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Table chronologique

 

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V

 

VAE. Les trois de l'Apocalypse, II, 419. Ils indiquent la suite et la liaison des événements, III, 234 et suiv.

VALDO (Pierre), marchand de Lyon, tige des vaudois ou Pauvres de Lyon, XIV, 495. Voy. Vaudois.

VALENS, empereur, protège les ariens, et persécute la foi en Orient, XXIV, 342. On continue à le reconnaître, XXI, 285, 286 et suiv.

VALENTIA (Grégoire de), jésuite. Conséquences qu'il tire de la puissance indirecte du Pape sur le temporel, XXI, 139,141.

VALENTIN Gentil. Voy. Michel Servet.

VALENTINIEN, étant officier de Julien, communique avec lui dans les choses civiles, et refuse de participer à ses sacrilèges; il est exilé XXI, 240. Devenu empereur, il s'associe son frère Valens, XXI, 285. Valeur de Valentinien et son zèle pour la foi, XXIV, 342. Sa mort, XXIV, 343.

Ce prince est faussement accusé, par Basnage, de bigamie, et d'avoir fait une loi pour permettre d'avoir deux femmes à la fois, XV, 580.

VALÉRIEN, empereur; son règne et ses malheurs, II, 383 et suiv. 505, 506. Les calamités de son règne désignées par les sept coupes de l'Apocalypse, III, 278 et suiv. Il persécute les chrétiens, XXIV, 334. Il est pris par les Perses ; sa mort, ibid.

VALINCOUR. Lettres de M. de Valincour à Bossuet et à l'abbé Ledieu sur l'explication de la prophétie d'Isaïe, II, 235. Réponses à M. de Valincour, II, 236.

VALLIÈRE (Louise de la Baume Le Blanc, duchesse de la). Entretiens que Bossuet avait avec elle pour l'affermir dans ses bonnes dispositions, XXVI, 161. Elle oblige Bossuet de traiter le chapitre de sa vocation avec Madame de Montespan, XXVI, 162. Ménagements que sa faiblesse exige, XXVI, 161. Sa retraite aux Carmélites leur cause des tempêtes, XXVI, 170. Sa tranquillité et sa joie, au moment de son entrée dans le cloître, étonne et édifie la Cour, XXVI, 168. Son ardeur pour la pénitence, XXVI, 169.

Notice sur la vie de la duchesse de la Vallière, XI, 556. Sermon pour sa profession, XI, 563. Changement admirable qui s'était opéré en elle, XI, 564, 581.

VANDALES : leurs rois ariens persécutent l'Eglise d'Afrique. Les catholiques leur sont soumis, XXI, 295.

VANITÉ. Il faut s'en défier dans le bien que l'on fait, VI, 35, 36 et suiv. La vanité au dehors est la marque la plus évidente de la pauvreté au dedans, IX, 141. Elle tarit la source des aumônes; est recueil de

 

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la modestie et de la pudeur, ibid. Vanité de l'homme, XII, 474, 473, 487. Vanité de la femme ambitieuse, IX, 139, 140. Vanité des beaux esprits et des gens de lettres, IX, 281. Vanités du siècle, VIII, 421. Combien Jésus-Christ les a méprisées, IX, 567.

VARES (l'abbé de), garde de la bibliothèque du Roi, ami de Bossuet : détails sur sa mort, XXX, 480 et suiv.

VARIATIONS (les) dans la foi, sont une preuve certaine de fausseté, XIX, 1, 2. Celles de l'un des deux corps principaux des protestants sont une preuve contre l'autre, principalement celles de Luther et des luthériens, XIV, 4. On prouve, par les actes authentiques de la Réforme, la faiblesse et l'instabilité de la religion protestante, XIV, 7, 8.

Les variations des calvinistes sont moins fréquentes que celles des luthériens, mais aussi réelles. Variations de Calvin dans ses écrits particuliers et dans des actes publics. Les calvinistes dressent en cinq ou six ans diverses confessions de foi contradictoires, XIV, 392. Variation des protestants anglais, qui, sous Edouard VI condamnent la présence relie, qu'ils traitent d'indifférente sous Elisabeth, XIV, 409,410. Variations des protestants, qui vantent leur patience à souffrir quand ils sont faibles, et se révoltent dès qu'ils ont la force en main, XVI, 103; XV, 508, 509 et suiv. On prêche d'abord la soumission, puis la révolte; et la Réforme remplit tout de sang et de carnage, XV, 563, 564 et suiv. Variations sur la doctrine de l'indépendance, et sur l'obéissance aux puissances, XV, 382 et suiv., 485 et suiv. Prodigieuse variation de toute la Réforme, démontrée par la tolérance des calvinistes pour le demi-pélagianisme des luthériens, auxquels ils offrent la communion, XV, 262.

