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M

 

MABILLON (Jean), bénédictin. Témoignage de l'affection de Bossuet envers ce religieux, XXVI, 178. Le prélat était plein d'estime pour s vertu, XXVI, 349. Il espérait, de son amour, pour l'étude, de nouvelles découvertes, toujours très-utiles pour confirmer la tradition et l'ancienne doctrine de la mère des Eglises, ibid. Lettre de ce religieux au prélat sur le rétablissement de la coupe en Angleterre, XXVI, 350. Il donne à Bossuet des détails tirés des anciens cérémo-niaux, sur la communion du Vendredi saint, XXX, 507. Eclaircisse-mens qu'il lui fournit sur les temps de la persécution dans l'Occident, sous Dioclétien et ses successeurs, XXVI, 442. Le prélat était très-aise qu'il fût content des résolutions de l'assemblée du clergé à s'opposer aux nouveautés de toutes les sortes qui s'élevoient contre la science de Dieu, XXVII, 112. Il envoie au prélat les Annales de son ordre; éloges que Bossuet donne à cet ouvrage, XXVII, 292.

MACAIRE, patriarche d'Antioche, s'appuie de l'autorité d'Honorius pour défendre le monothélisme, XXI, 76; XXII, 54, 55. Il est déposé, XXII, 117, 118.

MACÉDONIENS. Ces hérétiques sont condamnés au concile de Constan-tinople, deuxième général, XXIV, 243.

MACHABÉES. Amour de Mathatias, leur père, pour sa patrie, XXIII, 507. Il excite en mourant ses enfants à la servir au péril de leur vie, XXIV, 508. Les guerres que les Machabées entreprirent contre Antiochus et les autres rois de Syrie étaient légitimes et faites par une inspiration particulière, XV, 420, 421 et suiv.; XXI, 206 et suiv. Ces guerres

 

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n'autorisent point les révoltes, XXIV, 22, 23. Courage de Judas Machabée, XXIV, 163; et de Jonathas, son frère, XXIV, 166, 167. Leurs expéditions, XXIV, 179. Certitude des miracles faits en faveur des Machabées, XV, 423, 424. Voy. Simon.

MAGDEBOURG (les protestants de) soutiennent un siège contre l'empereur Charles V, et établissent, dans un livre, l'empire prétendu souverain des peuples sur leurs princes légitimes, ce qui depuis a été soutenu par Languet et par Jurieu, XV, 557.

MAGDELÈNE, modèle d'une vraie pénitence, IX, 451, 466, 481.

Sur les trois Magdelènes, ou s'il y a trois personnes que l'on confond sous le nom de Marie-Magdelène, XXVI, 114. Bossuet croit qu'il est plus conforme à l'Evangile de distinguer ces trois saintes, XXVI, ibid.

MAGES. Etoile qui leur apparaît, VII, 280, 281. Trois choses à y remarquer, XI, 495. Qui sont les mages? VII, 282. D'où viennent-ils? VII, 284. Quel fut leur nombre? VII, 285. Les docteurs de la loi leur indiquent Bethléem, VII, 286 et suiv. Les mages adorent l'enfant Jésus, VII, 290. Ils retournent par une autre voie, VII, 293. Les mages adorèrent véritablement l'enfant Jésus, III, 418 et suiv. C'est une tradition constante; passage de saint Irénée à ce sujet, III, 446. Preuve théologique, III, 447. Preuve nouvelle tirée de la règle du concile de Trente, III, 448, 449 et suiv. Passage d'Origène et de saint Grégoire, III, 517 et suiv.

MAGISTRAT. Peinture d'un bon magistrat, XII, 590 et suiv. Dans la Réforme, le magistrat se fait pape. Il ordonne de la cène, suspend ou abolit la messe, donne la mission aux pasteurs. Luther la reçoit du prince pour faire la visite ecclésiastique, XIV, 179 et suiv. Voy. Prince.

MAHOMET s'érige en prophète parmi les Sarrasins, XXIV, 353. Sa religion fausse et tyrannique, XII, 95. Selon les sociniens, elle est meilleure et plus pure que l'Eglise chrétienne, XV, 237. Jurieu confirme ce blasphème, en disant que les Pères des trois premiers siècles préférèrent le platonisme à la doctrine des apôtres, ibid. Tableau de la religion qu'établit Mahomet. Ses succès, XXV, 13.

MAHOMET II s'empare de Constantinople et y établit le siège de son empire, XXV, 189. Il reçoit un échec devant Rhodes, XXV, 233.

MAIMBOURG (Théodore), deux fois apostat de la religion catholique, exhorte le ministre Ferry à s'occuper de la réunion des protestants à l'Eglise catholique, XVII, 323 et suiv. Ferry lui répond, XVII, 333, 334. Il l'exhorte une seconde fois à suivre le projet de réunion, XVII, 338.

MAINTENON (Françoise d'Aubigné, marquise de). Ses lettres à Bossuet dans l'affaire du quiétisme, XXIX, 255, 371. Le pape Innocent XII questionne l'abbé Bossuet sur la liaison de cette dame avec

 

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Fénelon, XXX, 383. Estime que lui portait'ce pontife, XXX, 398. Voy. Fénelon.

MAIRES du palais (les) usurpent en France la puissance royale, et finissent par monter sur le trône, XXV, 336 et suiv.

MAISONFORT (Madame de). Lettres a Madame de Maisonfort, XXVII, 318. Demandes de Madame de Maisonfort et réponses de Bossuet, XXVII, 318 et suiv. Bossuet conseille à Madame de Maisonfort l'humilité et la lecture de ses lettres, XXVII, 353. Elle ne doit pas s'éloigner de Madame de Maintenon, dont il lui rappelle les bontés, XXVII, 371 379. Il faut se souvenir qu'on s'est dévoué à la volonté de Dieu, XXVII, 380. Le prélat la reçoit dans son diocèse, XXVII, 382. Il l'entretient de son désir d'entrer aux Ursulines, XXVII, 404. Il lui inspire des sentiments de confiance en Dieu, XXVII, 409. Elle doit s'abandonner à la Providence, qui fait tout pour le mieux, XXVII, 408. Ses difficultés sur le quiétisme, et leur solution par Bossuet, XIX, 140.

MAJESTÉ. En quoi elle consiste dans les princes, XXIII, 642 et suiv. La magnanimité, la magnificence et toutes les grandes vertus lui conviennent, XXIV, 645.

MAJOR (Jean), docteur de Paris, réfute avec Almain le livre de Cajetan, XXI, 740; XXII, 488. Son sentiment sur l'autorité du Pape et du concile, XXII, 523.

MAL. Sa définition; il a besoin d'un certain mélange de bien pour se soutenir. Exemple tiré des duels, IX, 143 et suiv. Deux espèces de maux : maux extrêmes, X, 229; maux qui affligent; maux qui plaisent, XI, 280 et suiv. Les maux sont une épreuve de Dieu, XXVIII, 27. La patience en est le remède, XXVIII, 216. Les accepter en pénitence, XXVIII, 92. Pourquoi Dieu laisse dans ses serviteurs des désirs imparfaits du mal, IX, 483, 484.

MALACHIE, le dernier des prophètes : ses prédictions, XXIV, 430.

MALADIE. Ses avantages, XXVIII, 13. Grâces qui y sont attachées, XXVII, 245, 246, 602. Voy. Corps.

MALAGULA, dominicain, exclu de la Faculté de Paris pour avoir soutenu l'autorité du Pape sur le temporel, XXI, 145, 146.

MALAVAL (François), quiétiste. Sa témérité et son ignorance, XVIII, 410, 412. Excès de son livre, XXVIII, 239, 371, 372. Bossuet n'en conseille pas la lecture, XXVIII, 142,144. Il est condamné à Rome, XVIII, 701; et par Bossuet, XVII, 363. Voy. Mystiques.

MALDONAT (Jean), jésuite. Explication nouvelle qu'il donne des paroles de l'ange à Marie; abus qu'en ont fait les sociniens et Richard Simon, III, 404. Il la condamne lui-même, III, 414. Elle n'a été suivie par personne, III, 413, 416. Maldonat préféré injustement à saint Augustin même par Richard Simon, IV, 154. Rabaissé ensuite par le même, IV, 160 et suiv.

 

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MALEBRANCHE (Nicolas), oratorien. Bossuet n'est pas satisfait de son Traité de la Nature et de la Grâce, XXVI, 279, 321. Il loue sa modestie et ses intentions pures, XXVI, 279, 280. Sa lettre à un disciple de ce Père, XXVI, 393. Plus il est chrétien, plus Bossuet se sent éloigné des idées de Malebranche, XXVI, 396. Galimatias qu'il trouve dans ses explications, ibid. Il désire des entrevues avec ce Père, pour voir si on s'entend les uns les autres, XXVI, 397. Inconvénients terribles pour la religion, qu'il voit naître de ses systèmes, ibid. Ses partisans apprennent aux laïques à mépriser la théologie, XXVI, 398. De là se forme un parti contre l'Eglise, qui doit faire trembler toute ame chrétienne, XVI, 399. Une proposition du Père Malebranche sur la satisfaction de Jésus-Christ donne lieu à une dispute, XXVI, 407. Voy. Arnauld, Lami.

