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Table chronologique

 

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TABERNACLE. Ce que représentait la fête des Tabernacles, IX, 438.

TABORITES. Secte d'hérétiques qui reconnaît Jean Hus pour son auteur, XIX, 549. Voy. Zisca.

TANQUEUX (Madame), supérieure des Filles charitables de la Ferté. Bossuet leur permet de se confesser et de communier dans leur chapelle, XXVIII, 440.

TAPPER (Ruard), docteur de Louvain, éditeur des Œuvres de Driède, approuve ses sentiments, XXII, 520. Voy. Driède. Opinion singulière de ce docteur sur l'infaillibilité du concile général, XXII, 556.

TARAISE (S.), patriarche de Constantinople, approuve, dans le septième concile, les lettres du pape Adrien, après l'examen, XXI, 83; XXII, 77, 108.

TABQUIN l'Ancien, roi de Rome, orne cette ville, XXIV, 285. Il augmente le nombre des sénateurs, XXIV, 642.

TARQUIN le Superbe, roi de Rome, fait assassiner Servius Tullius, XXIV, 294. Il rend par ses violences la royauté odieuse; il est chassé, XXIV, 295.

TARTARE (le chevalier). Lettre de Bossuet à M. de Pontchartrain, dans laquelle il lui raconte les aventures de ce chevalier, en implorant pour lui les bontés du roi, XXVII, 289. L'abbé Bossuet le rencontre à Rome et sollicite son oncle pour lui obtenir des secours, XXIX, 164, 230; XXX, 289 et note.

TATIEN, disciple de saint Hippolyte, et depuis chef des encratiques, cité par Jurieu comme ayant appris de son maître l'erreur des deux nativités du Verbe, XVI, 75.

TAULÉRE, un des mystiques les plus exacts, ne parle pas avec précision, XVIII, 385. Exagérations dans ses Institutions, XVIII, 387 et suiv. Les erreurs qu'il reproche aux béguards sont celles des quiétistes, XVIII, 604 et suiv.

TEMPLE. Forme et structure du temple de Jérusalem, X, 267, 268. Il était la figure du monde, X, 268 et suiv. Zèle de Jésus-Christ pour la sainteté du temple, VI, 102 et suiv. Il prédit sa destruction, VI, 222.

 

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Comment nous sommes le temple de Dieu, X, 144. Ce que nous devons faire pour le purifier, X, 145 et suiv.

TEMPS. On perd tout en le perdant, IX, 69. C'est un dangereux imposteur, VIII, 209, 210. Notre vie est emportée par le temps qui nous échappe, X, 624. Le temps est une imitation de l'éternité, IX, 70; XI, 118 et suiv. Deux manières de considérer le temps, par rapporta nous et par rapport à l'éternité, XII, 685. Combien il est court en comparaison de l'éternité, VI, 589 et suiv.; XII, 601.

TENTATIONS. Combien l'homme en est assiégé, XXVII, 637 et suiv. Leurs avantages, XXVIII, 13, 14, 20. Moyen de les surmonter, XXVII, 620, 638. Manière de les repousser, X, 528, 590; XXVIII, 171, 172,188, 465,472, 550. Celles qui assiègent à l'heure de la mort, XXVII, 111. Différence entre celles qu'on cherche et celles qu'on peut éviter, XXVII, 36. Cause de celles qui sont attachées à la puissance souveraine, XXVII, 558.

Les trois tentations employées contre Jésus-Christ dans le désert, VII, 367 et suiv. Quel remède opposer à chacune, VII, 369. De la puissance du démon sur le genre humain, VII, 371. Comment il tenta Jésus-Christ et ne se retira que pour revenir, VII, 374 et suiv. Haut conseil de la Providence dans la tentation du Sauveur, IX, 1.

TÉRENCE, qui s'est modéré sur le ridicule, n'en est pas plus chaste pour cela, XXVII, 76. César ne le trouvait pas assez plaisant, XXVII, 75.

TERMES. Après les idées viennent les termes qui les signifient, XXVI,

334. Définitions et divisions des termes, ibid. TERRE. Celle qu'on habite ensemble sert de lien entre les hommes, et forme l'unité des nations, XXIII, 488. La terre promise est la figure du ciel, VII, 154. Pour y arriver, il faut traverser la mer Rouge et le désert, figures de ce monde, VII, 164 et suiv.

TERRIDE (le vicomte de) est envoyé dans le Béarn, dans le dessein de ' diviser les forces des protestants, XXV, 591 et suiv. Il y a de grands succès, XXV, 592. Il lève le siège de Navarrins et se voit contraint de prendre la fuite, ibid.

