CHAPITRE TROISIÈME — Secours dans des nécessités spirituelles

 

 CHAPITRE TROISIÈME — Secours dans des nécessités spirituelles

54 — Apaisement subit et persévérant d'un caractère violent et querelleur.

55 — Sœur Thérèse vient au secours d'un directeur de conscience.

56 — Vocation sacerdotale retrouvée.

57 — Réconciliation inespérée.

58 — Autre réconciliation inespérée.

 

54 — Apaisement subit et persévérant d'un caractère violent et querelleur.

 

X. (Deux-Sèvres), 8 avril 1912.

 

La désunion existait dans un ménage, par suite du caractère violent, querelleur et jaloux du mari. Des jurements formidables accompagnaient toujours la moindre conversation. La jeune femme, désolée, ne savait quel moyen employer pour calmer cette nature si violente. Entendant parler de Sœur Thérèse, elle eut l'inspiration de prier cette petite sainte.

Elle fut favorisée d'abord de parfums mystérieux dans la chambre où elle avait exposé son image.

A partir de ce moment, autant son mari était violent, autant il devint doux ; et, chose plus extraordinaire encore, jamais il ne jure ; la moindre parole grossière ne sort même pas de sa bouche. C'est maintenant l'union, la paix dans le ménage, à la stupéfaction de sa famille, témoin de cette transformation presque subite.

Il y a quatre mois au moins que ce changement merveilleux s'esi opéré, et il ne s'est jamais démenti un seul jour.

Ce que j'écris pour la gloire de Dieu et de Sœur Thérèse, je le certifie exact et sans la moindre exagération.

R. C.

 

55 — Sœur Thérèse vient au secours d'un directeur de conscience.

 

X. (France), 21 avril 1912.

 

Depuis près de six mois, je remarquais que quelques-uns des. élèves que je confessais manquaient de franchise. Tous mes efforts, pour arriver à déterminer ces pauvres petits à avoir le courage de

 

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parler, étaient restés infructueux. Je ne savais plus que faire. J'eus alors l'idée d'invoquer Celle qui « passe son Ciel à faire du bien sur la terre »; je lui recommandai ces enfants... Une demi-heure après, l'un d'eux se présentait dans ma chambre et me priait de le confesser!... L'autre l'imita quelques jours plus tard.

J'ai demandé à la petite sainte (que j'appelle « ma petite sœur protectrice ») de veiller sur mes élèves et de les diriger.

Abbé X., prêtre.

 

56 — Vocation sacerdotale retrouvée.

 

X. (Orne), 25 juillet 1912.

 

Un de mes fils, qui se destine à la prêtrise, vint subitement me dire qu'il renonçait à ses études, qu'il ne se sentait plus aucune vocation pour le Sacerdoce. J'en fus d'autant plus étonnée que c'était lui-même qui avait pris la détermination d'aller parler à l'un des vicaires de la paroisse de ses aspirations sacerdotales. Ce même vicaire, qui lui avait commencé ses soins et s'était fait son professeur, en était stupéfait.

Je ne dis rien à personne et pris la résolution d'aller à Lisieux. Je communiai au Carmel et fus prier sur la tombe de la petite Sœur Thérèse; j'avais emporté le chapelet de mon enfant et, pendant que je priais, j'avais mis le chapelet sur la tombe de la chère sainte. Je commençai une neuvaine et je m'en revins, donnant à mon fils son chapelet et cousant à son scapulaire une relique de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Ceci se passait un jeudi, et le dimanche suivant, mon cher enfant vint me trouver et me dit : « Tu sais, Maman, tous mes doutes ont disparu, je reprends mes études, je l'ai dit au prêtre qui s'occupe de moi. — Mais comment tes doutes se sont-ils ainsi dissipés ? — Depuis que tu m'as fait mettre sur moi les reliques de la petite Soeur Thérèse !»

C'est en janvier dernier que cette faveur nous a été accordée et, depuis, mon fils n'est plus chancelant dans ses résolutions.

Je compte bien aller prochainement, en pèlerinage d'actions de grâces, remercier notre chère petite Sœur Thérèse de ce bienfait.

Mme X...

 

57 — Réconciliation inespérée.

 

Carmel de X. (Espagne), décembre 1912.

 

Deux personnes de notre connaissance étaient brouillées et ne se parlaient plus depuis quarante ans. Bien des fois nous avions travaillé sur toutes deux pour obtenir le rapprochement; mais en vain. Elles nous répondaient que, même dans la mort, elles ne se pardonneraient pas.

Nous en étions très peinées et nous commençâmes une neuvaine à Soeur Thérèse : le troisième jour, elles se réconciliaient !

 

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Maintenant elles se voient tous les jours et se communiquent leurs affaires intimes...

Oh ! que je voudrais pouvoir publier par tout le monde le pouvoir de « petite Thérèse »; car on peut lui appliquer si bien ce que notre sainte Mère Thérèse dit de notre Père S. Joseph : « Aux autres saints Dieu donne le pouvoir de nous secourir dans des nécessités particulières; mais à ce glorieux saint, il donne le pouvoir de le faire dans toutes les nécessités. Que celui qui ne le croit pas en fasse l'épreuve ! »

 

Rde Mère X., prieure.

 

58 — Autre réconciliation inespérée.

 

Carmel de N. (Irlande), 29 décembre 1912.

 

Non loin d'ici vivent deux hommes qui ne s'étaient pas parlé depuis neuf ans. La fille de l'un d'eux, entendant raconter les miracles de la « petite Fleur », lui adressa une neuvaine pour obtenir leur réconciliation.

Or le jour de Noël, septième de la neuvaine, un des hommes en question se rendit chez l'autre pendant qu'il était à table, s'approcha de lui et lui tendit la main en disant : « Il est temps de finir cette querelle ; soyons bons amis maintenant. »

Le lendemain, cet homme, qui ne s'était pas approché des sacrements depuis neuf ans, se confessa et reçut la sainte Communion.

Les prêtres, qui avaient fait tout ce qui était en leur pouvoir pour amener cette réconciliation et avaient complètement échoué, considérèrent ce fait comme un miracle.

 

Rde Mère X.