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PAÏENS. Depuis la loi de Moïse, ils avaient acquis une certaine facilité plus grande de connaître Dieu, par la dispersion des Juifs, et par les prodiges que Dieu avait faits en leur faveur, XXVII, 235. Les païens, par la simple raison, ont mieux vu que Jurieu, qu'il fallait, pour le bien des choses humaines, supporter les mauvais princes, et non bouleverser les Etats par les révoltes, XV, 427.

PAIN. Demander avec confiance notre pain de tous les jours : ce que signifie cette demande du Pater, IX, 292, XI, 39.

Pain bénit. Sa signification et son origine, V, 147 et suiv.

PAIX. Que veut dire ce mot, XI, 215, 216. Deux sortes de paix sur la terre, XI, 219. La paix étroitement unie avec la justice, X, 201. Obtenue et annoncée par Jésus-Christ, X, 202. Conclue par la mort du Fils de Dieu, X, 203 et suiv. Cause de notre paix, X, 207. Pourquoi Jésus-Christ donnant la paix à ses disciples, leur découvre-t-il ses pieds et ses mains, X, 208. Il faut renoncer à tous nos attachements criminels pour jouir de cette paix, X, 209, 211, 212. La paix est le frnit de la retraite, X, 212. Caractère de la paix des enfants de Dieu, XI, 218, 219.

Ce que c'est que la paix intérieure, VI, 536. Paix imperturbable,

 

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VI, 537 et suiv. Moyens pour avoir la paix au dedans de soi, XXVIII 4, 36.

Comment on doit chercher la paix avec les ennemis de l'Eglise, et prier pour la conversion des hérétiques. Beau passage de saint Augustin, XVII, 139.

La paix affermit les conquêtes, XXIV, 181,182. Elle est donnée pour fortifier le dedans, ibid. Elle rend l'Etat florissant, XXIV, 191. Compliments à la reine-mère, au roi, au cardinal Mazarin, au sujet de la paix des Pyrénées, IX, 37. A la reine d'Angleterre, XI, 215, 221.

PAJON (Claude), ministre d'Orléans, soutient l'indifférence des religions, même du socinianisme, XVI, 119.

PALATIN (Charles-Louis, comte) fait imprimer les actes du second ma-, riage du landgrave de Hesse, XIV, 210. Voy. Hesse.

PALATINE (princesse). Voy. Gonzague.

PALÉOLOGUE (Jean), empereur grec, assiste au concile de Florence : ce qu'il y dit sur l'autorité des conciles et du Pape, XXI, 699 et suiv.

PALEOTTI (Gabriel), célèbre jurisconsulte, se distingue au concile de Trente, XXII, 467.

PALLAV1CIN (Sforce) cardinal, historien du concile de Trente, rapporte ce qui s'y passa au sujet de la doctrine des François sur la puissance ecclésiastique, XXII, 466 et suiv. Voy. Trente.

PANÉGYRIQUES des Saints, XII, 1 à 429.

PAN OR ME. Voy. Tudeschi.

PAPE. C'est le premier évêque, préposé par Jésus-Christ même pour conduire tout le troupeau, XX, 505. Le Pape est le plus grand dans l'Eglise, et non plus grand que toute l'Eglise, XXII, 571, 572. Il peut tout quand la nécessité l'exige, XXII, 407. Le Pape, chef de l'ordre épiscopal, XII, 653. Pourquoi Jésus-Christ en lui donnant une si grande puissance, n'a pas voulu lui donner un caractère supérieur à l'épiscopat, XI, 618. De quelle manière saint Bernard considérait le Pape, XI, 617. Passages remarquables qui montrent l'autorité que le Pape exerçait au concile d'Ephèse, XX, 547 ; et dans celui de Chalcédoine, XX, 351. Il présidait au concile d'Ephèse, en la personne de saint Cyrille, XX, 552. Sa lettre dogmatique fut la règle que suivit le concile, XX, 555.

Quand le Pape est attaqué, tout l'épiscopat est en péril, XI, 612. Le Pape ne doit pas révoquer les sentences des évêques contre l'ordre canonique, XI, 619. Caractères que doivent avoir les décisions du Pape, pour être d'une autorité infaillible, XXVIII, 90.

Soumission de Luther envers le Pape, XIV, 32, 33. Ses emporte-mens contre lui, XIV,47, 172. Melanchthon veut qu'on reconnaisse son autorité, XIV, 172, 173, 192, 196. Inconvéniens arrivés pour l'avoir rejetée, XIX, 178. Les protestants offrent d'obéir au Pape comme au

 

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chef de l'Eglise, d'admettre pour frères les catholiques romains, et de reconnaître l'ordre de la hiérarchie ecclésiastique, XVII, 404 et suiv.; 438, 469 et suiv. De sa primauté de droit divin, XVII, 428, 454, 482, 529, 530, 584, 585; XVIII, 42, 43.

La primauté du Pape, rejetée en Angleterre sur de faux principes, XIV, 296. Haine de Viclef et de Jean Hus contre le Pape, XIV, 547. Les Calixtins disposés à reconnaître le Pape, XIX, 550 et suiv. Les protestants déclarent qu'il est l'Antéchrist. Voy. Antéchrist. Le concile de Trente ne décide sur l'autorité du Pape que ce qui est certain, et laisse à l'écart ce qui ne l'est pas, XV, 160. On n'a jamais fait dans l'Eglise un point de foi de l'infaillibilité du Pape, XVII, 147.

L'abbé Dupin coupable d'avoir voulu altérer la tradition sur l'autorité du Pape et de sa chaire, XX, 624, 625. D'avoir, par des altérations et des omissions affectées, combattu la supériorité du Pape clairement établie dans la procédure du concile d'Ephèse, XX, 545 et suiv. Ce n'est pas le Pape que figurent la Babylone, l'Antéchrist, ou la bête de l'Apocalypse, III, 12,13 et suiv., 186, 187 et suiv.

Les chutes des Papes ne portent aucun préjudice à l'Eglise ; elles prouvent qu'ils ne sont point infaillibles, XXII, 226 et suiv. L'erreur d'un ou deux Papes ne préjudicierait en rien à la foi romaine, XXII, 577. Duval croit que le Pape peut devenir schismatique, et dès lors soumis au concile, XXI, 32, 33 ; XXII, 439, 386 et suiv. Avantages de la souveraineté temporelle du Pape, XXI, 184. Voy. Concile, Constance, Eglise, Infaillibilité, Pierre, Primauté, etc.

PAPEBROCK, savant jésuite de Hollande, aida de son vaste savoir les pères Bollandus et Heuschenius dans le célèbre ouvrage des Actes des Saints, XXIX, 3. Censure que l'on méditait à Rome contre Papebrock en faveur des Carmes sur leur descendance d'Elie, ibid. On est dans une grande expectation de ce qui sera fait à Rome sur le P. Papebrock, XXIX, 7.

PAPIAS, très-ancien auteur, mais d'un très-petit esprit, introduit dans l'Eglise le règne de mille ans, II, 570, 571. PAPIN (Isaac), ministre anglican, puis réuni à l'Eglise catholique, écrit en faveur de la tolérance des religions, se He avec le ministre Burnet, qui lui écrit en faveur de cette indifférence. Papin rétracte ses erreurs, XVI, 238, 239 et suiv.

PAQUE; que figurait celle des Hébreux, VI, 321, 322; VII, 88, 89.

Ce que c'est que la Pâque des chrétiens, et manière de la célébrer, V, 167. Jésus-Christ désire manger la Pâque avec nous, VI, 348. Il s'est fait lui-même notre Pâque, ibid. Nous devons manger la Pâque avec lui, VI, 550.

Sermons pour la fête de Pâque, X, 92, 93. Joie toute spirituelle des chrétiens durant ces saints jours, X, 106. Dessein de Dieu en faisant

 

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tomber la fête de Pâque dans la saison où la nature se renouvelle, X, 143, 162, 163. Voy. Résurrection.

PARABOLES. Celle des deux Fils désobéissants, VI, 133; des Vignerons, prise de David et d'Isaïe, 137, 552; du Festin des noces, 143, 146, 147; des dix Talents et des dix Mines, 269; des Vierges sages et des Vierges folles, 266; du Père de famille et de ses serviteurs, 260; de l'Econome fidèle et prudent, 263; du Serviteur méchant, 265; de la Vigne taillée par le Père céleste, 544 et suiv.; des Semences, VIII, 416; du Serviteur à qui son maître avait quitté dix mille talents, X, 427 et suiv.

PARADES (Jacques de), chartreux, prouve la supériorité du concile sur le Pape, XXI, 716.

PARADIS. Belle description qu'en donne l'Apocalypse, II, 576, 577 et suiv., 580. Combien il faut être pur pour y entrer, II, 583. Passage de saint Paul sur la gloire du ciel, III, 555 et suiv. Le paradis, figuré par la terre promise, VII, 134 et suiv. La joie du paradis sera éternelle, VI, 592. La vie éternelle est de connaître Dieu et Jésus-Christ, VI, 605 et suiv. Les élus y partageront la gloire de Jésus-Christ même, VI, 630 et suiv. Voy. Ciel, Elus, Saints.

PARDON universel que Jésus accorde à ses ennemis; son immense charité pour eux, X, 86. Conduite que doit nous inspirer un tel excès de miséricorde, X, 87.

Pardon des injures : combien les leçons de la philosophie, en ce point, sont inférieures à celles de Jésus-Christ, X, 388. Ingratitude et aveuglement de celui qui refuse de pardonner à son ennemi, X, 397, 609. Combien Dieu aime à pardonner, X, 604.

PARESSE. Elle est un obstacle à la justice, XXIV, 126.

PARESSEUX. Son caractère, XXIII, 574.

PARFUMS répandus avec profusion sur la tête et les pieds de Jésus : ce qu'ils signifient, VI, 87 et suiv.

PARIS. Désordres qui y régnent; souhaits pour la conversion de ses habitants, VIII, 78.

PARISIENS (les) se mutinent contre le dauphin, pendant la captivité du roi Jean, XXV, 110. Leur soumission, ibid. Ils se révoltent de rechef, XXV, 134 et suiv.

PARKER (Matthieu), archevêque protestant de Cantorbéry, est le premier à reconnaître par sa souscription la suprématie de la reine Elisabeth, XIV, 415.

PARLEMENT d'Angleterre. Il règle la formule de l'ordination des évêques et des prêtres, XIV, 298. Il refuse de prendre l'avis des évêques sur les affaires de la religion, et réforme par son autorité la liturgie et les prières publiques, XIV, 300, 303. Parlement de Paris. Il supprime le livre de Bellarmin contre Barclai ;

 

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et condamne ceux qui soutenaient le pouvoir du Pape sur le temporel, XXI, 510 et suiv.

PAROLE. Elle est le lien de la société humaine, XXIII, 487. Ce qu'il faut entendre par une parole oiseuse, III, 441 et suiv.

Parole de Dieu. Son efficacité, VII, 493 ; sa douceur, VI, 629. C'est cette parole qui nous jugera, VI, 633 et suiv. Soumission qui lui est due, IX, 92 et suiv. Ses rapports avec l'Eucharistie, IX, 114. Précautions à prendre pour que la sainte parole ne tombe pas de notre cœur, IX, 125. Elle est vive, efficace, plus pénétrante qu'un glaive tranchant des deux côtés, etc., IX, 127, 128. Avec quel mépris on écoute souvent la parole de Dieu, IX, 133. Parole de l'Evangile, instrument de la grâce, IX, 52. Endurcissement des cœurs à l'égard de la parole de Jésus-Christ, IX, 53, 54.

PARTICULARISME (le) des calvinistes, qui font Dieu auteur du péché, et renversent toute la morale chrétienne, détesté par les luthériens, comme une affreuse hérésie, XV, 166, 167.

PASCHAL II, pape : sa dispute avec l'empereur Henri V sur les investitures : il les accorde par violence, XXI, 424 et suiv. Il veut se démettre au concile de Latran, XXII, 240 et suiv.

PASCIIASE RADBERT, auteur du neuvième siècle. Preuve qu'il n'a rien innové sur le dogme de la présence réelle, XVII, 26 et suiv. ; XVIII, 206, 207.

PASSAGES ÉCLAIRCIS (les) ou réponse au livre intitulé : Les principales propositions du livre des Maximes des Saints, justifiées par des expressions plus fortes des saints auteurs, XX, 371 et suiv., 382 et suiv.

PASSION de Jésus-Christ. Serinons sur ce mystère, X, 1 et suiv. Toute l'économie de notre salut y est renfermée, X, 28. Voy. Jésus-Christ, Sauveur.

PASSIONS ; d'où elles naissent, XXIII, 44, 45. Leur définition, XXIII, 45, 143. Leur nombre, 45. Combien elles influent sur nos jugements, XXIII, 69. Altérations qu'elles causent dans le corps, XXIII, 106 et suiv. A quels mouvemens elles sont unies, XXIII, 135, 140 et suiv. Leur assujettissement à la volonté, XXIII, 134 et suiv. Effets de l'attention sur elles, XXIII, 161, 162 et suiv. Leur excès cause la folie, XXIII, 165. Les représentations théâtrales les excitent et les enflamment, XXVII, 3, 4, 23 et suiv.

Les passions ont en elles-mêmes des peines cruelles, des dégoûts, des amertumes: exemples, VIII, 204, 205. Leur avidité insatiable endurcit le cœur du riche à l'égard des pauvres, IX, 193, 194. Elles ont détruit la société humaine, XXIII, 488. Le prince doit se rendre maître de ses passions, XXIII, 577. De quels maux elles sont la source quand elles le dominent, XXIII, 34, 35.

PASTEUR. Charité du vrai pasteur, IX, 473, Combien elle éclate dans

 

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la parabole de la brebis égarée, X, 374, 373. Les pasteurs de l'Eglise s'élèveront, au jugement de Dieu, contre ceux qui n'auront pas fait cas de leurs paroles, X, 504, 505. Sentence prononcée contre les pasteurs aveugles, X, 183, 184.

Claude et Jurieu s'accordent à dire que les peuples peuvent, à leur gré, déposer leurs pasteurs, et s'en donner d'autres, XV, 133. L'Eglise croit que Jésus-Christ établit les pasteurs, et non le peuple : langage différent de la réforme, qui défère tout au peuple, ibid.

PATARIENS (les) étaient les mêmes que les albigeois ou manichéens, XIV, 488. Quoiqu'ils fussent plus corrompus que les autres sectes manichéennes, les protestants les prennent pour les vaudois, et les regardent comme leurs ancêtres, XIV, 389, 490.

PATIENCE (la) et la prière, laissée pour ressource à l'Eglise par Jésus-Christ contre les maux qu'elle aurait à souffrir des princes impies, XXI, 219 et suiv.

PATRIARCHES. Leurs soupirs et ceux des prophètes pour la venue du Messie, VIII, 410.

PATRIARCHES ECCLÉSIASTIQUES. Leur origine et rang de leurs sièges, XXIV, 362.

PATRIE. Combien l'homme y est attaché, XXIII, 489. Obligation de l'aimer, sur quoi fondée, XXIII, 503. Punition de ceux qui la troublent, ibid. On ne doit pas épargner ses biens pour la servir, ibid. Ni même sa vie, XXIII, 506. Exemple de Jésus-Christ, des apôtres, et et des premiers chrétiens, XXIII, 509 et suiv. On sert la patrie en servant le prince, XXIV, 1. Voy. Etat, Gouvernement, Prince, Rois. PAUL (saint). Sa conversion, XXIV, 328, 469. Les Juifs le livrent aux Romains, ibid.