TERTULLIEN. Définition qu'il donne de Dieu, XI, 198, 199. Jurieu l'accuse de mettre le Fils de Dieu au nombre des créatures, XV, 191. 192. Ce Père confond tous les hérétiques par l'argument de leur nouveauté, et prouve que c'est de l’Eglise qu'il faut recevoir les Ecritures, XV, 444, 445. Jurieu entend mal ce que Tertullien dit de la naissance éternelle du Fils de Dieu. Explication du passage cité par le ministre. Elle doit servir à entendre ceux qu'il cite des autres Pères, XV, 228, 229, 264 et suiv. Ce qu'il y a de dur dans le livre de Tertullien contre Hermogène, il ne le dit pas selon sa croyance,

 

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mais en poussant son adversaire par ses propres principes, XV, 269.

Tertullien témoigne la fidélité des chrétiens envers leur patrie, XXIII, 513. Il parle souvent de l'obéissance que les chrétiens doivent aux princes, même païens, XXI, 189, 222: XXIII, 536; XXIV, 15. Le prince, dit-il, n'a que Dieu au-dessus de lui, XXI, 253. Il fait voir que c'est par conscience, et non faute de force, que les chrétiens obéissent, XXI, 271. Il explique les effets de l'excommunication, XXI, 235. Il explique les caractères de Babylone et de Rome, II, 308. Comment il dépeint les hérésies, II, 420, 428.

TEST (serment du), où les Anglais se rapprochent de nos sentiments, et ne nous condamnent que par une erreur manifeste sur l'adoration de l'Eucharistie, le sacrifice de la messe et le culte des saints, XV, 55 et suiv.

TESTAMENT (l'Ancien) est rejeté par les manichéens comme une fable, et par les albigeois, XIV, 462, 477, 478. La lecture de l'Ancien Testament, permise aux religieuses sans discrétion, leur fait plus de mal que de bien, XXVI, 455.

Traduction du Nouveau Testament, imprimée à Mons : ce que Bossuet blâme dans cette version, XXVI, 174. Son sentiment sur le fond de cette traduction, ibid. Il conseille plutôt celle du P. Amelote, ibid.

Lettres de Bossuet sur le Nouveau Testament imprimé à Trévoux, III, 372. Grand nombre de passages traduits d'après les sociniens et autres hérétiques, dont l'auteur adopte l'interprétation, III, 385,386; et relève bien haut le mérite, III, 592. La divinité de Jésus-Christ attaquée par cette traduction, m, 394. Vaines excuses du traducteur, III, 398, 400. Autre passage qu'il prétend ne point prouver la divinité de Jésus-Christ, III, 403, 404. L'autorité de Socin et de Grotius lui fait douter si les Mages adorèrent Jésus-Christ, IV, 417. Passages où il contredit la Vulgate, III, 421. Où il s'en éloigne contre tous les Pères et interprètes, III, 427, 428, 431. Son orgueil et son ostentation, III, 425 et suiv. Il préfère une fausse leçon à la véritable, m, 429, 430. Attaque la théologie scolastique, III, 431. Dégrade l'Evangile par la bassesse affectée de ses expressions, III, 432. Il insère dans ses notes les commentaires vicieux de Grotius, m, 437, 438, 459. Critique des principaux passages altérés ou accompagnés de notes trompeuses, III, 515. Amas d'erreurs, III, 579 et suiv. Voy. Simon.

Remarques sur la signification de quelques expressions grecques du Nouveau Testament, XXX, 564.

THÉÂTRES. Danger des représentations qu'on y donne, IX, 129 et suiv. Voy. Comédie. Il ne faut rien souffrir contre les bonnes mœurs sur

 

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les théâtres ; l'esprit n'est pas éloigné des vices dont la représentation lui plaît, XXVI, 39.

THÉGAN, chorévêque de Trêves, et historien, reproche à Ebbon, archevêque de Reims, sa perfidie contre Louis le Débonnaire, et lui prouve par l'Ecriture que les rois sont inviolables, XXI, 335.

THÉMISTOCLE, quoique banni par ses concitoyens, veut être enterré dans sa patrie, XXIII, 489.

THÉODELINDE. Voy. Grégoire (S.)

THÉODORE de Mopsueste détourne les prophéties de leur vrai sens, I, 425, 437 et suiv. Il entend cependant de Jésus-Christ le Psaume XLIV, I, 427, 428. Sa personne et ses écrits condamnés par le cinquième concile, XXII, 46. Il est condamné pour avoir détourné le sens des prophéties qui regardent Jésus-Christ, III, 490, 491. Il est regardé comme le maître de Pelage : Richard Simon l'excuse, IV, 261.

THÉODORET, évêque de Cyr. Sa profession de foi est rejetée au concile de Chalcédoine, jusqu'à ce qu'il eût anathématisé Nestorius, XXVI, 212. Déposé par le brigandage d'Ephèse, il est rétabli sur son siège par saint Léon. Ses écrits condamnés par le cinquième concile, XXII, 45 et suiv. et note.

THÉODORIC, roi d'Italie, persécute le Pape et les catholiques : on le regarde toujours comme souverain, XXI, 294, 295.

THÉODOSE le Grand est associé à l'empire par Gratien, XXIV, 343. Ses victoires et son zèle pour la religion, XXIV, 343, 344. Combien il aimait à pardonner, IX, 654.

