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TABLE ANALYTIQUE DES INSTITUTIONS LITURGIQUES

 

A

 

AARON, abbé de Saint-Martin de Cologne ; son livre de Utilitate cantus vocalis (S. XI), I, 299.

 

AMIATIBUS (Annibal Ollivieri de) écrit un livre sur le baptistère de l'église de Pesaro (S. XVIII), II, 378.

 

ABEL. Caïn et Abel attestent dans leurs offrandes diverses un ordre préétabli, un rite commun, I, 18.

 

ABRAHAM. Dieu le loue d'avoir gardé ses cérémonies, I,  19.

 

ACCA, moine anglais, écrit un livre des offices ecclésiastiques (S. VIII), I, 178.

 

ADAM, chanoine de Saint-Victor, auteur d'un grand nombre de séquences (S. XII), 1, 31o.

 

ADAM DE CORLANDON, moine de Citeaux, écrit un ordinaire de l'office divin pour l'église de Laon (S. XII), I, 312.

 

ADAMI (Léonard), avocat romain, enrichit de précieuses annotations le Diario sacro du Jésuite Mazzolari (S. XIX), II. 677.

 

ADELBODE, évêque d'Utrecht; sa lettre sur la célébration de l'Avent (S. XI), I, 297.

 

ADELHELME, évêque de Séez, compose un recueil de bénédictions pour la Messe (S. IX), 1, 239.

 

ADELME (saint), évêque de Schirburn; son aptitude dans la composition du chant ecclésiastique (S. VIII), I, 177.

 

ADELMODIS, femme de Raymond Bérenger comte de Barcelone; grand caractère de cette princesse, d'origine française; la part qu'elle prend dans l'abolition de la liturgie gothique dans la Catalogne, I, 270.

 

ADHEMAR, moine de Saint-Martial de Limoges, donne un supplément à l'ouvrage d'Amalaire (S. XI), I, 299.

 

ADON, archev. de Vienne, auteur d'un martyrologe (S. IX), I, 268.

 

ADRIEN II, pape ; il exhorte Charlemagne à propager la liturgie romaine a l'exemple de Pépin, I, 237 ; il adresse à ce prince un exemplaire du Sacramentaire de saint Grégoire, 238; il envoie en France des chantres pour y établir les traditions grégoriennes, 240 ; il rétablit l'usage des tropes, 230.

 

AELREDE, abbé de Rhienvall, compose un traité de Officiis ministrorum (S. XII), 31o.

 

AFFRE (Auguste-Denis), archevêque de Paris. Lettre à son clergé contre les Institutions liturgiques, recommandant le livre de Mgr d'Astros, I, préf. XLIX ; il proclame l'importance des études liturgiques, II, 633.

 

AGNEAU PASCAl. Il est immolé au milieu des rites les plus mystérieux, avant même la promulgation de la loi, I, 20.

 

AGINCOURT (L.-G. Seroux d'); son histoire de l'Art par les monuments, etc. (S. XIX), II, 678,

 

AGOBARD, archevêque de Lyon; ses attaques violentes et injustes contre le travail d'Amalaire sur l'antiphonaire grégorien, I, 246, 247, 256; il soutient qu'on ne doit chanter dans les offices que la parole de la sainte Ecriture; il met sa théorie en pratique dans son église; mais elle ne lui survit pas, 247, 248.

 

ALAIN, chanoine de Saint-Brieuc, compose un traité sur les devoirs et fonctions des évêques et des aumôniers (S. XVIII), II, 475.

 

ALBERGOTTI(Augustin), évêque d'Arezzo, auteur d'un livre médiocre sur la divine psalmodie (S. XIX), II, 679.

 

ALBERIC, moine du Mont-Cassin, cardinal, auteur d'un dialogue de Musica et de plusieurs hymnes (S. XI), I, 301.

 

ALBIGEOIS, Manichéens ainsi nommés à cause de leur puissance dans la province d'Albi, I, 394.