Les variations de la Réforme viennent de sa propre constitution. N'ayant ni règle ni principes, sa doctrine en général et celle des particuliers ne peut être qu'irrégulière et contradictoire, XVI, 118. Elle varie en ce qu'ayant donné d'abord les seules Ecritures aux simples fidèles, pour former leur foi, elle veut maintenant qu'ils apportent à la lecture des Ecritures une foi toute formée par les instructions et l'autorité des pasteurs, XVI, 169, 170. Les ministres, forcés d'avouer les variations de leurs églises, s'étonnent de ce qu'elles n'ont pas varié davantage, et disent qu'elles ne sont pas infaillibles, XVI, 236 et suiv.

VASES sacrés. Quelle vénération ils méritent, XVII, 53, 54. Les vases et linges sacrés sont les langes du saint enfant, les draps de l'époux, et les vaisseaux de sa table, XXVII, 465; les instruments de la sépulture mystique de Notre-Seigneur, XXVII, 550.

VASSI (le massacre de) n'était pas une entreprise préméditée, mais un fait fortuit, XV, 414, 415, 522. Le massacre des huguenots dans cette ville fut le signal de la guerre entre eux et les catholiques, XXV, 517. Basnage soutient que la guerre entreprise en conséquence par les

 

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réformés était juste, XV, 322. Ce massacre fut le prétexte de la guerre. On en découvre la vraie cause, XV, 415.

VAUCERNAI (Pierre de) écrit contre les vaudois et les albigeois, XII, 483, 484.

VAUDOIS (les) veulent parvenir à la réformation par la rupture, XIV, 23, 24. Les protestants les mettent au nombre de leurs ancêtres, XIV, 458. Ils devraient en avoir d'autant plus de honte, que les ministres en font des manichéens, en prétendant qu'ils sont les mêmes que les poplicains d'Angleterre, XIV0 482. Voy. Manichéens. Alanus les distingue des albigeois, ainsi que Pierre de Vaucernai, XIV, 484 et suiv. On démontre que les vaudois et les albigeois faisaient deux sectes très-distinctes, XIV, 529. Leur nom est tiré de Valdo auteur de la secte. On les nomme pauvres de Lyon et léonistes, parce qu'ils commencèrent à Lyon; et insabbatés, à cause de leurs souliers coupés, XIV, 493. Leurs commencements furent beaux, Valdo leur apprit à imiter la pauvreté volontaire de Jésus-Christ. Ensuite ils voulurent prêcher comme les apôtres, quoique laïques et sans mission, XIV, 496, 497. Ils firent des progrès, et furent condamnés par Lucius III comme hérétiques, ibid. Conférence avec eux, dans laquelle on les convainc de diverses erreurs, XIV, 498, 499 et suiv. Ils viennent à Rome demander à Innocent III l'approbation de leur secte. Le Pape est effrayé de leurs singularités, et de ce qu'ils vont pêle-mêle hommes et femmes, XIV, 501.

Quand les vaudois parurent, toutes les sectes séparées de Rome étaient manichéennes. Ils ne s'y joignirent pas, XIV, 504. On voit, dans l'interrogatoire de Pragelas, qu'ils admettaient la transsubstantiation, la communion sous une espèce, la confession, et qu'à l'extérieur ils faisaient les devoirs de catholiques, XIV, 510 et suiv. Il ne paraît pas qu'ils aient retranché aucun sacrement, et leur doctrine était très-bien connue des catholiques de leur temps, XIV, 512, 513. Ils avouent des articles que les catholiques et les protestants rejettent, d'autres que les catholiques rejettent et que les protestants approuvent, XIV, 516.