Ce prince est mis en pénitence par saint Ambroise, à cause du massacre de Thessalonique : cet exemple ne prouve pas l'autorité de l'Eglise sur le temporel, XXI, 289 et suiv. Il ordonne à un évêque de rebâtir une synagogue : saint Ambroise s'y oppose, XXI, 292.

Théodose avait établi des lois pénales pour obliger les donatistes à se réunir à l'Eglise catholique, XXVII, 185.

THÉODOTE de Byzance. Sa chute; autres hérésiarques qui introduisent les opinions judaïques, II, 380 et suiv., 423.

THÉOLOGIE. La théologie traite, avec le plus grand respect, de Dieu et des personnes divines, et des autres mystères de la foi chrétienne dont l'enseignement lui a été confié, XXII, 608. Celle des Pères des trois premiers siècles, sans aucune exception, est, selon Jurieu, contraire à la foi de l'Eglise. Abus de sa distinction entre la théologie et la foi, XVI, 62. La théologie en général, et surtout celle des saints Pères contre les ariens, méprisée par Richard Simon, IV, 94, 93 100 103, 105, 106. La théologie scolastique vengée des mépris de Richard Simon, IV, 110. On n'est pas capable de prendre parti en matière de théologie, pour savoir de l'algèbre et de la physique,

 

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et même quelques vérités générales de la métaphysique, XXVI, 400. Plan d'une théologie, III, 581.

THÉOLOGIENS. Ils sont méprisés par les quiétistes, XVIII, 368, 369. Habiles à découvrir les erreurs, XVIII, 370, 371. Comment ils expliquent l'essence divine, XVIII, 371, 372. Les attributs divins, XVIII, 417, 418. En quoi ils mettent l'essence de la charité, XVIII, 430 et suiv. Leur doctrine sur la demande des grâces et de la persévérance, XVIII, 445 et suiv. Sur la durée de la passiveté actuelle, XVIII, 828. Selon eux, c'est une grâce gratuite, XVIII, 509.

THÉOPHANE, historien grec, dit faussement que Grégoire II se révolta contre Léon l'Isaurien, XXI, 308 et suiv. Léon était l'inventeur de cette calomnie, XXI, 321.

THÉOPHILE, patriarche d'Alexandrie. Ses violences contre saint Jean Chrysostome : sa sentence annulée par saint Innocent, XXII, 181 et suiv. Il condamne l'origénisme, avant le pape saint Ànastase, XXII, 182, 183 ensuit).

THÉRÈSE (sainte). Ses vertus, XXVII, 591. Son panégyrique, XII, 382, 383. Son amour brûlant pour Dieu, XII, 386, 387. Ses travaux animés de la confiance en Dieu, XII, 390. Elle demeure inébranlable au milieu des obstacles en tout genre qu'elle éprouve, XII, 393. Son esprit de pauvreté, XII, 394. Sa vie toute céleste, ibid. Effets de sa charité, XII, 397.

Sainte Thérèse préfère, dans un directeur, la science à l'expérience pour juger de l'oraison, XVIII, 371 et suiv. Sa définition de l'oraison passive, et sa durée, XVIII, 522, 566, 576. Elle se sert des suppositions impossibles pour exprimer l'excès de son amour, XVIII, 583, 587, 588 et suiv. Elle fait plus de cas des âmes qui s'avancent par leur travail, que de celles qui recherchent les oraisons extraordinaires, XVIII, 597 et suiv. Son oraison de quiétude et d'union, XIX, 584. Ses extases et ses ravissements, XIX, 588 et suiv. Elle atteste la suspension des puissances de l’âme dans l'oraison, XIX, 606 et suiv. L'humanité de Jésus-Christ toujours présente à elle dans l'oraison, XIX, 635. Elle n'a point connu l'amour naturel des nouveaux mystiques, XIX, 638, 639; ni le sacrifice du salut comme ils le prétendent, XIX, 641 et suiv. La lecture de ses ouvrages recommandée dans les peines, XXVII, 626.

THIERRI I, fils de Clovis, et né d'une concubine, est désigné roi de Metz, XXV, 6.

THIERRI II, fils de Clovis II ou III, est porté sur le trône par les intrigues d'Ebroïn, il en est renversé et forcé de se faire moine, XXV, 11. Il est rétabli, dépouillé une seconde fois, et enfin il devient maitre de toute la monarchie française, ibid.

 

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THIERRI IV, dit de Chelles, fils de Dagobert III, est mis sur le trône par Charles-Martel, XXV, 14.

THIOLET, maître échevin de Metz. Lettre que Bossuet lui écrit, concernant une contribution imposée à la ville de Metz par le prince de Condé, XXVI, 119.