MALÉDICTION. Pourquoi Jésus-Christ s'est fait malédiction, X, 18, 19. Trois degrés de la malédiction de Dieu contre les pécheurs, ibid. Comment la malédiction de Dieu va pénétrant jusqu'au fond de l’âme de son fils, X, 20.

MALEZIEU (François de), chancelier de Dombes. Raisons qu'il allègue pour justifier le prince de Dombes d'avoir permis l'impression du Nouveau Testament de Richard Simon, XXVII, 236. Lettre que Bossuet lui écrit à cette occasion, XXVI, 231, 234.

MALIGNITÉ. Il y a en nous un fonds de malignité qui a gâté notre nature, et qui a mis dans nos cœurs la racine de tous les vices, IX, 323, 324; X, 78.

MANASSÈS, roi de Juda, quoique pénitent, est exclus de la sépulture royale, XXIV, 417. Sa persécution et le sang qu'il répandit dans Jérusalem, prouvent la visibilité de l'Eglise judaïque dans le temps de son plus grand obscurcissement, XVII, 163, 164.

MANDEMENT pour la publication de la Constitution d'Innocent XII, portant condamnation du livre des Maximes des Saints, XX, 472 et suiv. Mandement pour publier la censure de l'assemblée du clergé de 1700, XXII, 737 et suiv.

MANES, Perse de nation, avait pris sa doctrine dans son pays; les manichéens, ses sectateurs, adoraient le soleil, XXVII, 228.

MANICHÉENS. Ils admettent deux premiers principes, l'un du bien, l'autre du mal : condamnent l'Ancien Testament, nient l'Incarnation, et soutiennent une infinité d'erreurs monstrueuses qu'ils tâchent d'autoriser par les pratiques de l'Eglise, XIV, 462. Cette secte avait l'esprit de séduction, beaucoup d'hypocrisie, et une adresse inconcevable à se cacher sous la profession de la foi catholique, XIV, 463, 464. Lois rigoureuses des empereurs contre eux, XXI, 480. Malgré ces lois, qui les condamnaient au dernier supplice, ils se maintiennent surtout en Arménie par un nommé Paul, ce qui leur fait donner

 

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le nom de Pauliciens. Ils prennent les armes et font longtemps la guerre. Pierre de Sicile en fait l'histoire, et marque, ainsi que Cé-drénus, leur aversion pour la croix, la sainte Vierge et l'Eucharistie. Ceux dont parlent ces deux historiens, traitent d'idolâtrie le culte des saints, comme les anciens manichéens réfutés par saint Augustin, XIV, 463, 466. Ceux d'Orléans attaquent avant Bérenger la présence réelle, XIV, 142. Ils s'étendent en Bulgarie, d'où ils prennent le nom de Bulgares et se répandent en Europe. On les découvre à Orléans sous le roi Robert, qui les condamne au feu. La même hérésie se trouve en Gascogne et à Toulouse, XIV, 467. Ceux d'Italie, nommés Catares ou Purs, sont l'origine de ceux de France, et ve-noient eux-mêmes de Bulgarie, XIV, 469. On tient contre eux des conciles à Tours et à Toulouse. On leur trouve les mêmes caractères qu'à ceux que saint Augustin a réfutés. Ils pénètrent jusqu'au fond de l'Allemagne, sont interrogés juridiquement et convaincus, XIV, 471 et suiv. Leurs variations sur le mariage, leur soin de se cacher, leurs équivoques, XIV, 473, 474. On en trouve autour de Soissons et à Agen, XIV, 480. Trente se réfugient en Angleterre. On les appelle Poplicains ou Publicains. On tient contre eux un concile à Oxford, où on les convainc, XIV, 481. Leurs différents noms, XIV, 488. Leurs églises nombreuses contiennent des provinces entières, XIV, 533. Saint Paul prédit pour les derniers temps les sectes manichéennes, dont il appelle la doctrine une doctrine de démons, XIV, 567. Pourquoi, de toutes les hérésies, le Saint-Esprit n'a prédit que le manichéisme, XIV, 568.

Erreurs des manichéens sur le culte dû à Dieu, XIII, 124 et suiv. Voy. Idolâtrie. Leurs erreurs, et celles des Marcionites, sur la nature des démons, IX, 7, 8 et suiv. Sur la personne de Jésus-Christ, XII, 354.

MANNE. Elle figurait Jésus-Christ, VIII, 402, 403.

MAOZIM (le dieu), dont parle Daniel, est, selon les calvinistes, l'Eucharistie que les catholiques adorent. L'époque de cette prétendue idolâtrie est la même que celle de la messe, XIV, 606.

MARCA (Pierre de), archevêque de Paris. Jugement de Bossuet sur ce prélat, XXI, 24, 25. Il croit les appels au concile contraires à l'ancienne discipline, XXII, 320. Selon lui, la supériorité des conciles ne fait point partie de nos libertés, XXII, 321 et suiv. Ce qu'il dit des dispenses sans cause, XXII, 326. Sa critique sur quelques mots du décret d'union du concile de Florence, XXI, 697.

MARC-AURÉLE, empereur. Sa valeur, XXIV, 330. Touché du miracle de la légion foudroyante, il écrit au sénat en faveur des chrétiens, qu'il persécute ensuite, XXIV, 332.

 

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MARCEL (S.), centurion chrétien, ne quitte le baudrier que parce qu'on exigeait qu'il participât à l'idolâtrie, XXI, 272. MARCELLIN. Voy. Sinuesse.

MARCIEN, empereur, convoque le concile de Chalcédoine, XXII, 34 et suiv. Il en reçoit les décisions avec le môme respect que Constantin avait témoigné pour la foi de Nicée, XXIV, 347.

MARCION, hérétique. En quoi il trouvait inconséquent le Dieu de Moïse, XII, 208 et suiv. Voy. Manichéens.

MARCULPHE, moine français. Ses formules, XXI, 304.

MARIAGE. Jésus-Christ le réduit à sa forme primitive, XXIV, 389. Son indissolubilité, XXII, 707. Sa sainteté, XXVII, 537. Trois liens dans le mariage, XII, 208.

Le mariage, signe de l'union de Jésus-Christ avec son Eglise; est un véritable sacrement, XIII, 73. Instruction sur ce sacrement, V, 136 et suiv. Doctrine de l'Eglise sur le mariage chrétien, XV, 585 et suiv. Les mariages, selon Jurieu, peuvent être dissous dans plusieurs cas, inconnus à tout le christianisme avant la Réforme. L'Eglise ne permet les secondes noces qu'après la preuve constante de la'mort d'une des parties, XV, 370, 371. Jurieu et toute la Réforme permettent, contre l'Evangile, de rompre des mariages, et de se remarier du vivant d'une des parties. Arrêt sur ce sujet de la cour de Hollande ; pratique de l'Eglise de Genève, et lois de celle d'Angleterre sous Cranmer, XVI, 183 et suiv. Mariage des prêtres et des moines dans la Réforme; celui de Luther, XIV, 60, 61.

Toute la fidélité du mariage de Marie et de Joseph consistait à garder la virginité, XII, 115, 116. Soin que le prince doit prendre des mariages pour le bien de son état, XXIV, 200, 201.

Ce que pensait Bossuet de ceux entre oncle et nièce et entre cousins-germains, XXVI, 499. Lettre de M. de Noailles sur le même sujet, XXVI, 500. Ce que c'est que les mariages de théâtre, XXVII, 8, 9, 29.

MARIE. Sa prééminence sur tous les ordres des bienheureux, XI, 7, 8. De combien de lois générales elle a été exceptée, ibid. Quoique soumise à la corruption commune, elle en a été préservée, XI, 9, 22, 23, 25. Elle a été conçue sans péché : le concile de Trente n'a pas cru déroger à une règle universelle, en laissant à Dieu le pouvoir d'en excepter sa sainte Mère, XXVII, 265. Elle était mère du Fils de Dieu dès sa conception, XI, 12. Il l'aimoit comme sa mère, dès avant qu'il fût homme, XI, 13, 36, 37, 38. Elle est saluée par l'ange dans l'Annonciation, VII, 198. Elle conçoit et enfante le Messie, VII, 200. Sa virginité, VII, 201, 202, 262 et suiv. Son obéissance, VII, 204, 203. Ses autres vertus, VII, 205, 206. Quelle est la foi de l'Eglise sur la manière dont elle a conçu, IX, 528. Sa visite à sainte Elisabeth, VII, 227 et suiv. Sa paix dans le mystère de la Visitation, XI, 195, 196.

