXIII, 492. Il rend les Etats immortels, XXIII, 495. A besoin de lois pour sa perfection, XXIII, 496. Origine du gouvernement royal, XXIII, 519, 520. Autres formes de gouvernement, XXIII, 522. On doit s'attacher à celle qu'on trouve établie dans son pays,

 

273

 

XXIII, 529. Le gouvernement doit être doux, XXIII, 553. C'est un ouvrage de raison et d'intelligence, XXIII, 579, 580. Il doit être fondé sur la religion, XXIV, 29. Ce que c'est que le gouvernement absolu, XXIV, 105. Dans le gouvernement légitime les personnes sont libres, et la propriété des biens est inviolable, XXIV, 106. Le gouvernement civil est parfait en lui-même dans les choses de son ressort, XXI, 192 et suiv. Ceux qui gouvernent les Etats doivent être semblables aux lois, qui sont portées au châtiment non par la colère, mais par l'équité, XXVI, 34. Voy. Etat, Monarchie, Prince, Religion.

Jésus-Christ n'a point établi le gouvernement de l'Eglise sur la forme des gouvernements humains, XXII, 338. Il est soumis, suivant Gerson, à la volonté raisonnable du Pape, XXII, 389. En quoi il consiste, XXII, 419 et suiv. Le sentiment des François, sur cette matière, ne diffère qu'en apparence de celui de leurs adversaires, XXII, 437, 438 et suiv. C'est une monarchie, selon Gerson, XXII, 572. Forme de l'ancien gouvernement de l'Eglise pendant les persécutions, XXI, 95. Voy. Eglise.

GRÂCE. En quoi elle consiste, X, 496. Sa gratuité, XXII, 722,723. Sa nécessité, V, 82; X, 497. Son efficace et son influence continuelle, VII, 343. Notre libre arbitre doit y coopérer, XVII, 507, 508; XVIII, 78. Impuissance de l'homme sans la grâce, XXVIII, 90. La grâce ne nous quitte jamais la première, IX, 281. Son efficacité, IX, 282. Quel est le propre de la grâce, XI, 260,241. Elle est accordée à tous, VIII, 364. Il faut y être fidèle, XXVII, 618. Celui qui est fidèle à la grâce peut s'élever à la perfection, malgré les obstacles les plus invincibles, XII, 539 et suiv. La grâce sanctifiante ne devait être donnée qu'une fois dans la première intention de Dieu, VIII, 502; X, 117. Trois principales opérations de la grâce, XI, 44, 45, 80. La grâce, don propre de l'Evangile, VIII, 404. Force de la grâce pour surmonter l'habitude, IX, 66. Ses effets sont peu connus, ibid. Comment la grâce nous fait faire le bien, XXVIII, 546. Conserver la justice est une opération de la grâce, VI, 150,151. Opposition de la nature et de la grâce, X, 613. La grâce de la rémission des péchés est le fruit principal du sang du Nouveau Testament, IX, 90. La grâce du baptême remet tous les péchés, VIII, 370. Grâce qui opère dans la pénitence ; sa nature, sa force, IX, 454, 438. On peut perdre la grâce recouvrée, et même la recouvrer plusieurs fois dans le sacrement de pénitence, X, 186. La grâce de la vocation des pécheurs figurée dans la soudaine illumination du saint Précurseur, XI, 44, 45. La grâce doit prévenir ceux qui se destinent au sacerdoce, XI, 241. La grâce nous est distribuée par Marie, XI, 226. Manière dont Dieu distribue ses grâces, XXVIII, 110. Quelles sont celles qu'on doit souhaiter préférablement, XXVIII, 164, 231. Ne pas réfléchir sur leur nature, XXVIII, 169, 170, 174, 175. Peut-on demander

 

272

 

Bossuet pour l'examen du livre des Maximes, XXIX, 83, 84. Il signe la déclaration des trois évêques contre ce livre, XXIX, 125. H dément les faux bruits de son changement à l'égard du livre, XXIX, 414. Bossuet, sous le nom d'un théologien, répond à une lettre de Fénelon contre ce prélat, XXX, 211, 241. GOMAR (François) s'oppose à Arminius, et soutient le libre arbitre, l'inamissibilité de la justice, et, sur la certitude du salut, la pure doctrine de Calvin, XV, 9. Voy. Remontrans. GONZAGUE, Anne de Gonzague de Clèves, princesse palatine. Notice sur sa vie, XII, 537 et suiv. Son oraison funèbre, XII, 539. Avec quel soin sa jeunesse fut cultivée, XII, 541. Son amour pour les choses saintes, XII, 542. Son mariage avec le prince de Bavière, qu'elle ramène au sein de l'Eglise, XII, 544. Elle se laisse prendre à l'amour du monde, XII, 545 et suiv. Perd la foi, XII, 551, 552. Par quelle grâce elle la recouvre, XII, 555. Elle se convertit, XII, 557, 558. Sa mort édifiante, XII, 565, 566. GONZALEZ (Thyrsus), général des Jésuites, écrit contre le probabilisme, XXII, 730, 733. Son livre est loué par Bossuet, XXXI, 7. Il écrit contre la Déclaration de 1682, XXI, 10. Ohle réfute, XXI, 42,58, 113 et suiv., 592, 597, 638 et suiv., 675. GONZALVE, dit le Grand-Capitaine, reçoit le commandement des armées

de Ferdinand en Italie, XXV, 273. GORGON (S.). Panégyrique de ce saint, XII, 316. Il refuse de sacrifier aux idoles; son douloureux martyre, XII, 306, 313, 314, 324, 325. GORGONTE (sainte). Ses vertus, X, 633 et suiv.