THOMAS (S.) d'Aquin. Luther doute de son salut, XIV, 129. Doctrine de ce saint sur l'amour nécessaire dans le sacrement de Pénitence, conforme à celle du concile de Trente, V, 442 et suiv. Il enseigne qu'il faut croire distinctement certains attributs de Dieu, XVIII, 417, 418; que la passiveté dure peu, 462; que la béatitude est la fin de la charité, XXVIII, 645, 646. Il est mort dans des élans d'amour, XVIII, 546. Beaux passages de ce saint sur la béatitude, en tant que notre fin dernière, XII, 664,670, 671, 673. Son sentiment sur l'objet de la charité, concilié avec le sentiment de Scot, XIX, 686 et suiv. Il n'a point connu l'amour naturel des nouveaux mystiques, XIX, 749; ni leur amour pur, XIX, 757, 758.

Saint Thomas dit que l'Eglise obéissait à Julien, parce qu'elle n'avait pas assez de force pour le réprimer, XXI, 277. Son sentiment sur la défense de communiquer avec les excommuniés, XXI, 249, 250. Ce que Gerson pensait de la doctrine de saint Thomas et de saint Bonaventure, XXII, 296.

Doctrine du saint docteur sur la comédie, XXVII, 50. Il restreignait, comme on en convient, son approbation ou sa tolérance aux pièces qui n'étaient point opposées aux bonnes mœurs, XXVII, 21, 22. Raisons qui prouvent que les témoignages qu'on tire de ce saint, en faveur de la comédie, ne lui sont pas applicables, XXVII, 50, 51 et suiv. Contradiction apparente de divers passages, levée en disant que, lorsqu'il l'excuse, il la regarde selon une idée abstraite et métaphysique; mais que, lorsqu'il la considère naturellement et de la manière dont on la représente, il n'y a pas d'opprobre dont il ne l'accable, XXVII, 56. Abus de la doctrine de ce saint, XXVII, 60.

THOMAS (S.) de Cantorbéry. Son panégyrique, XII, 37, 38. Il résiste aux caresses et aux menaces de Henri II, XII, 43. Ses remontrances inutiles, XII, 45. Il est très-bien accueilli en France par Louis VII, ibid. Son martyre, XII, 47. Honneurs que les rois vont rendre à ses saintes reliques, XII, 48. Effets de sa mort, XII, 55. Bel éloge de ce saint, XIV, 321.

THOMISTES (les) accusés faussement par Jurieu de mettre dans le choix de l'homme, comme Luther et Calvin, une inévitable nécessité. Ils reconnaissent une entière liberté de faire ou de ne pas faire, XV 254.

THORN (le synode de) se sert du mot de diva et de divus en parlant de

 

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la sainte Vierge, ou de quelque saint ; en quoi il justifie l'usage des catholiques, XV, 362.

THOU (Jacques-Auguste de), célèbre historien, croit que le landgrave de Hesse avait, avec la permission de ses pasteurs, une concubine. Il se trompe : c'était une seconde femme, XIV, 210. Il rapporte les révoltes des vaudois calvinistes des vallées du Piémont contre le duc de Savoie : Basnage tâche en vain de lui faire dire ce qu'il ne dit pas, XV, 531.

TIBÈRE succède à Auguste, XXIV, 325, 326. Jésus-Christ paraît sous son règne, ibid. Tibère propose au sénat de le mettre au nombre des dieux, XXIV, 528.

TIBÈRE II, empereur, réprime les ennemis, et soulage les peuples, XXIV, 351.

TILLET (Jean du), fidèle interprète du droit français. Son livre est généralement estimé, XV, 546, 54,7.

TITE, empereur, donne au monde une courte joie, XXIV, 329. Pendant le siège de Jérusalem, il fait tous ses efforts pour sauver les Juifs, XXIV, 484. Il défend de brûlerie temple, XXIV, 485: Il reconnaît qu'il n'est que l'instrument de la vengeance divine, VIII, 218; X, 418; XXIV, 486.

TOBIE, captif et persécuté à Ninive, persiste dans la piété avec sa famille, XXIV, 415.

TOLEDE (XIVe concile de). Ses actes démentent la falsification de ceux du sixième concile - général, XXI, 78. Ce dernier concile n'y est reçu qu'après examen, quoique muni de l'autorité des papes, XXI, 79 ; XXII, 522, 554.

TOLÉRANCE. La doctrine des Pères des trois premiers siècles, que Jurieu dit farcie d'erreurs grossières sur les plus grands mystères, était tolérable autrefois et ne l'est plus. Absurdité de cette pensée, et avantages que les protestants en tirent, XVI, 102. Il fonde sa tolérance en faveur des Pères, et son intolérance à l'égard des chrétiens d'aujourd'hui, 1° sur ce que celte matière est maintenant plus éclaircie; sa contradiction visible, XVI, 102, 103; 2° sur ce que les anciens n'étaient ni ariens, ni sociniens; mais, selon lui-même, leurs erreurs étaient une grande partie de l'arianisme et du socinianisme, XVI, 104, 105; 3° sur ce que les anciens erraient par ignorance ou par surprise. Il ne peut se défendre contre les catholiques et les tolérants, que par des principes contradictoires, XVI, 106.