Cette secte est une espèce de donatisme. Elle fait dépendre l'effet des sacrements de la vertu des ministres, et prétend que des laïques, gens de bien, peuvent entendre les confessions, faire le corps de Jésus-Christ et administrer les sacrements. Ils ne pensent pas non plus que les ministres de l'Eglise, qui possèdent quelque chose en propre, soient les successeurs des apôtres, XIX, 502 503. Ce qui les rend plus chers aux protestants, c'est qu'ils disaient que l'Eglise romaine était l'Impudique de l'Apocalypse, XIV, 508. Les vaudois changent de doctrine depuis Luther et Calvin. Bucer et Oecolampade les réforment à leur mode, et leur proposent de nouveaux articles

 

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de foi. Leur conférence avec Oecolampade, où ils montrent une ignorance grossière, et pourtant parlent mieux sur plusieurs articles que leurs réformateurs, XIV, SI6 et suiv. Ils consultent les calvinistes, qui les amènent avec peine à leur doctrine. La secte s'éteint et se fond dans celle de Calvin, XIV, 521. Leurs anciens livres, cités par Perrin, sont ou supposés ou altérés, et leur Confession de foi de très-fraîche date. Avant la Réforme, ils n'avaient point de Confession de foi. Dans leur Confession calvinisée, ils retiennent plusieurs de leurs anciennes erreurs, XIX, 525 et suiv.

En quel sens on peut dire que les vaudois sont sortis des albigeois manichéens, XIV, 570. Voy. Albigeois.

VENDREDI-SAINT. Sur l'assistance à l'office de ce jour, XXVIII, 173.

VENGEANCE. Combien elle nous fait illusion, VIII, 524, 525; IX, 251, 253. Quelle vengeance permise, VIII, 525. Quels sont les fondements de la vengeance divine, VIII, 132 et suiv. Voy. Pardon.

VENILON, archevêque de Sens, trahit Charles le Chauve qui l'avait fait élever sur ce siège, XXI, 382 et suiv.

VENISE. Cette ville et son Etat mis en interdit par Paul V. L'affaire est accommodée par Henri IV, roi de France, XXI, 507 et suiv.

VEPRES ET COMPILES du dimanche, traduites par Bossuet, V, 263, et suiv. Vêpres des principales Fêtes, V, 273 et suiv. Vêpres des Morts, V, 303 et suiv. Hymnes qui se chantent à Vêpres les dimanches et fêtes principales, V, 281 et suiv.

VERBE. Sa génération, VII, 24. Sa divinité, VII, 27. Images de sa génération prises dans la nature, VII, 28; dans la créature raisonnable, VII, 31 et suiv. Sa génération surpasse toutes les intelligences créées, X, 360. Elle est représentée par la fécondité de l'Eglise, X, 362. Preuves de la génération éternelle du Verbe tirées des livres Sapientiaux, I, 472; II, 18, 130 et suiv. Son éternité, VII, 206, 207. Il est le créateur de toutes choses, VII, 209. Il est la vie et la lumière, VII, 211. En lui tout est vie, VII, 213. Son incarnation préparée par les apparitions aux patriarches, VII, 180, 187. Exécutée, VII, 198. Effets qu'il produit sur les hommes aussitôt après son incarnation, VII, 237 et suiv.

Le Verbe descend au-dessous des anges par son incarnation, et devient égal au pécheur, VIII, 243. Il guérit par là notre orgueil, XI, 135. Sa pauvreté relève notre bassesse, XI, 141. Il nous enrichit des biens véritables, XI, 147. Combien ses abaissements sont admirables, XI, 179 et suiv. Combien son anéantissement est incompréhensible, XI, 393, 490. Le Verbe incarné, adorable mélange de puissance et d'infirmité, VIII, 254. Sage économie de toute sa conduite, VIII, 253. Il est le réformateur du genre humain, VIII, 257. Voy. Jésus-Christ, Sauveur.

 

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VERCELLIS (Pierre de), évêque de Meaux, ambassadeur de Charles VII au Pape Eugène IV. Sa harangue à ce pontife, XXI, 718. et suiv.

VERENSFELS (Samuel), docteur protestant, attaque l'explication de l'Apocalypse par Bossuet, III, 174. Bossuet lui répond, III, 175 et suiv. Préjugés du docteur protestant, III, 248 et suiv. Voy. APOCALYPSE, BABYLONE.

VÉRITÉ. Sa recherche est laborieuse; comment l’âme y procède, XXIII, 150, 160- Elle s'y attache, et la voit toujours la même, XXIII, 150. La vérité est l'objet éternel de l'entendement, XIII, 187. Comment nous voyons en Dieu toutes les vérités, XXIII, 189. La vérité reçue dans l’âme la rend conforme à Dieu, XXIII, 195. Elle est la nourriture de l’âme raisonnable, XI, 205.