 

ALCAZAR (Martin de), hiéronymite, compose le Calendarium romanum perpetuum (S. XVII), I, 525.

 

ALCUIN, moine anglais ; ses œuvres liturgiques (S. VIII), I, 180; il compose un traité contre les erreurs de Félix d'Ugel, I, 202.

 

ALDES (les), imprimeurs à Venise, XVI° siècle; ils reproduisent peu de livres liturgiques ; ils apostasient la religion catholique, III, 323, 324.

 

ALEXANDRE VI, pape; il confirme le duc et le peuple de Milan dans la possession de la liturgie ambrosienne, I,  190.

 

ALEXANDRE VII; son bref aux vicaires généraux du cardinal de Retz à propos de

 

leur approbation de la traduction du Missel par Voisin, II, 14; deux autres brefs sur la même question adressés à l'Assemblée de 1660, III, 180, 181; il ajoute plusieurs saints au calendrier, II, 89.

 

ALEXANDRE VIII, pape; il établit de nouvelles fêtes de saints, II, 91.

 

ALLACCI, Allatius (Léon) ; ses travaux sur la liturgie grecque (S. XVII), I, 53o.

 

Alléluia. Il est introduit dans l'église de Rome par saint Jérôme; les Grecs le chantent pendant le Carême et aux sépultures, I, 159.

 

ALLEMAGNE. Saint Grégoire II recommande à son légat en Bavière de veiller au maintien de la tradition romaine, I, 171; le pape saint Zacharie défend à saint Boniface archevêque de Mayence de suivre les usages des églises de France, 172; des usages particuliers à l'Allemagne sont cependant tolérés, 172, 173. Plusieurs églises corrigent leurs livres diocésains; d'autres prennent le romain pur, réformé par saint Pie V, I, 455.

La secte antiliturgiste s'attaque directement aux formes même du catholicisme ; Joseph II entreprend la réforme de la liturgie; ses principaux décrets sur ce sujet, II, 526, 527 ; les princes ecclésiastiques d'Allemagne ligués pour faire la guerre à la foi et au Saint-Siège; instruction pastorale scandaleuse de l'archevêque de Salzbourg, 52g; l'Allemagne, le théâtre des plus graves événements dans les choses du culte divin doit arrêter nos regards, 639; aux tentatives antiliturgiques de Joseph II se sont joints le fébronianisme et l'hermésianisme ; l'esprit antiliturgiste a pris en Allemagne d'autres allures qu'en France, 640; comparaison entre nos jansénistes, les fébroniens et les hermésiens, 641 et suiv. ; ordonnances de l'évêque de Rottembourg, Mgr Keller : on y reconnaît le système dangereux de vouloir protestantiser le catholicisme en Allemagne; les novateurs français et Ricci lui-même sont dépassés dans la nouvelle liturgie allemande, 640 et suiv.; au contraire en Prusse le protestantisme semble rendre hommage aux théories catholiques, 647 ; aveu échappé au roi de Prusse, Guillaume III, dans la préface de son missel de 1822 touchant l'uniformité dans le service divin, 648; la littérature allemande se  montre  préoccupée  de la science liturgique ; les désastreuses théories de Keller sont rejetées par une solennelle protestation des vrais catholiques, 649 ; triomphe de l'Église dans la cause de Clément Auguste Droste de Vischering, archevêque de Cologne, 650 ; la doctrine, les mœurs, l’Église, tout s'est concentré pour l'Allemagne dans cette question liturgique, 651 ; Prières de la Messe que le peuple chante en langue vulgaire, abus condamné par l'Église, III, 151 ; statut du card. Othon, recommandant l'usage de la langue latine,  152.

 

ALPHANE, moine du Mont-Cassin, archevêque de Salerne, auteur de quelques hymnes en l'honneur de plusieurs saints (S. XI), 1, 301.

 

ALPHONSE VI, roi d'Espagne; il travaille de concert avec saint Grégoire VII, à l'abolition de la liturgie gothique dans toute l'Espagne, I, 274, 275.