 

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Cause de son exultation, XI, 229, 230. Son silence d'admiration à la crèche, VII, 276. Dans le temple, VII, 308, 309. Sa purification, VII, 297. Son obéissance et son esprit de sacrifice dans ce mystère, XI, 259. On lui annonce qu'un glaive de douleur percera son ame, VII, 321. Sa vie d'oraison, VII, 343. Son amour pour la pénitence et la vie cachée, XI, 384 et suiv. Grandeur de l'affliction de Marie au pied delà croix, IX, 500; X, 22, 23; XI, 358. Dessein de la Providence en l'associant à tout le mystère de la croix, IX, 500, 501. Pourquoi Marie s'approche de la croix, IX, 501. Sa tendresse pour son fils, IX, 528. Impétuosité de son amour pour lui, XI, 310, 344. C'est la cause de sa mort, XI, 311, 334. Ce qui porte à croire que Marie a dû recevoir l'immortalité par une résurrection anticipée, XI, 315 et suiv.

Pourquoi Marie a été déclarée mère de Dieu, contre Nestorius, IX, 536. En quelle manière elle a été associée à la génération éternelle du Verbe, IX, 537 ; XI, 353. Elle est laissée au monde après Jésus-Christ pour consoler l'Eglise, XI, 329. Son étroite alliance avec Jésus-Christ, principe des grâces dont elle est remplie, XI, 75. Sa charité féconde instrument général des opérations de la grâce, XI, 48. Ses perfections, XI, 75. Attributs qui lui sont donnés, XXVIII, 02. Elle est donnée à tous les hommes en la personne du bien-aimé disciple, IX, 526. Comment elle nous a été donnée pour mère, XI, 271, 348. Puissance de son intercession, IX, 537. Vrais enfants de Marie, XI, 361. Elle est le modèle des personnes de son sexe, XI, 54. Elle doit être notre modèle dans les afflictions, XXVIII, 463. A son exemple nous devons désirer Jésus-Christ, XI, 312. Fondement de la dévotion envers Marie, XI, 42 et suiv. Quand les anciens Pères nous enseignent que Marie est associée singulièrement au grand ouvrage du Fils de Dieu, ils ne ravissent pas pour cela la gloire du Sauveur, XXVI, 365.

Marie, seule de toutes les créatures, mue de Dieu dans tous les moments de sa vie, XVIII, 533. Sa qualité de mère de Dieu est trop faiblement soutenue par l'abbé Dupin, XX, 584, 583 et suiv.

Le Cantique de Marie réunit la simplicité et la dignité, I, 403. Beautés de cet admirable Cantique, XI, 134, 229. Son explication, I, 403; VII, 242 et suiv. Silence admirable de Marie : impossibilité de la louer dignement, I, 403, 404, 405. Beaucoup de passages du Cantique des Cantiques lui sont applicables à la lettre, I, 008.

Instruction familière sur la Conception de Marie, V, 182; sur sa Nativité, 184 ; sur l'Annonciation, 185; sur sa Visitation, 187; sur sa purification, 187, 188; sur son Assomption ,190; sur sa présentation, 191. Voy. Dévotion, Nativité.

MARIE, sœur de Marthe et de Lazare, aux pieds-de Jésus à Béthanie, XXVI, 73. La même amante se plaint au Sauveur de la mort de son

 

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frère, XXVI, 75. La même amante répand ses parfums sur la tête et sur les pieds de Jésus, XXVI, 77

MARIE-MAGDELEINE, de qui Jésus avait chassé sept démons, accompagne la sainte Vierge jusqu'à la croix, avec Marie, sœur de sa mère et femme de Cléophas, XXVI, 82. La même amante cherche Jésus dans son tombeau, voit deux anges et ensuite le voit lui-même, XXVI, 84.

MARIE, reine d'Angleterre, rétablit la religion catholique, XIV, 30. Elle fait arrêter Cranmer. Voy. Cranmer.

MAR1E-STUART, reine d'Ecosse, s'attire la haine de ses sujets, XXV, 56 4. Elle est réduite à l'extrémité, XXV, 583.

MARIE d'Agréda, religieuse espagnole. Remarques de Bossuet sur son livre de la mystique Cite de Dieu, XX, 620 et suiv. La Sorbonne nomme des commissaires pour examiner ce livre, et on travaille à la censure, XXVIII, 675 et suiv.; XXIX, 6, 8, 10, II, 12, 15, 16, 28, 30. Décret de l'Inquisition de Rome contre cet ouvrage, XXVIII, 673 note.

MARIE de l'Incarnation, Ursuline,se sert des suppositions impossibles pour prouver l'excès de son amour, XVIII, 584. Les mystiques voudraient en vain s'en autoriser, XIX, 198.

MARIE-THÉRÈSE d'Autriche, femme de Louis XIV. Notice sur sa vie. Son oraison funèbre, XII, 504, 505 et suiv. Combien sa vie était pure et sainte, XII, 507 et suiv. Ses vertus au milieu des grandeurs du monde, XII, 517. Son humilité sur le trône, XII, 519, 520. Haine qu'elle parlait au péché, XII, 521, 522. Son amour pour les pauvres, XII, 525, 526; pour la sainte Eucharistie, XII, 528. Comparaison de Marie-Thérèse avec Anne d'Autriche, XII, 529, 530. Voy. Discours.

MARIN, pape, n'était point évêque quand il fut élu: son exemple n'autorise pas les translations, XXII, 364.

MARIUS, consul, bal les Teutons et les autres peuples du Nord, XXIV, 321, 322. Il réveille la jalousie du peuple, et s'élève par là aux plus grands honneurs, XXIV, 545.

MARPOURG (conférence de). Les luthériens et les sacramentaires y protestent contre le décret de Spire et prennent le nom de protestants. Ils s'accordent en apparence sur toutes les questions, excepté sur celle de l'Eucharistie. Luther refuse de traiter de frères les sacramentaires, et leur promet seulement la charité qu'on doit aux ennemis, XIV, 91 et suiv.

MARTÈNE (Edme) Bénédictin, envoie à Bossuet son livre de Rits ecclésiastiques, XXVII, 91. Le prélat en loue le dessein, et juge par le peu qu'il en avait lu, que l'exécution n'en était pas moins heureuse, ibid.

MARTIN I (S.), Pape, condamne le monothélisme; est enlevé de Rome, et meurt en exil, XXI, 306: XXII. 57 et suiv.; XXIV, 354. Il écrit aux

 

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évêques des Gaules pour les prier de confirmer les décrets de son concile, XXII, 107. MARTIN V, étant cardinal, signe avec les autres une déclaration que le Pape est soumis au concile, XXI, 612, 613. Il adhère aux premières sessions du concile de Constance, XXI, 51. En exécution des décrets de Constance, il convoque un concile, d'abord à Pavie, puis à Bâle XXI, 598, 599. Il éteint les restes du schisme, XXI, 616 et suiv. A-t-il donné une Bulle qui défend d'appeler au concile? XXII, 326, 327. Voyez Mugnos.

MARTYR. Signification de ce mot, XII, 328. Force de la grâce dans les martyrs, XII, 310. Au milieu des tourmens ils déclarent qu'ils respectent les Empereurs, et leur doivent l'obéissance, XV, 391. Cette vérité est confirmée par les maximes et la pratique de l'Eglise persécutée, XV, 403 et suiv. Le martyre est un baptême, XII, 631.

MARTYR (Pierre), Moine marié appelé en Angleterre sous Edouard VI, dresse trois articles conformes à la doctrine zuinglienne contre la transsubstantiation, etc., XIV, 301. Voy. Réformation anglicane. Il voulait dans le colloque de Poissy, qu'on s'expliquât nettement, et déclarait qu'il n'entendait pas le mot de substance employé par les calvinistes, XIV, 401.

MASSON (Innocent le), prieur de la Grande-Chartreuse, loue les écrits de Bossuet sur le Quiétisme : combien cette erreur, lui paroissoit pernicieuse, XXIX, 393, MASSOULIÉ (Antonin), dominicain, un des examinateurs du livre des Maximes à Rome, fait demander des instructions à Bossuet, XXIX, 161. Compose un ouvrage contre les Quiétistes, XXIX, 188 et note. Il écrit à ce prélat une lettre de félicitation sur les écrits qu'il avait publiés dans cette affaire, XXX, 423,

MATIÈRE. De son essence, XVIII, 155.

MAUDUIT (Michel), oratorien. Bossuet goûte sa traduction de Psaumes en vers, XXVI, 438, et approuve son Analyse sur le Nouveau Testament, XXVI, 459. Ce Père adresse au prélat un ouvrage qu'il avait composé sur le Quiétisme ; sa modestie, XXX, 93 et suiv.

MAUBES. Ils s'emparent de l'Espagne, XXIV, 336. Charles-Martel les défait, XXIV, 357. Les Maures sont chassés d'Espagne, XXV, 250.

MAURICE, empereur d'Orient; ses victoires récompensées de l'Empire, XXIV, 331. Sa piété et sa mort cruelle, XXIV, 353.