GORNAY (Henri de). Son oraison funèbre, XII, 694. Noblesse et antiquité de sa famille, XII, 69S. Son esprit de mortification, XII, 699.

GOTESCALC. Prédestination du neuvième siècle; de quelle erreur on l'accusait, IV, 5. Comment on le défendait, IV, 193, 194.

GOUT (le) et sentiment de l'Ecriture, que Jurieu, Claude et d'autres ministres donnent aux simples comme une règle certaine pour l'entendre, est une illusion manifeste, XVI, 132, 133. C'est aussi par le goût qu'ils leur disent de distinguer les articles fondamentaux, XVI, 143. Jurieu prétend connaître la Trinité, l'Incarnation, l'Ascension de Jésus-Christ par le goût, XVI, 160. Le goût et le sentiment où Jurieu réduit la Réforme, est un aveu de son impuissance à montrer les points fondamentaux par la parole de Dieu, XVI, 155. GOUVERNEMENT. Son autorité peut seule mettre un frein aux passions, et établir l'union parmi les hommes, XXIII, 491. Ses avantages pour les particuliers, XXIII, 492. Il rend les Etats immortels, XXIII, 495. A besoin de lois pour sa perfection, XXIII, 496. Origine du gouvernement royal, XXIII, 519, 520. Autres formes de gouvernement, XXIII, 522. On doit s'attacher à celle qu'on trouve établie dans son pays,

 

273

 

XXIII, 529. Le gouvernement doit être doux, XXIII, 553. C'est un ouvrage de raison et d'intelligence, XXIII, 579, 580. Il doit être fondé sur la religion, XXIV, 29. Ce que c'est que le gouvernement absolu, XXIV, 105. Dans le gouvernement légitime les personnes sont libres, et la propriété des biens est inviolable, XXIV, 106. Le gouvernement civil est parfait en lui-même dans les choses de son ressort, XXI, 192 et suiv. Ceux qui gouvernent les Etats doivent être semblables aux lois, qui sont portées au châtiment non par la colère, mais par l'équité, XXVI, 34. Voy. Etat, Monarchie, Prince, Religion.

Jésus-Christ n'a point établi le gouvernement de l'Eglise sur la forme des gouvernements humains, XXII, 338. Il est soumis, suivant Gerson, à la volonté raisonnable du Pape, XXII, 389. En quoi il consiste, XXII, 419 et suiv. Le sentiment des François, sur cette matière, ne diffère qu'en apparence de celui de leurs adversaires, XXII, 437, 438 et suiv. C'est une monarchie, selon Gerson, XXII, 572. Forme de l'ancien gouvernement de l'Eglise pendant les persécutions, XXI, 95. Voy. Eglise.

GRACE. En quoi elle consiste, X, 496. Sa gratuité, XXII, 722,723. Sa nécessité, V, 82; X, 497. Son efficace et son influence continuelle, VII, 343. Notre libre arbitre doit y coopérer, XVII, 507, 508; XVIII, 78. Impuissance de l'homme sans la grâce, XXVIII, 90. La grâce ne nous quitte jamais la première, IX, 28 !. Son efficacité, IX, 282. Quel est le propre de la grâce, XI, 260,241. Elle est accordée à tous, VIII, 364. Il faut y être fidèle, XXVII, 618. Celui qui est fidèle à la grâce peut s'élever à la perfection, malgré les obstacles les plus invincibles, XII, 539 et suiv. La grâce sanctifiante ne devait être donnée qu'une fois dans la première intention de Dieu, VIII, 502; X, 117. Trois principales opérations de la grâce, XI, 44, 45, 80. La grâce, don propre de l'Evangile, VIII, 404. Force de la grâce pour surmonter l'habitude, IX, 66. Ses effets sont peu connus, ibid. Comment la grâce nous fait faire le bien, XXVIII, 546. Conserver la justice est une opération de la grâce, VI, 150,151. Opposition de la nature et de la grâce, X, 613. La grâce de la rémission des péchés est le fruit principal du sang du Nouveau Testament, IX, 90. La grâce du baptême remet tous les péchés, VIII, 370. Grâce qui opère dans la pénitence ; sa nature, sa force, IX, 454, 438. On peut perdre la grâce recouvrée, et même la recouvrer plusieurs fois dans le sacrement de pénitence, X, 186. La grâce de la vocation des pécheurs figurée dans la soudaine illumination du saint Précurseur, XI, 44, 45. La grâce doit prévenir ceux qui se destinent au sacerdoce, XI, 241. La grâce nous est distribuée par Marie, XI, 226. Manière dont Dieu distribue ses grâces, XXVIII, 110. Quelles sont celles qu'on doit souhaiter préférablement, XXVIII, 164, 231. Ne pas réfléchir sur leur nature, XXVIII, 169, 170, 174, 175. Peut-on demander

 

274

 

d'en être privé de peur d'en abuser, XXVIII, 362, 396. Les grâces de Dieu ne périssent point; leurs effets contre les cœurs ingrats VIII 142.