Saint Paul avait vu quelque chose de la gloire des élus, VIII, 15 et suiv. Panégyrique de cet apôtre, XII, 224, 225. Combien efficace la simplicité de ses discours, XII, 233. Souffrances de saint Paul, combien persuasives, XII, 238. Ses peines, ses travaux, son désintéressement, XII, 244. Combien il a aimé la croix et l'Eglise, XII, 250. Voy. Etienne (saint).

Prédiction de cet apôtre à Timothée, étrangement dépravée par les ministres, III, 69 et suiv. Le vrai sens de ce passage établi, il regarde les manichéens, III, 103,104. Vaine défaite de Jurieu, ibid. et suiv. Passage de la seconde Epitre aux Thessaloniciens, mal interprété par les protestants, III, 84, 85, 301.

Amour de saint Paul pour ses concitoyens, XXIII, 311, 512. Sa doctrine et celle de saint Pierre sur l'obéissance due au prince, XXIV, 8,15. Sur le paiement des impôts, XXIV, 80, 198, 199.

Saint Paul renverse la doctrine des quiétistes sur la foi explicite en Jésus-Christ, XVIII, 408, 409, 410, 418. Il explique la présence de

 

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Dieu en nous, XVIII, 419, 420. Le désir du salut, XVIII, 430 et suiv. Sa doctrine sur la prière, XVIII, 434, 456, 457. Contraire à l'indifférence du salut, XVIII, 438. Il inculque les réflexions, XVIII, 461, 462, 163 et suiv. Il enseigne la pratique de la mortification, XVIII, 485. Celle des demandes et actions de grâce, XVIII, 486, 495. Sa doctrine du combat de la concupiscence, XVIII, 198, 503. Exemple en sa personne des suppositions impossibles, XVIII, 579, 580, 637. Ce qu'il dit des actes du cœur, XVIII, 614.

Comment et pourquoi saint Paul a demandé d'être anathème, XIX, 312. Son anathème, selon saint Chrysostome, exprime un plus grand désir de posséder Jésus-Christ, XIX, 317. Saint Grégoire de Nazianze entend cet anathème de la mort temporelle, et non de l'éternelle, XIX, 312. Cette interprétation ne sert de rien pour établir l'amour naturel des mystiques, XIX, 313. Parfaite sécurité de l'apôtre, malgré le désir qu'il faisait par impossible, XIX, 723 et suiv. Réflexions sur les interprétations de saint Grégoire et de saint Chrysostome, XIX, 547 et suiv. Explication du passage Cupio dissolvi, etc., XIX, 683. Passage de saint Basile sur l'anathème auquel se dévouait le saint Apôtre, XX, 391.

PAUL I, Pape, envoie des légats à Constantin Copronyme et à Léon Chazare, pour les prier de rétablir les saintes images, XXI, 328.

PAUL III, de la maison de Farnèse, est élu pape, XXV, 396. Une des raisons de l'élire est le zèle qu'il avait toujours témoigné pour la tenue d'un concile, XXV, 396. Excommunie Henri VIII, roi d'Angleterre, et le prive de son royaume : on n'a point égard à sa bulle, XXI, 540 et suiv. Il croit la tenue du concile de Trente nécessaire, XXII, 102. Il meurt avec un regret extrême de s'être tant tourmenté pour sa maison, XXV, 450. PAUL V met en interdit la ville et l'Etat de Venise, XXI, 507 et suiv. Il condamne le serment exigé des catholiques anglais, XXI, 542.

PAUL de Samosate, évêque d'Antioche, flatte les Juifs en faveur de Zénobie, II, 382. Sa condamnation, II, 433; XXI, 95; XXIV, 335. PAUL, patriarche de Constantinople, compose sous le nom de l'empereur Constant, l'édit appelé Type, favorable au monothélisme, XXII, 51.

PAULICIENS. Leur histoire écrite par Pierre de Sicile. Ils étaient manichéens et venaient d'Arménie. Leurs erreurs sont les mêmes que celles des anciens manichéens réfutés par saint Augustin. Ils voulaient envoyer des prédicateurs de leur secte en Bulgarie, et réussirent dans leur projet, XIV, 465 et suiv.

PAUVRES. Jésus-Christ les choisit pour être les ministres de son royaume et les coadjuteurs de son grand ouvrage, VIII, 166. Leur rang, leur dignité et leurs privilèges dans l'Eglise, VIII, 425. Honorer les

 

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pauvres, respecter leur condition, VIII, 431. Ils s'élèveront contre la dureté inexorable des riches a la mort, IX, 191. Jésus-Christ souffrant dans les pauvres, IX, 560 et suiv. Ils sont l'image vivante de Jésus mourant, X, 72,73. Les trésoriers et les receveurs généraux de Dieu sur la terre, XII, 365. Voy. Aumône, Riches. Pauvres de Lyon. Voy. Vaudois.

PAUVRETÉ. Elle n'est plus roturière, le roi de gloire l'ayant épousée, VIII, 437. Elle est la source de la royauté du Sauveur, XI, 492, 493 et suiv. Le moyen que Dieu emploie quelquefois pour éprouver ceux qui lui sont fidèles, X, 408, 469. Il ne veut voir dans sa compagnie que ceux qui portent sa marque, c'est-à-dire, la pauvreté et la croix, ibid. En quoi consiste la pauvreté religieuse. A quoi elle oblige, XXVII, 639, 655.

PAVIE (le concile de) assemblé par Martin V, se transfère à Sienne : il est dissous, et indique Bâle pour le lieu du futur concile, XXI, 660 et suiv.

PAVILLON (Nicolas), évoque d'Alet. Consultation faite à ce prélat, et sa réponse sur la signature du Formulaire et sur les religieuses de Port-Royal, XXVI, 236.

PAYSANS. Leur révolte en Saxe, causée par le livre de la Liberté chrétienne de Luther. Les anabaptistes se joignent à eux. Luther décide qu'il faut les exterminer, XIV, 90.

PÉCHÉ. Sa définition : d'où vient sa malice, VIII, 346, 347. C'est le plus grand de tous les maux, VIII, 200, 201, 343, 347, 362, 363, 367. C'est dans le cœur de l'homme une tache infâme qui le défigure, IX, 61, 62, 87. Il fait un cri terrible aux oreilles de Dieu toujours attentives, IX, 62. C'est une dette [que nous ne pouvons payer, X, 427, 428. Quelle est la cause du péché, XXIII, 475. Son principe ; étrange propriété qu'il a dans l'homme, X, 97, 98. Combien il est fortement attaché à notre nature, X, 122, 123, 124. Le péché plaît aux hommes quand ils le commettent, X, 570. La blessure qu'il fait, éternelle et irrémédiable de sa nature, X, 378 et suiv. Point d'homme si corrompu à qui quelque péché ne déplaise, IX, 106. Le péché est toujours timide et honteux, IX, 431. Motifs qui doivent nous le faire détester, X, 39, 40.

Effets du péché, VIII, 10, 206, 498; IX, 370. Pourquoi Dieu permet le péché, XXVIII, 328, 329. Moyen de s'en purifier, XXVIII, 211, 212. 222. Longs combats nécessaires pour conserver le fruit de la victoire que nous obtenons sur le péché par la grâce de Jésus-Christ, X, 124. Ce qu'opère, selon les quiétistes, la haine et l'oubli du péché, XVIII, 449 et suiv. De quelle manière le Sauveur est mort au péché, X, 101. Quelle est la pensée de l'Apôtre, quand il dit que Jésus-Christ est mort au péché, X, 122 et suiv. Les péchés sont détruits

 

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dans les justes, bien qu'il n'y en ait point qui.ne soient pécheurs, XIII, 406. Comment les péchés sont-ils effacés, XVII, 411, 412, 442, 465, 473. L'homme ne peut passer sa vie sans quelque péché, XVII, 553, 534. Deux sortes de péchés, dont les uns détruisent la charité, les autres ne la détruisent pas, XIII, 430 et suiv. Les bonnes œuvres des justes sont-elles pures de tout péché, XVII, 417, 446, 475 et suiv.

Péché véniel. Sa malice, XXVIII, 372. Nul n'en est exempt, ni n'en peut être exempt, III, 326 et suiv. Il est inévitable, XVIII, 498, 499. Il ne peut pas être rapporté à Dieu, XIX, 718; XX, 154. Moyen de s'en corriger, XXVII, 517. Quoique les péchés véniels semblent légers, ils accablent par leur multitude, et mettent de funestes dispositions dans les consciences, XII, 521, 522. Les justes commettent tous les jours des péchés véniels, mais tous les jours ils peuvent en être purgés, XIII, 407.

La grandeur du péché se mesure par l'excellence et la dignité de la personne offensée, au-dessus de celle qui offense, XXVI, 411. Par le péché, l'homme asservi aux sens oubliait Dieu, et ne faisait que s'enfoncer dans l'idolâtrie, XXVII, 246. Le péché mortel renferme une éternité, et pour ainsi dire une immensité de concupiscence, à laquelle Dieu doit s'opposer de toute son infinité : raison de l'éternité des peines du péché, XXVI, 527, 528. Combien de sortes de péchés, V, 94. Des sept péchés capitaux, V, 98 et suiv. Péché d'habitude; sa nature, IX, 86. Ses suites funestes, IX, 87, 88. Péché contre le Saint-Esprit, XXVIII, 311. C'est une question impénétrable, XXVII, 461.

Saint Augustin a été accusé par Richard Simon de faire Dieu auteur du péché, IV, 368, 400. Dieu permet seulement le péché, et le libre arbitre le commet, IV, 401, 402. Pourquoi Dieu n'est pas tenu de l'empêcher, IV, 403, 404. La permission du péché est bien différente de l'endurcissement, IV, 407. Elle n'est pas dans Dieu une simple patience, IV, 409, 419, 421. Il dirige dans le mal la volonté du pécheur, IV, 410; et fait ce qu'il veut des volontés mauvaises, IV, 412. Belle explication de cette doctrine, IV, 414. Il tient en bride les passions des médians, IV, 469.

Les luthériens et les calvinistes font Dieu auteur du péché, XV, 1,2. Bèze soutient que le péché d'Adam était ordonné de Dieu, et que ce qui était volontaire en Adam était en même temps nécessaire. Il avait puisé cette doctrine dans Calvin, ibid. Jurieu démontre que Luther et Mélanchthon ont admis le blasphème que Dieu est auteur du péché, XVI, 62. Cette doctrine détruit le libre arbitre de l'homme, éteint les remords de la conscience, XVI, 78. Jurieu retombe dans les excès des premiers réformateurs sur la cause du péché, en voyant l'inévitable et fatale [nécessité qui nous entraîne au mal comme

 

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au bien, XV, 42, 43. Voy. Eternité, Justice, Pécheurs, Peine, Rechute.

PÉCHÉ ORIGINEL. Son occasion, V, 48; X, 98. Ses effets, V, 49 et suiv.; XI, 4, 6. Tous les hommes compris dans Adam, le père puni dans ses enfants, la perte de la justice originelle; tels sont les trois fondements de la justice divine dans le péché originel, VII, 119, 120, 122 et suiv. Suites affreuses de ce péché, VII, 126, 128, 130, 133 et suiv. Il est le principe des trois concupiscences, VII, 463, 464, 466, 467.

La corruption du genre humain est une preuve du péché originel, XXIV, 384. Ce péché prouvé par le texte du Psaume l : Ecce in iniquitatibus, etc., I, 171, 428 et suiv. On le prouve encore par l'usage de toute l'Eglise, de baptiser les enfants, IV, 18 et suiv. Il est cause de la damnation éternelle des enfants non baptisés, IV, 166 et suiv. Il donne vraiment la mort à l’âme, IV, 260, 261, 262 et suiv. Preuve par le texte de saint Paul : In quo omnes peccaverunt, IV, 264. Discussion plus ample sur ce texte, IV, 268, 270, 271 et suiv. Son vrai sens établi par deux conséquences du contexte, IV, 273, 274 et suiv. Par l'intention de saint Paul dans ce passage, IV, 276 et suiv. Sans le péché originel, la mort d'un enfant accuse Dieu d'injustice, IV, 277 et suiv.; 294 et suiv. Objection contre ce principe, IV, 295; solution, 296, 297 et suiv. Les pélagiens mêmes ont reconnu que la peine ne marche point sans la coulpe, IV, 298. Uniformité des Pères anciens et nouveaux, grecs et latins, sur cet article de notre foi, IV, 280 et suiv.; 287 et suiv. Il est impossible que l'Orient crût autre chose que l'Occident, IV, 287, 288, 289; preuves de ce fait, 290. Témoignages de la tradition de l'Eglise d'Occident, IV, 299, 300; de l'Eglise d'Orient, 302. Conformité des idées des Pères sur le péché originel, IV, 303 ; sur le moyen par lequel il se transmet, IV, 304, 305 et suiv. Témoignages de saint Justin, IV, 306; de saint Irénée, 307; de saint Clément d'Alexandrie, 309; d'Origène, 312, de Tertullien, 315, 317; de saint Cyprien, 316; de saint Athanase, 318; de saint Basile et de saint Grégoire de Nazianze, 318; de saint Grégoire de Nysse, 320; de saint Chrysostome, 328. L'essence du péché originel ne consiste point dans la domination de la convoitise, IV, 336. En quoi elle consiste, et quelle est la cause de la propagation de ce péché, ibid. Solution de quelques difficultés tirées des Pères, IV, 338, 339, 340, 341 343, 344. L'abbé Dupin, coupable d'avoir voulu affaiblir la tradition des premiers siècles sur ce dogme, XX, 473 et suiv.

Comment l’âme peut connaître sa dépravation originelle, XXIII, 199 200. Les païens ont eu quelque idée de cette punition divine, ib.

Comment on doit combattre le péché originel, XXVII, 481 et suiv.

Péché philosophique; en quoi consiste cette erreur. Elle est condamnée par Alexandre VIII, XXVI, 526, 527; sa réfutation, 528 et suiv.

 

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PÉCHEURS. Ce sont des ennemis impuissants de Dieu, VIII, 201. Ils voudraient vivre toujours, pour pouvoir toujours pécher, XXVI, 527. Peines interminables des pécheurs, proportionnées à leur désir de pécher sans fin, VIII, 369. A quoi sont semblables les pécheurs endurcis, VIII, 109. Leur réponse quand on leur parle des jugements de Dieu, IX, 73. La damnation des pécheurs est une pure justice leur justification une pure miséricorde, IX, 82. Pourquoi Dieu les punit, X, 600. Sa justice en action contre eux, IX, 83 et suiv. Les bons regrets des pécheurs à la mort sont suspects, IX, 215. Pourquoi ils voudraient détruire les lois primitives et invariables de la vérité et de la justice, IX, 402, 403 et suiv. Pourquoi ils s'irritent contre les conseils qu'on leur donne, ibid. Trésor de haine qu'ils amassent par un mépris si outrageux de l'Esprit-Saint, IX, 389. Caractère des pécheurs, IX, 405. Par quels degrés ils en viennent à regarder leur pénitence impossible, IX, 452. Audace des pécheurs dans leurs excuses, VIII, 123; IX, 377 et suiv., 454. Quels guides ils doivent chercher, IX, 491. Pécheurs superbes : leur caractère, IX, 492 et suiv. Quels sont les pécheurs qui sont à charge à la miséricorde divine, IX, 497. Les pécheurs plus coupables que les Juifs, X, 357 et suiv. Pécheurs réconciliés : avec quelle douceur et quelle charité Jésus-Christ les traite, XI, 68 et suiv. Ils sont élevés aux premières places de son royaume, XI, 71. Ils doivent trembler, parce que chaque nouvelle chute creuse sous leurs pas de nouveaux abîmes, XII, 550. Les pécheurs doivent avoir confiance aussi bien que les innocents, XXVIII, 383, 384. En quel sens on peut se croire un grand pécheur, quoiqu'on n'ait pas commis de grands crimes, XXVIII, 546.

