DEUXIEME PARTIE — Guérisons

 

 DEUXIEME PARTIE — Guérisons

CHAPITRE PREMIER — Guérisons de maladies de poitrine

59 — Guérison d'une jeune fille atteinte de tuberculose pulmonaire.

60. — Guérison de congestion pulmonaire chez une malade à l'article de la mort.

61 — Guérison de pleurésie.

62 — Guérison d'un tuberculeux.

63 — Guérison de consomption.

64 — Guérison d'un phtisique.

65 — Guérison d'un phtisique.

66 — Guérison d'une phtisique.

67 — Guérison de congestion pulmonaire.

68 — Guérison d'une malade atteinte de graves hémoptysies.

69 — Guérison d'emphysème pulmonaire.

70 — Double guérison de pneumonie.

71 — Guérison d'une jeune phtisique.

72 — Guérison d'une jeune phtisique.

73 — Guérison d'une jeune femme atteinte de phtisie.

74 — Guérison d'une congestion pulmonaire aiguë.

 

 

CHAPITRE PREMIER — Guérisons de maladies de poitrine

 

59 — Guérison d'une jeune fille atteinte de tuberculose pulmonaire.

 

X. (Eure), 15 février 1012.

 

Ma sœur, Kachel B., âgée de 24 ans, est devenue infirme à l'âge de S ans d'une coxalgie ; depuis cette époque, elle a toujours été délicate et, d'après les dires de plusieurs médecins, un rien déterminerait chez elle la tuberculose, ce qui arriva en décembre 1910.

A la fin de décembre, elle s'enrhuma, et son rhume s'aggrava tellement qu'en moins de quinze jours elle s'alita ; le médecin constata que le poumon droit était atteint, d'une toux continuelle l'empêchait de s'alimenter et de dormir, et, malgré tous les bons soins qu'elle recevait, on ne put arrêter le mal. Le médecin venait à peu près régulièrement tous les jours. Il ordonna des ventouses, des vésicatoires. des cataplasmes, etc. ; mais toujours sans obtenir de mieux. Voyant que les vomissements continuaient, il ne lui permit que du jus de viande et du bouillon qu'elle prenait en petite quantité.

Elle alla en s'affaiblissant jusqu'au 3 mars, jour de sa guérison ; pendant ce laps de temps, elle eut tous les symptômes de la phtisie : toux continuelle, sueurs nocturnes, expectorations, vomissements, hémorragies, etc.

Nos craintes étaient bien grandes, car nous avions déjà perdu une soeur de la tuberculose, à 23 ans. Le médecin, loin de nous rassurer, nous répétait sans cesse qu'il n'y avait pas d'espoir.

Notre bon Doyen venait souvent faire visite à la chère malade et l’engageait à demander sa guérison à Notre-Dame de Lourdes. Beaucoup de prières furent faites pour elle, on célébra plusieurs neuvaines de Messes en l'honneur de la Ste Vierge et pour les âmes du Purgatoire; mais ma sœur n'était pas mieux.

 

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C'est alors que nous nous adressâmes avec confiance à votre petite sainte. Je vous écrivis pour recommander notre malade à vos bonnes prières, et je lui fis parvenir une relique de Sœur Thérèse, que vous avez eu la bonté de m'envoyer.

Notre neuvaine se terminait le 3 mars. Pendant ces neuf jours, l’état de notre malade fut alarmant. Le huitième jour, M. le Doyen vint la confesser; lorsqu'il eut quitté la chambre, elle fut prise de vomissements qui durèrent toute la soirée et elle pressentit que c'était un signe de sa prochaine guérison.

Le lendemain matin, à 6 heures et demie, elle reçut la sainte Communion, puis le prêtre alla dire la Messe pour la Béatification de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Pendant la Messe, elle se trouva beaucoup mieux, cessa de souffrir et eut faim. Ma sœur, qui la soignait, n'osait lui donner à manger; elle dut se contenter de jus de viande et d'un peu de légumes. Mais le lendemain, n'y tenant plus, elle prit du lait à 2 heures du matin, à 6 heures un potage au lait, à 10 heures du pain avec des confitures, et à midi une côtelette de mouton ; et elle put continuer à s'alimenter.