MAURICE, prince d'Orange, soutient en Hollande les Gomaristes contre les Arminiens, XV, 9.

MAXENCE (Jean) réfute avec trop de chaleur la lettre du pape Hormisdas à Possessor, et justifies la proposition des moines de Scythie XXII, 194, 195.

 

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MAXIME (S.), abbé, son zèle et ses souffrances, XXIV, 354. Il obéit aux empereurs monothélites et meurt martyr, XXI, 306 et note.

MAXIME, tyran, prend les armes contre l'empereur Valentinien II, qui persécutait les catholiques. Saint Ambroise et les catholiques continuent à obéir à Valentinien, XXI, 288 et suiv. Maxime s'empare de Rome, et rétablit le paganisme, XXIV, 343. Défait par Théodose, il est tué par ses soldats, ibid.

Un autre Maxime fait tuer Valentinien III, monte sur le trône, et contraint l'impératrice Eudoxe à l'épouser ; le peuple le déchire, XXIV, 348.

MAXIMES DES SAINTS [Explication des). Voy. Fénelon.

Maximes et Réflexions sur la Comédie, XXVII, 20. Voy. Comédie. MAXIMIEN est fait empereur par Dioclétien, XXIV, 336. Son inconstance et sa persécution, II, 476. Les caractères de la bête et du septième roi de l'Apocalypse lui conviennent bien, II, 625 et suiv. Sa haine contre le christianisme, III, 290, 291 et suiv. Galérius le force d'abdiquer, XXIV, 337. Il reprend la pourpre, XXIV, 338. Chassé de Rome par son fils, il veut tuer Constantin qui l'avait reçu dans les Gaules, XXIV, 339. Il se donne la mort, ibid.

MAXIMILIEN I, empereur d'Allemagne, avait épousé, avant d'être empereur, Marie de Bourgogne, héritière des états de Charles le Téméraire, XXV, 235. Il entre en France avec une grande armée et assiège Térouanne, où il perd considérablement de monde et ne peut achever le siège, XXV, 234. Il perd tout son crédit dans les Pays-Bas après la mort de sa femme, XXV, 236. Il est fait roi des Romains, XXV, 246. Il convoque une diète à Constance, où il éclate en paroles fulminantes contre Louis XII, roi de France, XXV, 293.

MAZARIN (Jules), cardinal. Son éloge, IX, 37; XII, 587.

MEAUX. Cérémonie pratiquée dans cette église le jour de Pâques, X, 198.

MÉCHANS. Ils sont en grand crédit sur la terre, tandis que les sages sont dans la bassesse, VIII, 320. Plus on est méchant, plus on est malheureux ; le méchant qui réussit, devient plus méchant, par conséquent plus misérable, XXVI, 35.

MÈDE (Joseph), prophète, avant et comme Jurieu, trouve dans l'Apocalypse la ruine prochaine du règne papal, XIV, 620, 621, 622.

MÈDES. Ils se révoltent contre les Assyriens, XXIV, 280, 288. L'Ecriture unit toujours leur monarchie avec celle des Perses, XXIV, 290. Ils détruisent, sous la conduite de Cyrus, le second empire des Assyriens, XXIV, 600.

MÉDIATION de Jésus-Christ nécessaire, même après la justification, XIV, 117. Cette médiation, non comprise par Jurieu, bien entendue par le ministre Daillé, et parfaitement expliquée par saint Grégoire de

 

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Nazianze et par les autres Pères, XV, 348 et suiv. La médiation des saints, combien différente de celle que les Platoniciens attribuaient aux démons, XV, 359. Voy. Jésus-Christ.

MÉDICIS (Catherine de), reine de France, croit devoir ménager les protestants, et tâche de se concilier leur affection, XXV, 492. La mort du roi François II, et les besoins de s'assurer la régence, la portent à favoriser les Guises, XXV, 500 et suiv. Régente du royaume sous Charles IX, elle tâche, dans la crainte de perdre son autorité, de se lier avec le prince de Condé, XIV, 433. Elle flotte de nouveau, selon les circonstances, entre les deux partis, XXV, 510. Reproches que sa conduite lui attire, XXV, 513. Embarras qu'elle éprouve, XXV, 519. Elle entre de bonne foi dans les desseins des Guises contre les huguenots, XXV, 530. Trois projets qu'elle médite, XXV, 547. Elle propose le massacre de la Saint-Barthélemi, et met fin aux irrésolutions de son fils, XXV, 619. Elle est accusée de l'avoir empoisonné, XXV, 637. Elle s'assure de la personne de ses principaux ennemis, XXV, 643.

MÉDISANCE. Sa définition, IX, 352 et suiv. Elle naît de la haine et de l'orgueil, IX, 353, 354. Effets de la médisance, IX, 355. Son remède, IX, 352. Procédés de la médisance, X, 601. Le silence du prince lui donne de l'empire, XII, 465. Il doit la réprimer, XXIII, 558, 559, 623.

MÉDITATIONS sur l'Evangile, VI entier. — Méditation pour le temps du Jubilé, V, 355 et suiv.

MÉLANCHTHON ( Philippe), jeune professeur en grec, plus versé dans les belles lettres que dans la théologie, épris de la nouveauté et de la trompeuse apparence de la justice imputative, s'attache à Luther, XIV, 174, 175. Il parle de Luther comme d'un prophète, dans une lettre à Erasme, et excuse de son mieux son mariage avec une religieuse.

XIV, 45, 61 et suiv. Il enseigne, après Luther, que Dieu n'est pas moins cause de la trahison de Judas que de la conversion de saint Paul, XIV, 65. Luther même le convainc de faire Dieu auteur du péché, et d'avoir dit que l'adultère de David et la trahison de Judas ne sont pas moins l'œuvre de Dieu que la conversion de saint Paul, XV, 240. Les divisions des protestants dans la dispute sacramentaire lui font craindre que la religion ne périsse, XIV, 87. Il compatit à l'affliction de Luther sur la diminution de son autorité, ibid. Il est auteur de la Confession d'Ausgbourg, où il se rapproche le plus qu'il peut des dogmes catholiques. Luther et d'autres l'empêchent Radoucir beaucoup d'articles ; et l'obligent de changer souvent et d'accommoder à l'occasion sa propre confession, 140. L'Apologie de cette Confession est aussi son ouvrage, XIV, 95. Il est troublé des projets de guerre formés par les protestants, XIV, 143. Il commence à douter de la présence réelle, lorsque Bucer et les sacramentaires s'en

 

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rapprochent, XIV, 165. La dispute du temps de Ratramne : Si le corps de Jésus-Christ dans l'Eucharistie est le même que dans les entrailles de la Vierge, le jette dans un grand embarras, XIV, 167.

Le caractère doux et modéré de Mélanchthon ne s'accorde pas avec le caractère emporté de Luther. L'arrogance de ce maître, les sectes impies qui s'élevaient sous le nom de Réformation, les guerres civiles et la querelle sacramentaire le jettent dans le trouble et dans l'affliction, et lui font reconnaître que les succès de Luther avoient leur source dans l'esprit d'indépendance ; qu'en abolissant l'autorité des évêques, on établissait une tyrannie plus dure, dont Luther était le chef, XIV, 176, 177. II déplore les excès du parti, où le peuple décidait à table des points de la religion, et songe à s'enfuir pour éviter la tyrannie de Luther : la crainte qu'il en a, et de ceux qui dominaient dans le parti, lui fait passer sa vie, sans jamais oser s'expliquer tout à fait sur la doctrine, XIV, 181, 186, 187. Après la mort de Luther, Ulyric et d'autres se font tyrans des églises luthériennes, sans que Mélanchthon ose rien dire. Il cherche toute sa vie sa religion, XIX, 188, 189. Quarante ans après la mort de Luther, il cherche encore beaucoup d'articles de sa religion, et demande, malgré les nombreuses confessions de foi, une nouvelle formule pour la Cène, XIV, 191, 192. Ses incertitudes venaient de la constitution même de la Réforme, où nulle autorité ne pouvait décider les questions. Il pensait, avec beaucoup d'autres réformés, que l'autorité du Pape et des évêques était nécessaire à la police de l'Eglise et au maintien des dogmes, XIV, 192, 193 et suiv. Il était d'avis dans l'assemblée de Smalcalde, qu'on reconnût le concile convoqué par le Pape, XIV, 196. Il s'oppose vigoureusement à l'article dressé par Luther, où le Pape est déclaré l'Antéchrist, et soutient que sa supériorité est un grand bien pour l'Eglise, XIV, 172, 173, 601. Il croit l'autorité du Pape de droit humain, et répète cent fois qu'il se soumet à l'Eglise, c'est-à-dire aux gens de bien et aux gens doctes, XIV, 198. On a pourtant lieu de présumer qu'il aurait reconnu l'autorité du Pape, telle que le concile de Trente l'a décidée, XV, 161.