Dieu a attaché à certains moyens extérieurs et de fait, la grâce nécessaire à produire la foi, XV, 132. La grâce universelle, enseignée à Saumur par Cameron, divise en France les calvinistes; le magistrat décide la question, XV, 51. La nécessité de la grâce n'est pas, selon Jurieu, un article fondamental, XVI, 157. Quoiqu'il n'y ait rien qu'on doive mieux sentir que son impuissance à faire le bien sans elle, et le besoin qu'on en a, XVI, 161.

On peut résister à la grâce, III, 310,311. Elle ne nécessite pas, quoiqu'on ne puisse résister à la volonté de Dieu ; III, 312. C'est un mystère impénétrable, III, 317, 318. Différence de la grâce dans l'état de nature pure, et dans l'état de nature tombée, III, 319. Divers pouvoirs en divers justes, III, 321. Pouvoir qui est le parfait vouloir, III, 323. Explication du texte Nisi Pater traxerit eum. Ce que c'est que d'être laissé à soi-même, III, 333. Sans la grâce, l'homme ne peut rien pour le ciel, III, 330,331. Le mystère de la grâce revient à toutes les pages de l'Ecriture, et il faut prendre garde de s'égarer en le méditant, III, 361, 362. Extrait de l'Instruction pastorale de M. de Noailles sur la grâce, III, 364 et suiv. Celui qui aura reçu plus de grâces, rendra un compte plus rigoureux, III, 520. Le terme grâce ne signifie point, dans l'Ecriture, la faveur des hommes, III, 551.

Il y a une grâce efficace, IV, 366, 367. On le prouve par les prières de l'Eglise, IV, 369, 270, 371 : par les liturgies grecques, IV, 374, 373; par la liturgie attribuée à saint Jean Chrysostome, IV, 376,380; par l'Oraison dominicale, IV, 384 ; par l'explication qu'ont faite les deux dernières demandes de saint Augustin, et l'Eglise, d'après saint Cyprien, Tertullien, etc., IV, 385 et suiv. L'Ecriture nous présente la prière comme un fruit de la grâce efficace, IV, 389, 390. Les prières de l'Eglise nous en donnent la même idée, IV, 392, 393. Grâce efficace reconnue des pélagiens mêmes, IV, 393 ; prouvée encore par la prière de Jésus-Christ pour saint Pierre, IV, 397; par une prière du concile de Selgenstad, IV, 398. Deux démonstrations nouvelles par la permission du péché de la part de Dieu, IV, 416 et suiv. Comment Dieu a soustrait sa grâce efficace à saint Pierre, IV, 419, 421, 424, 426, 427. Réflexion sur cette conduite de Dieu, IV, 428. Nul cœur humain ne résiste à la volonté de Dieu, IV, 430. Sans la grâce efficace, le chrétien ne peut rien pour son salut, IV, 431. Gratuité de cette grâce, IV, 432. Préférence gratuite dans sa distribution, IV, 436, 437, 440. Ceux à qui Dieu ne donne pas ces graoes de choix n'ont point à se plaindre, IV, 446. Prières des martyrs et de plusieurs autres saints pour demander la grâce efficace, IV, 452, 453, 454,

 

275

 

456, 458. Hymnes de Synésius et de Clément d'Alexandrie ; prières d'Origène, où se trouve la doctrine de saint Augustin sur la grâce efficace, IV, 460, 462, 465. Prières de saint Grégoire de Nazianze, du vénérable Guillaume, IV, 473. La toute-puissance de cette grâce démontrée par Origène, IV, 469, 470. Cette grâce efficace est encore prévenante, IV, 471. En quel sens on peut dire que la grâce est donnée à ceux qui en sont dignes, IV, 477. En quel sens saint Augustin a condamné la proposition de Pelage : La grâce est donnée aux dignes, IV, 480. En quel sens on prévient Dieu et on en est prévenu, IV, 481, 482.

La doctrine de saint Augustin sur la grâce est celle de l'Eglise, IV, 176. Celle des siècles précédents, IV, 178, 179, 185, 189. Contestations de Fauste de Riez sur la grâce ; quatre papes prononcent en faveur de saint Augustin, IV, 189 et suiv. Contestations de Gotescalc; et on s'en rapporte encore à saint Augustin, IV, 193. Les propres paroles de ce saint docteur employées par le concile de Trente contre Luther et Calvin, IV, 194. Beaux passages de saint Augustin sur la nécessité de la grâce, IV, 216, 217, 219, 221. L'abbé Dupin coupable d'avoir voulu obscurcir la tradition sur la nécessité de la grâce, XX, 623. D'avoir accusé saint Augustin d'innovation sur la matière de la grâce, XX, 535 et suiv.

La grâce doit être demandée par tout chrétien, XVIII, 445, 446. Erreur de dire qu'il n'est jamais permis de prévenir la grâce, XIX, 359, 360, 455,473, 501, 516. Que la grâce actuelle soit la règle d'agir, XIX, 225, 330. Ce que c'est que cette grâce actuelle, XIX, 613, 614. Le propre effort pour prévenir Dieu n'est pas dans un demi-pélagianisme, XIX, 227, 625. Erreur de dire que tout ce qui vient de la grâce n'a rien d'imparfait, XIX, 238, 239, 276, 345.