Par précaution, on l'obligea à garder la chambre encore quelques jours.

Huit jours après sa guérison, elle-même allait à l'église remercier le bon Dieu et m'appela au téléphone pour me dire que c'était bien réel qu'elle était guérie.

Depuis elle va bien et ne se ressent nullement de sa maladie.

 

Sr X.

 

60 — Guérison de congestion pulmonaire chez une malade à l'article de la mort.

 

Couvent des religieuses de la doctrine chrétienne, Alger, 16 avril 1912.

Le 29 mars, notre bonne Mère Supérieure fut atteinte d'une congestion pulmonaire. Le mal s'aggrava si rapidement que le dimanche 3i, le médecin de la maison, vieux praticien, déclara qu'il fallait donner l'Extrême-Onction à la malade, car il ne lui restait que quelques heures à vivre...

La communauté en larmes ne pouvait croire à un si douloureux événement. Sous l'inspiration d'une religieuse du Bon-Secours accourue à la nouvelle du danger, religieuse sauvée miraculeusement de la mort par la seule invocation du nom de Sœur Thérèse (1), une relique fut donnée à la malade et, de suite, les étouffements cessèrent.

Moins d'une heure après, la respiration redevint normale ; notre chère Mère était sauvée !

 

(1) Elle avait l'ait un faux pas, était tombée sous les roues d'un tramway en marche, et fut retirée saine et sauve, sans autres blessures que des « bleus » aux jambes, preuves incontestables du passage des roues.

 

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La convalescence n'a pas été longue, puisqu'aujourd'hui 16 avril, elle a pu descendre à la Chapelle pour y faire la sainte Communion. Actions de grâces soient rendues à notre Bienfaitrice !

 

Sr L., religieuse de la Doctrine chrétienne.

 

Suit le certificat médical légalise à la paroisse.

 

61 — Guérison de pleurésie.

 

M. (Vaucluse), 22 mai 1912.

 

Au mois de février 1911, ma fille fut atteinte d'une pleurésie ; le mal faisait des progrès chaque jour lorsque, tout à coup, à son grand étonnement, le médecin constata un matin l'arrêt subit de l'épanchement ; il me demanda ce que j'avais fait ; je lui répondis : « Rien, si ce n'est que c'est le dernier jour de la neuvaine à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. »

La pleurésie a donc été enrayée de ce jour et n'a plus fait de progrès ; la convalescence a été un peu longue, mais à l'heure actuelle le médecin constate que les traces de pleurésie, d'ordinaire si tenaces et si longues à disparaître, n'existent plus ; et cela encore lui parait tenir du prodige !

Je viens donc enfin rendre officiellement à votre chère sainte les actions de grâces dont mon cœur est rempli. Nous ne cessons de recourir à elle en toute occasion.

 

Mlse de S.

 

Attestation du Docteur.

 

J'ai été réellement témoin du fait que rapporte Mme la Mlle de S..., et que j'attribue aussi à l'intervention de Sœur Thérèse. Depuis cet arrêt de la maladie survenu brusquement le dernier jour de la neuvaine, les symptômes ont continué à s'amender très heureusement et, depuis quelques mois même, il ne reste à peu près plus de traces de pleurésie, ce qui peut être considéré comme miraculeux, surtout lorsqu'on connaît la malade. Docteur C.

 

62 — Guérison d'un tuberculeux.

 

X. (France), 21 juin 1912.

 

M. X... était atteint de la tuberculose, alité depuis plusieurs mois, toussant et crachant ses poumons avec abondance. Ces temps derniers, il semblait toucher à sa fin, le Docteur le considérait comme perdu.

Le bon X..., qui le connaissait un peu, étant allé le voir, lui parla e Sœur Thérèse ; cet homme, chrétien mais non pratiquant (à cause de sa situation : il est employé du gouvernement), accepta de suite a relique, commença une neuvaine avec sa femme, et aussi avec le Don X... qui prie comme un saint.