 

AMALAIRE, prêtre de l'église de Metz (S. IX). Il est envoyé à Rome par le roi Louis le Débonnaire, pour en rapporter un nouvel exemplaire de l'antiphonaire de Saint-Grégoire ; il se rend à son retour à l'abbaye de Corbie afin d'y conférer l'antiphonaire romain avec celui de l'abbaye; il compose son livre de Ordine Antiphonarii, 244; nature de son travail sur l'Antiphonaire, 246; ses œuvres liturgiques, 255.

 

Amalaire Fortunat, archevêque de Trêves, rédige un livre sur les rites du Baptême (S. IX), I, 255.  Il dit que saint Benoît n'a pas disposé l'office divin sans mystère, I, 207.

 

AMATI (Michel), auteur d'une dissertation sur la confection du Saint-Chrème (S. XVIII), II, 484.

 

AMBROISE (saint), évêque de Milan. Il établit le chant alternatif dans son église, I, 97. Ses écrits offrent d'importants matériaux pour la connaissance de la liturgie au IVe siècle; liste de ses hymnes, ouvrages qui lui sont faussement attribués, I, 107, 108, 185 ; l'hymne Te Deum a-t-elle été composée par saint Ambroise? 109. Voir : LITURGIE AMBROSIENNE.

 

ÂMELIUS (Pierre), patriarche de Grade ; son livre de Cœremoniis Sanctœ romanœ Ecclesiœ (S. XIV), I, 3;6.

 

AMERIQUE DU NORD. Influence produite dans les nouvelles églises de ces contrées par le développement du merveilleux symbolisme de la liturgie catholique, I, 8.

 

ANANUS ADIADENE, maître de l'École d'Edesse, auteur de quelques traités liturgiques (S. VI), I, 145.

 

ANAPHORE. Les Grecs donnent ce nom à la partie de la Messe qui renferme l'offrande et le cano , I,  105. Les Jacobites et les Nestoriens produisent depuis le X° siècle plus de formules liturgiques, surtout  d'Anaphores, que les  Melchites, I,  388, 389.

 

ANATOLIUS de Laodicée. Il écrit sur la question de la Pâque, I, 74.

 

ANDRE (saint), évêque de Crète, auteur de plusieurs hymnes (S. VIII), I, 178.

 

ANDREUCCI(André-Jérôme), jésuite, traite plusieurs questions liturgiques (S. XVIII), II,  573.

 

ANGE DE BRUNSWICK écrit un livre sur le Canon de la Messe (S. XV), I, 377.

 

ANGELIS (Jean de), franciscain, auteur d'un ouvrage espagnol sur la Messe (S. XVII), I, 521.

 

ANGELOME, moine de Luxeuil, écrit un livre de Divinis officiis (S. IX), I, 258.

 

ANGELRAN, abbé de Saint-Riquier, met en chant l'office de deux saints (S. XI), I, 299.

 

ANGERS. Charles Miron veut introduire la liturgie romaine dans l'église du Chapitre de la Trinité de sa ville épiscopale, I, 499 ; l'abbesse de Ronceray dont dépendait ce chapitre, ainsi que les chapelains appellent comme d'abus au parlement de Paris, 50o; Arrêt du parlement qui casse les ordonnances de l'évêque et lui interdit l'exercice de sa juridiction, 50o; la haine de Rome commune à tous les légistes éclate dans cet arrêt ; le parlement veut encore conférer au prince séculier le pouvoir souverain sur la liturgie, 501; l'Assemblée du clergé cherche vainement à faire casser cet arrêt qui devient un des fondements des libertés gallicanes, 302.

 

ANGES. Ils rendent à Dieu tous les devoirs de la religion pour eux-mêmes et pour le reste de la création, I, 17.