Précis de la doctrine de l'Eglise sur la matière de la grâce, V, 466 et suiv. Censure de plusieurs propositions contraires à cette doctrine, XXII, 745.

GRACQUES (les) excitent des troubles à Rome, XXIV, 319. Tibérius est tué par Scipion Nasica, ibid. Caius, son frère veut le venger, et périt comme lui, XXIV, 321.

GRAMMAIRE LATINE. Observations sur la Grammaire latine, XXVI, 41 et note.

GRANDEUR. Tous les hommes nés pour la grandeur, IX, 138. En quoi consiste la véritable grandeur de la nature raisonnable, ibid. Moyens de sanctifier la grandeur par un bon usage, IX, 339. Elle réside dans le maintien de la justice, IX, 344. Vin de la grandeur, IX, 347. Vanité des grandeurs du monde, XII, 498, 696. Combien elles sont méprisables, considérées entre les mains des impies, IX, 174. Toutes ont leur faible, grand en puissance, petit en courage ; grand courage et

 

276

 

petit esprit, grand esprit dans un corps infirme, qui empêche ses fonctions, XI, 199.

GRANDS. Ils sont pleins d'intérêt et de passions, IX, 342. Ne remarquent en l'homme de bien que son inutilité, ibid. Ils doivent protéger l'innocence, ibid. Obligés d'imiter Dieu, dont ils sont l'image, IX, 344, 345. Funeste idée que les grands se forment de la puissance; maux qui en résultent, IX, 346. Ils doivent surtout chercher la vérité, IX, 648. S'efforcent inutilement de cacher les faiblesses de la nature, XI, 85 et suiv. S'imaginent que tout leur est dû, X, 622. Dieu qui les punit dans les enfers, leur a donné la gloire ici-bas, XII, 630. Les grands du monde regardent avec dédain les affaires de la religion, XXIV, 49. Ils craignent de l'approfondir, XXIV, 50. Ils la prennent pour une folie, ibid. Le respect humain leur ferme la bouche, XXIV, 52.

GRATIEN, empereur. Sa valeur et sa piété; il est tué par Maxime, XXIV, 343.

GRATIEN, canoniste. Quel il était, XX, 432. Les pièces qu'il a insérées dans son Décret n'ont pas l'autorité de canons, XXI, 402. Il est mis, par Melchior Canus, au nombre de ceux qui croient le Pape faillible, XX, 73; XXII, 480 et suiv. Il dit le premier que les Papes ne sont pas obligés d'obéir aux canons, XXII, 367. GRAVINA (l'abbé). Eloges que Bossuet donne à son éloquence, XXVI, 518. Il le remercie de l'accueil qu'il a fait à son neveu, et lui recommande l'abbé Phelippeaux, ibid. GRÈCE. Des colonies de divers peuples y bâtissent des villes, XXIV, 270, 271, 272. Ses jeux Olympiques contribuent à la polir, XXIV, 279. Ses sept Sages, XXIV, 285. Elle est assujettie par Philippe et par Alexandre, XXIV, 303, 306. Ses philosophes et leurs sectes, XXIV, 312. Sa politique ferme; son amour pour la liberté, XXIV, 605. Son excellente police, XXIV, 606. Ses philosophes lui donnent de bonnes règles de mœurs, XXIV, 608. La Perse, avec des armées immenses, se trouve faible contre elle, XXIV, 609. Combien la Grèce était aveugle sur la religion, XXIV, 442. Voy. Idolâtrie.

GRECS. Ils réduisent Troie en cendres, XXIV, 274. Etablissent des colonies en Asie, ibid.; en Italie et en Sicile, XXIV, 282. Ils ignoraient les antiquités, et se souciaient peu de la vérité dans leurs histoires, XXIV, 287. Attaqués par Xerxès, ils le battent à Salamine, à Platée, et à Mycale, XXIV, 296, 297. Caractère des Grecs, XXIV, 606. Admirable retraite de dix mille Grecs, XXIV, 304,612. Ignorance des Grecs sur le mouvement de la terre, tandis que les Hébreux le connaissent, I, 529. Voy. Grèce. L'Eglise condamne l'erreur des Grecs sur la primauté du Pape, XXI, 402. Leur réunion à l'Eglise au second concile de Lyon, XXII, 68 et suiv. Voy. Florence. Les Grecs ont innové, en cessant de reconnaitre la primauté

 

277

 

du Pape, que leurs pères reconnaissaient dans les conciles généraux qu'ils ont tenus avec l'Eglise romaine, XVII, 208, 209. Basnage soutient que les actes des conciles ne prouvent pas la soumission aux Papes, et la communion avec eux. On le réfute, XVII, 209, 210. Les Grecs, de l'aveu de la Réforme, ont tort contre les Latins, XVII, 210, 211. Comment les Grecs ont été admis dans l'Eglise après leur schisme, XVIII, 122, 123.

GRÉGOIRE de Nazianze (S.). Sa doctrine sur les deux puissances, XXI, 263. Ses discours contre Julien, XXI, 273, 274. Portrait qu'il fait de Valens, XXI, 286.

GRÉGOIRE de Tours (S.), déclare que les rois ne doivent compte de leurs actions qu'à Dieu, XXI, 255.