Mélanchthon ne peut se déprendre du dogme de la justice imputative, quoiqu'il eût posé pour principe qu'on devait suivre la doctrine des Pères, où ce dogme ne se trouve pas, XIV, 198, 199. Il pense que l'article de la justification est facile à concilier avec la doctrine de l'Eglise catholique, XV, 155. Il ne peut pourtant ni se contenter sur l'opinion de la justice imputative, ni se résoudre à la quitter. Il reconnaît une autorité légitime dans les évêques, et ne s'y soumet pas. Il prévoit les suites horribles du renversement de l'autorité de l'Eglise, XIV, 200 et suiv. Il connaît les promesses faites à l'Eglise, et ne s'y fie pas, XIV, 203. Les princes et les docteurs

 

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luthériens lui sont également insupportables, parce qu'ils s'occupaient plus de ligues que de religion, XIV, 205. Sa crédulité était telle, que le débordement du Tibre, l'enfantement d'une mule, et autres événements semblables, lui font pronostiquer que la papauté va tomber. Il donne dans toutes les visions des astrologues, XIV, 205, 206. Il dissimule et biaise sur la présence réelle, et décide enfin que le corps n'est présent que dans celui qui reçoit l'Eucharistie, et non avec, dans ou sous les espèces, XIV, 228. Il dresse une nouvelle Confession de foi, appelée Saxonique. Voy. Confessions de foi. Il enseigne le demi-pélagianisme, XIV, 335. La doctrine de l'ubiquité le fait tourner vers les sacramentaires; mais il ne peut s'accorder avec Calvin sur la prédestination et sur l'Eucharistie, XIV, 341. Il n'ose s'expliquer clairement, de peur d'augmenter les disputes parmi les protestants. Les ubiquitaires songent à se défaire de lui. Il ne trouve nulle part ni la paix ni la vérité, et meurt au milieu des incertitudes, XIX, 342 et suiv. Son mépris pour Viclef, XIV, 546.

Mélanchthon est invité par François Ier à une conférence avec les docteurs de Paris : interrogations que dévoient faire ces docteurs sur la puissance ecclésiastique, XXI, 741.

MÉLANDER (Denys) pasteur et prédicateur du landgrave de Hesse, approuve, conjointement avec Luther, Mélanchthon et Bucer, le second mariage de ce prince, XV, 575.

MÉLANGE des bons et des méchants, XXVII, 308. Leur séparation se fait dans le siècle par les hérésies; la dernière se fera à la fin des siècles, ibid.

MÉLANIE (sainte) quitte Rome par un secret pressentiment de sa ruine prochaine, II, 311. Peinture de sa douleur après la désolation de sa famille, IX, 519.

MELCHIADE (S.), pape, juge l'affaire des donatistes, XXII, 180, 181.

MELCHISÉDECH. Il figurait Jésus-Christ, X, 266. De quoi son sacrifice était la figure, VII, 152.

MELCHITES ou royalistes, nom que les eutychiens donnaient aux orthodoxes, parce qu'ils étaient protégés par les empereurs. Jurieu, par une ignorance grossière, en fait une secte, XV, 280.

MÉMOIRE. Ses diverses espèces, XXIII, 60.

Mémoire sur la Bibliothèque ecclésiastique de M. Dupin, XX, 514 et suiv. Mémoires et lettres sur l'impression des ouvrages de doctrine composés par les évêques, XXXI, 60 et suiv.

MENNAS, patriarche de Constantinople, explique les droits du Saint-Siège, XXII, 419, 420.

MENSONGE. Censure de l'assemblée de 1700 sur certaines propositions relatives à ce péché, XXII, 756 et suiv.

MER Rouge. Ce que représentait son passage, VII, 164. Cantique de

 

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Moïse après le passage de la mer Rouge ? ibid. En sortant de la mer Rouge, le peuple entra dans un désert affreux, VII, 163.

MERCI (François de), général allemand. Son éloge, XII, 616.

MÈRES. Affection que la nature leur inspire pour leurs enfants, IX, 504 et suiv.; XI, 75, note, 359.

MÉRITE. Quel en est le principe, XXVIII, 244.

Doctrine de l'Eglise catholique sur le mérite des œuvres, XVII, 308, 501, 502, 551 ; XVIII, 12. Propositions d'un protestant à ce sujet, XVII, 419, 448, 477, 478. Des mérites ex condigno, XVII, 504, 505 ; XVIII, 15. Selon la Confession d'Augsbourg, les bonnes œuvres méritent des récompenses en cette vie et en l'autre, mais non la vie éternelle ; ce qui est inintelligible. Quelle est la doctrine catholique. Les protestants ont ôté, dans le livre de la Concorde, les passages de la Confession d'Augsbourg qui autorisaient le mérite des œuvres, XIV, 112; XV, 8. Voy. OEuvres.

Les mérites des saints sont, de l'aveu des ministres, reconnus par l'Eglise catholique comme infiniment différents de ceux de Jésus-Christ, XV, 417.

MESSE. C'est un sacrifice, VI, 443. Simplicité et grandeur de ce sacrifice, VI, 447 et suiv. La victime, c'est l'Agneau qui est devant le trône de Dieu, VI, 258. Le Dieu mort sur la croix, VI, 449. La messe est la continuation de la Cène, VI, 457. Doctrine de l'Eglise sur le sacrifice de la messe, XIII, 87; XVII, 309. La messe n'anéantit pas le sacrifice de la croix, XIII, 89. L'Epître aux Hébreux ne prouve rien contre la croyance des catholiques, XIII, 89, 90 et suiv. Nouvelle explication de la doctrine de l'Eglise, XVII, 313, 341 et suiv. Aveu remarquable d'un protestant, XVII, 400, 404 et suiv., 439, 440 et suiv., 514, 666. Doctrine offerte aux protestants pour le projet de réunion, XVIII, 25.

Explication de quelques difficultés sur les prières de la messe, à un nouveau catholique, XVII, 1. D'où vient et que signifie le mot de messe, XVII, 8. En combien de parties se divise la messe, XVII, 8. Oblation du pain et du VIII, et prière de la liturgie latine, ibid. Prière de la liturgie grecque, XVII, 8. Pourquoi le saint sacrifice était appelé holocauste, XVII, 10. La vraie matière de l'oblation fut toujours le corps et le sang de Notre-Seigneur présent sur l'autel, XVII, 11, 12. C'est ce qu'explique clairement la liturgie, XVII, 12,17. Le sacrifice de la messe est vraiment propitiatoire, XVII, 19. C'est un véritable sacrifice, XVII, 29. Le même que celui de la croix, XVII, 30. Simplicité de nos oblations; passage de Malachie et de saint Paul, XVII, 37. L'Eglise s'offre elle-même dans le sacrifice, XVII, 54, 55. Comment on demande à Dieu d'avoir notre oblation pour agréable, XVII, 56. Pourquoi on y emploie le ministère des anges, XVII, 57, 58.

 

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Et l'intercession des saints, XVII, 61. Ce que c'est qu'offrir le sacrifice à l'honneur des saints, XVII, 63.

Manière de servir la messe, V, 18, 19 et suiv., 212, 213 et suiv. Explication sur le saint sacrifice, V, 127, 210. De la messe paroissiale, V, 143, 144, 145. Manière de bien entendre la messe, V, 216, 217 ; VII, 526; XXVIII, 96. A quel âge les enfants sont-ils obligés de l'entendre, XXVIII, 172, 173. Pèche-t-on si on l'entend en péché mortel, XXVIII, 401, 402.

La messe a toujours été comme un signe et un caractère de distinction entre le huguenot et le catholique : pourquoi, XXVII, 148. Elle est à l'égard des pécheurs pour lesquels on l'offre, une sorte de prière dans laquelle Jésus-Christ immolé s'offre à son Père et intercède pour eux, XXVII, 159.

La Confession d'Augsbourg conserve dans la messe presque toutes les cérémonies extérieures. Elle ne parle point de l'oblation, que Luther avait supprimée, quoiqu'elle soit dans toutes les liturgies, XIV, 129,130. Elle impute aux catholiques de croire que Jésus-Christ ayant satisfait par sa passion pour le péché originel, avait institué la messe pour les péchés journaliers, mortels et véniels, XIV, 131, 132. Elle ôte du Canon la prière pour les morts, quoiqu'elle n'empêche pas de prier pour eux. Elle rejette l'erreur d'Aérius dans la spéculation, et l'admet dans la pratique, XIV, 132. Elle accuse calomnieusement les catholiques de croire que la messe justifie ex opere operato, sans aucune bonne disposition, XIV, 133. Dans la liturgie anglicane, on change tous les restes d'antiquité qu'on avait d'abord conservés. On ôte de la messe tout ce qui pouvait ressentir la transsubstantiation et la présence réelle. On retranche aussi la prière pour les morts, XIV, 303 et suiv. La messe appelée Gallicane, et les autres anciennes, sont au fond la même que la romaine, XIV, 304. Voy. Sacrifice.