 

ANGLETERRE. Saint Grégoire permet à saint Augustin, archevêque de Cantorbéry, d'emprunter certains usages aux églises des Gaules pour les appliquer à l'Angleterre qu'il évangélisait : fausses conclusions qu'on a voulu tirer de cette condescendance, I, 166, 167 : réponse à ces fausses conclusions, III, 566 : comment Mgr Fayet interprète la réponse de saint  Grégoire à saint  Augustin archevêque de Catttorbéry, IV, 553 : le Pape peut accorder un privilège exceptionnel qui confirme la régie, 554 : Mgr d'Orléans raisonne comme s'il était loisible d'appliquer aujourd'hui une autre discipline que la discipline actuelle, 555; l'archichantre de Saint-Pierre de Rome envoyé en Angleterre par le pape Agathon pour régler l'ordre annuel du chant de l'office divin, I, 108; canon du II° concile de Cloveshoe en 747 ordonnant de suivre en tout la tradition liturgique de l'Église romaine, 169.

La liturgie romaine en vigueur en Angleterre jusqu'au XVI° siècle, I, 108; II, 237, 238. L'Angleterre ne prend aucune part à la réforme liturgique de saint Pie V, étant déjà séparée de la communion romaine; ses cinq liturgies nationales avaient déjà péri par suite de la persécution, I, 455 ; l'église anglicane se fabrique une nouvelle liturgie, IV, 403, 404. La conservation de l'élément liturgique au sein de l’Église établie, cause principale du retour de l'Angleterre à l'antique foi, II, 652; la publication des Traités sur le temps présent loin d'arrêter le mouvement catholique par des concessions modérées, ne font que l'accélérer; extrait de ces écrits sur le bréviaire romain, revendiqué comme appartenant aux protestants, 654, 655; exposé rapide des points touchés dans cette dissertation; magnifiques paroles de l'auteur anglican sur la dévotion extérieure, 655, 656.

 

ANGRAN, conseiller au Parlement de Paris. Il dénonce au Parlement le refus des sacrements fait à Coffin par de Beaumont archevêque de Paris; motifs sur lesquels il s'appuie pour blâmer ce refus, II, 253, 254.

 

ANNONCIATION. Fête de la sainte Vierge et non de Notre-Seigneur, comme le prétendent les Jansénistes, IV, III.

 

ANSELME (saint), archevêque de Cantorbéry, compose des hymnes et un Psautier de la sainte Vierge, I, 304.

 

ANSELME, archevêque de Magdebourg, écrit un traité de Ordine pronuntiandœ litaniae (S. XIII), I, 310.

 

ANTIPHONAIRE GREGORIEN. Ce qu'on entendait au vie siècle par le nom d'An-tiphonaire; quelle part saint Grégoire a prise dans la composition des pièces et du  chant qu'il renferme,  I, 163, 164; division de l'antiphonaire de saint Grégoire en Graduel et Responsorial ; prologue en vers à la louange de saint Grégoire en tête du Responsorial de Saint-Gall, 164; le pape saint Adrien envoie à Charlemagne les antiphonaires de saint Grégoire, notés par lui-même, 240; la mission des deux chantres envoyés en France par saint Adrien rapportée diversement ; comment Saint-Gai! posséderait-il un exemplaire de l'antiphonaire grégorien ? 241 (note). Amalaire, prêtre de Metz est envoyé à Rome par Louis le Pieux pour en rapporter un nouvel antiphonaire grégorien ; il compose son livre de Ordine antiplionarii, I, 244; cet ouvrage est une compilation des antiphonaires romains et français ; il devient le régulateur du chant ecclésiastique, 245, 246; Agobard archevêque de Lyon attaque avec violence le travail d'Amalaire, 246, 247; le livre d'Agobard de correctione antiphonarii; injustice de ses attaques, 247, 248 ; sa théorie de ne chanter dans les offices que les seules paroles de l'Écriture ne lui survit pas même dans son Eglise, 248; l'innovation liturgique fait disparaître l'antiphonaire et le responsorial grégorien, II , 373 ; la suppression de ces livres est une calamité pour les fidèles, 375. Quelques antiphonaires particuliers imprimés sur vélin, III, 332-345. Antiphonaire de Benchor publié  par Muratori, I, 147.

