CHAPITRE DEUXIÈME — Guérisons d'asthme, de maladies de cœur et d'estomac

75 — Guérison d'asthme.

76 — Autre guérison d'asthme.

77 — Disparition d'une lésion au cœur.

78 — Guérison d'une maladie de cœur.

79 — Guérison de maladie d'estomac.

80 — Un vigneron guéri d'une maladie d'estomac.

82 — Guérison d'estomac, obtenue sans avoir été demandée.

82 — Guérison de douleurs vives à l'estomac.

CHAPITRE TROISIÈME — Guérisons de péritonites et fièvre typhoïde

83 — Une jeune fille subitement guérie de péritonite tuberculeuse.

84 — Guérison d'un jeune homme atteint de péritonite.

85 — Autre guérison d'un jeune homme atteint de péritonite tuberculeuse.

86 — Guérison d'une jeune mère, mourante de péritonite.

87 — Guérison de fièvre typhoïde.

88 — Guérison de fièvre typhoïde.

CHAPITRE QUATRIÈME — Guérisons de surdité

89 — Guérison d'un professeur de musique.

90 — Guérison accompagnée de parfums.

91 — Tympan reconstitué; surdité, hémorragies, douleurs d'oreilles supprimées.

92 — Belle guérison presque subite.

93 — Guérison instantanée et complète.

 

CHAPITRE DEUXIÈME — Guérisons d'asthme, de maladies de cœur et d'estomac

 

75 — Guérison d'asthme.

 

Laval (Mayenne), 20 novembre 1912.

 

La bonne de mon frère a été plus avisée que beaucoup de gens : souffrant d'un asthme datant de son enfance, avant de commencer sa neuvaine à Sœur Thérèse, elle fut trouver le médecin qui, sur sa demande, écrivit un certificat constatant sa maladie. Depuis (il y a environ trois mois de cela), elle n'a pas eu de crise.

Elle attend encore pour être certaine de sa guérison, puis elle retournera chercher un nouveau certificat pour vous envoyer les deux. Elle croit bien être délivrée de son infirmité, car jamais elle n'avait été si longtemps sans crise.

J'ajoute que Sœur Thérèse a ravivé sa foi, car elle est beaucoup plus pieuse et fréquente davantage les Sacrements.

 

M. L.

 

76 — Autre guérison d'asthme.

 

N.-D. des Prés, par Reillanne (B***-Alpes), 23 décembre 1912.

 

«est avec la plus vive reconnaissance que je viens vous faire part de la faveur miraculeuse, obtenue par une neuvaine à l'admirable petite Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

J’ai 61 ans et, depuis plus de trente ans, j'étais atteinte d'asthme. Il y avait à peu près un an qu'il augmentait beaucoup; les accès étaient plus fréquents, les étouffements devenaient terribles, l'oppression m'empêchait de dormir des nuits entières ; enfin je pensais être à la fin de ma vie. C'est alors qu'une de mes Sœurs me dit : « Faisons une neuvaine à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. » — « Oh ! lui répliquai-je, il y a trop longtemps que j'ai cette maladie; c'est

 

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ma croix, il faut bien que je la porte, et je ne me soucie pas de guérir !» — « Eh bien, me répond-elle, je vais la faire pour vous ! » Et nous commençâmes la neuvaine...

Il y avait à peine deux ou trois jours que nous l'avions commencée, quand je me réveille la nuit dans un bien-être étrange, sans suffocation, sans étouffement. « Oh ! m'écriai-je doucement, ma petite sainte, serait-ce possible que vous vouliez me guérir!... »

Ma guérison était bien réelle; et, depuis ce jour, c'est-à-dire depuis presque trois mois, je n'ai plus d'accès d'asthme, plus d'oppression, ni besoin d'aide lorsque je monte l'escalier.

Je ne cesse de penser à ma chère bienfaitrice; je l'ai prise pour ma Patronne, puisque déjà je porte son nom.

 

Rde Mère M.-T., cistercienne.

 

Suit l'attestation de la Rde Mère Supérieure.

 

77 — Disparition d'une lésion au cœur.

 

B... (Finistère), 2 juin 1912.