GRÉGOIRE le Grand (S.), Pape, élevé malgré lui sur la chaire de saint Pierre, donne un parfait modèle du gouvernement ecclésiastique, XXIV, 352. Ce saint Pape révère, comme les quatre Evangiles, les quatre conciles tenus avant lui, XXII, 85; XXVI, 213. Il reçoit aussi la condamnation tant des personnes que des erreurs faites par le cinquième concile, XXVI, 213.

Saint Grégoire publie un édit de l'empereur Maurice, quoique injuste, XXI, 302. Sa doctrine sur la juridiction des évêques, XXI, 619, 620. Sa rigueur contre les infracteurs des canons, XXII, 442 et suiv. Sa condescendance pour Théodelinde, reine des Lombards, XXI,627. Son Pastoral, chef-d'œuvre de prudence, XII, 78. Eloge qu'il fait des rois de France, IX, 628; XI, 612. Le privilège de saint Médard de Soissons qu'on attribuait à saint Grégoire paraît supposé, XXI, 303.

GRÉGOIRE II, pape, envoie saint Boniface prêcher l'Evangile en Allemagne, XXIV, 357. Il s'oppose au renversement des images, et en même temps aux ennemis de l'empire, XXIV, 358. Il excommunie Léon l'Isaurien, XXI, 231. Il s'oppose à ceux qui se révoltaient contre ce prince, XXI, 308, 309. Témoignage de Paul, diacre, et d'Anastase à ce sujet, XXI, 317, 367. Il donne, selon Gratien, une réponse contraire à l'Evangile, XXI, 74 ; XXII, 237. Sa réponse, qui permet à un mari, dont la femme ne peut, à cause de ses infirmités, souffrir le commerce conjugal, d'en prendre une autre, est tout à fait différente de celle par laquelle Luther permet la polygamie au landgrave de Hesse, XV, 578 et suiv.

GRÉGOIRE III obéit aux empereurs iconoclastes ; ses deux légations à Charles-Martel, XXI, 322, 323 et suiv.

GREGOIRE V excommunie Robert, roi de France, à cause d'un mariage incestueux, XXI, 343.

GRÉGOIRE VII. Son caractère, XX, 169. Il s'arroge le premier l'autorité sur le temporel, et dépose l'empereur Henri IV, XXI, 149 et suiv. Il s'attribue les droits sur l'Angleterre, l'Espagne, la Sardaigne, la

 

278

 

Hongrie et autres Etats, XXI, 169 et suiv. Histoire de la première déposition de Henri IV, XXI, 383 et suiv. Ce Pape cite mal à propos saint Ambroise, qui mit Théodose en pénitence, XXI, 289 et suiv.; et une fausse pièce attribuée à Innocent I, XXI, 294. Il est obligé de modérer sa loi sur l'excommunication, XXI, 24a et suiv. 400. Il assure que le saint Siège est exact observateur des canons, XXII. 373. Au commencement de son pontificat, il ne voulait exercer que les droits de la puissance ecclésiastique, XXI, 348. Ses intentions étaient bonnes, et son nom a été inséré avec éloge dans le Martyrologe romain, XXI, 160.

GRÉGOIRE IX excommunie, puis dépose. Frédéric II et offre la couronne impériale à Robert, frère de saint Louis, qui la refuse, XXI, 488 et suiv.

GRÉGOIRE X assemble le second concile de Lyon, XXII, 88 et suiv. Voy. Lyon.

GRÉGOIRE XI révoque, à l'article de la mort, les erreurs contre la foi dans lesquelles il aurait pu tomber, XXI, 533, 534.

GRÉGOIRE XII ou Ange Corario, abandonné de ses partisans, assemble quelques évêques à Austria, sous le nom de concile œcuménique, XXI, 52. Il paraissait mieux disposé que Pierre de Lune à abdiquer la papauté, XXI, 567. Il se réunit au concile de Constance, et se démet, XXI, 614, 615.

GRETSER (Jacques), jésuite, prouve que Bellarmin ne donne l'infaillibilité du Pape que comme opinion, XXI, 117.

GROPPER (le docte) fait tenir à Herman, archevêque de Cologne, de saints conciles pour la défense de l'ancienne foi et pour la réformation des mœurs, XIV, 323. Il se trouve à la conférence de Ratisbonne, XIV, 325.

GROTIUS (Hugues). Dissertation sur sa doctrine et sa critique, III, 478, 479. Son attachement aux sociniens, III, 437. Son interprétation sur le péché d'habitude, III, 438, 439. Ce qu'il entend par le Fils de l'homme, ibid. Par ce passage : Sine me nihil potestis facere, III, 440. Par les paroles oiseuses, III, 440, 441. Il justifie l'usure, III, 443. Il passe du calvinisme au semi-pélagianisme, ni, 478. Son penchant au socinianisme, III, 480. Et de là son sentiment sur la divinité du Verbe, ibid. Sur l'immortalité de l’âme, III, 481. Il critique témérairement les livres sacrés, III, 482. En nie l'inspiration, III, 483. Regarde les prophéties comme des allégories, ni, 485 et suiv. Il accuse saint Augustin d'être novateur et en contradiction avec les articles précédents, avec l'Eglise grecque et avec lui-même, ni, 493 et suiv. Ses progrès étonnants dans la doctrine catholique, III, 501. Il se sépare de toute société, et justifie son indifférence par deux livres pleins d'erreurs,

 

279

 

III, 502. Sur la fin de sa vie il reconnaît la vérité de l'Eglise romaine, III, 503. Il fait les princes juges de la foi, III, 505 et suiv.