 

ANTONELLI (Nicolas). Ses œuvres liturgiques (S. XVIII), II, 485.

 

ANTONIANI (Silvio), auteur de l'hymne Fortem virili pectore, I, 480.

 

ANTONY (F.-R.-J.), docteur allemand, écrit un ouvrage sur le chant grégorien (S. XIX), II, 683.

 

APOLLINAIRE de Laodicée. Un concile romain, sous saint Damase, le condamne comme hérétique; il est l'auteur de plusieurs hymnes et cantiques pour être chantés dans l'office divin, I,  107,

 

APOTRES. Le pouvoir liturgique fondé et déclaré perpétuel dans les Apôtres et leurs successeurs, I, 22; nécessité pour les Apôtres d'établir un ensemble de rites pour la nouvelle religion, 23; les Pères de l’Église invoquent la tradition apostolique pour rendre raison de certains rites, les auteurs protestants font de même, lorsque ces rites ont un caractère d'universalité, 24, 25 ; traditions liturgiques différentes les unes des autres selon les mœurs des nations, venues également des Apôtres ; des rites différents ont dû être pratiqués successivement par le même apôtre, I, 26, 27 ; conséquences de cette doctrine relativement aux liturgies dites apostoliques, 27 ; la formation de la liturgie par les Apôtres accomplie progressivement, I, 28; rites qui remontent à la liturgie apostolique, 29, 39 ; on retrouve l'expression directe de leurs volontés dans les institutions liturgiques des trois premiers siècles, 43 ; ils n'ont pas laissé de liturgie écrite, mais ils ont établi tout l'ensemble des rites universellement suivis dans l’Église, III, 20.

 

AQUILEE. Comment le rite patriarchin propre à l’Église d'Aquilée s'éteignit par suite de l'introduction des livres de saint Pie V, I, 43o; ce rite suivi dans l'église de Como jusqu'au pontificat de Clément VIII, 43 1.

 

ARCHEOLOGIE. Les études archéologiques obtiendraient des résultats véritables si elles étaient éclairées par la connaissance des formules et des symboles du culte divin, I, 11 ; l'étude de la Liturgie nécessaire aux artistes, architectes, peintres, sculpteurs, I, 13, 14.

 

ARCHITECTURE RELIGIEUSE. La liturgie seule a le secret de la construction des temples, I, 13; analogies que présentent les vicissitudes du chant ecclésiastique au moyen âge avec la marche de l'architecture religieuse, I, 337; elle se prostitue à la fin du XVe siècle jusqu'à donner l'ignoble caricature des choses saintes, 348; sa décadence, contemporaine de la réforme liturgique, II, 85, voir: Art. ; décadence absolue de l'architecture chrétienne au XVIII° siècle; églises nouvelles de Paris, II, 386; réaction inespérée en France dans le sens de la conservation des monuments de l'architecture religieuse  et nationale,  I, préf. LXXVI.

 

ARCUDIUS (Pierre), prêtre grec, auteur d'un ouvrage sur la liturgie des Grecs comparée avec  celle  des Latins (S. XVII), I,  528.

 

AREVALO (Faustin), jésuite espagnol, publie  l’Hymnodia  hispanica (S. XVIII),  II,  579; son jugement sur les nouveaux livres liturgiques en France pendant le XVIII° siècle ; critique des hymnes de Santeul, II, 392, 701.

 

ARIANISME. Cette hérésie fournit l'occasion à de nouveaux développements des formes liturgiques, I, 94; les Ariens pour séduire le peuple s'approprient le chant alternatif, récemment inauguré à Antioche par les catholiques, 96 ; l’Arianisme réfuté par les prières de la liturgie, IV, 373; Arius altère la formule Gloire au Père, etc., et ses partisans composent des hymnes contraires au dogme de la Sainte Trinité. 401.