Qu'est-ce que la vérité? où la voit-on, VIII, 36. Ses attributs, VIII, 36, 37, 56. Comment elle fait la béatitude et le supplice de tous les hommes, VIII, 37. Elle est à peine connue dans les affaires du monde, VIII, 37, 40. C'est une reine qui habite en elle-même et dans sa propre lumière, VIII, 180. La vérité est venue sur la terre comme une étrangère, inconnue et persécutée pendant l'espace de quatre cents ans, VIII, 182, 183. Elle est demeurée intacte au milieu des schismes, ibid. Sagesse et autorité nécessaire pour nous faire entendre et croire la vérité; deux choses qui ne se trouvent qu'en Dieu seul, IX, 95 et suiv. La vérité de Dieu, notre loi immuable, IX, 42. Elle réside dans les consciences de tous les hommes, même des pécheurs, quoiqu'ils la méconnaissent : ce qu'il en résultera après la mort, IX, 46, 47. Danger d'abandonner la vérité, IX, 408 et suiv. Vaines excuses des pécheurs pour se dispenser de la suivre, IX, 378. Les lois immuables de la vérité sont en Dieu, IX, 400. Elle nous jugera au dernier jour, IX, 343. Injustice des hommes à l'égard de la vérité, IX, 415. Les Chrétiens coupables envers la vérité, du même attentat que les Juifs ont commis contre elle, IX, 410. La vérité outragée funeste au pécheur, IX, 422, 436. La vérité a le droit de reprendre et de censurer les hommes, IX, 431. Elle peut se dire hautement partout, pourvu que la discrétion tempère le discours, et que la charité l'anime XXVI, 288, 289.

La connaissance de la vérité nécessaire aux rois, IX, 633. Les princes doivent l'aimer, et n'épargner rien pour la savoir, XXIII, 609. Combien sont coupables ceux qui obscurcissent la vérité auprès des personnes publiques ou des princes, IX, 631.

Deux moyens de connaître la vérité, X, 583 et suiv. Manière employée par les catholiques et les hérétiques pour rechercher la vérité X, 586, 587. La pureté incorruptible des vérités de l'Évangile est cause de la honte du pécheur et du refus qu'il fait de les voir, IX, 387. Force de la vérité de l'Evangile, IX, 398.

 

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Vérités (les trois) du concile, de Bâle : ce que c'était; en quel sens Eugène IV les condamne, XXI, 564 et note; XXI, 689, 690 et suiv.

VERNANT (Jacques), carme, censuré par la Faculté de Paris, à cause de sa doctrine contraire à l'indépendance des rois, XXI, 754 et suiv.

VERRON (François), jésuite, auteur d'un livre estimé, la Régie de la Foi. Leibniz consulte Bossuet sur cet ouvrage, XVIII, 247. Réponse de Bossuet, XVIII, 250.

VERSIONS. Voy. Jérôme (S.), Italique, Septante, Testament, Vulgate.

VERTU. Sa définition, XXIII, 75. Les principales vertus, ibid. Nature de la vertu; combien elle est supérieure aux autres biens qui peuvent être dans l'homme, IX, 155 et suiv. Elle est la fin principale de l'homme, IX, 159. En quoi elle consiste selon les philosophes, IX, 233, 234. Caractère de la véritable vertu, IX, 148. La stabilité lui est essentielle, même selon les philosophes, IX, 348. La vertu tient de l'éternité, et trouve tout son être en un point, X, 611.

La vertu chrétienne comparée à une fille chaste et pudique, IX, 578. Deux sortes de vertus, IX, 584. Les vertus du monde n'ont que l'apparence, IX, 585. Ce sont des vices colorés, XI, 477. Quelle était la vertu au temps des apôtres, IX, 148, Les vertus chrétiennes sont hardies, X, 612. Elles sont toutes fondées sur l'humilité, XI, 577.

Les vertus chrétiennes sont méprisées par les quiétistes, XVIII, 484, 485, 604, 638. Combien estimées par saint François de Sales, XVIII, 543, 595 et suiv., par sainte Thérèse, XIX, 474 et suiv. On ne peut en rejeter les motifs particuliers ni les pratiques, XIX, 455, 473 et suiv. Principe de saint François de Sales sur l'amour des vertus, XIX, 398 et suiv. Erreur d'en rejeter les pratiques, si recommandées par les apôtres, XIX, 229, 394. Beau principe de saint François de Sales sur la recherche des vertus, XIX, 304 et suiv. Que signifie l'union des vertus en la charité? XIX, 307 et suiv. Erreurs de M. de Cambray, sur la recherche des vertus, XIX, 394 et suiv.

Ce qu'il faut entendre par les vertus des cieux, III, 527 et suiv. Vertus théologales. Leur nécessité pour le salut ; leur nombre et leur définition, V, 51, et suiv.