Grotius est préconisé par Richard Simon, IV, 111, 112. Qui emprunte de lui ses sentiments hérétiques, IV, 210, 211. Il accuse saint Augustin d'avoir varié dans sa croyance, IV, 215. Il est auteur d'une hérésie sur le péché originel, IV, 260, 261. Ses variations et ses incertitudes, IV, 357. Il a falsifié les prophéties, II, 245. Il prétend que les apôtres n'ont pas employé les prophéties comme arguments directs pour prouver que Jésus-Christ est le Messie, I, 409. On le réfute, I, 410 et suiv. Ses interprétations favorisent les sociniens, I, 412 et suiv. Il se rapproche de la doctrine catholique, I, 414 et suiv. Ce qu'il pense d'un passage du Psaume XLIV, qu'il élude ensuite, I, 427. Il détourne le sens de ces paroles : Ecce in iniquitatibus, etc., I, 430. On le réfute, ibid. et suiv. Opinion singulière de ce savant sur l'auteur de l'Ecclésiaste, I, 523. Il interprète dans un mauvais sens divers passages relatifs à la vie future, I, 566. Ses fausses conjectures sur plusieurs passages de l’Ecclésiastique, II, 45. Ses efforts pour détourner le sens d'un texte qui prouve la divinité de Jésus-Christ, II, 230. Sa bonne foi dans l'explication de l'Apocalypse, II, 334. Erreur de chronologie où il est tombé, u, 335. Son sentiment sur le règne de mille ans, II, 567. Il est opposé au dogme du pape Antéchrist, u, 547 et suiv.; III, 501; XIV, 604. Il va contre ses propres principes, quand il permet à la partie affligée d'un Etat de se défendre contre le prince, excepté pour cause de religion, XV, 440. Réfutation des raisons qu'il allègue pour permettre l'usure, XXXI, 42, 45, 46 et suiv.

GUERRE. Ses justes motifs, XXIV, 129 et suiv. Dieu s'en sert pour châtier les peuples, XXIV, 130. Ses injustes motifs, XXIV, 133 et suiv. Désavantage à craindre quand on la fait sans sujet, XXIV, 141. On met Dieu de son côté quand on y met la justice, XXIV, 142. Guerres civiles; leurs motifs; règles qu'on y doit suivre, XXIV, 144, 145. Manière miraculeuse dont Dieu faisait la guerre à son peuple, XXIV, 158. Avec les conditions requises, la guerre est non-seulement légitime, mais encore pieuse et sainte, XXIV, 163. Dieu néanmoins n'aime pas la guerre, XXIV, 163, 164. On doit faire la guerre équitablement, XXIV, 169. Cri militaire chez les Juifs avant le combat, XXIV, 170. Choix du soldat, XXIV, 171. L'accoutumer à mépriser l'ennemi, XXIV, 173. Diligence et précaution nécessaires dans les affaires de la guerre, XXIV, 174. Honneurs, distinctions et exercices militaires, XXIV, 176. Rien de plus beau, dans la guerre, que l'intelligence entre les chefs, XXIV, 178. Ne point combattre contre les ordres, XXIV, 180. Accoutumer l'armée à un même général, XXIV, 181. Connaître ses forces, XXIV, 185. Moyens de s'assurer des peuples vaincus, ibid. Combien la guerre est une chose horrible, X, 386, 629; XII, 360, 361. Voy. Général. Celui

 

280

 

qui aime la guerre pour elle-même, et non pour la paix est un meurtrier, XXVI, 37.

Guerres civiles et révoltes défendues par le christianisme, XV, 502. Approuvées par Calvin et les calvinistes sous Charles IX, XV, 319. Les synodes nationaux font un crime du repentir qu'avoient quelques-uns d'avoir pris les armes, XIV, 429. Celui d'Alais remercie M. de Châtillon de ce qu'il a fait par les armes, pour l'avancement du règne du Christ, ibid. Les guerres des protestants ne furent point de politique, mais de religion, XIV, 430 et suiv. Quoique Bèze eût fait parade de la patience des réformés, il provoqua lui-même la guerre civile, XIV, 434. Les guerres civiles, sous prétexte de religion, ont paru pour la première fois dans l'hérésie des donatistes, puis des manichéens, etc., XV, 382. Elles sont condamnées et ensuite approuvées par Luther et les luthériens. Les calvinistes les désapprouvent, puis les approuvent et remplissent la France de massacres, XV, 384, 335. Les réformés font de vains efforts pour persuader que leurs guerres n'étaient pas des guerres de religion. Elles étaient entreprises par des décrets des synodes, XIV, 620. La rébellion et la force étaient nécessaires aux protestants de France, selon Jurieu, et leurs guerres légitimes, XVI, 203.

GUESCLIN (Bertrand du) défait les Gascons, perd la bataille d'Auray, est fait deux fois prisonnier, XXV, 114,115 et suiv. Il obtient la liberté par adresse, XXV, 116. Il est fait connétable, XXV, 119. Détruit insensiblement l'armée des Anglais, ibid. Il soumet le Poitou et la Bretagne, XXV, 121. Il meurt peu après, et il est enterré à Saint-Denis auprès des rois, XXV, 127.