 

ARIBON, écrit un traité de Musica (S.XI), I, 303.

 

ARINGHI (Paul), oratorien. Son ouvrage Roma subterranea (S. XVII), II, 94.

 

ARMENONVILLE (Louis-Gaston Fleuriau d'), évêque d'Orléans. Ce prélat, quoique opposé à la secte de Jansénius, fait réimprimer le bréviaire, composé par le janséniste Le Brun Desmarettes, II, 242, III, préf. XXIV.

 

ARNAULD TERRENI, canoniste de l'église d'Elme, écrit un traité de Mysterio Missœ (S. XIV), I, 376.

 

ARNAULD (Antoine), docteur de Paris, janséniste, publie un livre sur les versions de l'Ecriture, à propos de la condamnation du Bréviaire de Letourneux (S. XVII), II, III ; pourquoi il compose son livre : Défense des versions, de l'Ecriture sainte, des Offices de l’Église, etc., III, 194.

 

ARNOLD, Prévôt de Saint-Emmeran, compose des Antiennes et des Répons en l'honneur de ce saint évêque (S. XI), I, 297.

 

ARNOUL, moine de Saint-André d'Andaone, son travail sur le Comput ecclésiastique (S. XI), I, 298.

 

ARNULPHUS, chanoine régulier d'Arras, auteur d'un commentaire du Canon de la Messe (S. XII), I, 312.

 

ARRAS corrige ses livres liturgiques, I, 449.

 

ARTAUD (le chevalier), auteur d’un livre sur les Catacombes de Rome (S. XIX), II, 678.

 

ART RELIGIEUX. Les monuments du moyen âge méprisés comme barbares; jugement de Fleuri sur l'art du moyen âge, II, 86; on proclamait que la religion catholique avait été stérile durant quinze siècles dans la sphère de l'art; les traditions de l'art catholique disparaissent de France avec les anciennes liturgies, 87; l'Art religieux en France et dans la dernière moitié du XVIII° siècle; sa décadence, II,521 ; le retour aux traditions liturgiques des âges de foi sera le fruit de la réaction historique et artistique en faveur du moyen âge ; la cause de l'art catholique et traditionnel gagnée en France, II, 628 ; la liturgie exerce la plus heureuse influence sur tous les arts, 635; III, 384; l'étude de la liturgie est nécessaire à l'artiste, I, 12, 13; les arts sont tous tributaires de la Liturgie, I, 14. Les expressions les plus élevées de l'art dans tous les genres inspirées par la religion, III, 269; les livres liturgiques contribuent directement à la conservation et au progrès de l'art, 270.

 

ARTICLES organiques du Concordat de 1801. Leur publication : ils décrètent l'unité de liturgie et de catéchisme pour toute la France, II, 58q ; ce projet avorte par les divergences d'opinion, 591 ; la liberté des processions atteinte par les Articles organiques, 692.

 

ASNIERES, paroisse près Paris. Liturgie monstrueuse inaugurée dans cette paroisse par les jansénistes Petitpied et Jubé son curé, II, 201, 202; ces extrémités trahissaient le but de la secte janséniste, 203.

 

ASSEMANI (Joseph-Simon), archevêque de Tyr. Ses œuvres liturgiques (S. XVIII), II, 480.

 

ASSEMANI (Joseph-Aloyse). Sa collection liturgique (S. XVIII), II, 496.

 

ASSEMBLEE du Clergé de France de 1605. Elle accorde un subside pour l'impression des livres de la liturgie romaine, I, 408 : heureux effets de cette mesure au point de vue de l'unité liturgique, 499; elle cherche vainement à faire casser l'arrêt du parlement de Paris, de 1603, contre l'évêque d'Angers, à propos de la liturgie romaine introduite dans le chapitre de la Trinité d'Angers, 502; elle prête elle-même le flanc aux envahissements de la puissance laïque, en ordonnant l'insertion du nom du roi au canon de la messe, sans l'autorisation préalable du pape, 502, 503.