VESPASIEN. Sous lui l'empire affligé se repose, XXIV, 329. Josèphe lui donne le caractère de Messie, que d'autres attribuent à Hérode, XXIV, 503.

VÊTURE et profession religieuse. Sermons pour cette cérémonie, XI, 372 et suiv.

VEUVES. Caractère d'une veuve chrétienne, XXVII, 537. Manière dont elle honore l'Eglise, XXVII, 538. Quelles doivent être les veuves selon les préceptes de saint Paul, XII, 544.

VIANDES (l'abstinence des) admise par la réforme anglicane, comme dans l'Eglise catholique, XIV, 306.

 

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VIATIQUE. On peut le redonner au bout de huit ou dix jours, XXVIII, 83, 270. Sentiments de foi d'un chrétien pour le recevoir, VII, 614. VICE. Sa définition, XXIII, 75. D'où il vient, IX, 583. Vices que l'homme du monde met en crédit, si peu qu'ils aient soin de se contrefaire, IX, 583 et suiv.

VICLEF (Jean), Anglais, enseigne dans son Trialogue une doctrine impie, représente Dieu dominé par la nécessité, auteur et approbateur de tous les crimes, XIV, 541 et suiv. Il imite la fausse piété des vaudois, attribue l'effet des sacrements au mérite des personnes, et regarde les ecclésiastiques, qui possèdent des biens temporels, comme coupables d'un grand crime. Il croit aussi que Dieu est obligé d'obéir au diable, et qu'un roi déchoit de sa dignité par le péché mortel, etc., XIV, 544, 545. Il rejetait la transsubstantiation, et croyait la présence réelle, quand la consécration était faîte par un ministre saint, ibid. Il rétracte ses sentiments, et meurt dans sa cure et dans l'exercice de sa charge, XIV, 546. Il disait le Pape Antéchrist, XIV, 547. Ses erreurs condamnées au concile de Constance, et par Martin V, XXI, 595, 596,612 et suiv. Les calixtins respectaient sa mémoire, XIV, 551.

VICTOR (S.) Pape. Son décret sur la célébration de la Pâque : Polycrate et les évêques d'Asie refusent d'y obtempérer, XXII, 206 et suiv.

VICTOR (S.), martyr. Son panégyrique, XII, 251. Il préfère les opprobres de Jésus-Christ aux honneurs de la milice romaine, XII, 255. Il renverse d'un coup de pied la statue de Jupiter, qu'on voulait lui faire adorer, XII, 236. Son douloureux martyre, XII, 271 et suiv.

VICTORIA (François de), dominicain espagnol, ne blâme pas le sentiment de l'Ecole de Paris, XXI, 23; XXII, 490.

VIE. Combien celle de l'homme est courte et fragile, IX, 372; XII, 474, 475, 531, 001. Combien dure est la condition à laquelle on nous l'a prêtée, XII, 657. Sa rapidité : égarements dans lesquels elle se passe, X, 199. Combien elle est vaine et inconstante, XI, 232. La vie présente semblable à l'enfance, X, 140. L'attache à la vie, contraire à la dignité du christianisme, VIII, 85. En quoi consiste la vie heureuse, IX, 268. Celle qui se passe dans les délices est morte, VIII, 413. Ce que Dieu fait pour nous détacher de la vie, XI, 248. Voy. Homme, Temps.

Vie de Dieu, IX, 368; X, 110, 111. Dieu est notre vie : bonheur de cette vie, X, 109. La vie du ciel toute en action, X, 215. Quelle doit être notre vie nouvelle, X, 141. En quoi consiste la vie chrétienne, X, 481, 482 ; XII, 157. Combien elle doit être sérieuse, selon saint Basile, XXVII, 72.

Bonheur de la vie cachée, VII, 396. Sa sagesse, VII, 397. Elle nous fait voir et connaître Dieu, VII, 401. Elle nous rend semblables à

 

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Jésus-Christ, VII, 403,404. La vie chrétienne doit être une vie cachée, XII, 149. Pratique de la vie cachée dans saint Joseph, XII, 150, 151 et suiv.

Vie cachée de Jésus-Christ, VII, 334 et suiv. II suit ses parents à Jérusalem, VII, 335; se sépare d'eux, VII, 336. Ils le retrouvent dans le temple, VII, 337. Leur plainte, ibid. Sa réponse, VII, 339. Son retour à Nazareth et sa vie obscure, VII, 341, 347 et suiv. Comment imiter Jésus et Marie dans leur vie obscure, VII, 344 et suiv.