 

En décembre dernier, souffrant beaucoup du coeur, au point de ne pouvoir rester couchée ni jour ni nuit, ayant perdu force et appétit et ma santé s'étant très altérée, j'appelai un médecin de la ville, réputé très sérieux et consciencieux. Comme je lui disais que j'espérais bien ne pas marcher vers une lésion du cœur, il s'écria : « Une lésion ! mais vous l'avez en plein, Madame ! » Pour adoucir ce que pouvait avoir de brutal sa déclaration, il ajouta que néanmoins, avec des précautions, des soins, je n'avais pas à craindre.

Je fus très affectée, et je continuai à souffrir de plus en plus, sans répit. L'idée me vint alors de demander à l'une de mes filles sa relique de votre bien-aimée petite Sœur Thérèse. Je la portai deux ou trois jours et mes douleurs diminuèrent progressivement, je repris des forces, de l'appétit, du sommeil.

Voulant savoir à quoi m'en tenir, je fis venir un autre médecin, très distingué aussi, et après l'auscultation, je lui posai la question au sujet de ma lésion au cœur, lui disant qu'un de ses confrères en avait constaté une : « Cela se peut, me répondit-il, mais moi je n'en trouve pas ! »

 

Mme X...

 

78 — Guérison d'une maladie de cœur.

 

Nouvelle-Orléans (Louisiane), Etats-Unis, 20 décembre 1912.

 

J'aurais dû écrire ce récit de ma guérison, il y a déjà quelque temps; mais j'ai hésité craignant le retour possible de mes souffrances.

Depuis plus de quatre ans j'endurais des douleurs de cœur qui étaient quelquefois si fortes qu'elles atteignaient le bras et l'épaule et jusqu'aux extrémités des doigts, ce qui m'empêchait de me servir de ma main gauche.

 

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J'ai été soignée par deux docteurs bien connus; mais mon état empirait malgré leurs traitements. Rien ne pouvait me soulager.

J'ai eu alors recours à la petite Sœur Thérèse et j'ai porté une relique d'elle. J'ai fait trois neuvaines en son honneur et, à la fin de la troisième, la douleur m'a quittée et n'est pas revenue.

Cette guérison a eu lieu au mois d'avril de cette année; j'ai promis de la publier et je suis très heureuse de le faire.

 

Mme Tebrance Smith.

 

(Communiqué par le Carmel de la Nouvelle-Orléans.)

 

St Stephen's Church, 1029 Napoléon Avenue, Nouvelle-Orléans

(Louisiane), Etats-Unis, 23 décembre 1912.

 

Ceci est pour certifier que Mme Terrance Smith, une de mes paroissiennes, est non seulement une catholique pratiquante, mais une chrétienne remarquable, par sa foi forte et pratique et son bon sens. Son jugement est sain et j'estime son témoignage parfaitement consciencieux.

 

F.-V. Nugent, Curé.

 

79 — Guérison de maladie d'estomac.

 

Kyle-Templemore (Co. Tipp.), Irlande, 29 février 1912.

 

J'étais atteinte d'une douleur très aiguë et d'une maladie d'estomac, et ne pouvais trouver aucun soulagement, les remèdes prescrits par le médecin ne produisant aucun effet.

Je souffrais ainsi depuis trois mois, quand une amie me donna une image de la « petite Fleur ». Je commençai alors une neuvaine. Au bout de quelques jours, je me sentis beaucoup mieux. A la n de la neuvaine, je me trouvai parfaitement guérie. Il y a deux mois de cela, et je suis actuellement en meilleure santé que jamais je ne l'ai été.

 

Mrs A. R.

 

80 — Un vigneron guéri d'une maladie d'estomac.

 

Sr-J., par Rive-de-Gier (Loire), 4 septembre 1912.

 

Mon mari, né le 28 novembre 1857, souffrait depuis 10 ans d'un violent mal d'estomac qu'il avait contracté en travaillant avec trop d'assiduité au greffage de la vigne.

Il a vu six médecins dans le courant de ces 10 années : les uns lui ont dit que c'était une gastralgie, d'autres du rhumatisme, d'autres l'effet des vers ou de la bile...