Réflexions sur le triste état des pécheurs, et les ressources qu'ils ont dans la miséricorde de Dieu, VII, 579 et suiv. Le pécheur déchiré par ses remords, comparé à un cheval couvert d'une armée d'abeilles, et piqué parleurs aiguillons, VII, 584. Il ne peut trouver de remèdes à ses maux que dans le sang de Jésus-Christ, VII, 585. Voy. Conversion, Miséricorde.

PECTORAL mystérieux du pontife de l'ancienne Ici ; ce qu'il signifiait, XII, 281.

PEINE (la) infligée au pécheur s'accorde avec la justice; elle est conforme à l'ordre, VIII, 159 et suiv. Une partie de la peine due au péché réservée après le baptême dans la pénitence, VIII, 370. La peine, pour être juste, doit être proportionnée à l'injustice du crime, VIII, 220. Première peine de l'homme pécheur, X, 4. Séparation, abandon et malédiction de Dieu, peine du péché, X, 601 et suiv. Pourquoi la peine du péché est éternelle, X, 602. Voy. Eternité, Justice, Péché, Pécheurs.

Manière de porter les peines de l’âme, XXVIII, 16, 17, 34, 51, 53,

 

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53, 58, 69, 81, 82, 88, 89, 90, 94, 93, 99, 100, 105,121, 151, 152, 157 215, 216, 220, 222, 231, 251, 296, 363, 364. Avantages à en tirer XXVII, 491, 492, 534; XXVIII, 37, 43, 57, 78, 84. Leurs remèdes, XXVII, 440, 449, 477, 483, 499, 514, 515, 516, 517, 523, 525, 531, 532, 533, 555, 561, 562, 563, 564, 569, 571, 574, 575, 589, 590, 592, 593, 596, 597, 600, 603, 616, 617, 620, 623, 626, 647, 657; XXVIII, 351. Ne pas les dire à un confesseur qui ne nous connaît pas à fond, XXVII, 456, 457,459, 460, 461.

PELAGE I, pape, est soupçonné dans sa foi par Childebert, roi de France; il se justifie par sa profession de foi, XXII, 208 et suiv.

PELAGE II fait une Décrétale que saint Grégoire le Grand trouve dure, et que la Glose dit contraire à l'Evangile, XXI, 75. Ce pape se promet des descendants de Clovis, leur protection pour le saint Siège, XXIV, 97.

PELAGE, hérétique, niait le fondement de la foi touchant la rémission des péchés par le baptême, XXII, 167, 168. Il est condamné en Afrique et par les papes, XXIV, 346. La cause des pélagiens est jugée sans concile par le consentement commun, XXII, 164.

Pelage excusé et préféré à saint Augustin par Richard Simon, IV, 173 et suiv. Voy. Augustin (S.)

PÉLAGIANISME (le) présenté par Richard Simon comme la doctrine de toute la tradition, IV, 173 et suiv. Et surtout de saint Chrysostome, IV, 171, 174. Attaqué par saint Augustin au nom de toute l'Eglise, IV, 177 et suiv. Le pélagianisme, selon Jurieu, quoique condamné par le synode de Dordrecht, n'est pas contraire à la piété. Il prétend qu'on doit prêcher à la pélagienne, et que les arminiens et autres, quoique pélagiens par l'esprit, sont par le cœur disciples de saint Augustin, XV, 42, 43. Ce ministre convainc les luthériens de demi-pélagianisme dans l'endroit même où il dit que c'est une calomnie de les en accuser, XV, 257 et suiv. Le demi-pélagianisme est et n'est pas, selon lui, une erreur mortelle et fondamentale, XV, 262, 263 et suiv. Les contradictions de ce ministre, XVI, 144, 145. Les calvinistes tolèrent le demi-pélagianisme des luthériens, XVI, 143. En quoi les pélagiens erraient sur le péché originel, X, 98. Ils parlent avec mépris de l'Eglise, comme étant tombée. Leur langage est celui de tous les hérétiques, XVII, 103, 104.

PÉLISSON (Paul Fontanier), converti du protestantisme à la religion catholique, correspond avec Leibniz touchant la réunion des deux religions, XVIII, 144 et suivantes, 161. Avec Bossuet sur le même sujet, XVIII, 158 et suiv. Sa mort, XVIII, 178.

Pélisson était mort comme il avait vécu, en très-bon catholique, XXVI, 462. Loin d'avoir le moindre doute de la foi catholique, Bossuet le regardait, depuis le temps de sa conversion, comme un des

 

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plus zélés défenseurs de noire religion, ibid. Il pratiquait solidement la piété, XXVI, 463. Les détails de sa conversion, et sa conduite édifiante jusqu'à sa mort, démentent les calomnies que les protestants débitaient contre la sincérité de sa conversion, XXVI, 465, 466.

PÉNITENCE. Sa nécessité, VIII, 173, 174 et suiv. Motifs qui doivent exciter les hommes à faire pénitence, IX, 57, 58 et suiv. Sévérité de l'ancienne pénitence, VIII, 371. Lois de l'ancienne pénitence, VIII, 231. Effets de l'esprit de pénitence, VIII, 234. Conditions de la vraie pénitence ; combien elle est rare, VIII, 238. Trois qualités de la pénitence, IX, 216, 217 et suiv. Alliance plus étroite dans laquelle nous entrons par la pénitence, IX, 220, 221 et suiv. Deux qualités du remède de la pénitence, IX, 225. Nécessité de recevoir la pénitence comme remède et comme préservatif, IX, 168 et suiv. La pénitence, remède pour le passé, précaution pour l'avenir, X, 137. Fontaine de la pénitence toujours ouverte aux pécheurs pour y laver leurs crimes, IX, 230. On doit craindre de ne point profiter de la pénitence, VIII, 497, 498. L'amertume de la pénitence plus douce que tous les plaisirs, IX, 463. Echange mystérieux qui se fait dans la pénitence, IX, 450 et suiv. Dispositions avec lesquelles on doit accomplir la pénitence, IX, 448. Sentiment de crainte propre à disposer les cœurs à la grâce de la pénitence, IX, 394, 485. Quelle est la perfection de la pénitence, vu 355. Elle s'opère dans la solitude, VIII, 229. Fruits salutaires de la pénitence, X, 385. Qu'est-ce que faire pénitence, selon les maximes de l'Evangile, X, 562. L'humilité est la meilleure disposition à la pénitence, X, 592. Deux choses composent la pénitence : la mortification du corps et l'abaissement de l'esprit, XII, 179. Combien elle est méprisée, XII, 190.

La pénitence est un sacrement établi par Jésus-Christ et un tribunal où l'Eglise exerce la puissance qui lui a été donnée, de remettre ou de retenir les péchés, non-seulement publics, mais les plus secrets. Utilité et avantage delà confession, XIII, 71, 72; XVII, 518, 571; XVIII, 29. Les luthériens reconnaissent le sacrement de pénitence et l'absolution sacramentale, XIV, 127. Henri VIII confirme la foi de l'Eglise sur ce sacrement, XIV, 272, 273, 278.

Instruction sur ce sacrement, V, 106. Manière de le recevoir utilement, V, 115,116 et suiv. Amour qu'exige ce sacrement, pour que le pécheur y soit justifié, V, 403 et suivantes; 438 et suiv. Comment doit-on entendre le commencement d'amour de Dieu, dont parle le concile de Trente, V, 410, 440 et suiv. En quelles dispositions on doit s'approcher du sacrement de pénitence, X, 52. Satisfaction qu'il exige, ibid. Tribunal de la pénitence, tombeau d'où nous devons sortir comme Jésus-Christ ressuscité, X, 148. Voy. CONFESSION, CONVERSION, CONTRITION. — Retraite de dix jours sur la pénitence, VII, 555.

 

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PÉNITENTS. Il y en a peu de vrais, IX, 482. Dans la gloire éternelle, les fautes des saints pénitents ne paraissent plus, XII, 618, 619.

PENSÉES. Comment elles naissent dans l’âme, XXIII, 156 et suiv.

PENTECOTE. Instruction sur le mystère de cette fête, V, 174 et suiv. Merveilles qu'opéra en ce jour le Saint-Esprit, X, 286, 287 et suiv. Circonstances de la descente du Saint-Esprit, V, 174.

PEPIN, maire du palais. Après la mort de Dagobert, il gouverne la France sous le nom de prince, XXV, 12.

PEPIN, dit le Bref, fils de Charles-Martel, veut se faire roi de France. Il avait à combattre l'amour naturel des François pour leurs rois. Moyens qu'il met en usage pour parvenir au trône, XXV, 18. Il réunit en sa personne toute la puissance de Charles-Martel son père, XXIV, 359. Il est appelé au trône par les Français; sacré et couronné par le pape Etienne III, qu'il avait reçu en France, ibid. Action courageuse par laquelle il se concilie les esprits, XXV, 18. Il donne à l'Eglise romaine toutes les villes reconquises sur les Lombards, XXIV, 360. Ce prince est mis sur le trône par les seigneurs français, et non par le pape Zacharie, XXI, 356 et suiv. Il est fait patrice des Romains, XXI, 368. Portrait de ce prince, XXV, 19,20. Surpris d'une maladie et sentant approcher sa dernière heure, il partage son royaume entre ses enfants,. ibid.

PERCY, galant d'Anne de Boulen. Ses amours ne rendaient pas nul le mariage de Henri VIII avec cette femme, XIV, 271.

PERDITION (l'enfant de). Ce que Jésus-Christ entend par là, VI, 624, 625. Explication de ce texte : Aucun n'a péri que l'enfant de perdition, VI, 626.

PERÉDO (Pierre de), saint religieux, envoyé au pape Benoit XI par Philippe le Bel : ses remontrances au sujet des entreprises de Boniface VIII, XXI, 464 et suiv.

PÉRÉFIXE, archevêque de Paris, prédécesseur immédiat de M. le cardinal de Noailles. Quels termes et quelle forme il emploie pour défendre les traductions des saintes Ecritures faites sans la permission de l'ordinaire, XXXI, 85, 86, 87. M. le cardinal de Noailles n'a fait que le suivre dans son ordonnance sur le même sujet, XXXI, 88. La censure de ce prélat donna lieu à un arrêt de suppression de l'édition faite à Mons d'une traduction du Nouveau Testament, ibid. Cet arrêt avait ce fondement dont M. de Péréfixe s'était servi, qui est qu'il est dangereux d'exposer au public des versions de la sainte Ecriture, sans la permission et l'approbation des évêques de France, ibid.

PÈRES (saints). Quelle est leur autorité, II, 318. Différences de leurs conjectures d'avec leurs dogmes et leur consentement unanime, II, 319. Pourquoi ils conjecturaient que le monde finirait avec l'empire

 

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romain, II, 329 et suiv. Les protestants peuvent-ils tirer avantage de ce sentiment des Pères, III, 89 et suiv.

Les Pères méprisés et critiqués par Richard Simon, IV, 51 et suiv., 95, 96, 103 et suiv. Traités avec dédain et rabaissés parle même, IV, 143 et suiv. Son ignorance jugée d'après sa critique sur Origène et saint Athanase, IV, 146 et suiv. Nécessité de lire les Pères, IV, 163, 164. Pourquoi les Pères antérieurs à une hérésie, n'ont pas parlé sur cette matière avec la même précision que les Pères postérieurs? IV, 201, 203 et suiv. Pourquoi la même différence entre les Grecs et les Latins? IV, 205 et suiv. Illusions de quelques critiques modernes à ce sujet, IV, 207 et suiv. Valeur des témoignages des Pères qui ont écrit avant les disputes, IV, 213 et suiv. L'uniformité de foi entre les Pères anciens et nouveaux, grecs et latins, peut se prouver par quatre principes de saint Augustin, savoir : la tradition, IV, 213 et suiv. ; le témoignage de l'Eglise d'Occident, IV, 214 et suiv. ; un ou deux Pères célèbres de l'Eglise d'Orient, IV, 215; le sentiment unanime de l'Eglise présente, IV, 216 et suiv. Ainsi pensait aussi Vincent de Lérins, IV, 217 et suiv.

Les saints Pères calomniés par Jurieu, tels qu'Athénagoras, saint Cyprien, saint Augustin, dont il falsifie un passage; justifiés par les catholiques et même par les protestants, XV, 213. Tous les Pères confondent les hérétiques par l'argument de la prescription, et en leur reprochant leur nouveauté, XVII, 110,111.

Les Pères prouvent la divinité de Jésus-Christ par divers passages des Psaumes, I, 122 et suiv., 427, 428, 434 et suiv. Ils établissent le dogme du péché originel par le texte du Psaume I : Ecce in iniquitatibus, etc.

PERFECTION chrétienne. Son étendue, VI, 31, 32 et suiv. En quoi elle consiste, XI, 527. Quelle en est le comble, XII, 525. Jusqu'où elle peut aller en cette vie, XXVIII, 266. Règles tirées de saint Paul pour y arriver, XXVII, 444. Elle est toujours défectueuse en cette vie, XVIII, 500. Quelle perfection Cassien reconnaît dans les saints, XVIII, 504. La perfection ne consiste pas dans une oraison extraordinaire, XIX, 230, 337, 338, 502, 518, 597. La perfection avilie par les nouveaux mystiques, XIX, 343. Ce que c'est qu'une imperfection, XIX, 348. Voy. Religieuses.

PERPIGNAN (concile de) convoqué par Pierre de Lune ou Benoît XIII : sur seize évêques qui le composaient, quinze sont d'avis de 9e réunir au concile de Pise, XXI, 575, 585.

PERRAULT (Charles), de l'Académie française. Bossuet le remercie et de l'envoi et de la dédicace du poème intitulé : Saint Paulin. Il trouve le poème plein de grandes-beautés, XXVI, 355.

PERRIN (Paul) a publié une Confession de foi des vaudois, comme

 

 

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très-ancienne, quoiqu'il soit visible qu'elle est des vaudois réformés à la mode des protestants, XIV, 526. Il soutient faussement que les vaudois rejetaient la présence réelle, XIV, 504. Il cite des livres vaudois, ou qui n'ont jamais existé, ou qu'on a altérés dans les derniers siècles, XIV, 524.

PERRON (Jacques du), cardinal. Son éloge; ses ouvrages rempart de l'Eglise contre les hérétiques, XII, 74. Il convient que les questions du pouvoir du Pape ne roulent que sur des opinions, XXI, 414, 115, 182; XXII, 603. Il dit que Bellarmin est du même avis, XXI, 122, 123. Les exemples qu'il apporte, pour appuyer le pouvoir de l'Eglise sur le temporel, ne prouvent point, XXI, 275, 350 et suiv. Sa harangue au tiers-état, en quoi répréhensible, XXI, 513 et suiv. En quoi fut-elle approuvée par le clergé, XXI, 529. Il est envoyé à Rome par Henri IV pour obtenir son absolution, XXI, 473 et suiv. Il fait rendre un arrêt du conseil qui suspend celui du parlement contre Bellarmin, XXI, 510, 511,

PERSÉCUTIONS. Pourquoi Rome persécuta l'Eglise, II, 372 et suiv. Quatre caractères des persécutions : l'Eglise en triomphait, Dieu y mettait des bornes, et punissait les persécuteurs, l'Eglise en sortait plus glorieuse, II, 338 et suiv. La captivité des Juifs en Egypte était la figure des persécutions futures de l'Eglise, VII, 158. Combien la voie du chrétien est étroite pendant les persécutions, XII, 445.