Au milieu de la neuvaine, la toux cessa, le malade se trouva beau coup mieux.

 

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La neuvaine finie, il se leva et vint à pied trouver le Docteur chez lui, à une distance de 1500 mètres !..

Jugez, ma Rde Mère, de la surprise du médecin en le voyant : « Vous ici !... lui dit-il, asseyez-vous là que je vous ausculte. » Et après : « Mais quel changement ! vous allez guérir ! vous n'avez presque plus rien ; promenez-vous, je ne vous donne plus aucun médicament; puis je vais diminuer le congé que j'ai demandé pour vous, car vous pourrez travailler bientôt! »

Depuis, le malade continue d'aller de mieux en mieux et espère aller sans tarder sur la tombe de Sœur Thérèse.

Le médecin reste stupéfait ; il est allé s'informer, au restaurant où ce malade se fait servir, de quelle nourriture il prenait; le restaurateur lui a répondu : « Comme tout le monde. » II cherche à trouver la solution du problème; il la saura, car le bruit commence à se répandre en ville. Il se répand de même pour un typhique condamné par la science et sauvé par Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Cette petite sainte visite notre ville, je suis dans le ravissement !...

 

S Sr-A., sup. de l'Hospice de X.

 

63 — Guérison de consomption.

 

Bruai-sur Escaut (Nord), 14 juillet 1912.

 

Affaiblie par les soins constants donnés à mon mari pendant sa longue maladie, je me trouvai complètement anéantie à sa mort, voilà sept mois.

Ma douleur fut si grande que, loin de me remettre, je devins une véritable loque humaine; à tel point que je me crus perdue, car je toussais beaucoup et ne pouvais parler... Je ne savais plus que faire !

Sur ces entrefaites, ma sœur vint me voir et m'entretint de notre bien-aimée Sœur Thérèse. Je mis toute ma confiance en cette petite sainte, ayant soin de porter une de ses reliques, et je commençai une neuvaine en son honneur.

Quelle ne fut pas ma surprise de me sentir de jour en jour plus forte ! et maintenant je jouis d'une très bonne santé.

En reconnaissance, je veux faire connaître ma bienfaitrice et la prier tous les jours de ma vie.

Vve H.

 

Suivent la signature de M. le Curé de Bruai et le sceau de la paroisse, et l'attestation de M. l’abbé D., témoin de la guérison.

 

64 — Guérison d'un phtisique.

 

St-Jean-le-Vieux (Basses-Pyrénées). 9 août 1912.

 

Il y a deux ans, je ne sais s'il vous en souvient, je m'étais recommandé à vos bonnes prières et à celles de votre Communauté pour demander ma guérison par l'intercession de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Quand je vous écrivis, j'étais bien bas. J'étais gravement atteint de tuberculose, cette maladie qui ne pardonne pas.

 

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Je fis plusieurs pèlerinages à Notre-Dame de Lourdes, en même temps que je multipliais mes neuvaines à la chère petite Sœur, dont je portais sur mon scapulaire une relique que vous aviez eu la bonté

de m’envoyer.

Tout fut inutile : Notre-Dame restait sourde, Sœur Thérèse également. Mon état demeurait stationnaire, sans empirer ni s'améliorer.

En décembre dernier, allant passer mon hiver en Algérie, je m arrêtai à Lourdes et je pris un bain. De ce pèlerinage, je rapportai une petite amélioration : la fièvre que jusqu'alors j'avais quotidienne, commença à s'espacer. Je repris courage et, en février dernier, je fis une neuvaine à la petite sainte pour obtenir la cessation absolue de la tievre, comme signe de guérison.

Et... la fièvre a cessé ! elle m'a définitivement abandonné le 14 février. Et depuis lors, c'a été une vraie résurrection. Moi, qui étais réduit à l’état de squelette (je ne pesais que 53 kilos !) j'en pesé aujourd'hui 83 ! Mes parents et mes amis qui m'ont vu si maigre et si faible n'en croient pas leurs yeux.