 

ASSEMBLEE de 1625. Elle professe l'infaillibilité du Pontife Romain , I, 596.

 

ASSEMBLEE de 1650. Elle témoigne son déplaisir de la modification faite au Pontifical par Urbain VIII, concernant la formule de la promesse d'obéissance des prêtres réguliers, après l'ordination; prend la  résolution d'en avertir le Pape, et défend aux évêques de s'en servir, II, 5, 6 : étrangeté de cette démarche, à laquelle Innocent X ne donne pas de réponse, 6;

 

ASSEMBLEE de 1653. Elle déclare que les jugements portés par les papes, en réponse aux consultations des évêques en matière de foi, ont une autorité souveraine et divine par toute l’Église, I, 506.

 

ASSEMBLEE de 1660. A l'occasion de la réimpression du Pontifical, elle veut empêcher l'insertion des formules favorables à l'exemption des réguliers, II, 6 ; les maximes mises en avant par le clergé dans celte affaire, destructives de toute la société, 7; elle condamne la traduction du Missel romain par de Voisin, et décrète qu'il sera publié au nom du clergé une collection des passages des auteurs qui ont écrit contre l'abus de ces sortes de traductions, 12, 14; III, 171 et suiv. : Voir : Traduction des livres liturgiques.

 

ASSEMBLEE de 1665. Elle signale comme hérétique un discours de Denys Talon, III, préf. XLIII.

 

ASSEMBLEE de 1670. Mesures prises pour supprimer les additions faites au Pontifical en faveur des réguliers exempts, II, 7, 8 ; gravité de la conduite de l'Assemblée qui après avoir consulté le Saint-Siège, et sans tenir compte de sa réponse, altère un livre liturgique, 9; elle censure la traduction du Missel romain par de Voisin, III, 171.

 

ASSEMBLEE de 1682. François de HarIay, archevêque de Paris, est l'âme de cette Assemblée, II, 34; reproches d'Innocent XI aux évêques d'avoir sacrifié la doctrine et les droits de l'Église à la puissance séculière, 47,48; Mgr d'Astros essaie une justification, IV, 3o ; les quatre articles:conséquences funestes, 31; la déclaration ne refroidit pas cependant l'affection de l’Église romaine pour l'Église de France; sentiment de Benoit XIV; décision de la Sacrée Pénitencerie; conduite d'Innocent XI et de ses successeurs; elle refroidit l'affection de l'Église de France pour l’Église romaine, 32, 33; les Papes ont cassé cette déclaration; Innocent XI, a infligé un blâme sévère aux membres de l'Assemblée, 34, lettre des prélats à leurs collègues absents; rédigée par Bossuet elle montre l'intention finale de l'Assemblée, 33, 36.

 

ASSEMBLEE de 1705. Lettre de Clément XI aux membres de cette Assemblée pour se plaindre des écrits que des auteurs qui se disent catholiques ne cessent de publier contre les droits du Saint-Siège, II, 126.

 

ASSEMBLEE de 1730. Le cardinal de Fleury se rend à l'Assemblée et lui annonce que les jansénistes accusent les évêques soumis à la bulle Unigenitus d'êtres contraires à l'indépendance de la couronne ; réponse de l'archevêque de Paris, protestant contre ces accusations, II, 438, 439; l'évêque d'Auxerre demande à l'Assemblée de sévir contre l'entreprise de Rome à propos de la légende de saint Grégoire VII; réponse et reproches à l'évêque d'Auxerre, 439, 440; adresse à Louis XV pour se justifier du soupçon d'indifférence pour les droits de Sa Majesté, 440, 441 ; gravité de la conduite de l'Assemblée qui empêche le culte de saint Grégoire VII et se met en désobéissance flagrante avec le Saint-Siège, l'évêque refuse de signer l'adresse, et cependant il est choisi pour haranguer le roi, 442, 443.