PERSES. Ils assujettissent toute l'Asie inférieure, XXIy, 294. Ils avaient une horreur extrême pour le mensonge et pour la vie d'emprunt, XXIV, 601, 602. Admirable manière dont on élevait les enfants du roi de Perse, XXIV, 603. L'art militaire était parmi eux en honneur; mais ils n'en connurent jamais le fond, XXIV, 605. L'empire des Perses rétabli en Orient, XXIV, 331. Voy. Mèdes.

On assure trop positivement que les anciens Perses n'avaient point d'idoles, XXVII, 225. Ils adoraient deux dieux, l'un bon et l'autre mauvais, ibid.

PERSÉVÉRANCE. Elle est un don spécial de Dieu qui opère en nous le vouloir, III, 228 et suiv. Ce don est le plus excellent de tous, IV, 434. Comment il peut être mérité, et n'en est pas moins gratuit, IV, 435. La grâce seule peut faire persévérer, IV, 452, 453 et suiv. Prières des martyrs et de plusieurs saints qui confirment cette vérité, IV, 454, 455, 456, 457, 458 et suiv.

La persévérance, dernière grâce ; par elle la mort change de nature pour les chrétiens, XII, 491. La persévérance finale doit être demandée, XVIII, 445 et suiv., 488. Si elle est donnée à tous, XVIII, 448 et suiv. Assurée en cette vie selon les mystiques, en cela contraires à saint Augustin, XVIII, 483 et suiv.

PERSONNE en Jésus-Christ. Ce que saint Athanase entendait par cette

 

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expression, IV, 141 et suiv. Le sens de ce mot fixé, après quelques variations, IV, 139, 140. Différents textes des Pères qui ont pris le nom de personne pour celui de nature, XXX, 553, 554.

PERTH (Jacques Drummond, duc de). Sa conversion, XXVI, 356. Le livre de l'Exposition lui avait été d'un si grand secours, qu'il aurait voulu en reconnaissance de ce qu'il devait à l'auteur, lui baiser les pieds chaque jour, XXVI, 357. Motifs qui différaient sa réconciliation à l'Eglise catholique, ibid. Sa conversion lui attiroit beaucoup de reproches : la paix dont il jouissait intérieurement compensait abondamment tous les biens de ce monde, XXVI, 358. Les livres de Bossuet lui avaient fait concevoir une très-grande estime de ses talents, de son savoir et de sa sincérité, XXVI, 359. Personne ne pouvait exprimer combien sa reconnaissance était grande envers ceux qui l'avaient aidé à acquérir la connaissance de la vérité, XXVI, 360. Sa vénération pour l'ordre des évêques, même avant sa conversion, XXVI, 366. Il recommande son fils aux boites du prélat, XXVI, 383. Sa reconnaissance de l'accueil qu'il lui avait fait, XXVI, 384. Au milieu des souffrances que sa fidélité pour son roi lui attirait, il avait à Bossuet l'obligation de ce que, par la miséricorde de Dieu, il avait été l'instrument par lequel ce qu'il souffrait était sanctifié, XXVI, 446. Si c'était la volonté de Dieu qu'il fût condamné à mort, il priait le prélat de tenir lieu de père à son fils, et d'ami à son frère, XXVI, 448. Choisi par leurs Majestés Britanniques pour gouverneur du prince de Galles. Dieu l'avait préparé à cette charge par les souffrances qui l'avaient rendu en quelque façon le martyr de la religion et de la royauté, XXVI, 517.

PERTINAX, élevé à l'empire malgré lui, est tué par les soldats, XXIV, 331.

PETAU (Denis), jésuite, calomnié par Jurieu, qui lui fait dire que les anciens Pères ne nous ont donné que les premiers linéaments sur le mystère de la Trinité, quoique ce Père dise le contraire, XV, 214. Le père Petau explique, dans une Préface, ce qu'il avait mal dit de la théologie des anciens Pères. Jurieu accuse faussement ce Père d'avoir, dans cette Préface, parlé de la Trinité comme auraient fait les ariens et les sociniens, XVI, 96. Voy. Huet.

PETIT (Jean), docteur en théologie de la faculté de Paris, n'était pas Franciscain. Il enseigne une proposition sur le meurtre, qui est condamnée au concile de Constance, XXII, 477 et note. Il entreprend de justifier l'assassinat du duc d'Orléans, XXV, 157.

PÉTROBRUSIENS, nom donné par Pierre le Vénérable aux hérétiques toulousains ou albigeois, XIV, 516. Voy. ALBIGEOIS.

PEUCER (Gaspard), gendre de Mélanchthon, de luthérien devient calviniste, XIV, 342.

 

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PEUPLE. Il doit se tenir en repos sous l'autorité du prince, XXIII, 563. Il faut qu'il craigne le prince, XXIII, 564, Moyens certains d'augmenter le peuple, XXIV, 200.

Le peuple, selon Jurieu, donne la souveraineté; donc il l'a par lui-même, quoiqu'il ne puisse l'exercer que par celui qu'il a fait son souverain. Contradiction et absurdité de ce raisonnement', XV, 462, 463. Les peuples ont besoin de frein contre eux-mêmes, de s'imposer des lois, de se donner des magistrats absolus pour se préserver des maux affreux de l'anarchie. Leur intérêt et celui des souverains est la borne naturelle de la souveraineté, XV, 473, 474. Le peuple, selon Jurieu, est si souverain qu'il peut à son gré déposer ses rois, changer la forme de son gouvernement, et qu'il n'a pas besoin d'avoir raison pour valider ses actes, XV, 477 et suiv.

Les peuples sont contenus par la religion, et ont je ne sais quoi d'inquiet, si on leur ôte ce frein nécessaire, XII, 454.

PHARAMOND, fils de Marcomir, élu premier roi des François, XXV, 1.

PHARISIENS. Ils étaient pleins de rapines, d'impuretés et de corruption, VIII, 283. Avec quelles dispositions ils reprenaient les péchés des hommes, IX, 280. Voy. Docteurs.

PHELIPPEAUX (Jean), accompagne à Rome l'abbé Bossuet, XXVIII, 676. Bossuet désire qu'il reste à Rome avec son neveu, XXIX, 144 et suiv. Il donne au prélat des détails sur ce qui se passe à Rome dans l'affaire du livre des Maximes. Voy. Fénelon. Il compose quelques écrits pour cette affaire, XXIX, 180, 351, 381. Sa lettre à Bossuet sur la mort du frère du prélat, XXX, 271, 272.

PHILIPPE (S.) apôtre. Sa vocation, VII, 384.

PHILIPPE DE NÉBI (S.). Son amour pour Dieu. Le monde était trop étroit pour l'étendue de son cœur, XII, 649.

PHILIPPE, roi de Macédoine, gagne sur les Athéniens la bataille de Chéronée, XXIV, 304. Moitié par adresse et moitié par force, il se rend le roi le plus puissant de la Grèce, XXIV, 612, 613. Il est assassiné, XXIV, 305.

PHILIPPE, arabe, empereur, fait une paix honteuse avec Sapor, roi des Perses, XXIV, 333.

PHILIPPE I, roi de France, est excommunié pour avoir répudié sa femme : on ne parle pas de le déposer, XXI, 418 et suiv. Malheurs qu'une raillerie de ce prince sur Guillaume le Conquérant attire sur la France, XXV, 42, 48. Vices de ce prince. Sa mort, XXV, 49, 50.

PHILIPPE II, surnommé Auguste, le Conquérant ou Dieu-Donné, est couronné à Reims du vivant de son père, XXV, 53. Heureux commencements de son règne, XXV, 53, 54. Il se ligue avec Richard, roi d'Angleterre, et le roi de Castille, poux l'expédition des croisades, ibid. Il retourne en France après quelques succès, XXV, 55. Causes

 

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des longues guerres qu'il eut à soutenir contre l'Angleterre, ibid. Fierté de sa conduite envers le roi d'Angleterre, XXV, 56 et suiv. Il réunit le duché de Normandie à la couronne avec quelques autres provinces, ibid. Il gagne sur Othon la bataille de Bouvines, XXV, 60. Il refuse l'offre qui lui est faite des villes conquises sur les albigeois, XXV, 62. Il demande la cassation de son mariage à Innocent III, qui la refuse comme étant contraire aux canons, XXII, 213. Il est excommunié pour avoir répudié sa femme, et son royaume est mis en interdit, XXI, 446, 447. Le légat de Clément III le menace d'excommunication, s'il ne fait la paix avec le roi d'Angleterre; sa réponse, XXI, 451. Sa mort, qualités de ce prince, XXV, 62.

PHILIPPE III, dit le Hardi, passe d'Afrique en France, après avoir pourvu aux intérêts des chrétiens, XXV, 82, Il porte la guerre en Espagne ; quel en fut le motif, XXV, 83, 86. Mort de ce prince, XXV, 87,

PHILIPPE IV, dit le Bel, fils aîné de Philippe III, se fait couronner à Reims, où Jeanne sa femme, reine de Navarre et comtesse de Champagne, est couronnée avec lui, XXV, 87. Il entreprend la guerre contre le roi d'Angleterre, ibid. Ses succès en Guyenne et en Flandre, XXV, 88,89. Ses démêlés avec le pape Boniface Vlll, XXI,452; XXV,90. Voy. Appel, Clément V. Fierté de la conduite de ce prince, XXV, 90, 91. Il provoque la condamnation des Templiers, XXV, 92,93. Le règne de Philippe le Bel fut plein de séditions et de révoltes, quelles en furent les causes, XXV, 93. Sa mort, XXV, 94.

PHILIPPE V, dit le Long, est déclaré régent du royaume après la mort de Louis le Hutin, en attendant les couches de la reine Clémence, qui donna naissance au roi Jean, lequel ne vécut que huit jours. Philippe V succéda à ce dernier, XXV, 95. Philippe le Long fait la paix avec les Flamands, ibid. Pendant le règne de ce prince une grande peste ravage la France, et la corruption était si universelle qu'on mourait auprès des fontaines aussitôt qu'on avait bu de leurs eaux, ibid. Les Juifs furent accusés de les avoir empoisonnées, on en fit mourir par toutes sortes de supplices, XXV, 96.

PHILIPPE VI, de Valois, reçoit l'hommage du roi d'Angleterre; se prépare à une expédition contre les infidèles, XXV, 98 et suiv. Son règne est la première époque des plus grands dangers qui aient menacé la monarchie. Quelles en furent les causes et les suites, XXV, 99 et suiv. Philippe de Valois assemble les docteurs de Paris pour examiner la doctrine de Jean XXII sur la vision béatifique, XXII, 255 et suiv. Voy. Jean XXII. Mort de Philippe VI, XXV, 7.

PHILIPPE, duc d'Orléans, frère de Louis XIV : son éloge, XII, 448, 549.

PHILOSOPHES. Ceux de l'antiquité ont connu Dieu sans l'adorer, XXIV, 368.11s n'osent l'avouer, XXIV, 443. Leur erreur sur l’âme,

 

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la Providence, etc., XXIV, 438,459. Ils avaient eu des restes de la véritable idée de la Divinité, et ils n'étaient devenus idolâtres qu'en les appliquant mal, XXVII, 225. Ce que les philosophes platoniciens disaient de la nature divine, VIII, 247, 248. Ce qu'ils pensaient du Verbe, VIII, 282. Erreurs des philosophes profanes sur la nature de l'homme, IX, 369. Ils ont découvert quelques raisons de la vérité ; reproches que leur fait saint Paul, XII, 421. Portrait d'un philosophe bel esprit, VII, 449 et suiv.

PHILOSOPHIE. Sa définition, XXIII, 65. Combien ses raisonnements sont éloignés de la force des exemples d'un Dieu pauvre, VIII, 258, 259. Ses préceptes inférieurs à ceux de l'Evangile, VIII, 186. Son insuffisance pour diriger l'homme : contestations et incertitudes qu'elle produit, VIII, 34. Elle ne peut remédier aux misères de l'homme, XI, 19.

La philosophie pythagoricienne vient au secours de l'idolâtrie dès le temps de Dioclétien, II, 481. Philosophie de Plotin, de Porphyre, ibid., d'Hiéroclès, III, 482; de Maxime, ami principal de Julien l'Apostat, III, 270, 271, 486, 487. Prestiges et faux miracles de ces philosophes, III, 486, 487. La seconde Bête de l'Apocalypse désigne la philosophie et la magie employée par Julien, IV, 92 et suiv. Explication des deux cornes de la Bête, IV, 94 et suiv.

Sous le nom de la philosophie cartésienne, Bossuet voyait un grand combat se préparer contre l'Eglise, XXVI, 398 et suiv.

PHOTIUS, patriarche intrus de Constantinople. Son caractère, XXI, 264, note. Il est condamné par le huitième concile, XXI, 84. Il excommunie le pape Nicolas I : son conciliabule est condamné par le pape Adrien II et par le huitième concile, XXII, 315, 316.

Quelle est l'autorité de Photius dans l'explication de saint Paul, IV, 343.

PICARDS (les) renouvellent l'hérésie des Adamites. Les frères de Bohème désavouent ceux qui leur donnent les Picards pour ancêtres, XIV, 540.

PIE II, Pape, appelé auparavant Aeneas Sylvius. Son histoire du concile de Bâle, dont il avait été secrétaire; éloges qu'il y fait de plusieurs personnages de ce concile, XXI, 558, 559. Sa bulle Execrabilis, par laquelle il condamne les appels du Pape au concile : quelle en fut l'occasion, XXII, 330 et suiv. Sa bulle de rétractation adressée â l'Université de Cologne, XXII, 500. Il y confirme les décrets de Constance, et ne condamne que les dernières sessions de Bâle, XXI, 719, 720 et suiv. Il loue l'orthodoxie de l'école de Paris, XXI, 25.

PIE IV reconnaît en consistoire que ses prédécesseurs et lui ont pu faillir, XXII, 217, 218. Dans sa profession de foi, il ne met sur le Pape que ce qui est cru par tous les catholiques, XXII, 462 et suiv. Il

 

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consent qu'on ne publie, au concile de Trente, que les décrets unanimement approuvés, XXII, 466 et suiv. 468.

PIE V (S.) est élevé à la papauté par les soins de saint Charles Borromée, XXV, 560. Il excite de toute sa force le zèle des princes chrétiens contre les Turcs, XXV, 609. Il déclare Elisabeth, reine d'Angleterre, privée de son royaume : elle est reconnue par les princes catholiques, XXI, 541. Mort de Pie V, XXV, 617.

PIERRE (S.) Sa primauté. Prédiction de sa chute par son orgueil, VI, 466 et suiv. Prière de Notre-Seigneur pour saint Pierre, et en sa personne pour les élus, VI, 477 et suiv. Saint Pierre est délaissé de la grâce h cause de sa présomption, III, 334. Chute de cet apôtre, VI, 490. Pourquoi Dieu la permit, IV, 419. Il tomba par la soustraction d'un secours efficace, IV, 421, 422, 424, 426, 428, 429. Sa présomption ne lui avait point fait perdre la justice, IV, 425.

En deux prédications, saint Pierre convertit huit mille Juifs, XXIV, 468. Il est envoyé pour baptiser Corneille, centurion romain, ibid.