GUI, archevêque de Vienne, depuis pape Calixte II, et son concile condamnent les Investitures ; ils demandent à Paschal II la confirmation de leur décret, XXI, 425; XXII, 241. Voy. Henri V.

GUILLAUME de Malmesbury avance faussement qu'Urbain II, en excommuniant Philippe Ier, roi de France, défendit de le reconnaître pour roi, XXI, 422.

GUILLAUME le Conquérant se rend maître de l'Angleterre, XXV, 47. Cause de la guerre qu'il porte en France, ibid. Guillaume le Conquérant refuse de prêter le serment de fidélité à Grégoire VII, et lui paye le denier de saint Pierre, XXI, 171.

GUILLOU (François). La Faculté de Paris censure une proposition de sa thèse, touchant la juridiction des évêques, XXI, 750.

GUIMÉNIUS. Voy. MOYA.

GUISE (François, duc de) se charge de défendre Metz contre l'empereur Charles-Quint, XXV, 457. Il fait autant louer son humilité qu'admirer sa valeur, ibid. Toute la France et le roi même, regardent ce prince comme leur unique espérance, XXV, 469. Il prend Calais en

 

281

 

peu de jours, XXV, 470. Il s'empare de toutes les dignités de l'Etat, XXV, 481 et suiv. Haine qu'il s'attire de la part des François, XXV, 494 et suiv. Il obtient d'être déclaré lieutenant général du royaume, XXV, 488. Il reçoit le titre de Conservateur de la patrie, XXV, 491. Il sollicite la mort du roi de Navarre et du prince de Condé, XXV, 497. Il se réconcilie avec Condé, et attire à son parti le roi de Navarre, XXV, 414. Une de ses paroles devient pour les Huguenots le signal de la guerre, XXV, 517.11 est reçu dans Paris avec des honneurs qu'on ne rend qu'au souverain, XXV, 518. Il se retire de la Cour, pour obliger Condé à déposer les armes, XXV, 523 et suiv. Il commence la guerre contre les protestants, XXV, 527. Sa conduite ne donne pas moins de réputation aux armes du roi, que sa valeur, XXV, 529. Il conseille le siège de Rouen, qu'il prend de force, ibid. Gagne sur Condé la bataille de Dreux, et le fait prisonnier, XXV, 530. Paroles mémorables de ce prince, XXV, 541. Il meurt assassiné par Poltrot, et laisse en mourant un exemple mémorable de piété et de constance, XVI, 398 et suiv.; XXV, 542. La Réforme applaudit à ce meurtre, et les chefs avoient ou excité, ou autorisé le meurtrier, XVI, 398, 399. Haine que cet assassinat attire aux Huguenots, XXV, 543.

GUSTAVE, roi de Suède, dit le Grand, prédit par Mède, comme devant détruire le règne papal. Sa prophétie reconnue fausse, XIV, 620.

GUYON (Jeanne-Marie Bouvier de la Motte). Elle écrit sa vie; ce qu'elle y dit de ses oraisons et de sa plénitude de grâce, XX, 92. Elle se donne pour prophétesse, et pour faire des miracles, XX, 94, 96; pour directrice des âmes, XX, 95. Elle s'applique l'Apocalypse, XX, 96. Elle ne veut rien demander à Dieu, XX, 99; XXVIII, 556, 563. Doctrine de son livre intitulé Moyen court pour faire oraison, XVIII, 400 et suiv. Conséquences pernicieuses qu'on peut en déduire, XVIII, 403. Il autorise le plus la suppression des demandes, XVIII, 427. Etranges discours qu'on y trouve sur les réflexions, XVIII, 458. Il est condamné à Rome, XVIII, 702. Erreurs de son livre des Torrens, XVIII, 408. Il est condamné par l'évêque de Chartres, XVIII, 633. Elle annonce de grandes croix au P. La Combe, et lui rend compte d'un songe merveilleux qu'elle avait eu, XXVIII, 373. Elle instruit son frère des prétendus effets merveilleux que Dieu opérait en elle et par elle, XXVIII, 575. Ses sentiments sur l'abandon, XXX, 577. Ses erreurs sur le désir du salut, XX, 13,14. Sur le sacrifice absolu et les actes réfléchis, XX, 22; sur les vertus, XX, 28; sur la contemplation, XX, 53.

M. de Harlay, archevêque de Paris, fait enfermer madame Guyon dans un monastère, et est content de sa soumission, XX, 485 ; XXVIII, 556, 565. Comment Bossuet fut chargé d'examiner ses livres, XX, 90; XXVIII, 555, 563. Elle écrit au prélat plusieurs lettres où elle lui témoigne sa soumission et lui explique sa doctrine, XXVIII, 578,

 

282

 