 

ASSEMBLEE de 1765. Elle prend la résolution de faire établir la fête du Sacré Cœur dans tous les diocèses de France, II, 557.

 

ASTROS (Mgr d'), archevêque de Toulouse. Il publie un livre contre les Institutions liturgiques; portée et caractère de cet écrit, I, préf. XLVII et suiv. Dom Guéranger répond aux accusations de Mgr d'Astros : Voir sa lettre à ce prélat, IV, I et suiv. Dom Guéranger est accusé d'avoir fait peser la note d'hérésie sur l'Église de France, 37 et suiv. ; d'avoir créé une nouvelle hérésie, dite antiliturgique, 44; d'avoir relevé deux propositions hérétiques dans le bréviaire de Paris, qui ne s'y trouvent pas, 59; d'avoir cherché à exciter du trouble dans les diocèses à propos de la liturgie, 68.

 

ATHANASE (saint) d'Alexandrie. Il est l'auteur de l'anaphore : Deus fortis Domine ; I, 105 ; Symbole qui porte son nom, IV, 388 ; rédaction captieuse de sa légende dans le bréviaire de Harlay, IV, 115.

 

AUBESPINE (Gabriel de l'), évêque d'Orléans, auteur de deux livres liturgiques (S. XVII), I, 526.

 

AUCH, adopte purement et simplement la liturgie romaine réformée, et le reste de la province suit  son exemple, I, 449.

 

AUGUSTI (Jean-Christian-Guillaume), protestant, ses Mémoires d'archéologie chrétienne (S. XIX), II,  680.

 

AUGUSTIN (saint), évêque d'Hippone. II fournit de nombreux matériaux à la science liturgique par le tableau qu'il trace des mœurs de l’Église, dans un grand nombre de ses traités; on lui attribue à tort l'Exultet de Pâques, I, 109; a-t-il introduit en Afrique le rite de Milan? I, 102; son commentaire sur ces paroles de saint Paul : Obsecrationes, orationes, postulationes, I, 35; son émotion quand il entend, encore pécheur, les chants sacrés, 97 ; magnifique témoignage en faveur de la liturgie contre les hérétiques, IV, 374, 375.

 

AUGUSTIN (saint), archevêque de Cantorbéry. Il consulte saint Grégoire au sujet des usages à suivre dans la célébration de l'office divin; réponse du saint Pontife, I, 166; Voir : Angleterre. Il trouve dans ces contrées quelques vestiges de la liturgie gallicane, I, 205.

 

AURELIEN (saint), évêque d'Arles,compose deux règles pour les moines et les religieuses, dans lesquelles il insère plusieurs détails sur la forme des offices divins (S. VI), I, 144.

 

AURELIEN, moine de Moutier-Saint-Jean, compose un traité sur le chant (S. IX), I, 2 58.

 

AURELIEN, clerc de l'église de Reims, auteur d'un traité sur les règles de chant (S. IX), I, 2C0,

 

AURIFICUS (Nicolas), carme, donne une nouvelle édition du Speculum de Cochlée avec des additions (S. XVI), I, 477.

 

AUTEL. Le lieu où se célébrait le Saint Sacrifice du temps des Apôtres était remarquable par un autel, comme dit saint Paul : Altare habemus ; disposition des sièges des ministres autour de l'autel, I, Si; saint Cyprien parle souvent de l'autel sur lequel on offre le sacrifice, 52.

 

AUTRICHE. La légende de saint Grégoire VII finit par triompher en Autriche, mais après avoir subi des mutilations, II, 451. Quelques réflexions sur ces mutilations, 452.

 

AVIAU (Charles-François d'), archevêque de Bordeaux. Il maintient la liturgie romaine à Bordeaux, II, 605.

 

AVIGNON. La province adopte la liturgie réformée de Pie V, I, 449.

 

AZEVEDO (Emmanuel), jésuite. Ses travaux sur la liturgie (S. XVIII), II, 497.

 

 

 

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