Moi qui, il y a quelques mois, me traînais à peine et à qui la plus petite marche donnait la fièvre, je vais et je viens sans éprouver la moindre fatigue. Dernièrement, j'ai fait un long voyage de l'Algérie dans les Pyrénées. J'ai traversé toute l'Espagne et j'ai été en pèlerinage à Avila, chez la grande Sr Thérèse. Rien n'y a fait : ma santé reste inébranlable ; au contraire, elle n'a fait que progresser et se raffermir.

 

L. H.,
de la Congrégation du St-Esprit.

 

65 — Guérison d'un phtisique.

 

Alais (Gard), 13 août 1912.

 

En janvier dernier, je tombais gravement malade, comme l'explique le certificat ci-joint du docteur qui me soigna. Cela traînait, tout en s'aggravant, si bien que, le 23 février, tout espoir était perdu et, d'après les médecins,— ils étaient deux alors — ce n'était plus qu'une affaire d'heures.

Il est facile de comprendre la désolation des miens. Une amie de la famille, qui venait prendre de mes nouvelles, eut l'heureuse inspiration de nous conseiller une neuvaine à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, neuvaine que nous commençâmes le même jour. Le lendemain, à sa visite, le docteur ne put que confirmer ce qu'il avait dit la veille. Néanmoins on continua la neuvaine.

Le troisième jour, à sa visite du matin, le médecin reste tout surpris « devant l'arrêt brusque du mal et la transformation qui semble s opérer ». Enfin, le quatrième jour, le mieux arrive, le poumon se cicatrise. Et, toujours en s'améliorant, on arrive à la fin de cette heureuse neuvaine où, de pauvre cadavre que j'étais au début, je peux par une fervente Communion d'action de grâces c a genoux au pied du lit, remercier Dieu et ma très grande

 

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protectrice, Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, de la grâce qu'ils viennent de m'accorder. J'entre en convalescence, très courte, puisque aujourd'hui me voilà complètement guéri et à la tête de mon travail.

Léon A. (25 ans),
entrepreneur de peinture.

 

L'Abbé L., vicaire à la cathédrale d'Alais, se fait une grande joie de confirmer les dires de son cher ex-malade et d'attester très explicitement le caractère vraiment prodigieux de cette guérison. C'est un fleuron de plus ajouté à la couronne de gloire de la petite sainte.

 

Suivent la signature de M. l’Abbé L., celles de la femme, de la mère et de la sœur du malade, de lamie qui conseilla la neuvaine et enfin le ml i lira i médical.

 

66 — Guérison d'une phtisique.

 

Roncourt (Alsace), 4 novembre 1912.

 

Il y a sept ans, en mars 1905, je fus prise d'un gros rhume que je dus un peu négliger. Je souffrais beaucoup de la poitrine et du dos ; une toux et une extinction de voix continuelles me fatiguaient beaucoup. Malgré les soins du docteur, je ne ressentais aucun soulagement. Au contraire, la maladie ne faisait que s'aggraver; j'étais très affaiblie, et mes poumons congestionnés m'occasionnaient de très grandes douleurs.

En 1911, j'eus l'inspiration de faire une neuvaine à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, devant se terminer le 30 septembre. Le dernier jour, je ne ressentis aucun changement dans mon état, mais je ne perdis pas courage, je recommençai une deuxième, puis une troisième neuvaine devant finir le 15 octobre.

Le 11, à mon réveil, je m'aperçus que j'avais de la voix, mais les douleurs persistaient encore. Je me permis d'exhaler cette plainte : « Chère petite Thérèse, ce n'est pas seulement la voix que je demande, mais la guérison de ma poitrine, puisque c'est cela qui m'enlève mes forces et m'empêche de suivre la Règle ! » La nuit du 13 au 14 (huitième jour de ma neuvaine), j'eus un rêve mystérieux après lequel je dormis d'un profond sommeil jusqu'au lendemain, à mon grand étonnement, car la fièvre ne me quittait guère la nuit et j'avais de fortes transpirations qui m'empêchaient de prendre aucun repos.