Raisons des protestants pour rejeter les messes privées, XVII, 515, 516, 568. Usage des protestants là-dessus, XVII, 401, 402, 435, 462, 463 ; XVIII, 26, 27.

MÉROVÉE, fils de Clodion, s'unit avec Aétius, et Théodoric, roi des Visigoths, contre Attila, XXV, 2. Il affermit sa domination dans la Germanie et la Belgique. Sa mort, XXV, 3.

MESSIE. Il est annoncé à Eve après sa chute, XXIV, 377. Dieu promet à Abraham qu'il naîtra de sa race, XXIV, 268,386. Jacob, en mourant, découvre le temps où il devait venir, XXIV, 270, 389. Moïse l'annonce aux Juifs, XXIV, 399. David l'a chanté dans ses Psaumes, XXIV, 409. Les autres prophètes prédisent ses merveilles, XXIV, 410, 429, 430 et suiv. Daniel annonce son règne et sa mort, XXIV, 426 et suiv. Sur quoi fondée l'attente que les Juifs avoient du Messie, XXIV, 439

 

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Les rabbins connaissent le temps du Messie, XXIV, 500. Josèphe applique à Vespasien la prophétie de Jacob sur le Messie, XXIV, 502. Les Juifs avouent que tous les temps du Messie sont passés, et sont prêts à renoncer à son espérance, XXIV, 503 et suiv.

Le Messie annoncé par Isaïe, VIII, 153. Sa prophétie prouve que le Messie devait naître d'une vierge, II, 244, 255 et suiv. Divers noms du Messie, VIII, 163. Ses caractères, VIII, 280, 281. Ils sont opposés à ceux que le Juif charnel s'est figurés, VIII, 151 et suiv. Il devait venir avec une puissance royale, VIII, 303, 304. Ses bienfaits, VIII, 153. Il est méconnu des Juifs aveugles, VIII, 151. Envoyé pour évangéliser les pauvres, VIII, 154. Il est la fin de la loi, et l'unique sujet de tous les oracles de Dieu, VIII, 155. Sa compassion pour nos maux a fait tous ses miracles, ibid.

METZ. Mission faite dans cette ville par ordre de la reine mère, et sous la conduite de saint Vincent de Paul, XXVI, 121 et suiv. Eloge de cette ville, délivrée de ses ennemis par l'entremise de saint Bernard, XII, 303 et suiv. Fidélité du peuple de Metz pour nos rois, VIII, 324. Voy. Bossuet, Vincent de Paul (Saint).

MIGNARD (Pierre), premier peintre du roi. Lettre que Bossuet lui écrit sur la mort de sa fille, XXVI, 270, 271.

MILLÉNAIRES. Règne de mille ans marqué dans l'Apocalypse ; en quoi il consiste, II, 558, 559 et suiv.; in, 302, et suiv. Réflexion sur l'opinion des millénaires, II, 570, 571 et suiv.

MINARD (le président) est assassiné pour exécuter la prédiction d'Anne du Bourg, XV, 542.

MINISTÈRE. Les calvinistes de France disent qu'il a été interrompu dans l'Eglise, XV, 74. Le ministre Claude est forcé d'avouer qu'avant la Réforme, les élus se sauvoient sous le ministère romain, XV, 79.

MINISTRES. Le prince doit instruire les siens, XXIII, 607. Il ne doit pas s'abandonner à eux, XXIII, 629. Exemple d'un sage ministre, dans la personne de Joseph, XXIV, 198. Quels ministres sont remarqués auprès des anciens rois, XXIV, 202. Divers caractères des ministres ou conseillers: Samuel, Néhémias, Joab, Holopherne, Aman, XXIV, 218 et suiv. Leur faveur ne voit guère deux générations, XXIV, 236. Ce qu'un ministre peut faire de plus utile pour l'Etat, XII, 587. Voy. Conseiller.

MIRACLES. Ceux des apôtres plus grands que ceux c!e h'.-u? Christ, VI, 519, 520 et suiv. Miracles sensibles, signes sacrés d'autres miracles spirituels, VIII, 162, 163, 178. Basnage trouve la doctrine de Jésus-Christ dans ses promesses faites à l'Eglise, trop miraculeuse pour être crue, et admet lui-même un prodige étonnant et faux, XVII, 188.

 

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MISÉRICORDE. Faire miséricorde pour obtenir miséricorde, VIII, 2. Grandeur de la miséricorde de Dieu à l'égard des pécheurs, X, 405. Excès de la miséricorde qui prévient les pécheurs endurcis, XI, 40. Pourquoi la miséricorde nous prévient-elle, XI, 173.

MISSION. Luther prétend que la sienne est extraordinaire, XIV, 40. Voy. Luther, Metz.

MOEURS. Nous voyons en Dieu leurs règles invariables, XXIII, 189.

MOINES. Les anciens, et même les modernes, comme saint Bernard et saint François, mis par la Confession d'Augsbourg au nombre des saints. Variation des protestants d'aujourd'hui à ce sujet, XIV, 118.

MOÏSE. Dieu le délivre des eaux du Nil, et le fait tomber entre les mains de la fille de Pharaon, XXIV, 270. A quarante ans, il quitte la cour, et se retire en Arabie, XXIV, 270, 271. Dieu l'envoie pour délivrer son peuple de l'Egypte, et lui donne la loi écrite (quatrième époque), XXIV, 271, 392. Il construit le tabernacle, et règle toute la religion des Juifs, XXIV, 398. Il confirme la venue du Messie, VII, 178; XXIV, 399. Il a recueilli dans la Genèse les anciennes traditions du genre humain, XXIV, 394, 395. En mourant il laisse aux Israélites toute leur histoire, XXIV, 272. Il a écrit le livre de Job, XXIV, 402 et suiv. Sa conformité avec Jésus-Christ, XXIV, 403, 404.

Moïse est montré au peuple juif comme son Libérateur, VII, 158 et suiv. Figure de la divinité de Jésus-Christ, VII, 159, 160 et suiv. Ce qu'il nous apprend de Dieu Créateur, VIII, 33. En quel sens il a demandé d'être effacé du livre de vie, XIX, 542, 724, 725, 727 et suiv.

Moïse est un exemple que le prince se doit tout au peuple qu'il gouverne, XXIII, 540. Ingratitude des Juifs envers lui, XXIII, 546.

Moïse, le premier des poètes et leur modèle ; ses deux cantiques, I, 13, 14. Leur explication, I, 309, 312. Est-il auteur de Psaumes? I, 49, 50, 262.

MOLANUS (Gérard Walther), abbé de Lokkum, est choisi par les protestants pour conférer avec les catholiques, du projet de réunion. Il compose dix règles à ce sujet, XVII, 360 et suiv., 375 et suiv. Il envoie un second plan sous le titre de Cogitationes privatœ, XVII, 394, 432. Difficultés importantes levées par lui, XVII, 538 et suiv. Résultat d'une controverse touchant l'Eucharistie, qu'il avait eue avec quelques religieux, XVIII, 92, 94.

MOLIÈRE (Jean-Baptiste Pocquelin de). Ses comédies sont pleines d'impiétés et d'infamies, et des équivoques les plus grossières, XXVII, 2, 6, 7, 26, 27. Il reçut sur la scène les atteintes de la mort, et passa des plaisanteries du théâtre, au tribunal de celui qui a dit : Malheur à vous qui riez, XXVII, 27.

M0LINISME. Jurieu prétend qu'il est un pélagianisme tout pur et tout

 

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cru, toléré par l'Eglise romaine. Différence essentielle entre le molinisme et le pélagianisme, XV, 26S.

MOLINOS (Michel), prêtre espagnol, avait acquis la réputation d'un très-grand directeur, XXVI, 349. Il est arrêté et mis dans les prisons de l'Inquisition de Rome, ibid. Son affaire n'avait pas peu surpris tout le monde, XXVI, 330. Ses erreurs sur l'oraison, XVIII, 368, 369, 396, 400, 409, 425, 426. Ses erreurs renouvelées sur le désir du salut, XX, 13; sur le sacrifice absolu et les actes réfléchis, XX, 22. Sur les vertus, XX, 28 et suiv. Sur la contemplation, XX, 53. Sa condamnation; détails sur sa vie, XXX, 519. Sa censure et celle des Quiétistes, XXX, 350 et suiv. Décret de l'Inquisition, et bulle d'Innocent XI qui le condamne, XXX, 431 et suiv. Voy. Mystiques, Quiétisme.

MOLLESSE. Elle est l'ennemie du gouvernement, XXIII, 574.

MONACO (Louis Grimaldi, prince de) est nommé ambassadeur à Rome, XXIX, 552. L'abbé Bossuet l'instruit de tout ce qui s'était passé dans l'affaire de M. de Cambray, XXIX, 563. Son départ de Paris : ce que lui dit Louis XIV, XXX, 249. Son arrivée à Rome, XXX, 464. Ses bonnes dispositions pour l'abbé Bossuet, XXX, 465, 470.