La tolérance civile est liée de l'aveu de Jurieu, avec l'indifférence des religions, XVI, 124. Il avoue que le nombre des défenseurs de l'intolérance civile est immense dans la Réforme. On le prouve par une lettre des réfugiés de France en Angleterre, au synode d'Amsterdam, et par le décret de ce synode, XVI, 124, 125, 126.

 

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Jurieu est le plus grand exemple de la tolérance de la Réforme pour les errants. On lui tolère de dire qu'on peut se sauver dans une communion socinienne; qu'on doit accorder la tolérance aux ariens, aux nestoriens et aux eutychiens, etc., XVI, 280 et suiv. La Réforme le tolère, parce qu'elle a besoin, pour se soutenir, de ses emporte-mens, de ses fausses prophéties, etc., XVI, 186 et suiv. Les réformés tolérants et intolérants se poussent, de part et d'autre, à l'absurdité. Les intolérants tournent contre Jurieu les raisons dont il se servait contre les catholiques. Ils lui prouvent qu'il se contredit, et qu'il contredit le ministre Claude, XVI, 186, 195.

Jurieu donne la main aux tolérants, en tolérant lui-même qu'on ait dit que le Verbe a été fait, comme il l'impute aux anciens docteurs et à Tertullien, XVI, 109, 110. Les tolérants poussés à bout par ce ministre, qui démontre que, selon leurs principes, ils doivent tolérer les mahométans et les païens aussi bien que les hérétiques, XVI, 120, 121. Il leur prouve que leur tolérance conduit à l'indifférence des religions ; que la tolérance civile entraine l'ecclésiastique; qu'ôter à la religion la force employée par le magistrat, c'est anéantir la Réforme par ce moyen, XVI, 121 et suiv. Les tolérants ou indifférents s'offrent de tolérer l'Eglise romaine, à condition qu'elle les tolérera, et toutes les sectes qui se disent chrétiennes, XVI, 233 et suiv. Les tolérants et les sociniens ne laissent aucune réplique à Jurieu, qui accuse les trois premiers siècles d'erreurs capitales, qu'il veut qu'on tolère, XV, 205.

TOLET (François). Remarque de ce cardinal pour expliquer la liaison de tous les mystères, III, 412, 413. Son sentiment sur la divinité de Jésus-Christ, III, 411.

TOMBEAU. Différence de celui de Jésus-Christ d'avec celui des grands de la terre, X, 92, 93.

TOSTAT (Alphonse), évêque d'Avila, défend le sentiment de l'école de Paris sur la puissance ecclésiastique. Repris par Turrecremata et censuré par le pape Eugène IV, il persiste dans son sentiment, XXI, 35; XXII, 491.

TOULOUSAINS. On nommait ainsi les manichéens de Toulouse. Voy. Albigeois.

TOURNON (François de) cardinal, archevêque de Lyon, consent avec quelque répugnance à l'ouverture du colloque de Poissy, XIV, 397 398.

TOURS (conciles de). Le second objecté mal à propos par Charlas, XXII, 203. Celui qui fut tenu par Alexandre III décerne des peines temporelles contre les hérétiques, par l'autorité des princes, XXI, 476.

TRADITION. Ce que c'est, V, 80. La règle apostolique est que la doctrine

 

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doit aller de main en main, en remontant jusqu'aux Apôtres et à Jésus-Christ, XVII, 111, 112. Comment la doctrine se transmet d'évêque à évêque, de sorte que les peuples écoutent les premiers évêques en écoutant ceux qui sont en place, et comment on peut reconnaître aisément qu'un évêque rompt le fil de la tradition, XVII, 236. Quelle est l'autorité de la tradition, XVII, 246, 247. Sentiment d'un célèbre protestant, XVII, 428, 429, 455, 482, 525. Nécessité d'admettre la tradition, XIII, 326. Autorité de saint Paul, XIII, 329. Erreurs de l'auteur anonyme qui a écrit contre l'Exposition, ibid. Les règles admises pour connaître une véritable tradition ne sont pas dangereuses. Faiblesse des objections qu'on y oppose, XIII, 335 et suiv. Différence des traditions de l'Eglise et de celles des pharisiens, XIII, 348.

La tradition de l'Eglise s'explique principalement par ses prières, XVIII, 486. Elle est en opposition à la doctrine des nouveaux mystiques, ibid. Quelles traditions l'Eglise a reçues, XVIII, 616. Quels en sont les principes, XIX, 104 et suiv. Vraie notion de la tradition, XIX, 117 et suiv. Traditions prétendues secrètes, vaines ressources des hérétiques, XIX, 102. Trois auteurs par lesquels on voudrait les établir, XIX, 107 et suiv. Passages dont on abuse, XIX, 122. Réflexions sur les trois auteurs allégués, XIX, 128.