Dans la journée du 14, je n'éprouvais plus aucune douleur, je me sentais guérie !...

Il y a quelques jours, je fis une chute. Notre R<t« Mère crut prudent de faire appeler le docteur. Celui-ci fut bien étonné de me voir si fortifiée. Je lui parlai alors de la neuvaine, adressée il y a un an à Sœur Thérèse avec promesse de publier ma guérison.

Il se permit de m'examiner sérieusement et me dit : « Si vous n'avez demandé que la guérison de la voix et de la poitrine, je puis

 

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vous assurer que vous avez été exaucée au delà de vos désirs, et vous pouvez vous acquitter de vos promesses. » J'ai donc prié le docteur de me faire un certificat. « Bien volontiers, m'a-t-il dit, et avec l'espoir que votre petite sainte me protégera à mon tour ! »

 

Suivent la signature de l'Aumônier et le certificat du Docteur.

 

67 — Guérison de congestion pulmonaire.

 

Paris, 29, rue Gassendi, 25 novembre 1912.

 

Le 3 février je fus appelée près de Mme L., âgée de 31 ans, mère de cinq enfants dont le plus jeune avait un jour. Atteinte de congestion pulmonaire double, avec complications très graves, comme l'atteste le certificat du médecin, elle ne respirait plus qu'à peine. Le prêtre, appelé en toute hâte, lui administra les derniers Sacrements qu'elle reçut avec foi et piété. Je priais près d'elle et ne pouvais me résoudre à la quitter. Le râle devenant de plus en plus fort, je fis part de mes craintes à la religieuse qui la soignait : « A moins d'un miracle, me dit-elle, elle ne sera pas là cette nuit! — Mais ce miracle, ma Sœur, il faut le demander », repris-je. Et, pour la première fois, je me sentis pressée de recourir à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus : « Petite Sœur Thérèse, m'écriai-je en quittant la malade, si vous nous obtenez du bon Dieu la guérison de cette pauvre mère, je le publierai partout!... »

Le lendemain je la trouvai hors de danger ; je n'eus aucun doute sur l'intervention de la chère sainte, et à tous je répétais qu'elle était sauvée !

Après le temps voulu pour se remettre de la naissance de son bébé, Mme L. reprit ses occupations ordinaires et, depuis, elle s'occupe de ses enfants et de son ménage comme par le passé.

 

Sr A., Fille de la Charité.

 

Je soussigné, Vicaire à Saint-Lambert de Vaugirard, certifie avoir été appelé, en février 1912, pour le ministère des derniers Sacrements auprès de Mme L. que j'ai trouvée dans un état extrêmement grave et qui, contre mon attente, est revenue à la santé presque subitement et d'une façon tout à fait inespérée.

J. J., vicaire.

 

Sceau de la paroisse.

 

Toutes les personnes qui ont vu Mme L. le 3 février 1912, la croyaient perdue. Le médecin, la sage-femme l'avaient condamnée.

Dans la. soirée, après les prières faites pour elle, un mieux inattendu s'est produit, l'espoir est entré dans nos cœurs, et nous remercions la petite Sœur Thérèse dont le portrait occupe la place d honneur dans la maison.

 

Suivent les signatures du mari de la malade, de son frère, de sa belle-sœur, une amie et voisine, et le certificat médical approuve et légalise à la paroisse.

 

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68 — Guérison d'une malade atteinte de graves hémoptysies.

 

En février 1912, Mlle X. demeurant à N. (Eure-et-Loir), fut prise de crachements de sang très inquiétants. D'après l'avis du docteur, elle aurait du cesser de parler et de faire la classe, sous peine d'être bientôt forcée de quitter entièrement l'enseignement. Elle commença alors une neuvaine à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus pour lui demander sa guérison.

Du 12 au 19, elle eut de violents crachements de sang; mais, à partir du 20, ils cessèrent complètement et, depuis ce jour, elle a pu sans fatigue tenir une classe de quarante élèves et se trouve tout à fait guérie.