Il était d'une faiblesse excessive; il souffrait tellement que, lorsque les crises le prenaient, il se roulait sur le plancher, ne trouvant de soulagement nulle part. Les remèdes et le régime essayés n'avaient servi à rien. Cependant, entre ces crises, l'appétit ne lui faisait pas trop défaut, et il travaillait sans même beaucoup de fatigue. Mais voilà à peu près six mois que ces crises ne le quittaient presque plus. Ayant donc perdu tout espoir de le voir en bonne santé, j'ai

 

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pensé demander sa guérison à la petite Sœur Thérèse... Après l'avoir priée de me faire trouver une de ses reliques, ne sachant où m'en procurer, je l'ai reçue, le dernier jour d'une neuvaine que j'avais faite dans ce but, de la part d'un jeune prêtre des Chartreux, à Lyon. Alors ma confiance en elle a grandi. J'ai dit à mon mari que nous allions tous les deux commencer une neuvaine en son honneur pour demander sa guérison ; nous l'avons commencée le 16 septembre, en appliquant tous les jours la relique sur l'estomac.

Le septième jour, un grand mieux s'est fait sentir et, le neuvième jour, plus de douleur!... Nous sommes aujourd'hui au 4 novembre, et cela continue toujours !

C'est l'image portant un morceau d'étoffe qui a servi à opérer cette merveilleuse guérison.

 

E. B.

 

82 — Guérison d'estomac, obtenue sans avoir été demandée.

 

Lyon, 16 septembre 1912.

 

Depuis 5 ans j'avais une dilatation d'estomac qui me causait de vives douleurs et m'empêchait de digérer.

Il y a deux ans, une de mes amies me donna une image-relique de Sœur Thérèse ; je l'avais placée dans un livre, et de temps en temps, je me plaisais à lui faire une petite visite. Il me vint un jour à la pensée de la porter sur moi, non pour demander ma guérison (je n'y pensais nullement!), mais avec l'intention d'obtenir sa protection pour les nombreux malades que je visitais.

Or du jour où je l'ai placée sur moi, je n'ai plus souffert; je me suis mise à manger de tout et j'ai digéré parfaitement.

Je me suis demandé alors si c'était Sœur Thérèse qui m'avait guérie. Elle a bien voulu me faire voir que cette grâce venait d'elle, la chère petite Sainte !

Un jour, je perds mon image : voilà le mal qui revient! Je me décidai à vous demander une nouvelle relique; elle ne se fit pas attendre, heureusement pour moi, car je ne digérais plus rien, même en ne faisant qu'un seul repas par jour !

Dès que la nouvelle relique fut placée sur l'endroit malade, je repris mon état normal.

 

Mme T.

 

82 — Guérison de douleurs vives à l'estomac.

 

(Alpes-Maritimes), 31 décembre 1912.

 

Je souffrais depuis 6 ans environ de douleurs d'estomac, semblables à des brûlures, que ni remèdes, ni régimes ne pouvaient calmer; j'avais fini par ne plus me plaindre, puisque je ne pouvais être soulagée.

Un jour, je lus dans la vie de Sœur Thérèse qu'une religieuse atteinte d'une maladie d'estomac s'était vue guérie après une neuvaine à votre angélique petite sainte. Pleine de confiance et malgré

 

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mon indignité, je commençai une neuvaine, appliquant sur la partie douloureuse l'image et la relique de la Servante de Dieu.

Le neuvième jour, 20 août dernier, les douleurs ont cessé complètement. Depuis ce moment je me trouve très bien ; je n'ai qu'un regret : c'est d'avoir attendu jusqu'à aujourd'hui pour rendre gloire à ma céleste Protectrice !

 

Sr M.

 

CHAPITRE TROISIÈME — Guérisons de péritonites et fièvre typhoïde

 

83 — Une jeune fille subitement guérie de péritonite tuberculeuse.

 

Mouilleron-en-Pareds (Vendée), 29 mai 1912.

 

Une jeune fille de 16 ans, prise de péritonite tuberculeuse, le dimanche 21 avril, était très mal le lundi et le mardi. Le mardi soir, M. le Curé lui porta une relique en lui disant : « Vous êtes trop jeune, vous ne mourrez pas ; priez la petite Sœur Thérèse, elle vous guérira. »

Il était à peine de retour à la cure qu'elle demandait à se lever. Le lendemain, elle se leva et, le 26, elle assistait à la Confirmation dans sa paroisse !

 

M. B.

 

84 — Guérison d'un jeune homme atteint de péritonite.