L'apôtre saint Pierre est choisi de Jésus-Christ pour être le chef et le fondement de son Eglise, XI, 593 ; XXIV, 448. Son ministère doit passer à ses successeurs, XI, 593. Prérogative de saint Pierre sur saint Paul ; les clefs confiées à saint Pierre; sa prééminence dans l'Eglise, XI, 597 et suiv. La plénitude de la puissance apostolique dans la chaire de Pierre, XI, 600. Explication de ces paroles de Jésus-Christ : Vous êtes Pierre, etc. La foi de Pierre, fondement de l'Eglise, XXII, 259 et suiv. Ces autres paroles : Confirmez vos frères, sont un ordre donné à Pierre, XXII, 263 et suiv. La foi de saint Pierre est la foi de l'Eglise romaine, VI, 479 et suiv. Cette foi ne manquera ni dans son siège ni dans ses successeurs, XXII, 30. Tradition des Pères sur cette vérité, XXI, 583 et suiv. Pierre vit dans ses successeurs, et exerce par eux ses jugements, XXII, 30. Quelle fut, selon saint Chrysostome, l'autorité de saint Pierre dans l'élection de saint Matthias, XXII, 153 et suiv. Pour consommer le mystère de l'unité, il fonde l'Eglise romaine, XXVII, 313.

Panégyrique de saint Pierre, XII, 215. Son amour pour Jésus-Christ d'abord imparfait, ensuite épuré et fortifié par les larmes de la pénitence, et enfin perfectionné par la gloire du martyre, XII, 217 et suiv.

Saint Pierre, dans son transport, prouve l'impossibilité de la réflexion en cet état, XVIII, 467. Il en fait voir l'utilité, en répondant trois fois qu'il aime, XVIII, 468. Il met en Dieu tout l'appui du chrétien, XVIII, 424, 425. Voy. Chaire, Eglise romaine, Pape, Saint Siège.

PIERRE NOLASQUE (S.) fondateur de l'ordre de Notre-Dame de la Merci : panégyrique de ce saint, XII, 88. Son dévouement pour le rachat des captifs, XII, 89,99 et suiv.

 

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PIERRE de Lune ou Benoît XIII, schismatique obstiné, est le premier qui condamne les appels du Pape au concile, XXII, 323.

PIERRE de Sicile, est auteur de l'excellente histoire des Pauliciens, XIV, 465, 466 et suiv.

PIERRE le Vénérable, abbé de Cluny, justifie contre saint Bernard ses religieux qui s'étaient mis sous la juridiction immédiate du Pape, XXII, 371 et suiv.

PIERRE l'Hermite prêche la croisade ; conduit une armée qui est taillée en pièces par les Sarrasins, XXV, 47, 48.

PIÉTÉ. En quoi consiste la véritable, XII, 576. La piété est le tout de l'homme, XII, 612. Celle qui est véritable est conforme à la tradition; la fausse piété préjudiciable à la vraie, XXII, 610 et suiv. Celle-là est fausse et apparente, qui murmure dans l'épreuve, et ne peut la supporter, XI, 610. Piété à la mode, vain simulacre de la piété chrétienne, XII, 273. Cette prétendue piété ne tient pas contre les adversités, XII, 17, 273.

Quelle est la piété qui convient aux princes, XXIV, 56 et suiv. Piété de David, XXIV, 93. La piété donne quelquefois du crédit, même auprès des méchants rois, XXIV, 235, 236. Voy. DÉVOTION.

PIGHIUS (Albert), théologien flamand, n'ose censurer la doctrine des François. Il fait l'éloge de Gerson, XXI, 22; XXII, 489. Il réfute Cajé-tan, qui dit que le concile ne peut déposer un Pape, parce que, selon lui, un Pape ne peut jamais devenir hérétique, XXII, 583. Il est le seul ultramontain qui raisonne conséquemment ; mais ses opinions sont outrées, XXII, 590 et suiv.

PILATE est un exemple de ce que peut faire commettre la faiblesse à celui qui a l'autorité, XXIII, 569.

PILES, l'un des plus vaillants et des plus sages capitaines des huguenots, défend avec vigueur Saint-Jean d'Angely contre l'armée royale, XXV, 601. Il emploie la fourberie où la force lui manque, XXV, 602.

PILLAGE (le) motif injuste de faire la guerre, XXIV, 138, 139.

PIROT (Edme) docteur de Sorbonne, trouve répréhensible la version du Nouveau Testament de Richard Simon, XXVII, 250, 266, 270. Il sollicite Bossuet en faveur du censeur de ce livre, XXVII, 267. Il donne au prélat des détails sur une conclusion prétendue de la Sorbonne, touchant le mariage de Henri VIII, XXX, 522. Il lui parle d'un prêtre proposé pour une cure de son diocèse, et des dispositions de l'abbé Dupin. Lui rapporte divers textes des Pères qui ont pris le mot de personne pour celui de nature, XXX, 553 et suiv. Lui rend compte d'un ouvrage de Gerson, où il parle des décisions des évêques, XXX, 655 et suiv. L'abbé Pirot écrit à Madame Guyon enfermée à Vincennes. Voy.

 

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Guyon. Il rédige la censure des docteurs de Sorbonne contre le livre des Maximes, XXX, 95, 120.

Ce docteur compose un mémoire pour prouver que le concile de Trente est reçu en France et dans toute l'Eglise, XVII, 602. Réponse de Leibniz à ce mémoire, XVIII, 184. PISCATOR. Voy. FISCHER.

PISE (concile de) convoqué par les cardinaux des deux obédiences, dans le grand schisme : ses actes, XXI, 575 et suiv.

Autre concile de Pise sous Jules II ; son mauvais succès, XXII, 98, note.

PISTORIUS (Jean), protestant, se trouve avec Mélanchthon et Bucer à la conférence de Ratisbonne, XIV, 325.

PITIÉ (la) est un obstacle à la justice, XXIV, 126.

PLAISANTERIES. Ce qu'en pensaient saint Ambroise et saint Jérôme, XXVII, 69, 70, 71.

PLAISIR. Quand accompagne-t-il les opérations des sens, XXIII, 37. Sa définition, ibid. Comment il vient en nous, XXIII, 76. Il instruit l’âme de ce qui est utile au corps, XXIII, 130, 131.

Dangers des plaisirs, X, 241. Grandeur des maux qu'ils nous causent, IX, 203 et suiv. Empressement de l'homme pour les plaisirs mortels et les biens périssables, IX, 473. Deux obstacles nous empêchent d'en jouir : jugement qu'en porte Salomon, X, 243 et suiv. Leurs funestes effets, X, 632. L'attache que nous y avons est vicieuse, VII, 417 et suiv. Les plus innocents deviennent péché par l'excès de l'attachement, XII, 522. Voy. Joie, Volupté.

PLATON. Ses sentiments sur la comédie. L'art qui formait un comédien à faire tant de personnages différents, lui paraissait introduire dans la vie humaine un caractère de légèreté indigne d'un homme, et opposé à la simplicité des mœurs, XXVII, 42. Il rejetait tout ce genre de poésie voluptueuse, capable seule de corrompre les plus gens de bien, XXVII, 43. Il trouvait dangereux tous les arts qui n'ont pour objet que le plaisir, XXVII, 46, 47. Divers passages de ce philosophe, dans lesquels il donne au mot substance une signification fort étendue, XXX, 567 et suiv.

Platon et Pythagore ont eu des connaissances plus élevées que tous les philosophes leurs sectateurs; ils reconnaissaient l'existence des démons, IX, 2, 3 et suiv.

PLATONICIENS (les) et les Stoïciens connaissaient mieux, selon Jurieu, les mystères de la foi que les chrétiens et les saints Pères des trois premiers siècles, XV, 196, 197. Il prétend que ces Pères ont préféré la philosophie platonicienne à la doctrine des apôtres, XV, 237. Il les accuse de platoniser, parce qu'ils présentaient aux païens quelques idées de Platon, qu'ils rectifiaient par l'Ecriture, XVI, 75.

 

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POÉSIE. Son origine, XXIV, 396. Les anciens peuples célébraient par des poésies les grandes actions, pour en perpétuer la mémoire, I, 13,14.

POINTS fondamentaux. Voy. ARTICLES.

POISSY. Colloque tenu dans cette ville entre les catholiques et les protestants. Voy. Lorraine. Son ouverture; circonstances qui l'accompagnèrent, XXV, 511 et suiv. Voy. Colloque de Poissy.

POLITIQUE. Combien les grands doivent craindre qu'elle ne se mêle dans le culte qu'ils rendent à Dieu, IX, 482 et suiv.

POLITIQUE tirée de l'Ecriture sainte, XXIII, 477 à 649; XXIV, 1 à 259.

POLITIQUES. Leur dédain et leur indifférence sur la religion, XXIV, 49, 53. Ils en viennent à la persécuter, XXIV, 54, 55. Ils prévoient tout, excepté leur mort, XII, 482.

POLOGNE. Triste état où elle était réduite par l'invasion de Charles Gustave. Dieu la délivre, XII, 547, 548.

Confession de foi remarquable des Polonais zuingliens, où les luthériens sont maltraités, XIX, 454. Ils enseignent l'ubiquité. Ils s'assemblent à Sendomir, souscrivent sur la Cène la confession saxonique, et s'accordent avec les luthériens et les vaudois, XIX, 456 et suiv.

POLTROT assassine le duc de Guise. La réforme regarde cet assassinat comme un acte de religion; il est animé à l'exécution par les chefs des réformés et par les ministres, XIX, 451.

POLUS (le cardinal) est reçu en Angleterre en qualité de légat du saint Siège, XXV, 459. Il était du sang royal et n'était point engagé dans les ordres, et comme il s'agissait de donner un mari à la reine Marie, il prétendit à cet honneur, ibid.

POLYCRATE. Voy. Victor (S.).

POLYGAMIE. Pour quelles raisons elle a été autrefois permise, VIII, 187. Jurieu distingue la polygamie directe et indirecte. Son embrouillement sur ce point. Sa doctrine se détruit d'elle-même, XV, 374. Principes des protestants touchant la polygamie, et l'usage qu'ils en firent à l'égard du landgrave de Hesse, XXX, 494, 497. Voy. Hesse.

POMPÉE termine les guerres des Gladiateurs et de Mithridate, XXIV, 322. Il règne dans le sénat, XXIV, 323. Il assujettit les Juifs, et dépossède Antiochus, roi de Syrie, XXIV, 446. Il flatte tantôt le peuple et tantôt le sénat, XXIV, 646, 647. Il est battu à Pharsale, XXIV, 323.

PONTCHARTRAIN (Sébastien-Joseph du Cambout de), parent du cardinal de Richelieu, fut pourvu de plusieurs bénéfices auxquels il renonça pour vivre dans la retraite et la pratique de la pénitence,

 

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XXVI, 191. Extrait d'une lettre de M. de Pontchartrain à M. l'évêque de Castorie sur le livre de l'Exposition de la foi catholique, ibid.

PONTCHARTRAIN (Louis Phelippeaux, comte de), ministre de Louis XIV. Mémoire que lui adresse Bossuet, pour les réunis de son diocèse, XXVII, 99. Sa réponse à ce prélat, XXVII, 101. Bossuet réclame ses bontés pour le chevalier Tartare, XXVII, 289.

Devenu chancelier, ce ministre veut obliger les évêques à soumettre à un censeur leurs mandements et ouvrages de doctrine, XXXI, 00 et suiv. Mémoires de Bossuet au roi pour s'opposer à cette entreprise, XXXI, 67, 71 et suiv. Voy. Bossuet, Noailles.

PONTIFE. Le souverain pontife peut-il enseigner l'erreur comme chef de l'Eglise ? Cette question est controversée par les catholiques, les uns affirment, les autres doutent, plusieurs nient. Dans ce doute et cette incertitude, on avance partout la négative comme sûre et certaine, comme inconcevable et incontestée, XXII, 591.

PONTION (concile de). Les évêques s'opposent aux ordres de Jean VIII et de Charles le Chauve, qu'ils disent contraires aux canons, XXII, 204 et suiv.

POPLICAINS. Nom donné en Angleterre aux albigeois ou manichéens, XIV, 481.

POPLINIÈRE (la), historien protestant, avoue que la conjuration d'Amboise fut entreprise par les calvinistes, XIV, 427. Il raconte la révolte des calvinistes de Piémont contre le duc de Savoie. Le ministre Basnage lui fait dire ce qu'il ne dit pas, XV, 531, 534, 535.

PORPHYRE. Les cinq termes de Porphyre ou les cinq universaux, XXIII, 301. Ce célèbre philosophe a fait un petit traité qu'il appelle introduction, parce qu'il prépare l'esprit à entendre les Catégories d'Aris-tote et même toute la philosophie, ibid.

PORSENNA, roi des Clusiens, prend les armes contre Rome, XXIV, 295.

PORTER (François), Irlandois, religieux de l'étroite observance de Saint-François, qui fit imprimer un livre intitulé : Securis evangelica ad hœresis radices posita, ad congregationem propagandœ fidei, que l'auteur a promis d'envoyer à Bossuet, dont celui-ci le prie d'agréer ses remerciements, l'assurant que son présent lui sera fort agréable, XXVI, 171.

PORT-ROYAL. Lettre à l'abbesse et aux religieuses de ce monastère, XXVI, 210. Bossuet leur témoigne ses inquiétudes de l'état où il les voit, et les exhorte à lire avec patience ces réflexions, XXVI, 211. La question réduite à examiner si la chose qu'on leur demande est mauvaise en soi, XXVI, 212. Vaines terreurs qu'on leur a données que, par les termes du Formulaire, elles soient obligées de croire le fait qui y est compris, avec la même certitude de foi que les vérités catholiques. Que ce n'a jamais été l'intention de l'Eglise que ce qui touchait

 

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la personne fût un article de foi, XXVI, 213. Application de divers faits à cette matière, ibid. et suiv. Distinction du fait et du droit, inouïe dans les souscriptions aux définitions de l'Eglise, XXVI, 214. Toute la question est de savoir si elles peuvent accorder la soumission de leur jugement à celui de leurs supérieurs légitimes, ibid. Raisons qui pourraient justifier leurs refus mal fondées, XXVI, 215. Le jugement du l'ait du livre de Jansénius, établi par les mêmes moyens que le jugement de droit, XXVI, 216. Que le déni de soumission, selon leurs principes, renverse toute la discipline de l'Eglise, ibid. Bossuet se borne à avancer des vérités qui ne peuvent être révoquées en doute que par des esprits contentieux, XXVI, 216. Que l'Eglise a obligation de juger de certains faits; ravir à l'Eglise cette autorité, c'est l'exposer sans défense aux faux docteurs, XXVI, 217. Que ces jugements avaient une telle importance, que l'Eglise les insérait dans ses professions de foi, XXVI, 218. Exemples qui confirment cette pratique, ibid. Conduite de l'Eglise envers ceux qui refusaient de souscrire la condamnation des personnes, après avoir condamné les erreurs, XXVI, 219. Difficultés tirées de la notoriété des faits, vaines, XXVI, 222. Que s'il fallait attendre l'acquiescement des parties pour la validité des jugements sur les faits, l'Eglise ne pourrait plus noter les hommes hérétiques, XXVI, 223. Que l'Eglise, dans ses jugements, n'appuie pas sur l'aveu de ceux qu'elle juge, mais bien sur un examen juridique, XXVI, 224. Que c'est une témérité inouïe de soutenir qu'on ne peut se reposer, sans péché, sur le jugement de l'Eglise, ibid. Qu'elles peuvent donc s'en reposer sur son autorité, et souscrire sur son témoignage, XXVI, 225, 226. Objection sur ce que ces jugements n'étaient donnés à souscrire qu'aux évêques, détruite par le témoignage de l'antiquité, ibid. Que les évêques souscrivant à de pareils jugements, rien ne peut dispenser les fidèles d'imiter leur conduite, XXVI, 227, 228. Raisons particulières qui doivent les porter elles-mêmes plus particulièrement à souscrire, XXVI, 229. Que les raisons qu'elles ont voulu faire servir à leur justification, les condamnent à la soumission au jugement de l'Eglise, XXVI, 230. Qu'on ne leur demande pas leur témoignage pour faire le procès au livre de Jansénius, mais bien le témoignage de leurs dispositions, XXVI, 231. Que les fidèles trouvent toujours la sûreté de leur conscience dans l'autorité de l'Eglise, XXVI, 232. Qu'elles ne doivent pas s'arrêter à ce qu'on leur dit sur le pape et les évêques, ibid. Que la conduite des hérétiques fut toujours de se plaindre de ceux qui les avaient condamnés, XXVI, 233. Que la sûreté des particuliers, c'est de s'attacher aux décrets et à la conduite publique de l'Église, XXVI, 233. Leur repos est donc dans l'obéissance, ibid. Conséquences fâcheuses de leur obstination, qui doit les porter à croire

 

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que Dieu a laissé son Eglise sans aucun appui contre une injustice qu'elles regardent si visible, ibid. Que si elles les craignent avec raison, elles doivent regarder comme légitimes et valables les jugements des papes, acceptés par les évêques, sans écouter ceux qui leur disent qu'elles ne peuvent, sans péché, s'y soumettre, XXVI, 234.