Le docteur, en lui délivrant son certificat, lui affirma qu'elle avait été très malade et lui dit qu'il ne comprenait pas comment elle avait été guérie si subitement. Elle lui révéla alors l'intercession puissante de Sœur Thérèse, et il fut obligé de la reconnaître avec elle. (Relaté en août 1912.)

 

69 — Guérison d'emphysème pulmonaire.

 

X. (Orne), 3 décembre 1912.

 

Un homme était atteint d'emphysème pulmonaire; le voyant si malade, je lui parlai beaucoup de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus et j'engageai son entourage et lui-même à commencer une neuvaine à votre petite sainte.

Le dernier jour de la neuvaine, qui était un vendredi, l'emphysème s'arrêta complètement : plus d'étouffement ni d'oppression ; et le malade n'expectorait plus. Cependant il souffrit encore beaucoup pendant trois semaines; on pensait qu'il allait mourir; mais il priait toujours Sœur Thérèse et ne perdait pas espoir.

Le 18 novembre, le voyant au plus mal, on lui met l'image-relique de la chère sainte sous son oreiller. Le lendemain soir le malade demandait à manger : il mangea de fort bon appétit ! et depuis quinze jours il ne buvait que de l'eau de Lourdes !

Depuis il continue à s'alimenter parfaitement, et jamais rien ne lui fait mal. Il commence à se lever. Le médecin dit que la plaie du poumon est complètement cicatrisée; il n'y comprend rien.

Mais nous savons bien qui remercier du prodige !

 

H. G.

 

70 — Double guérison de pneumonie.

 

Grandchamp par Treilliéres (Loire-Inf.), 22 décembre 1912.

 

Une fillette de trois ans et demi était atteinte de pneumonie. Son état devint bientôt très grave. Elle communiqua la maladie à sa mère qui venait d'avoir un nouvel enfant. Le mal fit des progrès rapides. Bientôt l'état des deux malades fut jugé désespéré et la mère demanda à recevoir les derniers Sacrements. Les prières faites

 

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jusque-là semblaient rester sans fruit. Tout le monde s'attendait à un dénouement fatal. Le médecin lui-même dit à la famille qu'il reviendrait le lendemain si... on ne lui faisait rien dire : mais il était persuadé qu'on lui annoncerait la mort de la mère et de l'enfant. C'était dimanche soir, 15 décembre, à quatre heures et demie, il y a sept jours.

J'allai visiter ces malades dans la soirée, vers six heures. Tout le monde était découragé : personne ne se sentait plus la force de prier. Je fis baiser une image de Sœur Thérèse à la fillette d'abord, puis à la mère, à laquelle je remis le précieux dépôt.

La confiance revint alors dans les cœurs : on se mit à prier terme, et je me retirai ensuite plein d'espoir.

Toute la nuit ce fut une « avalanche de prières » adressées à la petite Reine, comme le disait une personne de la famille. Le lundi matin un glas vint à sonner : tout le monde crut que c'était celui de la jeune maman. Mais elle était encore vivante !

Dans la matinée on se remit encore à prier. A la fin de la prière la malade se mit à expectorer, ce qu'elle n'avait pas fait depuis le samedi. Bientôt après, la fillette qui, jusque-là, avait été dans le coma, se réveilla soudain, se releva un peu, agita ses bras, tourna les yeux et retomba sur sa couche. Un instant après, elle se releva de nouveau, se mit à sourire, réclama ses jouets et demanda à manger. La mère qui, depuis plusieurs jours, ne prenait aucune connaissance de sa fille, remarqua qu'elle était mieux.

Le médecin arriva l'après-midi : « Comment vont les malades ? » dit-il inquiet. — « Elles vont mieux. » — « Pas possible ! » répliqua-t-il étonné ; et il s'approcha d'elles pour voir ce qu'il ne pouvait croire. Force lui fut de constater une amélioration extraordinaire dans la mère comme dans la fillette. Il est absolument étonné de ce changement soudain et simultané dans les deux malades.

Depuis, l'amélioration continue rapide, et le danger est complètement disparu.