579, 582, 584, 585, 586, 586, 587, 590, 591. Elle lui adresse un écrit sur les communications intérieures des purs esprits, XXVIII, 581. Bossuet lui marque en détail ce qu'il pense de ses états et de ses écrits, lui en fait sentir l'illusion, XXVIII, 592. Il combat ses maximes sur la prière et sur les actes réfléchis, XXVIII, 594. Il travaille à la désabuser de ses erreurs, XXVIII, 594, 595. Elle adresse à Madame de Maintenon un Mémoire pour la prier de lui faire donner des commissaires qui la jugeassent de sa vie et de ses mœurs, XXVIII, 611, 616. Messieurs Bossuet, de Noailles et Tronson, sont choisis pour faire cet examen, XX, 102, 485; XXVIII, 557, 566. Elle sollicite les trois examinateurs d'entrer dans l'examen de ses mœurs, et s'étend sur les préventions qu'on avait, suivant elle, contre sa personne, XXVIII, 615. Ses lettres à Bossuet pendant cet examen, XXVIII, 608, 609, 620, 621. Elle lui écrit en parlant pour le monastère de la Visitation de Meaux, XXVIII, 629. Elle lui demande de la confesser, XXVIII, 629, 630. Déclaration où elle proteste être innocente des abominations dont on l'accuse, XXVIII, 635. Témoignages de M. d'Aranthon, évêque de Genève, sur madame Guyon, XX, 190, 191, 192; XXVII, 555, 563. Lettre du cardinal Le Camus sur la conduite de cette dame dans son diocèse, XXVIII, 636. Le duc de Chevreuse demande au P. Richebraque, bénédictin, des éclaircissements sur un fait de la lettre du cardinal, où ce religieux était cité comme s'étant rétracté au sujet de madame Guyon, XXVIII, 638, 640. Madame Guyon lui écrit pour le même sujet, XXVIII, 638. Réponse de D. Richebraque qui déclare n'avoir jamais entendu parler qu'en bien de la conduite de cette dame, XXVIII, 638, 639, 641. Bossuet la trouvoit fort soumise dans sa retraite, XXVIII, 643. Il désirait consulter M. de la Broue sur la soumission à exiger d'elle; il la laisse communier, XXVIII, 640. Il n'y avait point de preuves contre elle à l'archevêché de Paris, XXVIII, 648. Précautions que Bossuet prenoit à son égard, XXVIII, 248, 253. Ce prélat publie son Ordonnance sur les Etats d'Oraison, où il condamne les livres de madame Guyon, XVIII, 351,365. Elle souscrit cette Ordonnance et les Articles d'Issy, XVIII, 632. Elle condamne ses propres livres, et s'engage à ne plus écrire, répandre ses livres, diriger, etc., XX, 113; XXVIII, 558, 567, 653; XXIX, 25, 26. Texte des actes de soumission de madame Guyon, XXVIII, 654. Bossuet accepte cette soumission, XXVIII, 655, 656. Il lui donne un certificat où il déclare qu'il est satisfait de sa conduite ; et la justifie des accusations portées contre ses mœurs, XXVIII, 656. Attestation des religieuses de la Visitation de Meaux, donnée à madame Guyon lorsqu'elle quitta ce monastère, XXVIII, 657. Ces mêmes religieuses lui écrivent pour lui témoigner leur estime, et se recommander à ses prières, XXVIII, 658. Elle offre à Bossuet un tableau,

 

283

 

XXVIII, 649. Le prélat lui permet d'aller aux eaux, et l'engagea vivre fort retirée, sans se mêler de diriger, ibid. Elle justifie auprès de Bossuet la manière dont elle a quitté son diocèse, XXVIII, 650. Elle recommence à dogmatiser, XX, 114. Ses liaisons avec le P. La Combe, XX, 148; XXX, 142. Lettres de ce religieux avec madame Guyon : il l'engage à venir le trouver; il lui marque les moyens qu'elle pourrait prendre pour cacher sa marche, et rester inconnue dans le lieu qu'il habitait, XXVIII, 658, 659. Malgré son désir de la voir, il consent au délai de son voyage ; et lui parle de ses infirmités, et des remèdes qu'elle y trouverait aux eaux des Pyrénées, XXVIII, 662, 666. Il lui témoigne sa satisfaction de son Apocalypse et de ses explications de l'Ecriture, XXVIII, 666. Bossuet dit qu'elle lui a menti, et qu'il faut la renfermer, XXVIII, 673, 677. Lettre de M. Pirot à madame Guyon : il lui expose tout ce qu'elle doit faire pour sortir de ses erreurs, XXVIII, 677. C'est de rétracter et supprimer ses écrits, XXVIII, 681, 682. De n'entrer dans la direction de personne, XXVIII, 683. De rompre tout commerce avec le P. La Combe, XXVIII, 684. D'édifier le public autant qu'elle l'a mal édifié, XXVIII, 688. Enfin de se remettre à M. l'archevêque de Paris de ce qu'elle aura à faire pour satisfaire le public, se soumettant aveuglément à tout ce qu'il lui marquera, XXVIII, 689. Déclaration de cette dame faite dans les mains de M. de Noailles, sur ses sentiments, ses écrits et sa conduite, XXIX, 19. Elle veut consulter M. Tronson avant de la signer, XXIX, 22. D'après son avis, elle signe par principe de conscience la déclaration, ibid. Nouvelle déclaration qu'elle fait à l'archevêque de Paris ; elle y jure la plus parfaite soumission à ce qu'on lui avait prescrit, XXIX, 34. Dans sa relation sur l'affaire du livre des Maximes à l'assemblée de 1700, Bossuet la justifie sur ses mœurs, XX, 485. L'abbé de Saint-André, grand-vicaire de l'évêque de Meaux, la justifie également à ce sujet, XXVIII, 555, 564. Voy. BOSSUET, FÉNELON, LA COMBE, QUIÉTISME, TRONSON.

Précédente Accueil Suivante