 

X. (Brabant), 1912.

 

Un jeune homme tomba gravement malade d'une péritonite. « Si le malade n'y succombe pas, disait le médecin, ce sera une affaire de huit à neuf mois. » On commença une neuvaine à saint Gérard, mais elle n'apporta aucune amélioration. Un ami proposa de faire une neuvaine à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Dès les premiers jours, la fièvre cessa, au grand étonnement du médecin qui d'abord ne voulait pas le croire, disant qu'on s'était trompé en prenant la température. « En tout cas, conclut-il, la fièvre reviendra bientôt. »

La fièvre ne revint pas et, quelques semaines plus tard, le malade était complètement guéri.

 

Rév. Père G., Rédemptoriste.

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85 — Autre guérison d'un jeune homme atteint de péritonite tuberculeuse.

 

T. (Ardennes), 23 décembre 1912.

 

J. P. travaillait dans les carrières de pierre. Au mois d'août 1911,. au retour de sa journée et par une chaleur exceptionnellement forte, il but de l'eau fraîche et se trouva bientôt indisposé. Pour ce mal que ses parents avaient d'abord cru sans gravité, on n'appela que quelques jours après le médecin qui n'habite pas le village. De suite, il jugea l'état très grave et constata une péritonite tuberculeuse. La maladie, que rien ne pouvait enrayer, allait s'aggravant chaque jour et la situation devint désespérée ; le jeune homme ne pouvait plus rien prendre et était dans l'impossibilité de quitter son lit. Ses jours étaient comptés.

C'est alors qu'une de ses sœurs, religieuse dans notre communauté, reçut une relique de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. La relique fut envoyée à la famille et, religieuses et parents, unis au malade, commencèrent une neuvaine pour obtenir la guérison tant désirée. Il y avait six semaines que durait la maladie.

A la fin de la neuvaine, le médecin déclarait que toute trace du mal avait disparu!

 

Sr M.

 

Suit la signature de la sœur du jeune homme.

 

86 — Guérison d'une jeune mère, mourante de péritonite.

 

Tourcoing (Nord), 8 novembre 1912.

 

Une marchande de légumes, qui demeure près de chez moi, avait sa jeune sœur malade depuis sept semaines d'une péritonite puerpérale.

Le dimanche, on l'avait administrée et l'on attendait sa mort d'heure en heure, le médecin ne donnant plus d'espoir.

Quand j'appris cela, le lundi matin, j'envoyai à la jeune femme, par sa sœur, une petite relique avec une image de Sœur Thérèse, disant de commencer une neuvaine et de mettre la relique sur la malade.

Le lendemain, mardi, elle n'eut plus qu'une crise, tandis qu'auparavant, elle en avait sept et huit par jour.

Le docteur était stupéfait, il a même demandé d'où venait la relique qu'elle portait à son cou ; il est catholique et, loin d'en rire, il a sans doute pensé lui-même que ce changement si subit venait de la petite sainte.

Deux jours après, le vendredi, la jeune femme, qui depuis sept semaines ne prenait que de l'eau, pouvait manger un œuf; le dimanche, elle se levait et, depuis, elle n'a plus rien ressenti.

Voilà quinze jours que cette guérison a eu lieu ; Mme X. se promène à présent, et toutes les personnes qui l'ont vue durant sa maladie et qui la revoient maintenant disent que c'est un vrai miracle.

 

W. R.

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87 — Guérison de fièvre typhoïde.

 

Guingamp (C.-du-N.), 1er mai 1912.

 

Vous vous rappelez peut-être la neuvaine que je vous demandais, en janvier dernier, pour la guérison d'un de mes fils, revenu du collège atteint de la fièvre typhoïde ? Le dernier jour de cette neuvaine adressée à Sœur Thérèse, la maladie, qui semblait suivre un cours bénin, s'aggrava brusquement, à tel point que tout espoir humain nous fut ôté. Le cœur et les poumons étaient profondément atteints, et la fièvre montait à 41°6.         C'est alors que je vous demandai par dépèche une seconde neuvaine. Je ne pouvais avoir d'espoir qu'en la bonté et la miséricorde infinies de Dieu : humainement, mon fils était perdu.