POSSÉDÉS. De quoi ceux dont il est parlé dans l'Evangile sont la figure, XXVII, 462.

POSSIBILITÉ. De la possibilité d'accomplir la loi, XVII, 415, 445, 475, 503, 504, 552, 553 : XVIII, 15. Voy. Commandements.

POUVOIR. Faiblesse et fragilité du pouvoir des hommes, IX, 321. Point de pouvoir où règne la mortalité, ibid. Voy. Puissance.

PRAGMATIQUE-SANCTION. Celle de saint Louis; pourquoi elle fut faite, son authenticité, XXII, 375 à 378.

Celle de Charles VII, rédigée dans l'assemblée du clergé à Bourges, sur les décrets de Bâle, XXII, 412. Elle est cassée par Louis XI, XXV, 195. Les gens de bien la regardaient comme le fondement de la discipline de l'Eglise gallicane, ibid. Elle n'est pas entièrement abolie, ibid. Difficultés à ce sujet de la part des divers corps, XXV, 203. Elle est enfin abolie par le concordat entre Léon X et François 1er, XXII, 412, 413. Le Pape, en l'abolissant, ne l'accuse point d'erreur, XXI, 725.

PRAGUE (Jérôme de). Voy. Hus.

PRATIQUES extérieures; modération à y garder, XXVII, 443, 444, 457, 458, 65o.

PRÉ (Mlle du). Lettre que Bossuet lui écrit sur la mort de M. Pélisson. Il l'assure que Pélisson, depuis sa conversion, a toujours vécu et qu'il est mort en bon catholique, XXVI, 462.

PRÉCEPTES affirmatifs. On ne peut pas définir précisément quand ils obligent, XXII, 692 et suiv. Danger de les négliger, XXII, 705. Préceptes négatifs : efforts pour les éluder, XXII, 705, 706.

PRÉCIPITATION. Elle est un obstacle à la justice, XXIV, 126.

PRÉDESTINATION. C'est un mystère impénétrable, VI, 529 et suiv.; XXVIII, 328. Comment accorder ce mystère avec la volonté qu'a Dieu de sauver tous les hommes, XXVIII, 544 et suiv. Ce qu'il faut croire sur ce mystère, XXVII, 453 et suiv. Précis de la doctrine de l'Eglise sur ce sujet, V, 470 et suiv. La gratuité de la prédestination, expliquée par le baptême des enfants, IV, 348 et suiv. La justice de Dieu vengée, IV, 351, 352 et suiv. Doctrine de saint Augustin sur la prédestination gratuite, IV, 440, 441. Cette doctrine est de foi, IV, 444, 445. Elle est consolante pour tous les fidèles, IV, 447, 448, 449. Elle a été reconnue de tous les docteurs anciens, même antérieurs à saint Augustin, IV, 450 et suiv. Ce que nous devons apprendre de la prédestination des saints, VI, 672 et suiv.

 

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Doctrine des arminiens, ou remontrants, sur la prédestination, XI, 11,12. Les saints ont détesté, comme un blasphème, la doctrine qui dit que Dieu prédestine au mal comme au bien, XV, 154, 155.

PRÉDESTINÉS. Ils ont toutes les pensées de Dieu dès l'éternité : c'est à leur personne que se terminent tous les desseins de Dieu, conjointement avec Jésus-Christ, XV, 195. Voy. Elus.

PRÉDICATEURS. Ils sont les ambassadeurs de Dieu, X, 215. Ils sont ordinairement environnés de libertins qui viennent grossir l'auditoire par curiosité, VIII, 358. Ils sont les anges du Dieu des armées, VIII, 325. Leur devoir, IX, 154 et suiv. Ils sont les organes de Jésus-Christ, VII, 411. A qui les chrétiens doivent imputer le défaut de bons prédicateurs, VII, 412 et suiv. Ils ne doivent pas monter en chaire pour faire entendre de vains discours, VII, 409. Combien sont coupables ceux qui attendent des prédicateurs autre chose que l'Evangile, ibid. et suiv. Comment Dieu fait quelquefois parler les prédicateurs selon nos besoins : manière d'en profiter, IX, 127, 128. Le mal qu'ils auront fait n'est point excusé par le bien qu'ils auront dit, IX, 392. Conduite que les auditeurs doivent tenir à l'égard des prédicateurs, quels qu'ils puissent être, IX, 393 et suiv. ; XI, 580. La vie des prédicateurs pénible et laborieuse, IX, 396 et suiv. Leur condition périlleuse, X, 634. Caractère d'un prédicateur chrétien, XII, 648 et suiv. Il doit éviter de se chercher lui-même, XII, 562. Ce que pensait Bossuet des prédicateurs qui débitent des antithèses, XXVIII, 193.

PRÉFACE sur l'Instruction pastorale de M. de Cambray, XIX, 179 et suiv.

PRÉJUGÉS. D'où ils viennent, VIII, 448. Leur définition, XX, 356 et suiv. Préjugés prétendus décisifs, dont M. de Cambray cherche à étayer sa doctrine, XX, 360 et suiv. Préjugés vraiment décisifs contre lui, XX, 357, 366 et suiv.

PRÉMOTION physique. Voy. Liberté.

PRÉOCCUPATION de l'esprit, dépravation de la volonté ; deux causes de l'aveuglement des hommes sur la passion de Jésus-Christ, VIII, 446. Danger de la préoccupation, X, 618, 619.

PRESBYTÉRIENS d'Angleterre : ils sont ennemis de la royauté, XV 552, 553, 554.

PRÉSANCTIFIÉS (Office des). Ce que c'est parmi les Grecs, VI, 671 et suiv. Ses deux différences d'avec le sacrifice parfait, XVI, 615, 616 et suiv. Antiquité de cet office, XVI, 619, 620 et suiv. Comment le corps et le sang y sont nommés, quoiqu'il n'y ait qu'une espèce, XVI, 623. et suiv. De l'office des Présanctifiés parmi les Latins, XVI, 627 et suiv. Le vin n'y est point consacré par le mélange du corps, XVI, 634 et suiv. Réponse aux objections tirées de l'Ordre romain, XVI, 637,638, 646. Du premier concile d'Orange, XVI, 641. Témoignage d'Amalarius et de l'abbé Rupert, XVI, 653. Dans les endroits où l'on communiait

 

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le vendredi saint sous les deux espèces, elles étaient toutes deux réservées de la veille, XVI, 656, 657 et suiv. La coutume de mêler le précieux sang avec le vin n'a jamais été approuvée, ibid. Absurdités d'un ministre qui prétend trouver la consécration du vin dans l'office du vendredi saint, XVI, 661. Il la fait consister dans le Pater, XVI, 665 et suiv. Dans l'office des Présanctifiés des Grecs, il n'y a aucune prière à laquelle on puisse attribuer la consécration, XVI, 671 et suiv.

PRÉSENCE DE DIEU. Moyen de s'y tenir, XXVII, 499, 500.

PRÉSENCE RÉELLE. Preuves de ce dogme, VI, 386, 388, 389, 391, 393, 397 et suiv. Il est prouvé par les prières si anciennes de la liturgie, XVII, 11, 12 et suiv., 21, 24, 25. Paschase Radbert n'a rien innové sur ce dogme, XVII, 26 et suiv.

La présence réelle est très-bien prouvée par Luther contre les sacramentaires; il répond solidement aux objections, XIV, 77. Voy. Luther. Mélanchthon réduit la présence réelle au seul moment de l'usage. Il ne trouve point d'autre moyen de détruire la messe, qu'en niant la présence permanente. Ses raisons frivoles. Il anéantit sur ce point la doctrine de son maître Luther. On ne peut recon-noître la présence de Jésus-Christ véritablement réelle sans la croire permanente, XIV, 147. La présence locale et sacramentale de Bucer est une source de chicanes et d'équivoques. Il impute aux catholiques et aux luthériens de croire que Jésus-Christ est enfermé dans l'Eucharistie comme dans un lieu, XIV, i48, 149. Les protestants de Zurich l'avertissent que ses expressions équivoques le mènent à la doctrine de Luther. Ceux de Bâle, dans leur confession, rejettent également le sentiment de Luther et les équivoques de Bucer, et disent que Jésus-Christ est présent sacramentalement par la foi qui élève l'homme au ciel et n'en ôte pas Jésus-Christ, XIV, 152. Burnet avoue que la présence réelle est enseignée par l'Eglise grecque, XIV, 302. Voy. Eucharistie.

PRÉSENTS. Ils sont un obstacle à la justice, XXIV, 124.

PRÉSENTATION de Jésus au temple : élévations sur ce mystère, VII,

296 et suiv. Voy. Purification. Présentation de la sainte Vierge. Précis d'un sermon pour cette fête, XI, 130.

PRÊTRES. Ils sont amovibles et dépendants des évêques, X, 543. Eminente dignité des prêtres, XI, 238. Ils sont établis les ministres de la mystérieuse génération des enfants de la nouvelle alliance, XI, 239. Marque de leur vocation, XI, 241. Ils sont les anges du Dieu des armées, XII, 648. Les coopérateurs de l'épiscopat, XII, 654. Voy. Sacerdoce.

PRÉVENTION. Elle est un obstacle à la justice, XXIV, 125.

 

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PRIÈRE. Sa nécessité, XXII, 701. Elle est une grâce et un don de Dieu, IV, 389, 392,433. Des dispositions pour bien prier, V, 83; X, 392 et suiv. Caractère essentiel de la prière, XI, 61. Dieu ne lui refuse rien, XII, 324, 325. L'homme revêtu de la puissance de Dieu dans la prière, VI, 126. La prière persévérante tient de la plénitude de la foi, VI, 128. Elle est le seul soutien de notre impuissance, X, 175, 176, Motif pressant de prier sans cesse, X, 156, 157, 197.

Jésus-Christ recommande la prière faite dans le secret, VI, 37 et suiv. Elle doit être accompagnée de foi et de persévérance, VI, 60, 61. Prière perpétuelle, VI, 61, 62. Poussée jusqu'à importuner Dieu, ibid. Motifs d'espérance dans la prière, VI, 63. Qualités d'une parfaite prière, VI, 64,65. Excellente manière de prier, VI, 79, 80 et suiv. Prières formées en nous par le Saint-Esprit, X, 390, 391. Pourquoi elles sont nulles, si elles ne viennent de lui, ibid.

La prière faite au nom de Jésus-Christ obtient tout, VI, 499 et suiv., 554 et suiv. Il faut toujours prier par Jésus-Christ et s'unir à lui, VI, 676 et suiv. Jésus-Christ seul exaucé dans toutes les prières de l'Eglise du ciel et de la terre, X, 278. Comment on doit prier et prier toujours, VII, 496 et suiv. Ce qu'il faut demander dans la prière, VII, 500, 501.

La prière est inspirée de Dieu, XVIII, 428, 436. Y a-t-il un état où la prière soit impossible, XVIII, 433. Elle est rejetée par les impies et les quiétistes : sa nécessité, XVIII, 440, 441, 442. Vaines définitions de la prière, contraires à celles des saints, XVIII, 455, 456. Préparation du cœur pour la prière, XVIII, 474, 475 et suiv. Les prières de l'Eglise prouvent la nécessité des actes de foi [explicite, des demandes et des actions de grâce, XVIII, 486 et suiv.

Prière intérieure, son efficace, XIX, 55 et suiv. La prière est nécessaire à l'homme, quelque parfait qu'il soit, XIX, 47. Peut-on demander les biens temporels, XIX, 63, 64. L'accroissement de l'amour et la persévérance, XIX, 65. Obligation de prier pour nos frères, X, 393. Voy. ORAISON.

Prière de Jésus-Christ après la Cène, tirée de l'Evangile de saint Jean, V, 350, 351. Cette prière expliquée, VI, 601 et suiv. jusqu'à 628. Effet secret de cette prière, VI, 672 et suiv. Elle est l'abrégé du sermon qui l'avait précédée, VI, 662, 663.

Bucer entreprend la défense des prières de l'Eglise, et fait voir en quel sens les mérites des saints nous sont utiles, XIV, 124. Les luthériens ne veulent pas empêcher la prière pour les morts, XIV, 131, 132. Ils calomnient l'Eglise sur les prières adressées aux saints, XIV, 134. Prière scandaleuse de Luther, où il dit qu'il n'a jamais offensé le diable, XIV, 221. Les prières pour les morts conservées par Henri VIII, XIV, 274. Retenues, puis abrogées par Edouard VI, XIV,

 

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304, 305. Ces prières sont reçues dans la Confession d'Augsbourg et par les calvinistes, XIV, 395. Voy. MORTS.

Prières du matin, V, 27. Du soir, V, 28. — Prières ecclésiastiques pour aider le chrétien à bien entendre le service de la paroisse aux dimanches et fêtes, etc., V, 208. — Prières pour la communion, V, 340; pour chaque jour de la semaine, V, 346, 347 et suiv. Prière d'un pécheur pénitent, XXVI, 103.

PRIMAUTÉ (la) de saint Pierre et de ses successeurs vient de Jésus-Christ, XXII, 32. Elle est reconnue par les anciens Pères et les conciles généraux, ibid. et suiv., XXII, 266 et suiv. Elle est fondée et comprise dans les promesses : les Grecs, qui la croyaient autrefois, ont innové en ne la croyant plus, XXII, 419 et suiv. L'Eglise romaine exerce sa primauté en faisant observer les canons, XXII, 362. La doctrine de l'Eglise de France donne des appuis solides à ce dogme, loin de l'obscurcir, XXII, 450 et suiv. La primauté du Pape sur chaque église, enseignée par le concile de Constance, XXI, 596, 597 et suiv. ; XXII, 471. Voy. Florence, Pape, Pierre, etc.