J. Combeau, vicaire.

 

Certificat médical.

 

Je soussigné, docteur en médecine de la Faculté de Paris, ancien interne des Hôpitaux de Nantes, certifie que Mme L. et sa fille, âgée de trois ans et demi, atteintes de pneumonie grippale, étant en même temps dans un état très grave, on peut même dire désespéré, ont éprouvé simultanément une amélioration brusque et qui s'est maintenue, amélioration qui, sans être absolument inexplicable médicalement, n'en revêt pas moins un caractère extraordinaire.

 

Dr G.

 

71 — Guérison d'une jeune phtisique.

 

Marie F., âgée de quatorze ans, tomba malade au début d'octobre 1911 et, le 18 du même mois, le docteur la déclarait atteinte de fièvre typhoïde.

 

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Le 12 novembre un second médecin, appelé en consultation, constata, à son tour, de la phtisie pulmonaire avec lésion au poumon. Deux jours après, ayant procédé ensemble à un nouvel examen de la malade, les deux praticiens tombèrent d'accord pour renouveler le double pronostic. L'un d'eux avoua aux parents qu'il espérait prolonger leur enfant, mais non la guérir.

Ce même jour, 14 novembre, les parents désolés commencèrent une neuvaine à la Servante de Dieu.

Le 18, le médecin revint et fut stupéfait de ne plus trouver trace de la complication pulmonique : la lésion était guérie ! Il voulut faire tousser la malade pour l'ausculter, mais la fillette de répondre : « Je ne puis tousser, je ne sais plus ! » Cependant elle n'avait pu prendre aucun remède, étant trop faible pour les supporter.

Après cette guérison de la phtisie, il restait à la petite Marie à se remettre de sa fièvre typhoïde ; la convalescence en fut rapide et donna un nouveau démenti aux affirmations du docteur...

(Relaté en 1912.)

 

72 — Guérison d'une jeune phtisique.

 

Mlle X. était atteinte de tuberculose pulmonaire depuis le commencement de l'année 1910. A partir de mai 1911, jusqu'au printemps 1912, elle dut garder un repos absolu. Deux séjours en Suisse et les traitements essayés n'avaient point amené d'amélioration sensible. En mars 1912 le mal fit des progrès, la jeune fille était faible, pouvait à peine s'alimenter, la fièvre ne la quittait pas et elle crachait le sang presque tous les jours. Elle dut s'aliter et sa faiblesse devint si grande qu'elle sentit la vie s'en aller. Elle se résigna à mourir, persuadée que seul un miracle pouvait la sauver.

Un jour la pensée lui vint de demander ce miracle à Sœur Thérèse. Elle commença donc une neuvaine.

Le quatrième jour la fièvre tomba complètement, et la malade put se lever. Le neuvième jour elle toussa encore deux ou trois ibis ; mais à partir de ce moment ce fut fini ; la toux cessa complètement ainsi que les expectorations, et la fièvre ne revint plus, c'était le 5 mai 1912.

Le 7, la jeune fille se rendit chez son médecin. Très surpris il ne trouva plus rien d'anormal à l'auscultation.

Il voulut bien ensuite lui délivrer un certificat provisoire, attestant qu'elle ne présentait plus aucun symptôme de tuberculose, et lui promit de lui en délivrer un autre, en mai 1913, pour être publié.

 

73 — Guérison d'une jeune femme atteinte de phtisie.

 

Le Fousseret (Haute-Garonne), 26 octobre 1912.

 

Je suis tout heureux de pouvoir vous signaler une guérison obtenue grâce à l'intercession de Sœur Thérèse.

Depuis quelque temps Mme T., âgée de trente-cinq ans, souffrait d'une maladie de poitrine. Elle quitta Paris pour venir chez ses

 

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parents au Fousseret, espérant que l'air du Midi lui serait plus favorable que celui de la capitale. Après avoir passé l'hiver 1911-1912 sa maladie s'accentua de nouveau; elle ne mangeait presque plus ; ses forces diminuèrent insensiblement jusqu'au jour où elle fut obligée de s'aliter. Elle passa deux mois au lit, en dépérissant toujours. On s'attendait à une fin prochaine ; le médecin lui-même avait dit aux voisins que Mme T. était perdue.