Vie pastorale : sa frugalité, I, 510.

Vie religieuse. Règles à suivre par rapport au désir d'y entrer, XXVII, 445, 446, 468, 469, 475, 518, 519, 537, 538, 564, 578, 628. Ses obligations, XXVII, 641 et suiv.

Vie future. Elle est figurée et annoncée dans les Psaumes, I, 19, 20, 21. Abus étrange que font des paroles de David ceux qui n'y croient point, I, 73. L'exemple de la fourmi nous enseigne à amasser des bonnes œuvres pour vivre éternellement, I, 467. La vie future enseignée dans l’Ecclésiaste, I, 566. Dangereuses interprétations de Grotius à ce sujet, ibid. Il faut tout rapporter à la jouissance de cette vie, XXVIII, 223. Discours et sentiments du monde sur la vie future et ses promesses, IX, 110 et suiv. Vies des Saints. Manière de les lire, XXVII, 440.

VIENNE (concile général de) sous Clément V, qui y publie la bulle Fidei Catholicae, avec l'approbation du concile, XXII, 96. Voy. Béguards, Gui.

VIERGE. Une vierge ne doit s'occuper que du soin des choses du Seigneur, X, 540, 541. Amour de Jésus pour les vierges, IX, 534, 535. A quelles conditions elles deviennent ses épouses, XI, 489, 490, 513 et suiv. Elles sont le fruit sacré de la chasteté féconde des évêques, XI, 610,611. Effets de la virginité dans les vierges de Jésus-Christ, XI, 317 et suiv. Inquiétudes de celles qui le sont véritablement, XI, 385. Avec quel soin elles doivent garder tous leurs sens, XI, 533, 538. Extrême jalousie avec laquelle Jésus-Christ aime les vierges, XI, 546, Combien un cœur virginal est propre à être embrasé de l'amour du Sauveur, IX, 330. Manière dont les vierges honorent l'Eglise, XXVII, 538.

VIERGE (la sainte). C'est d'elle que David a chanté sur sa lyre cet admirable cantique : Je vois à votre droite, ô mon prince, une reine en habillement d'or, enrichie d'une merveilleuse variété. Toute la gloire de cette fille de roi est intérieure; elle est néanmoins parée d'une broderie toute divine. Les vierges après elle se présenteront à mon roi, on les lui amènera dans son temple avec une sainte allégresse, XI, 345. Le genre humain condamné à mort par une vierge, est sauvé par une vierge, XI, 364. Par une femme la mort, par une femme la vie ;

 

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par Eve la ruine, par Marie le salut, XI, 364. Voy. Marie, Virginité.

VIGILANCE chrétienne: nécessité de cette vertu, ses motifs, VIII, 114 et suiv.

VIGILANCE. Cet hérétique combat le culte des saints. Les protestants le mettent au nombre de leurs prédécesseurs, et le préfèrent à saint Jérôme, XIV, 457.

VIGILE, Pape, refuse d'assister au cinquième concile, XXII, 12. Il ne veut pas condamner les trois Chapitres ; ce qui se passe en cette occasion, XXII, 48 et suiv.

VIN. Quel doit être celui qui sert à la messe, XXVIII, 358. Ce que c'est que le vin de la nouvelle alliance, XXVIII, 308, 335.

VINCENT DE LÉRINS. Ses règles pour connaître la foi de l'Eglise, IV, 286. Briève récapitulation de ces règles, IV, 346 et suiv. Il enseigne que la vérité catholique est toujours la même, et partout, et que l'Eglise ne change jamais rien à ses dogmes, parce que la vérité, venue de Dieu, a d'abord toute sa perfection, IV, 346, 347; XV, 183 et suiv. Il cite saint Paul pour prouver la perpétuité de la doctrine dans l'Eglise catholique, XVII, 116.

VINCENT DE PAUL (S.). Bossuet lui témoigne-le désir qu'il a de seconder la mission qui devait se faire à Metz, XXVI, 121. Il l'instruit de différents faits concernant cette mission, XXVI, 124 et suiv. Lui fait part de l'établissement de conférences à l'instar de celles de Saint-Lazare, XXVI, 131. Eloge que l'abbé de Chandenier lui fait de Bossuet, XXVI, 136. Lettre de Bossuet au pape Clément XI pour demander la canonisation de saint Vincent de Paul, qui, dit-il, avait mis dans son ame, par ses discours et ses conseils, les vrais sentiments de la piété chrétienne et de la discipline ecclésiastique, XXVII, 275. Peinture qu'il y fait des conférences de Saint-Lazare, de son zèle pour le salut des âmes, de sa foi, de son attachement au saint Siège, et de ses grands travaux pour l'Eglise, ibid. et suiv.