PRINCE. Il n'est pas né pour lui-même, mais pour le public, XXIII, 540. Il doit pourvoir aux besoins du peuple, XXIII, 541. Surtout des faibles : exemple de Job, etc., XXIII, 542. C'est là le vrai caractère du prince, comme celui du tyran est de ne songer qu'à lui, XXIII, 544. Le prince inutile au bien du peuple est puni, aussi bien que le méchant qui le tyrannise, XXIII, 545. L'ingratitude du peuple ne doit pas altérer sa bonté, XXIII, 546. Le prince ne doit rien donner à son ressentiment, XXIII, 547. Il épargne le sang humain, XXIII, 549. Il déteste les actions sanguinaires, XXIII, 549, 550. Les bons princes exposent leur vie pour le salut du peuple, et la conservent pour l'amour d'eux, XXIII, 551. Le prince est fait pour être aimé, XXIII, 555. Celui qui se fait haïr est toujours à la veille de périr, XXIII, 557. Le prince doit se garder des paroles rudes et moqueuses, ibid.

L'autorité du prince doit être absolue, XXIII, 558. On n'appelle point de ses jugements, XXIII, 559. Il a seul la force coactive, XXIII, 560. Il n'est pas pour cela affranchi des lois, XXIII, 562. Il ne doit pas craindre le peuple, XXIII, 564, 565. Il doit se faire craindre des grands et des petits, XXIII, 566. Maux que cause la faiblesse du prince, XXIII, 567 et suiv. La fermeté lui est essentielle, XXIII, 570. Surtout contre ses favoris, XXIII, 572. Il doit se garder de la paresse, XXIII, 574. Et de la fausse fermeté, XXIII, 575. Il faut qu'il commence par soi-même à se commander, et qu'il se rende maître de ses passions, XXIII, 576. Il ne doit craindre que Dieu, XXIII, 578. Sa sagesse rend le peuple heureux, XXIII, 585. Les princes sages sont craints et respectés, XXIII, 588. Quelle doit être l'étude du prince, XXIII, 591. Il doit savoir la loi,

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XXIII, 593. Et les affaires, ibid. Il doit savoir connaître les occasions et les temps, XXIII, 595. Il doit connaître les hommes, XXIII, 596. Et surtout se connaître lui-même, XXIII, 600. Il doit savoir ce qui se passe au dedans et au dehors de son royaume. Il doit savoir parler, XXIII, 604. Et se taire, XXIII, 605. Il doit prévoir, XXIII, 606. Et être capable d'instruire ses ministres, XXIII, 607.

Moyens qu'a un prince d'acquérir les connaissances nécessaires. Premier moyen : aimer la vérité, XXIII, 609. Second moyen : être attentif et considéré, XXIII, 611. Troisième moyen : prendre conseil et donner toute liberté à ses conseillers, XXIII, 616. Quatrième moyen : choisir son conseil, XXIII, 617;XXIV, 211. Cinquième moyen : écouter et s'informer, XXIII, 620. Sixième moyen : prendre garde à qui on croit, et punir les faux rapports, XXIII, 621. Septième moyen : consulter le passé et ses propres expériences, XXIII, 624. Huitième moyen : s'accoutumer à se résoudre par soi-même, XXIII, 627. Ne pas s'abandonner à ses amis et à ses conseillers, XXIII, 628 ; XXIV, 211, 212. Le prince qui règne par lui-même est sûr de l'assistance de la Providence, XXIII, 629. Neuvième moyen : éviter les mauvaises finesses, XXIII, 630. Le prince doit éviter les consultations curieuses et superstitieuses, XXIII, 636 et suiv. Il ne doit pas se fier sur les conseils humains, XXIII, 641. Il lui faut consulter Dieu par la prière, et mettre en lui sa confiance, XXIII, 642. Le plus bel ornement d'un prince est de voir ses amis ornés de ses dons, XXVI, 33.

Ce que c'est que la majesté dans les princes; elle est l'image de celle de Dieu, XXIII, 642, 643. Le prince n'est pas distingué de la patrie ; on lui doit les mêmes services, XXIV, 1. Son intérêt n'est séparé de celui de l'Etat que par les ennemis publics, XXIV, 2. Le prince doit être aimé comme un bien public, XXIV, 3. Sa mort est une calamité publique, et les gens de bien la regardent comme un châtiment de Dieu, XXIV, 5. Obéissance qui lui est due, XXIV, 8 et suiv.

Division générale des devoirs du prince, XXIV, 26. Il doit employer son autorité pour détruire dans son État les fausses religions, XXIV, 42 et suiv. Efficacité de son exemple pour attirer les peuples à la religion, XXIV, 45. Il doit étudier la loi de Dieu, XXIV, 46. Il en est l'exécuteur, ibid. Il doit procurer que le peuple en soit instruit, XXIV, 47. Il doit craindre la fausse piété, XXIV, 57 et suiv. Avoir soin du culte de Dieu, XXIV, 62. Faire sanctifier les fêtes, XXIV, 63. Avoir soin des personnes consacrées à Dieu, et des biens destinés à leur subsistance, XXIV, 64. Des lieux sacrés, etc., XXIV, 66. Combien il est dangereux aux princes de mettre la main sur les biens ou sur les personnes consacrées à Dieu, XXIV, 69. Ils ne doivent point entreprendre sur les droits du sacerdoce, XXIV, 70. Le prince ne souffre

 

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pas les impies, les blasphémateurs, les parjures, etc., XXIV, 76, 77. Il est religieux observateur de son serment, XXIV, 79. Le bonheur des princes vient de Dieu, XXIV, 88. Celui qui a failli ne doit pas perdre espérance, mais retourner à Dieu par la pénitence, XXIV, 94, 95.

Le prince est le premier juge, et doit rendre la justice, XXIV, 112. Il établit les tribunaux, et instruit les juges de leurs devoirs, XXIV,

114. Vertus qui doivent accompagner la justice dans un prince, XXIV,

115. La fermeté et la constance, XXIV, 116. La prudence, XXIV, 118. La clémence, XXIV, 120. Amour que cette vertu attire aux princes, XXIV, 121. Suites funestes de la fausse indulgence des princes, XXIV, 123. Le prince doit faire justice en tout temps et en tous lieux, XXIV, 128.

Les princes guerriers formés par Dieu, XXIV, 129. Ceux qui font la guerre par ambition sont déclarés ennemis de Dieu, XXIV, 135. Les plus forts sont souvent les plus circonspects à prendre les armes, XXIV, 212. Princes belliqueux donnés de Dieu aux Israélites, XXIV, 161. Dieu préfère les princes pacifiques aux guerriers, XXIV, 163. Il importe à un prince d'avoir la réputation d'homme de guerre, pour tenir l'ennemi dans la crainte, XXIV, 175. Il doit affectionner les braves, XXIV, 178. Au milieu des soins vigilants, il faut qu'il ait en vue l'incertitude des événements, XXIV, 182. Qu'il évite le luxe, le faste et la débauche, qui aveuglent les hommes dans la guerre, et les font périr, XXIV, 184. Qu'il connaisse ses forces avant toutes choses, XXIV, 185. Qu'il s'assure des peuples vaincus, ibid.

Le prince a des dépenses de nécessité et des dépenses de splendeur, XXIV, 189. Il doit modérer les impôts, XXIV, 196. Ce qu'il doit faire pour augmenter le peuple, XXIV, 200. Il doit se faire soulager, XXIV, 207. Ménager les hommes d'importance et ne les pas mécontenter, XXIV, 212. Savoir pénétrer et dissiper les cabales, XXIV, 213. Employer chacun selon ses talents, XXIV, 216. Prendre garde aux qualités personnelles et aux intérêts cachés de ceux dont il prend conseil, XXIV, 217. Qui sont ceux qu'il doit éloigner des emplois publics, XXIV, 230.

La sagesse du prince paraît dans le gouvernement de sa famille, XXIV, 237. Soin qu'il doit prendre de sa santé, XXIV, 240. Inconvénients de la puissance des princes, et tentations qui y sont attachées, XXIV, 242. Leurs remèdes, XXIV, 245.

Les princes doivent regarder au-dessus d'eux l'empire inévitable de Dieu, XXIV, 246. Ne perdre jamais de vue la mort, XXIV, 247. Respecter le genre humain, et révérer le jugement de la postérité, XXIV, 252. Respecter les futurs remords de leur conscience, XXIV, 253. Réflexions que doit faire un prince pieux, sur les exemples que Dieu fait des plus grands rois, XXIV, 254 et suiv. Il supprime tous les

 

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sentiments qu'inspire la grandeur, XXIV, 255. Il se rend, tous les jours, devant Dieu, attentif à tous ses devoirs, XXIV, 256. Modèle de vie d'un prince dans son particulier, et résolutions qu'il y doit prendre, XXIV, 257. En quoi consiste le vrai bonheur des rois, XXIV, 258.

Les princes sont obligés d'imiter la bonté de Dieu, qu'ils représentent, XXIII, 204. Combien l'application et l'attention leur est nécessaire ; maux qui résultent des défauts contraires, XXIII, 30 et suiv. L'étude de l'histoire leur est utile, XXIV, 260. Ils doivent étudier les causes particulières des révolutions des empires, XXIV, 575.

Dieu apprend aux princes leurs devoirs d'une manière souveraine, XII, 440. Ils ne doivent employer leur puissance que pour le bien, XII, 533. Révolutions qu'ils ont à craindre, s'ils négligent la connaissance de leurs affaires, XII, 448. Voy. Biens, Conquêtes, Conquérants, Conseils, État, Gloire, Guerre, Justice, Peuple, Rois, Sujets.

Jurieu donne à la puissance des princes des bornes chimériques, puis ôte ces bornes, XVI, 190. La Réforme pose pour principe que le prince ne peut punir les hérétiques. L'exemple des empereurs catholiques cités par Jurieu, ne prouve rien dans la réforme, dont la constitution est contraire à celle de l'ancienne Eglise, où les princes recevaient comme des oracles divins les décisions des conciles, XVI, 199. Jurieu démontre au contraire aux tolérants que les princes de la Réforme décident les matières de foi. Décret des Etats généraux de Hollande sur la foi, la vocation et la prédestination, XVI, 204. Les tolérants et les intolérants se poussent à bout, les uns en prouvant que les princes ne doivent pas être les arbitres de la foi, les autres en démontrant que dans le fait, ils le sont parmi les réformés, XVI, 205.

PRISONS. Ce que figurent les deux prisons dont il est parlé dans l'Evangile, VIII, 370. Peinture d'un chrétien en prison, XII, 264 et suiv.

PRIVAS. Synode national tenu dans cette ville par les protestants : on y dresse un formulaire contre la doctrine de Piscator, XIV, 590.

PRIVILEGES (les) accordés par saint Grégoire à Saint-Médard de Soissons, et à l'hôpital d'Autun, paraissent supposés, XXI, 303 et suiv.

PROBABILISME; il ne doit pas être notre règle, XXII, 716 et suiv. C'est une opinion abandonnée des plus grands hommes, XXII, 730 ; nouvelle, ibid. Sans fondement, ibid. et suiv. Fausse, 733 et suiv. Censure de l'assemblée de 1700 sur cette matière, XXII, 768 et suiv. Déclaration de ladite assemblée, XXII, 771 et suiv.

Quatre dissertations sur le probabilisme, XXXI, I. Dans le doute, il faut suivre le parti le plus sûr, ibid. et suiv., à moins que le parti opposé ne soit plus probable, XXXI, 4. L'opinion qui tient pour le parti moins probable, est nouvelle, et inconnue à la tradition, XXX, 6, 7. Elle est erronée et dangereuse, XXXI, 13. Il n'est jamais permis d'agir contre sa conscience, ne fût-elle que probable, sans être certaine.

 

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XXXI, 14 et suiv. Il n'est pas permis de suivre une opinion moins sûre, dans le concours d'une opinion plus probable, XXXI, 17 et suiv.

PROBLÈME ECCLÉSIASTIQUE. Réfutation de ce libeUe, III, 305 et suiv. Sa malignité, III, 309 et suiv. Voy. Noailles. PROBUS est forcé par les soldats à recevoir l'empire : sa mort, XXIV, 335.

PROCHAIN. Règles de conduite par rapporta lui, XXVII, 442, 452, 453, 530, 583, 584, 585. Peut-on s'entretenir de ses défauts, XXVIII, 267, 270. Amour du prochain, son étendue, VIII, 187. Son fondement, IX, 239 et suiv. Voy. Charité.

PROCLE (S.) patriarche de Constantinople, est l'auteur de la proposition des moines de Scythie : sa lettre louée dans le concile de Chalcédoine, XXII, 188.

PRODIGUE. L'enfant prodigue, image de nos égarements, IX, 199, 200; X, 250; XII, 157.

PROFESSION religieuse. Sermons prononcés à cette cérémonie, XI, 470, 471 et suiv.

PROMESSES. Le Messie promis dès l'origine du monde, VII, 136 et suiv. Promis encore à Abraham, VII, 147, 148. A Isaac et à Jacob, VII, 149 et suiv. Deux genres de promesses dans l'Evangile, les unes essentielles, les autres accessoires: quel en est l'objet, IX, 300. La différence est manifeste entre les promesses faites au corps de l'Eglise et aux fidèles particuliers, XVII, 155, 156. Voy. Eglise.

PROPAGATION DE LA FOI. Séminaire de filles établi à Metz, sous ce titre : Règlement que Bossuet dresse pour cette congrégation, XVII, 286 et suiv. Nature de cet établissement, ibid. Vertus principales, XVII, 289. Pratiques de dévotion, XVII, 291. Gouvernement du séminaire, XVII, 294. Travail, silence et retraite, XVII, 297. Règlement journalier, XVII, 301. Direction, XVII, 306.

PROPHÈTES. Leur vie et leur ministère, combien admirables, XXIV, 415, 416. Ils s'opposent à l'idolâtrie, ibid. Le mépris qu'en fait la nation juive lui a attiré une foule de calamités, VIII, 218.

Les prophètes sont sans réflexions dans le transport de l'inspiration divine, XVIII, 463, 466 et suiv. Exemples des motions du Saint-Esprit dans les prophètes, XVIII, 522.

PROPHÉTIES. Elles sont une preuve de la religion; on le démontre par le raisonnement de Jésus-Christ et des apôtres, IV, 116. Par les apologies du christianisme, IV, 118. Par les professions de foi, 119. Par l'usage que les Pères ont fait de l'Ancien Testament contre les marcionites, 121. Passage de Tertullien, ibid. La force de la preuve des prophéties ne dépend point des explications des rabbins, ibid. Combien on a toujours estimé cette preuve, IV, 122, 123 et suiv. Plusieurs sens dans les prophéties, II, 319, 320, 323 et suiv. Quoique

 

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enveloppées d'obscurités, elles sont claires sous un certain rapport, III, 293 et suiv. Elles ne sont point de simples allégories, comme l'ont dit les sociniens, III, 485. Trois preuves solides, III, 488 et suiv.

Elévations sur les prophéties, VII, 177 et suiv. Les prophéties sous les patriarches, ibid. Prophétie de Moïse, VII, 178; de David, 179; celles des autres prophètes, 181 et suiv. Réflexions sur les prophéties, VII, 183, 184. Prophétie d'Isaïe sur saint Jean-Baptiste, VII, 350. Prophéties concernant Jésus-Christ, XXVIII, 147, 148. Pour abréger la discussion des prophéties, Dieu les réduit à trois faits qui ont concouru ensemble : la désolation des Juifs, la conversion des gentils, et la prédication de l'Evangile, XXIV, 562. Voy. Grotius. Jésus-Christ, Messie.