On proposa alors à cette jeune femme d'invoquer votre petite sainte et de lui demander sa guérison, et l'on fit une neuvaine en famille.

Le dernier dimanche de juillet, pendant la Messe où étaient ailes ses parents, Mme T. éprouva un étrange frisson et se mit à pleurer. A partir de ce moment elle eut faim, et demanda à manger, ce qu'elle n'avait pas fait depuis quatre mois.

Tout le monde fut étonné de voir ce changement subit.

Au bout de deux ou trois jours, Mme T. se leva et commença à faire des visites. Elle est complètement guérie et me charge de vous écrire pour vous annoncer cette heureuse nouvelle et vous prier, en même temps, de vous unir à elle pour remercier Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Bernard Malet,
vicaire au Fousseret.

 

Suivent les signatures de Mme T. et de cinq témoins.

 

74 — Guérison d'une congestion pulmonaire aiguë.

 

Carvin (P.-de-C), 24 décembre 1912.

 

Je faisais mes études à Paris lorsque je fus prise d'une crise d'appendicite ; deux autres se succédèrent à peu d'intervalle. De retour chez mes parents pour les vacances, le docteur les prévint qu'une opération était nécessaire. Je devais être opérée le vendredi 29 novembre. Les chirurgiens employèrent, comme il est d'usage, le chloroforme pour m'endormir, mais une syncope survint, et il leur fut impossible d'opérer. Je restai endormie trois heures.

Malgré cet imprévu, le docteur décida de nouveau de m'opérer le lundi 2 décembre, mais alors de m'endormir au moyen de l'éther. Pendant l'opération, j'eus quelques nausées de sang et, aussitôt réveillée, une congestion pulmonaire à l'état aigu se déclara, ce qui amena, au bout de deux jours, des transports au cerveau et de la fièvre à 40°. Je toussais et crachais très péniblement jour et nuit; à chaque instant, j'étais prise d'étouffements et ma voix était complètement éteinte.

Mes parents avaient demandé une consultation des médecins les Plus réputés de la ville; ceux-ci, me croyant perdue, les prévinrent ne me faire donner les derniers Sacrements.

Je fus administrée le vendredi, à 2 heures.

Une bonne religieuse vint ensuite m'apporter une image de Sœur Thérèse ; elle l'attacha à mon édredon en me disant de bien prier Petite sainte. Je mis alors toute ma confiance en Soeur Thérèse et

 

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lui demandai de me guérir. Les sœurs de la clinique se joignirent à moi pour la prier.

Bientôt après, je respirai plus facilement; les palpitations de cœur, que les docteurs n'arrivaient plus à compter auparavant, commencèrent à se ralentir, et le sifflement des bronches disparut complètement.

Vers six heures du soir, l'un des médecins vint me voir et, me fixant, il s'écria : « Quel coup de théâtre! mais vous voilà sauvée! »

L'autre docteur, parti depuis midi pour une opération, vint vers 11 heures du soir; il ouvrit la porte de ma chambre et resta interdit sur le seuil. Il ne me dit mot, mais sa stupéfaction se lisait sur ses traits !

Ceci se passait le vendredi et, dix jours après, je quittais l'établissement pour rentrer chez mes parents.

F. D.

 

Je soussigné, aumônier de la clinique St-R., à L., déclare avoir visité d'une façon quotidienne Mme F. D. pendant son séjour dans la maison.

Les docteurs X., doyen de la faculté catholique de médecine, et D., professeur dans la même faculté, ayant manifesté de grandes inquiétudes sur la santé de leur malade, j'ai donné à Mlle D. les derniers Sacrements. Un mieux sensible se produisit bientôt et cette jeune fille attribue sa guérison si rapide et complète à l'intercession de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, que nous avons tous priée pour elle.

 

X., prêtre, aumônier.