MONARCHIE. C'est la forme du gouvernement la plus commune et la plus ancienne, XXIII, 523. La plus naturelle et la meilleure, XXIII, 524. La monarchie héréditaire est la meilleure de toutes, XXIII, 525. Ses avantages, XXIII, 526. Les femmes doivent être exclues de la succession, XXIII, 528.

Jurieu avance cette téméraire proposition : Qu'on ne voit aucune érection de monarchie qui ne se soit faite par des traités où les devoirs réciproques des souverains et des sujets sont exprimés. Il ne cite aucun de ces prétendus traités. On lui prouve le contraire, XV, 405 et suiv.

MONASTÈRES. Quelles raisons permettent d'en sortir, XXVII, 200, 202. Les ornements mondains n'y conviennent pas, XXVII, 690. Les grands monastères doivent être fermes dans les observances, XXVII, 628. Voy. Religieuses.

Cromwel fait la visite des monastères d'Angleterre, comme vicaire général du roi, XIV, 267, 268. Cette visite est suivie de la suppression de ces monastères, dont le roi s'approprie les revenus, et dont il vend ensuite les biens à bas prix aux gentilshommes de chaque province, ibid. et suiv.

MONDE. Ce que c'est, X, 105, 624 ; XI, 420, 421, 442 et suiv. Image du monde, de sa confusion apparente et de sa justesse cachée, VIII, 464 ; IX, 164. Désordres qui règnent dans le monde, IX, 165. Conséquence que le libertin en tire, ibid. Jugement de Salomon considérant les désordres du monde, ibid. Fin des désordres apparents que Dieu laisse dans le monde, IX, 166. De quelle manière le monde

 

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enseigne sa doctrine, VIII, 233; IX, 43. Ses promesses trompeuses, IX, 188. Quel est le fondement de ses maximes, IX, 564. Ses jugements pleins de bizarreries, IX, 565. Avec quelle bizarrerie.il donne et ôte ses joies, X, 260. Servitude où nous jettent ses biens, IX, 55, 56. Néant des grandeurs du monde, XXVII, 248. Combien elles sont méprisables entre les mains des impies, IX, 181. Engagement que nous avons pris dans le baptême de renoncer au monde, IX, 568. Il faut le condamner sans réserve, IX, 580. Combien nous avons de sujets de le quitter, IX, 426. Mépris que les philosophes ont fait du monde, IX, 427. Il ne faut pas s'embarrasser de ses accueils, XXVII, 82. Guerre déclarée entre Jésus-Christ et le monde, XII, 64. Jugement et condamnation du monde dans la Passion du Sauveur, IX, 564. Le monde jugé par le jugement qu'il porte de Jésus-Christ, VI, 116 et suiv.

Le monde est incapable de recevoir le Saint-Esprit, VI, 526 et suiv. Son injuste haine contre Jésus et ses disciples, VI, 567 et suiv. Le Saint-Esprit le convaincra d'incrédulité, VI, 568; d'injustice, 579; et d'iniquité dans son jugement, 580. Jésus-Christ ne prie pas pour lui, VI, 620. Qu'est-ce que le monde? VI, 632, 633. Jésus et ses disciples n'en sont pas, VI, 633, 634. Le monde ignore la justice de Dieu, VI, 653, 654, 655. Vanité des jugements du monde, VII, 395, 396, 404. Son aveuglement même tourne à la gloire de Dieu, VII, 407 et suiv. Défense d'aimer le monde, VII, 412 et suiv. On n'y voit que la triple concupiscence dont parle saint Jean, VII, 414, 415, 426 et suiv., 435, 436 et suiv., 471. Le monde n'est qu'une ombre qui passe, VII, 472 et suiv. Exhortation aux divers âges de la vie à ne point aimer le monde et sa concupiscence, VII, 477 et suiv.

La Cour est la partie la plus dangereuse du monde, XII, 62. En quoi le monde paraît grand, XII, 65. Il est rempli d'illustres malheureux, XI, 441. Ses maux plus réels que ses biens, XI, 567. Erreur de croire qu'on ne peut faire son salut dans le monde, XII, 76 ; et qu'on n'y peut mener une vie chrétienne, XI, 578. Maximes du monde sur la manière de s'avancer; sur les injures, X, 345. Sa fausse modération, XI, 495, 196. L'honneur du monde représenté dans la statue de Nabuchodonosor, IX, 568. Portrait de la vie d'un homme du monde, IX, 179, 180. Sa destinée, IX, 188.

Monde physique. Idée de son mécanisme par Leibniz, XVIII, 157. Voy. Création.

MONOTHÉLITES. Artifices de ces hérétiques, XXIV, 353. Leur condamnation, XXIV, 354, 355. La tradition a toujours admis deux volontés en Jésus-Christ, XVIII, 206, 207. Voy. Honorius.

MONTAIGNE (Michel de). Effet pernicieux de ses sentences, VIII, 49.

MONTBRUN (Charles du Puy, dit). Paroles insolentes de ce réformé :

 

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Qu'en temps de guerre tout le monde est compagnon, et qu'il ne reconnaît pas Henri III pour son roi, XV, 527.

MONTE (Pierre de), évêque de Bresce, met la décision du concile avant celle du Pape dans les choses de la foi, XXII, 528, 529.

MONTERBY (Yolande de). Oraison funèbre de cette abbesse, XII, 682 et suiv. Sa naissance illustre, XII, 683. Ses vertus, XII, 687 et suiv. Avec quel zèle elle soulageait les pauvres, XII, 688.

MONTESPAN (Françoise-Athénaïs de Rochechouart, marquise de). Bossuet lui rendait visite par ordre du roi, pour la porter à Dieu, XXVI, 182. Elle était touchée des vérités qu'il lui proposait. Son goût pour les bonnes œuvres, ibid.

MONTFAUCON (Bernard de), bénédictin. Bossuet avait reçu avec plaisir son livre de la Vérité de l'histoire de Judith, et l'assure de son estime, XXVI, 453. Ce religieux envoie à Bossuet des preuves de l'authenticité des livres deutérocanoniques, XXX, 529.

MONTFORT (Simon, comte de), est nommé chef de la croisade contre les albigeois. Ses victoires. Sa mort, XXV, 61. Paroles admirables qui font connoîlre la vivacité de sa foi, XXV, 78.

MONTGAILLARD (Pierre-Jean-François de Percin de), évêque de Saint-Pons. Démêlés de ce prélat avec les récollets de son diocèse. M. de la Broue accommode cette affaire, XXIX, 55, 60, 61. Un livre de ce prélat est déféré à Rome, XXIX, 453. Il y défère lui-même un livre sur l'Eucharistie, ibid. Diverses affaires qu'a ce prélat, XXVII, 115; XXIX, 394, note.

MONTGOMMERY (Gabriel de Lorge, comte de). Il cause la mort de Henri II dans un tournoi, XXV, 477. Il est appelé par les protestants du Béarn pour s'opposer à Terride, chef des catholiques, XXV, 592. Il réduit en peu de jours ce pays, XXV, 593. Echappé au massacre de la Saint-Barthélemy, il passe en Angleterre pour y solliciter du secours, XXV, 629. Il est sacrifié à la vengeance de Catherine de Médicis, qui ne lui pardonne pas d'avoir été la cause de la mort de son époux, XXV, 644.

MONTLUC (Jean de), d'abord jacobin, quitte son ordre, accepte l'évêché de Valence, quoiqu'il suivit les opinions de Calvin, XXV, 430. Grand homme, selon Burnet, qui avoue l'excessive incontinence de Montluc, ses emportements et son avarice, sans le blâmer, XIV, 260. Ce prélat fait au colloque de Poissy de vains discours sur la réformation des mœurs, XIV, 402. Il est chargé de quelques négociations, XXV, 430. Il se signale par ses invectives contre Borne et le clergé, et ne rougit point de se marier étant évêque, XIV, 402; XXV, 430. Il négocie avec succès en Pologne, dont il assure la couronne au duc d'Anjou, XXV, 633. Les désordres de sa vie éclatèrent d'une manière scandaleuse en Irlande, XIV, 402, 403.

 

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MONTMORENCY (Anne de), connétable de France, est le premier gentilhomme qui ait eu l'honneur de l'érection de sa terre en duché et pairie, XXV, 454. Il obtient divers commandements dans les armées. Voy. les règnes de François Ier et suiv. Il meurt en combattant contre les protestants, XXV, 571. Quoique presque toujours malheureux, il passe pour un des plus grands hommes de son siècle, ibid.

MONTSON (Jean de), dominicain, censuré par la Faculté de Paris, appelle au Pape, XXI, 731 et suiv.

MOQUEURS. Dieu se moquera des moqueurs et il bénira les hommes bienfaisants, XXVI, 36. Les démons sont nécessairement cruels et moqueurs, X, 34, 35.