Pendant près de quinze jours, il a été si bas, par la crise cardiaque et par une pneumonie, que plusieurs fois nous l'avons cru mort. Un soir surtout, les deux docteurs qui le soignaient nous ont prévenus que c'était la fin : une heure au plus de vie d'après l'état du cœur ! Nous priions de toute notre âme et faisions prier N.-D. de Lourdes et Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus en qui nous avons, depuis plusieurs années, une si grande confiance.

Notre-Seigneur a exaucé les prières de sa sainte Mère et de son angélique petite Servante, et, par un miracle indiscutable, il a rendu la vie et la santé à mon fils. Les deux docteurs qui l'ont soigné et différentes personnes dignes de foi peuvent attester sa guérison miraculeuse.

Maintenant il se porte admirablement, il ne lui reste pas la plus petite trace de sa maladie, ni au cœur, ni aux poumons, ni aux intestins. Quelle reconnaissance nous devons à votre chère petite-sainte ! A. P.

 

Suivent les deux certificats médicaux légalisés à la paroisse.

 

88 — Guérison de fièvre typhoïde.

 

Neuvy-le-Roi (Indre-et-Loire), 22 novembre 1912.

 

Il y a un an, M. l'abbé Bougerais, âgé de 65 ans, retiré à Neuvy-le-Roi et y remplissant les fonctions de vicaire, tombait dangereusement malade.

Depuis longtemps, il souffrait de violents maux de tête qui donnaient à craindre pour son cerveau.

Au début, le médecin ne put se prononcer sur le caractère de la maladie ; ce ne fut qu'au bout de quelques jours qu'il reconnut tous les symptômes de la fièvre typhoïde : langue extraordinairement chargée dénotant l'état infectieux des intestins, insomnies continuelles, appétit nul, délire violent qui obligeait souvent les personnes de service à maintenir de force le malade dans son lit. Cet état s'aggravant de plus en plus, je jugeai prudent de lui administrer les derniers Sacrements et de le disposer à faire à Dieu le sacrifice de sa vie, toutes choses dont il n'a gardé aucun souvenir.

 

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C'est alors que la religieuse qui le soignait eut la pensée d'invoquer Sr Thérèse de I'Enfant-Jésus pour obtenir sa guérison. Elle exposa l'image de la petite sainte dans la chambre du malade et commença une neuvaine à laquelle je m'unis moi-même, ainsi que plusieurs personnes pieuses de ma paroisse.

Le sixième jour de la neuvaine, la fièvre cessa subitement. Le médecin qui avait annoncé la mort à bref délai fut étonné de ce brusque changement. En tout cas, il recommanda à son malade de prendre maintes précautions et lui dit que sa convalescence serait longue.

En moins d'une quinzaine de jours, M. l'abbé Rougerais était sur pied ; ses forces et un superbe appétit lui étaient revenus. Selon son expression, il se sentait comme rajeuni, se trouvait plus fort et plus alerte qu'avant sa maladie.

Depuis ce temps, le mieux s'est toujours maintenu; M. l'abbé Bougerais jouit d'une excellente santé et peut remplir sans fatigue les fonctions de son ministère. La fièvre typhoïde n'a laissé chez lui absolument aucune trace.

Je certifie n'avoir dit au cours de cette relation rien qui ne soit conforme à la vérité, heureux de pouvoir affirmer ce fait qui est tout à la gloire de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

 

E. Lerebourg, curé-doyen.

 

A ce document sont joints le certificat du médecin et une relation faite par M. l'abbé Rougerais sur sa maladie et sa guérison.

 

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CHAPITRE QUATRIÈME — Guérisons de surdité

 

89 — Guérison d'un professeur de musique.

 

Gaillac (Tarn), 14 mai 1912.

 

Je ne veux pas être ingrate : j'ai promis à votre petite sainte de vous relater cette faveur que je lui dois.

Atteinte d'une affreuse surdité et étant professeur de musique, j'étais désolée.

Pendant quatre mois je me suis assujettie à un traitement, fort coûteux pour mes petits moyens, et le résultat n'arrivait pas.

Il me tombe sous la main une petite brochure de votre aimable sainte; je lui fais une neuvaine et, le dernier jour qui se trouvait un dimanche, j'entends, très distinctement, le prône du prêtre, alors que, précédemment, je n'entendais qu'un son confus.