Prophétie fausse d'un cordelier un an avant les mouvements de Luther : que la puissance du Pape allait baisser et ne se relèverait jamais, XIV, 207, 208. Les protestants souffrent les prophéties fausses et ridicules de Mède, de Jurieu et d'autres, parce que le peuple se repaît de ces illusions, XVI, 26, 27. Luther expliquait les anciennes prophéties dans un sens propre à inspirer les révoltes, XV, 567. Les protestants aiment mieux croire les prophéties extravagantes de Jurieu, que ce que dit l'Eglise, XVII, 132,133. Le ministère prophétique était perpétuel et comme ordinaire pendant la durée de la synagogue, XVII, 162. Outre ce ministère, celui du sacerdoce lévitique ne devait jamais faillir dans l'Eglise judaïque jusqu'à sa destruction, XVII, 136.

Les prophéties étant la preuve et le fondement de la religion, sont cependant ce qu'elle a de plus obscur et de plus difficile à entendre, II, 235. Pour connaître la vérité il n'y a pas de marques plus sûres et plus efficaces que les prophéties, II, 236. Deux moyens pour obliger un homme de croire une vérité qu'on lui propose : 1° l'évidence qui ne manque jamais d'entraîner le consentement; 2° la certitude que l'on a que cette vérité nous est proposée par un être qui ne peut se tromper, ni nous tromper, ibid.

PROPOSITION. Sa définition, XXIII, 62. Voy. Raisonnement. Signification des propositions, XXIII, 340,341. Divisions des propositions, des propositions complexes et incomplexes, simples et composées, absolues et conditionnées, universelles et particulières, affirmatives et négatives, XXIII, 340 à 352.

PROPRIÉTÉ (de la) et de l'accident. La propriété est ce qui est entendu dans la chose comme une suite de son essence, XXIII, 305. Porphyre a distingué quatre sortes de propriétés, XXIII, 306.

PROSPÉRITÉ. Ses dangers, VIII, 460; XII, 463,464. Prospérité des méchants : l'homme de bien affligé ne doit point en murmurer, X, 223, 224. Ce serait une injustice, VI, 485, 486. La prospérité des impies

 

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est un effet de la vengeance et de la colère de Dieu, VII, 432.

PROSTITUTION. Ce que c'est selon les prophéties, II, 520. Prostitution de Rome la païenne, ibid. et suiv.

PROTESTANTS. Idée générale de leur religion, XIV, 1, 2. Leurs variations en corps d'Eglise et dans leurs livres symboliques, XIV, 3, 4. Leur division en deux corps principaux, XIV, 4. Ils cherchent vainement à se réunir sous une seule et uniforme confession de foi, XIV, 10. Leurs chefs, Calvin, Bucer et autres reconnaissent qu'il n'y a point parmi eux de véritable réformation des mœurs, XIV, 284. Les protestants se donnent une origine ancienne, et comptent Vigilance parmi leurs prédécesseurs, parce qu'il s'opposa au culte des saints; Claude de Turin, Arien et Nestorien, parce qu'il a brisé les images; tous les iconoclastes, Viclef, Jean Hus, en un mot, tous ceux qui ont ou murmuré contre quelque dogme catholique, ou crié contre le pape, XIV, 457, 458. Ils ne peuvent plus s'excuser de ce schisme, XV, 163. Ils se font chacun arbitres de leurs croyances, et se précipitent dans l'indifférence et l'athéisme, XII, 452. Leur doctrine conduit à l'indifférence des religions, XVII, 121.

Réfutation des erreurs des protestants sur la justification, X, 197, 198 et suiv. Réponse aux protestants qui nous reprochent d'appeler les saints médiateurs, X, 279 et suiv. Idée fausse qu'ils se forment de l'Eglise, XI, 410. Combien frivole l'autorité qu'ils veulent tirer des hussites et des albigeois, XI, 411 et suiv. L'esprit des protestants est le même qu'on a toujours remarqué dans les hérésies, XI, 414. Tout ce que la religion a de plus saint a été en proie à leur impiété, XII, 447.

Les ministres protestants convaincus d'être de faux pasteurs, XVII, 245 et suiv.; des pasteurs sans mission, XVII, 250 et suiv. Leurs excès et leurs emportements, XVII, 253. Leurs calomnies sur les litanies et la prière des saints, XVII, 254; sur les images, XVII, 256; sur les cérémonies, le service en langue latine, et l'adoration de l'Eucharistie, XVII, 260, 261 et suiv. Projets de réunion avec l'Eglise Voy. Du Bourdieu, Ferry, Leibniz, Molanus, Réunion.

Variation dans les symboles des protestants, XVIII, 9, 10. Leibniz tâche de les excuser de schisme, XVIII, 130. Il rejette avec eux le concile de Trente, XVIII, 184, 218; les décisions de l'Eglise, 172; et plusieurs livres de l'Ancien et du Nouveau Testament, XVIII, 270,271, 278, 292.

Combien les protestants sont faciles à se laisser tromper par de fausses interprétations de l'Ecriture, et en particulier des prophéties, XVII, 132, 133. Ils profanent l'Apocalypse par l'interprétation sacrilège qu'ils en font, III, 1 et suiv. Leur système n'a aucun principe, III, 5, 6 et suiv.; III, 13 et suiv. Il détruit tous les caractères marqués

 

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dans l'Apocalypse, III, 23. Leurs illusions et contradictions continuelles, III, 23, 24, 31, 37, 39, 45, 51 et suiv. Ils sont en contradiction avec saint Paul, III, 84, 85 et suiv. ; avec les Pères, III, 90 et suiv.; avec eux-mêmes, III, 91 et suiv. Leur système se dément de tous côtés, III, 140, 141, 151, 152 et suiv. Extrémités où ils s'engagent, III, 169 et suiv. Voy. Apocalypse, Calvinistes, Luthériens, Vaudois, etc.

Manœuvres des protestants pour troubler la mission de Metz, XXVI, 124, 125, 127, 128, 129. Abjuration d'une femme protestante, convertie dans cette mission, XXVI, 132. Ils persécutent les catholiques dans les pays où ils sont les maîtres, XXVI, 369. Zèle de Bossuet pour leur conversion, XXVI, 352, 353, 368, 369. Grand nombre de protestants ramenés par Louis XIV, XII, 595. Voy. Convertis (nouveaux).

PROVEBBES ou sentences; leur origine; pourquoi on les appelle paraboles, I, 442, 443. La manière d'instruire par des sentences est propre à aider la mémoire, ibid. Pourquoi on renferme les proverbes dans des sentences fort courtes, ibid. Les proverbes peignent au naturel et mettent les choses sous les yeux, I, 446.

Proverbes de Salomon. Préface de Bossuet sur ce livre, I, 442 et suiv. Auteurs des Proverbes, et leurs différentes collections, I, 443. Ces Proverbes enseignent toutes les règles des mœurs, par rapport à l'économie, à la politique et à la vie privée, I, 145. Leur brièveté, leur élégance et leur force, I, 446. Promesses et menaces temporelles semées dans ce livre, I, 448. Des versions de ce livre, I, 449, 450.

PROVIDENCE. C'est un des attributs de Dieu, III, 8 et suiv. La Providence gouverne d'une manière particulière les choses humaines, XXIV, 91. Ses soins paternels envers les hommes, IX, 293 et suiv. Elle règle les révolutions des empires, XXIV, 570, 571. C'est à elle qu'il faut tout rapporter, XXIV, 653.

Ce dogme attaqué par les libertins : les moyens qu'ils emploient tournent contre eux-mêmes, et ne servent qu'à l'établir, IX, 161,162. La Providence est celle de toutes les perfections de Dieu qui ait été exposée à de plus opiniâtres contradictions, X, 220, 221. Elle est combattue par les épicuriens, VI, 480. Toute l'économie de la Providence représentée par David dans le Psaume LXXIV, VI, 487.

Nécessité de s'abandonner à la divine Providence dans les affaires, XXVIII, 104. Se confier en elle, VI,49, 54 et suiv. Jésus-Christ garde les fidèles dans le corps comme dans l’âme, VI, 628 et suiv.

PROVINCES-UNIES. Jurieu compare les guerres qui s'y sont faites à celles des Juifs sous les Machabées. Etrange différence dans l'état de la religion et dans celui des personnes, entre les Juifs et les protestants et le prince d'Orange, XV, 425 et suiv.

 

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PRUDENCE (la), vertu compagne de la justice, doit s'instruire par elle-même, XXIV, 118. La prudence rend les hommes puissants, XXVI, 35. Quelle est la prudence que recommande aux confesseurs le concile de Trente, IX, 447.

PSALMODIE. En quoi elle consiste selon saint Augustin, I, 60 et suiv. Quel en est le meilleur usage, I, 62. Quel en doit être le fruit, I, 377.

PSAUMES. Dissertation sur les Psaumes, I, 10 et suiv. Celivre est le plus ancien recueil de cantiques, I, 11. La foi y trouve un solide appui, I, 12,18. On y rapporte les faits anciens de l'Histoire sainte, I, 14 et suiv. On en tire une preuve de l'authenticité du Pentateuque, I, 17. Motifs d'espérance qu'ils fournissent, I, 19. Ils annoncent par des figures la vie future, I, 19, 21. Motifs de charité qu'on y trouve, soit envers Dieu, soit envers le prochain, etc., I, 21 et suiv. Les imprécations ne doivent pas être prises à la lettre, I, 25. Beauté du style des Psaumes; sa noblesse, I, 31 et suiv. Brièveté sublime, I, 34 et suiv. Rapidité des mouvements, I, 36 et suiv. Douceur admirable, I, 38 et suiv. Divers genres de Psaumes, I, 40 et suiv. Profondeur et obscurité des Psaumes; quelles en sont les causes, I, 41 et suiv. Du texte et des versions : règles pour l'interprétation, I,43 et suiv. Titres et autres notes des Psaumes, I, 47, 215. Auteurs des Psaumes, I, 49, 216 et suiv. Sujet des Psaumes, I, 50. Mètre des Psaumes et danses sacrées, I, 51. Instrumens de musique, I, 52. Ordre des Psaumes, I, 33. L'obscurité des Psaumes est utile, I, 54. Manière de les lire, ibid. De l'ordre des versets et des locutions de la Vulgate, I, 55 et suiv. Usage des Psaumes dans toutes les situations de la vie, I, 58 et suiv. Psaumes graduels : pourquoi on les appelle ainsi, I, 337.

Explication du psaume XXI. Remarques préliminaires, traits propres à Jésus-Christ, II, 264 et suiv. Absurdité des Juifs et de quelques critiques dans l'interprétation de ce Psaume, II, 66 et suiv. Traduction d'après l'hébreu et les Septante, II, 69 et suiv. Explication selon saint Jérôme, II, 274 et suiv. Première partie du Psaume contenant le délaissement et la passion de Jésus-Christ, II, 276, 277 et suiv. Seconde partie contenant sa résurrection et la conversion des gentils, II, 284, 285 et suiv. Réflexions sur le délaissement de Jésus-Christ, II, 293, 296 et suiv.

Traduction poétique de quelques Psaumes, XXVI, 90 et suiv.

Plusieurs des Psaumes qui se chantent à l'office divin, traduits par Bossuet, V, 255 et suiv. Traduction des Psaumes de la pénitence, V, 308 et suiv.

PSAUTIER attribué à saint Bonaventure ; ce qu'en pense Bossuet, XXVII, 468.

PUCELLE d'Orléans. Voy. Arc (Jeanne d').

 

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PUDEUR. Quelle est la vraie pudeur chrétienne, XII, 506. Voy. Chasteté, Pureté.

PUISSANCE. Sa fin naturelle, VIII, 232. Grande puissance, féconde en grands crimes, IX, 184,185. Danger de la puissance, IX, 325. La plus grande puissance du monde ne peut s'étendre plus loin que d'ôter la vie à un homme, IX, 321 ; XI, 274,275. La puissance doit protéger l'innocence, IX, 343 ; soulager la misère, IX, 344 ; favoriser la vertu, IX, 644 ; XII, 444.

La puissance royale n'est soumise qu'à celle de Dieu, XXI, 192 et suiv. On doit lui obéir; exception mise à cette obéissance par Jésus-Christ et les apôtres, XXI, 221 et suiv. Cette puissance est légitime dès son origine, même parmi les infidèles, XXI, 186 et suiv. En quel sens la puissance temporelle vient de Dieu, XXI, 189 et suiv. Le sentiment de la supériorité des conciles préjudicie-t-il à la puissance des rois, XXI, 758 et suiv. Voy. Etat, Gouvernement, Orgueil, Pouvoir, Prince, Rois.

Quelle est la nature de la puissance confiée par Jésus-Christ à ses apôtres, XXI, 216 et suiv. On objecte à tort le passage Toute puissance m'a été donnée, etc., XXI, 206. Beau passage de saint Bernard, sur la puissance des pontifes, XXI, 229. La puissance ecclésiastique se réduit à l'excommunication, XXI, 252. De la puissance directe et indirecte, sur le temporel, donnée au Pape par des théologiens, XXI, 132 et suiv. Cette doctrine est nouvelle, XXI, 146 et suiv. On n'en trouve aucune trace dans les premiers siècles, XXI, 284 et suiv. Différents décrets des conciles allégués mal à propos en preuve de la puissance de l'Eglise sur le temporel, XXI, 475, 482 et suiv.

Les deux puissances, spirituelle et temporelle, occupent chacune le premier rang: preuves de cette vérité, XXI, 252 et suiv. Leur union demande quelquefois qu'elles usurpent les fonctions l'une de l'autre, XXI, 486. Faut-il pour qu'elles soient ordonnées entre elles, que l'une soit soumise à l'autre, XXI, 256 et suiv. Pourquoi Dieu a-t-il distingué ces deux puissances, XXI 258 et suiv. Passages de saint Gélase sur cette matière, XXI, 259.

PULCHÉRIE soutient l'Empire par sa piété et par sa prudence, XXIV, 345. Elle élève Marcien à l'empire, XXIV, 347.

PURETÉ. Estime que nous devons faire de cette vertu, à l'exemple de Marie, IX, 31 et suiv., 50, 51. Combien elle est rare parmi les hommes, XII, 307. Comment elle se conserve parmi les tentations, XII, 517. Voy. Chasteté.

PURGATOIRE. Le concile de Trente a cru, comme une vérité révélée de Dieu, que les âmes des justes non entièrement purifiées en ce monde l'étaient dans l'autre. Les principes des protestants prouvent la nécessité du Purgatoire, XV, 158. Leurs difficultés sur cet article

 

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aisées à lever, XVII, 522, 323, 579; XVIII, 37. S'unir aux âmes qui souffrent dans le Purgatoire, XXVII, 551, Pourquoi la flamme du Purgatoire purifie-t-elle ces âmes, IX, 615. L'abbé Dupin coupable d'avoir déguisé la doctrine de l'Eglise sur ce dogme, XX, 516. Voy. INDULGENCES, SATISFACTION.

Sur la nature du purgatoire des Juifs, XXX, 511.

PURIFICATION de la sainte Vierge; trois sermons pour cette fête, XI, 243 et suiv. Elle renferme sous un nom commun trois cérémonies différentes de la loi ancienne, XI, 290. En quoi elles consistent, XI, 290, 291.

PUSSYRAN (M.) menace Bossuet d'écrire contre lui, s'il ne se déclare pas ouvertement contre le silence respectueux, XXX, 580.

PURITAINS. On nomme ainsi les calvinistes d'Ecosse et d'Angleterre, parce qu'ils prétendent qu'en supprimant les cérémonies, ils suivent plus purement la lettre de l'Ecriture, XIV, 387.

PYRRHUS, roi d'Epire, entreprend la conquête de l'Italie, XXIV, 307. Il est défait par le consul Curius, XXIV, 308. Sa mort, ibid.

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