VIO. Voy. CAJÉTAN.

VIRGILE avoue qu'il s'est engagé par une espèce de manie à composer son Enéide, VII, 453.- Il étale le vrai et le faux, et ne croit pas que la vérité lui soit nécessaire, pourvu qu'il plaise, VII, 451.

VIRGINITÉ. Sa définition; son excellence, XI, 499, 517, 556. Ses effets, XI, 500. En quoi elle consiste principalement, XI, 525, 526. C'est un état angélique, XXVII, 537. Elle est supérieure au mariage ; combien chérie du ciel, XI, 499, 517, 536; XII, 112. L’âme est le siège de la virginité, XI, 533. C'est dans la virginité que trouve ses premiers soins la sainte Vierge, lorsque surprise par la salutation de l'ange, elle l'interroge

 

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comment il se pourra faire qu'elle conçoive ce Fils dont il lui parle, elle qui avait résolu de ne point connaître d'homme, XI, 342.

Estime que Jésus-Christ a faite de la virginité, VII, 262. Marie, modèle de cette vertu, VII, 264. Attachement extraordinaire de Marie pour sa virginité, IX, 529,530 et suiv.; XI, 183. Pourquoi sa virginité devait-elle lui faire aimer plus tendrement son Fils, IX, 530, 534, 535. La virginité perpétuelle de Marie, figure de l'Eglise, XI, 237.

La virginité de Marie, en tant qu'elle a été prêchée et reconnue dans tout l'univers, est un signe qui ne doit laisser aux Juifs aucun doute du Christ; c'est d'elle que devait naître le vrai Emmanuel, Dieu avec nous, vrai Dieu et vrai homme, II, 244.

V1RTEMBERG (Confession de) dressée par Brentius. L'article de l'Eucharistie y est autrement que dans celle d'Augsbourg. On y reconnaît le mérite des bonnes œuvres, XIV, 330 et suiv.

VISAGE. Dieu a un visage pour les justes et un pour les pécheurs, X, 20, 46, 47.

VISION BÉATIFIQUE. Voy. Jean XXII.

VISITATION de la sainte Vierge. Elévations sur ce mystère, VII, 239 et suiv. Sermons et discours pour cette fête, XI, 192, 193, 222. Combien Jésus opère dans çe mystère, quoiqu'il y paroisse sans action, XI, 193, 223, 231, 232. Voy. Elisabeth, Jean-Baptiste, Marie.

VISITE. Fin de la visite épiscopale, X, 493, 566. Disposition pour en profiter, X, 499, 500 et suiv. Fruits de la visite, 502 et suiv., 567. Compte que Jésus-Christ en demandera, X, 504. Ordonnances de visite notifiées aux Ursulines de Meaux, X, 512, 513. Force des ordonnances de visite, XXVIII, 73 et suiv. De quoi Bossuet veut qu'on lui rende compte dans la visite des monastères, XXVIII, 458.

VITEMBERG. Accord fait dans cette ville : on y dresse six articles, XIV, 157. Conclusion de l'accord, XIV, 162. Les théologiens de Vitemberg reconnaissent qu'il faut, ou renoncer à la doctrine de Luther, ou admettre le sacrifice, la transsubstantiation et l'adoration. Ils changent sa doctrine aussitôt après sa mort. Les luthériens ne peuvent répondre aux raisonnements de ces théologiens. Cependant ils reviennent bientôt après à la doctrine de Luther, XIV, 429 et suiv.

VITIKIND, roi des Saxons, se fait chrétien, étant touché de la générosité de Charlemagne, XXV, 24, 25.

VITIZA, roi d'Espagne, impie, défend à ses sujets d'obéir au pape, et foule aux pieds les lois de l'Eglise, XXI, 174:

VITRY (M. de), chantre de l'église de Meaux; estime qu'en faisait Bossuet. Son désir de se retirer à la Trappe improuvé par le prélat : pourquoi? XXVI, 394, 395.

VIVRE. Il faut que la manière de vivre et le soin que nous prenons de

 

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notre corps, se rapporte à la bonne constitution et à la santé et non au plaisir, XXVI, 34.

VOCATION. Les parents ne doivent pas s'opposer à celle de leurs enfants, X, 633. La vocation extraordinaire des premiers réformateurs, donnée comme certaine dans la confession de foi calviniste, et dans deux synodes nationaux, est abandonnée par Claude, Jurieu et autres, XV, 282, 283.