Défense de la tradition et des saints Pères, contre Richard Simon, IV, 1 et suiv. Dessein et division de l'ouvrage, IV, 8 et suiv. La tradition combattue sous prétexte de la défendre, IV, 15; traitée indignement par les nouveaux critiques, IV, 16. Vraie idée de la tradition, IV, 42, 43. Son autorité employée souvent par saint Augustin contre les pélagiens, IV, 45; par saint Hilaire contre les ariens, IV, 48; par saint Basile et saint Grégoire de Nazianze, contre les eunomiens, IV, 49. Voy. Saint Augustin, saint Chrysostome, Richard Simon.

La tradition défendue sur la matière de la communion sous une espèce, XVI, 365. Nécessité d'avoir recours à la tradition, pour prouver la validité du baptême par infusion, XVI, 372; du baptême des petits enfants ; de celui qui est donné par les hérétiques ou par les simples fidèles, XVI, 382; pour connaître le ministre de l'Eucharistie, XVI, 399; pour pratiquer et entendre les lois divines de l'Ancien et du Nouveau Testament, XVI, 406. Voy. Communion, Eucharistie.

Tradition des nouveaux mystiques, XIX, 1 et suiv.

TRAITÉ de la Concupiscence, VII, 412.

TRAJAN, empereur; ses victoires, XXIV, 130. Ses débauches, ibid. TRANSFIGURATION. Conseil de miséricorde de la part du Sauveur dans sa transfiguration, IX, 115.

TRANSSUBSTANTIATION. Ce mot est employé pour la première fois dans le quatrième concile de Latran, sous Innocent III, XXII, 88. Ce

 

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mot signifie changement de substance, par lequel le pain devient le corps de Jésus-Christ, au même sens que l'eau fut faite vin aux noces de Cana, XIV, 80, 81. On n'ajoute rien à l'Ecriture, en se servant de ce terme pour confondre les hérétiques par un mot précis, comme l'Eglise fut obligée autrefois de se servir de celui de consubstantialité contre ceux qui niaient l'égalité des trois personnes divines, XIV, 104, 105. La transsubstantiation est ébranlée par Luther, XIV, 50. Les luthériens rejettent ce terme, et se servent de celui de vraie substance, qui signifie la même chose, XIV, 106. Melanchthon et Bucer, dans la première assemblée de Ratisbonne, composent, sur le changement de substance, des formules de foi équivoques, pour contenter leurs adversaires, sans leur rien donner, XIV, 160. Sentiment d'un célèbre protestant sur cette matière, XVII, 424, 425, 452, 480. Doctrine offerte par Bossuet aux protestants, pour opérer la réunion, XVII, 511, 564 ; XVIII, 22.

Vuitasse, professeur de Sorbonne, accusé d'erreur sur cette matière, écrit à Bossuet pour se justifier, XXX, 559. Voy. Eucharistie, Présence réelle.

TRAVAIL. Ses avantages, XII, 558. Saint Paul a travaillé de ses mains pour gagner sa vie, et n'a pas attendu que Dieu lui envoyât du pain par ses anges, IX, 295.

TRENTE (le concile de). Le concile de Trente est sollicité comme le seul remède aux maux de l'Eglise et de l'Etat : explique la doctrine catholique d'une manière aussi solide et aussi exacte qu'elle eût jamais été dans aucun concile; il s'y fait de grandes choses pour la réformation, XXV, 553. Le concile de Trente est faussement accusé d'avoir introduit des changements dans la foi, XIII, 372, 373. Sa doctrine sur la justification, XIII, 396. Sur le principe de la justification, XIII, 414. Sur le mérite des œuvres, XIII, 434. Sa doctrine sur cette matière est si peu contradictoire, que les luthériens sont forcés de l'admettre dans la Confession d'Augsbourg, XIV, 108, 109. Il n'ajoute rien aux décisions des Pères sur la grâce justifiante, sa gratuité, son union avec la liberté, le mérite des œuvres, l'accomplissement des commandements, XIV, 429 et suiv. Il coupe la racine aux abus sur le culte des images. Il ne décide que ce qui est certain. Les protestants et Fra-Paolo l'accusent mal à propos d'ambi-guité. Il détermine sur l'autorité du Pape ce qui est indubitable, et laisse à l'écart ce qui ne l'est pas, XIV, 317,318.

Doctrine du concile sur l'amour nécessaire dans le sacrement de pénitence, V, 403 et suiv. Tous les points de cette doctrine s'accordent entre eux, V, 409. Ce qui s'est passé dans les sessions vi et XIV, où l'on discuta cette matière, V, 428 et suiv. Doctrine de ce concile sur l'invocation des saints, XIII, 55, 56. Sur

 

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le culte qu'on rend aux images et aux reliques, XIII, 59 et suiv., 168 et suiv. Sur la justification, XIII, 62, 63 et suiv. Sur le mérite des œuvres, XIII, 64 et suiv. Sur la satisfaction, les indulgences et le purgatoire, XIII, 69 et suiv. Sur le sacrifice de la Messe, XIII, 89.

La doctrine du concile de Trente condamne les quiétistes, XVIII, 433, 490, 613. Son décret sur la vertu d'espérance, mal expliqué par M. de Cambray, XX, 323, 326. Réfutation de cette mauvaise interprétation, XX, 327. Conséquences pernicieuses de cette manière d'interpréter les conciles, XX, 329 et suiv.