MORALE. Tableau de la morale chrétienne, VIII, 186 et suiv. Caractère de ceux qui la contredisent, VIII, 188, 189.

MORT. Elle est la peine du péché, IV, 294; VII, 116; VIII, 71; X, 165. Sa tyrannie, VII, 129. Pronostics delà mort, X, 631. Ses terribles effets sur les corps, XII, 485, 657. Elle confond l'arrogance humaine, XII, 696. Répugnance de l'homme pour la mort, XI, 247, 248, 249. Combien il est peu soigneux d'y penser, IX, 359 et suiv. Comment les chrétiens doivent la considérer, XXVII, 452, 453. Est-il permis de la désirer, XXVII, 589. La mort doit nous porter à nous humilier devant Dieu, XXVII, 459, 460. Ce qu'il faut faire pour avoir la confiance à ce dernier moment, XXVII, 658, 659. Ne pas attendre la mort pour s'y préparer, XII, 532 et suiv., 633. Elle met fin aux péchés, XII, 494, 529. Elle commence à nous revêtir, et nous donne les biens véritables, XII, 491. Vivre en juste, pour mourir en juste, XII, 658, 659. La nature et la grâce établissent la nécessité de mourir, XI, 307. Trois principes de la mort de Notre-Seigneur, X, 205, 206. Mort de Marie surnaturelle, XI, 307. Mort de l'homme de bien, XI, 360. Mort d'un mauvais riche, IX, 195, 196. Celle des impies toujours précipitée, XII, 659. La mort du péché plus redoutable que celle du corps, VIII, 405. Voy. Corps.

Prières pour servir de préparation à la mort, VII, 606 et suiv. Le chrétien, à la vue de la mort, adore Dieu qui le punit, ibid. Il attend sa délivrance et adore son Libérateur, VII, 608. Il s'unit à l'agonie du Sauveur, VII, 615. Courtes prières aux approches de la mort, VII, 616. Actes pour se disposer à bien mourir, VII, 618, 619. Sentiments du chrétien touchant la vie et la mort, tirés du chap. V de la seconde Epitre aux Corinthiens, VII, 589 et suiv. Voy. Extrême-Onction.

MORTIFICATION. Elle est éteinte parles quiétistes, XVIII, 484, et suiv. Elle est nécessaire en tout état, XVIII, 499, 500, 615. Elle rend la mort familière à l'homme, VIII, 83, 86.

MORTS. Les fidèles ne doivent point s'affliger sur les morts, comme les Gentils qui n'ont pas d'espérance, XXVI, 138, 139. Raisons qui nous

 

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obligent à bien espérer du salut des fidèles qui meurent dans l'Eglise, ibid. Cette espérance ne doit pas flatter la confiance folle et téméraire des chrétiens mal vivants, XXVI, 140. Il est permis de verser des pleurs à la mort des chrétiens, mais des pleurs qui soient bientôt essuyés par la foi et par l'espérance, ibid. On doit nommer les ecclésiastiques avant les seigneurs au Memento des morts, XXVI, 461.

Origine de la prière pour les morts parmi les Juifs, XXX, 511.

La prière pour les morts prouvée par la tradition, XVI, 414 et suiv. Elle est reconnue par une partie des protestants, XVII, 418, 447, 454, 577; XXVIII, 36.

MORUS (Thomas), chancelier d'Angleterre, et l'un des plus grands hommes de ce royaume, mis à mort par Henri VIII pour n'avoir pas voulu reconnaître sa primauté ecclésiastique, XIV, 265, 266.

MOULIN (Pierre du), ministre de France, propose de faire une nouvelle Confession de foi commune à tout le parti de la Réforme opposé au luthéranisme, d'y dissimuler les dogmes dont on ne pouvait convenir, et de s'expliquer sans condamner la présence réelle, ni l'ubiquité, ni la nécessité du baptême, XIV, 593, 594. Le synode de l'Ile de France applaudit à ce projet, XIV, 596. Du Moulin envoie au synode de Dordrecht son avis sur la doctrine d'Arminius, et établit l'inamissibilité de la justice et la certitude du salut, XV, 25, 26.

MOURANS. L'Eglise leur fait professer que l'unique espérance est en Jésus-Christ, XIII, 383. Pourquoi on leur présente la croix, XIII, 384. Exhortation que leur fait l'Eglise, XIII, 385. Foi qu'elle exige d'eux, XIII, 411.

MOUSON (concile de). Les évêques français y excluent Hugues du siège de Reims, malgré l'ordre du Pape, XXII, 368.

MOYA (Matthieu de), désigné sous le nom d'Amédée Guiménius. Son livre est censuré par la Faculté de Paris, XXI, 406.

MUGNOS (Gilles), successeur de Pierre de Lune, sous le nom de Clément VIII, abdique la papauté; ce qui s'observa en cette occasion, XXI, 616 et suiv.

MUIS (Siméon de), professeur d'hébreu au collège royal à Paris. Estime que Bossuet faisait de son Commentaire sur les Psaumes, XXVI, 459.

MUNCER (Thomas), pasteur des anabaptistes. Luther lui reproche de prêcher sans mission, et le condamne par ce seul endroit, XIV, 41, 220.

MUZZARELLI (Alphonse), théologien romain, dans son livre de VAutorité des conciles, contredit quelques assertions de Bossuet, XXII, 25, 36, 38, 40, 45, 59, 62.

MYSTÈRES. Leur incompréhensibilité, V, 77 et suiv. Ceux du christianisme, outre le fond qui fait l'objet de notre foi, ont encore leurs effets salutaires, X, 162, 163.

 

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MYSTICI IN TUTO, sive de S. Theresia aliisque piis Mysticis vindicandis, XIX, 584.

MYSTIQUES (Auteurs). Avec quelle précaution on doit lire leurs livres, XXVII, 484, 485 ; XXVIII, 146. Leurs erreurs sur l'amour divin, XXVII, 490. Leurs raffinements, XXVIII, 261, 262, 288. Manière de les entendre, XXX, 181. Aux termes de M. de Cambray, ils sont des téméraires et des fanatiques, XIX, 600, 601. Vaines réponses pour se justifier XIX, 602. Il leur impute une hérésie, XIX, 619 et suiv. Il s'écarte de leur sentiment, XIX, 611, 612 et suiv.

Exagérations des mystiques, XVIII, 383 et suiv. Erreur de ceux de nos jours, XVIII, 353 et suiv. 389. Ce que les faux mystiques disent pour justifier leurs écarts, XVIII, 398, 399. Leur doctrine supprime l'union avec Jésus-Christ en qualité d'homme Dieu, XVIII, 405 et suiv. Leur artifice pour éluder la foi explicite en Jésus-Christ, XVIII, 408, et suiv. Leur doctrine sur les attributs divins, XVIII, 411 et suiv. Leurs raisons pour supprimer les demandes dans l'oraison, XVIII, 430, 431, 432 et suiv. Leurs équivoques sur les actes envers Jésus-Christ, XVIII, 434 et suiv. Leur abandon prodige d'indifférence, XVIII, 437 et suiv. Selon eux, les Psaumes et le Pater ne sont pas pour les parfaits, XVIII, 441 et suiv. Leur excessif abandon diminue en eux l'horreur du péché, XVIII, 451 et suiv. Est-il vrai que l'oubli du péché soit une marque qu'il est pardonné, XVIII, 452 et suiv. Leur règle pour connaître la volonté de Dieu, XVIII, 455. Ils éteignent l'esprit de mortification et de vertu, XVIII, 484, 485. La tradition de l'Eglise opposée à leur doctrine, XVIII, 486 et suiv. Les fondements de leur doctrine détruits par la véritable notion de l'oraison passive, appuyée sur la doctrine des saints, XVIII, 528 et suiv. Leur étrange erreur, de rendre cette oraison commune et même nécessaire, XVIII, 534 et suiv. Ils sont confondus par saint François de Sales, XVIII, 595. Leurs propositions condamnées au concile de Vienne dans celles des Béguards, XVIII, 600 et suiv. et par Busbroc, Taulère, etc. XVIII, 604 et suiv. Caractère affreux des faux mys-. tiques ; pourquoi omis, XVIII, 606, 607. Abus de leur doctrine sur l'abandon, XVIII, 630. Leur fausse simplicité, XVIII, 635. Condamnés à Rome et ailleurs, XVIII, 352, 365, 674 et suiv. Les nouveaux mystiques veulent trouver dans saint Clément l'homme passif dont ils parlent, XIX, 10, 39,71. Voy. Gnose. Leurs erreurs, XIX, 158, 159, Leur système n'est fondé que sur une fausse métaphysique, XIX, 164, 165. Grands inconvénients de ce système, XIX, 738. Prétendue mortification des nouveaux mystiques à l'égard de Dieu, XXVIII, 240. Voy. Amour naturel, Amour pur, Désespoir.

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