VOEUX monastiques, de deux sortes; leur vertu, XI, 548. Dispute des protestants conciliée sur cette matière, XVII, 428, 524, 579; XVIII, 37. Elévation pour le renouvellement des vœux, VII, 533. Voeux pour le roi, XI, 337.

VOIE ÉTROITE; ce que c'est, VII, 575. Toutes voies sont bonnes quand elles viennent de Dieu, XXVIII, 286.

VOILE. Pourquoi celui du temple de Jérusalem se déchira à la mort de Jésus-Christ, X, 274.

VOL. Censure de quelques propositions relatives à ce crime par l'assemblée de 1700, XXII, 753 et suiv.

VOLONTAIRE. Voy. Liberté.

VOLONTÉ. En quoi elle consiste ; ses actes, XXIII, 73, 74 et suiv. Elle n'est pas distinguée de l'appétit supérieur, XXIII, 76. Elle n'est attachée à aucun organe, et préside aux mouvements du corps, XXIII, 79. Cet empire de la volonté la rend indirectement maîtresse des passions, XXIII, 80, 81 et suiv. Comparaison de l'action libre de la volonté, avec celles qu'on attribue soit à l’âme, soit aux corps, XXIII, 436.

Dérèglement et inconstance de la volonté, VIII, 468. La loi de Dieu, remède à ses maladies, ibid. La sainte et immuable volonté de Dieu se déclare à nous en deux manières, XI, 257, 258 et suiv. Quelle est celle que nous devons suivre, et qu'il y a des volontés divines sur lesquelles Dieu ne nous demande aucun acte, XVIII, 440. et suiv. Usage qu'on doit faire des volontés de signe et de bon plaisir, XVIII, 446 et suiv. Erreur sur les volontés de Dieu inconnues, XIX, 198. Sur la distinction des trois volontés, XIX, 225 et suiv. Volonté dans Dieu de sauver tous les hommes, spéciale pour les fidèles, très-spéciale pour les élus, III, 342 et suiv.

VOLUPTUEUX : leur caractère et leurs désordres, IX, 191 ; X, 477. Rien de plus agréable en apparence que leur vie : ce qu'ils objectent en leur faveur, X, 242. Discours de Cicéron contre les voluptés, X, 240. Voy. Libertins, Plaisirs.

VOLZOGUE (Louis), socinien, a corrompu le Nouveau Testament, m, 386, 392, 404, 442. Comment il élude un passage de saint Jean sur la divinité de Jésus-Christ, III, 536. Il traite de fable l'existence de l'enfer, IV, 92.

 

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VORMES. L'empereur Henri IV y tient un concile schismatique, où il fait déposer Grégoire VII, XXI, 394.

Conférence tenue dans cette ville par ordre de Charles-Quint pour concilier les deux religions, XIV, 337. Les luthériens se divisent sur des points importants. Ils condamnent tout d'une voix la nécessité des bonnes œuvres pour le salut. On épargne la doctrine monstrueuse d'Osiandre. Les catholiques refusent de continuer à conférer avec des gens qui ne s'accordent pas entre eux, XIV, 338, 339.

VOSSIUS (Gérard-Jean). Passage de cet auteur sur la mauvaise foi des prédicants réformés, III, 3.

VUE. Voy. Sensations.

VUITASSE (Charles), professeur de Sorbonne, se justifie auprès de Bossuet des erreurs dont on l'avait accusé sur l'Eucharistie, XXX, 559. Voy. TRANSSUBSTANTIATION.

VULGATE (la), version très-ancienne de l'Ecriture; son autorité, I, 47; XVII, 422, 450, 479. Elle est préférée aux autres versions latines, XVII, 524, 580. Mots peu usités, et tournures qu'on y trouve, I, 54 et suiv.

La Vulgate, dans les Proverbes, s'écarte moins de l'hébreu que les Septante, I, 450. Elle est à peu près la version de saint Jérôme, ibid. Expressions inusitées qu'on y trouve; hébraïsmes, I, 452. La version Vulgate de l’Ecclésiaste diffère de l'ancienne Italique, I, 524. Pourquoi elle n'est pas toujours conforme à l'hébreu, I, 525. Version Vulgate de l’Ecclésiastique, elle diffère beaucoup du grec actuel, II, 51, 52.

Le décret du concile de Trente sur la Vulgate, est un décret de foi, et non de pure discipline, III, 420.

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