Le concile de Trente est reçu partout, quant à la foi, XVII, 536, 601 ; XVIII, 122 et suiv. Ce concile de Trente n'est pas reçu en France dans ce qui concerne la réformation de la discipline, XXV, 583. Son autorité, XVII, 537 ; XVIII, 49. Raisons des protestants contre ce concile, XVII, 537, 603; XVIII, 50. Ce qu'en pensait Molanus, XVIII, 38. Obligation de déférer à ses décisions sur le dogme, XVIII, 141. Objections de Leibniz, XVIII, 144. Sa réponse au mémoire de l'abbé pirot, touchant l'autorité du concile de Trente, XVIII, 184 et suiv. Réfutation des objections de Leibniz contre l'autorité de ce concile, XVIII, 207, 208 et suiv. Réponse de Leibniz à cette réfutation, XVIII, 218. Raisons du refus qu'il fait de reconnaître que ce concile soit reçu en France pour règle de foi, XVIII, 233. Preuves de sa réception en fait de dogme, XVIII, 324. Leibniz ne veut pas qu'on exige des protestants qu'ils reconnaissent ce concile pour œcuménique, XVIII, 239. Justification du décret du concile sur le canon des Ecritures, XVIII, 329 et suiv.

Le décret du concile de Trente touchant les duels et autres semblables, ont empêché la réception de ce concile en ce qui regarde la discipline, XXI, 505, 506. Pourquoi on s'est écarté en France de quelques-uns de ses décrets, XXII, 398, 399.

Biens qu'a produits ce concile, XXII, 102. Il fait, pour la réformation, tout ce que le malheur des temps lui permet, XXII, 391. Son décret pour modérer les dispenses, XXII, 403. Il s'abstient de décider les questions débattues entre les catholiques sur la puissance du Pape, XXII, 398 et suiv. Les François sont reçus au concile de Trente; et tant le concile dans ses canons, que Pie IV dans sa profession de foi, ne mettent rien qui puisse attaquer leur doctrine, XXII, 369. Les François et les Espagnols réclament contre la formule : Les légats proposant et présidant, XXI, 726. Le concile demande la confirmation de ses décrets, au Pape, qui la donne sans examen, XXII, 566.

TRIBUT. On le doit au prince, selon l'Evangile, XXIV, 10 et suiv., 198, 199. Les tributs imposés aux peuples vaincus, source de richesse pour un Etat, XXIV, 194. Voy. IMPÔTS.

TRINITÉ. Exposition de ce mystère, V, 6. Des trois ouvrages attribués

 

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aux trois personnes divines, V, 72. Comment cela, V, 76. La grandeur de ces trois ouvrages est également infinie, V, 74. Des processions divines, et de l'incompréhensibilité des mystères, V, 77.

Elévations sur le mystère de la Trinité ; fécondité de Dieu le Père engendrant un fils, VII, 24. Divinité de ce fils, VII, 27. Images de sa génération prises dans la nature, VII, 28 ; dans la créature raisonnable, VII, 31. Procession du Saint-Esprit, VII, 33. Notre ame image de l'auguste Trinité, VII, 35, 75. Autre image tirée des arts, VII, 39. Béatitude de l’âme, image du bonheur de Dieu dans la Trinité de ses personnes, VII, 41.

Ordre des personnes divines, VI, 585 et suiv. Le Père et le Fils glorifiés dans l'établissement de l'Eglise, VI, 602, 608. Unité et égalité parfaite du Père et du Fils, VI, 641. Dieu Père et Fils, VI, 666. Dieu Saint-Esprit, VI, 668 et suiv. La Trinité, mystère inaccessible par sa hauteur, VIII, 181. Image de ce mystère dans les créatures, X, 357. Autre image dans l'unité de l'Eglise. Développement de ce mystère, X, 360 et suiv.

Le dogme de la Trinité est établi par l'Ecriture et la tradition, IV, 49 et suiv. Authenticité du texte de saint Jean : Très sunt, etc., qui prouve ce mystère, III, 574 et suiv. La Trinité désignée dans l'Apocalypse, II, 601. Comment saint Basile et les autres Pères ont défendu ce dogme contre Aëce et Eunome, IV, 48 et suiv. Ce dogme est attaqué indirectement par Richard Simon, IV, 38, 39, 40, 42, 54, 55.

Dans les trois premiers siècles, selon Jurieu, la Trinité n'était connue que d'une manière informe, XV, 187, 188. Il impute aux anciens d'avoir cru que le Verbe n'avait eu sa dernière perfection qu'à la création du monde, XVI, 10, 11 ; que le Verbe, en tant que fils, n'était pas éternel ; que sa génération fut faite au commencement du monde ; que la Trinité des personnes ne commença qu'alors; que le Verbe n'était pas développé, mais dans le sein de son Père, comme est un enfant dans le sein de sa mère, XVI, H, 12. Ce prétendu développement ne se trouve dans aucun écrit des anciens, XVI, 27. Que le Verbe n'était auparavant qu'un germe imparfait, et non une personne ; que toutes ces erreurs sont tolérables, aussi bien que celle qui fait Dieu et le Verbe muables, imparfaits, corporels, XVI, 12 et suiv. Les anciens, selon lui, croyaient la Trinité informe. Il croit que leur erreur ne peut être réfutée par l'Ecriture, XVI, 28 et suiv.