Merci à votre chère petite Sœur ! qu'elle a donc été bonne ! Vous pouvez bien, ma Rde Mère, publier cette nouvelle faveur.

 

F. P.

 

90 — Guérison accompagnée de parfums.

 

Hospice de X. Clamart (Seine), 15 décembre 1912.

 

Une personne, à la suite d'une grippe, était devenue complètement sourde d'une oreille. File demanda à la bonne Sœur X. son union de prières pour une neuvaine qu'elle allait faire à la chère petite sainte de Lisieux. La Sœur répondit qu'elle priait, et envoya un petit sachet contenant une relique, et de la terre prise sur la tombe de Sœur Thérèse, précieuse terre qu'elle engagea à boire dans un peu d'eau. La personne fit ce qui lui était conseillé et mit le sachet sur son oreille.

En écrivant le résultat, la malade assura que sa surdité avait complètement disparu, et demanda si la Sœur avait remarqué que la terre était parfumée. M. D.

 

Suit l'attestation de M. l'Aumônier de l'Hospice.

 

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91 — Tympan reconstitué; surdité, hémorragies, douleurs d'oreilles supprimées.

 

Carmel de Grajal (Espagne), 20 septembre 1912.

 

Me trouvant malade, je tombai du lit si malheureusement que je j'entrai dans l'oreille une écharde et restai évanouie un long moment à cause de la vivacité de la douleur. Après avoir repris connaissance, je perdis beaucoup de sang par l'oreille. On appela le médecin : il dit que je m'étais crevé le tympan et que je n'entendrai plus jamais. Au récit qu'on lui fit de ce qui était arrivé et du long moment que j'étais restée sans connaissance, il déclara que l'avais risqué d'être tuée sur le coup.

Je fus complètement sourde pendant plus d'un an et, tout ce temps, j'eus des douleurs terribles à l'oreille et un bruit dans la tête qui me tourmentait beaucoup. Fréquemment je perdais par l'oreille une grande quantité de sang.

Je restai ainsi longtemps, sans avoir aucun soulagement, lorsqu'un jour, la Providence me fit parvenir une relique de Sœur Thérèse. Pleine de confiance, je la mis sur mon oreille et commençai en même temps une neuvaine à la petite sainte. Par cette première neuvaine, je n'obtins rien. J'en fis une autre, et les douleurs se calmèrent. J'en entrepris une troisième, et ainsi jusqu'à cinq. Pendant tout ce temps, je ne quittai pas la relique.

Peu à peu les douleurs disparurent, l'écoulement du sang cessa ainsi que le bruit dans ma tête, et je commençai à entendre. Aujourd'hui, j'entends fort bien et j'ai l'oreille comme si rien ne lui était arrive.

 

Sr D.

 

92 — Belle guérison presque subite.

 

Monastère des Ursulines, Tournai (Belgique), 11 juillet 1912.

 

Le 14 septembre 1911, je perdais entièrement l'ouïe. Un spécialiste tut consulté et déclara qu'il n'y avait rien à faire ; il constata que la surdité était complète.

Je m'adressai alors au Cœur de Jésus, par l'intercession de Notre-Dame et de Sœur Thérèse, et je fis neuvaine sur neuvaine.

Vers le milieu de la troisième, je commençai à entendre. L'ouïe continua à me revenir si rapidement que, le surlendemain, j'étais guérie ; j'entendais parfaitement bien !

Près d'un an s'est écoulé depuis ; et je viens aujourd'hui acquitter ma dette de reconnaissance en vous priant, ma Rde Mère, d enregistrer ce petit miracle — si grand pour moi ! — et à côté de lui une foule de petites grâces obtenues par notre chère sainte.

 

Rde Mère St-A.

 

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93 — Guérison instantanée et complète.

 

Couvent des Ursulines, La Havane (Cuba), 18 novembre 1912.

 

La sainte a guéri mon jeune frère qui avait une maladie d'oreille et était devenu complètement sourd.

Un jour, prenant l'image de la petite Sœur Thérèse et la portant à son oreille, il lui dit simplement : « Petite Thérèse, faites-moi entendre !... » et il se trouva guéri !

Depuis, il entend parfaitement, jusqu'aux moindres bruits.

 

S   J. DEL SACRAMENTO.