TRISTESSE. Elle peut venir de Dieu, XXVII, 553, 544, 560. Ses remèdes, XXVII, 554. Elle est utile, jointe à l'espérance, XXVII, 621. Elle est compatible avec la joie chrétienne, XXVIII, 45, 474. Quelle est celle des enfants de Dieu, X, 253, 254 et suiv. S'unir à la tristesse de Jésus-Christ, XXVII, 565, 566, 594.

 

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TROIE est réduite en cendres par les Grecs, après un siège de dix ans; cinquième époque de l'histoire ancienne, XXIV, 274.

TROISVILLE (Henri-Joseph de Peyre, comte de). Motifs de sa conversion, XXVI, 134. Défauts dans la manière dont il avait étudié, XXVI, 160.

TRONSON (Louis), supérieur du séminaire de Saint-Sulpice, est chargé avec Bossuet et M. de Noailles de l'examen des livres et de la doctrine de Madame Guyon, XX, 102, 483; XXVIII, 556 et suiv. Bossuet lui envoie son Ordonnance pour la publication des articles d'Issy, et lui parle de Madame Guyon, XXVIII, 643. M. Tronson envoie à Bossuet les actes concernant la soumission de cette dame, et l'engage à les rendre publics, XXVIII, 654. Bossuet lui demande des éclaircisse-mens sur deux lettres de M. Olier, XXVIII, 673. Il l'accuse de ménagement à l'égard de Fénelon, XXIX, 53. M. Tronson expose à l'évêque de Chartres ses sentiments sur le livre des Maximes, XXIX, 57. Il lui fait part des dispositions où était Fénelon de profiter des remarques de Bossuet, et de déférer à ce que M. de Noailles et M. Pirot croiront qu'il doit corriger dans son ouvrage, XXIX, 64. Voy. Fénelon, Godet, Guyon.

TROUBLE. Il n'y eut dans Jésus-Christ aucun trouble involontaire, XIX, 216 et suiv., 505, 506 et suiv., 521, 522 et suiv.

TROUPEAU. Quel est le troupeau de Dieu, X, 375. Les pécheurs ne sont pas séparés du sacré troupeau, comme le prétend Calvin, ibid.

TROYES (concile de) sous Jean VIII. Il confirme les décrets de ce Pape, XXII, 108. Les Pères de ce concile établissent la nécessité du consentement commun, XXII, 200, 201.

TRYPHON, tuteur d'Antiochus le Dieu, roi de Syrie, fait périr Jonathas avec ses enfants; il fait mourir son pupille, XXIV, 319. Sa fin, XXIV, 320.

TUDESCHI (Nicolas), archevêque de Palerme, connu sous le nom de Panormitanus ou Panorme, soutient la doctrine de l'Ecole de Paris, sur la puissance ecclésiastique, XXI, 23, 34; XXII, 489.

TULLUS HOSTILIUS, roi de Rome, prend Albe, et établit la discipline militaire, XXIV, 283, 642.

TURENNE (Henri de la Tour d'Oliergues, vicomte de ) est nommé par les calvinistes pour régler la foi avec quatre ministres, XIV, 585.

TURENNE (Henri de la Tour d'Auvergne, vicomte de). Son éloge : ses qualités comparées à celles du grand Condé, XII, 623.

TURIN (Claude de), arien et nestorien, brise les images. Les protestants le mettent au nombre de leurs ancêtres, XIV, 457, 458.

TURRECREMATA ou TORQUEMADA (Jean de), cardinal, le plus zélé défenseur d'Eugène IV, son portrait, XXII, 527. Il spécifie, selon Duval, les cas où le Pape peut être déposé par le concile, XXI, 32, 33. Il

 

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est favorable aux docteurs de Paris, XXI, 48, 108, 109; XXII, 528. Selon lui, le Pape peut déposer un prince comme un évêque ; quelle différence il met entre l'un et l'autre, XXI, 138. Ses contradictions, XXII, 430, 532 et suiv. En quelle manière il dit que le sentiment de la supériorité du concile est erroné, XXII, 539. Il met de la différence entre le Pape et le saint Siège, XXII, 577. Il reconnaît véritables les décrets de Constance, quoiqu'il les affaiblisse, XXI, 565, 592. Ses subterfuges pour défendre Eugène IV au sujet de la dissolution du concile de Bâle, XXI, 664 et suiv.

TYANE (concile de) où les Macédoniens sont reçus comme catholiques en présentant des lettres de communion du pape Libère, XXII, 17.

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