TROISIÈME PARTIE — Guérisons

TROISIÈME PARTIE — Guérisons

CHAPITRE PREMIER — Guérisons de maladies de poitrine

486 — Guérison d'une fluxion de poitrine.

487 — Guérison subite de broncho-pneumonie.

488 — Guérison de double congestion pulmonaire infectieuse.

489 — Guérison de phtisie.

490 — Guérison de grippe  infectieuse  compliquée de  broncho-pleuro-pneumonie double.

491 — Guérison de coqueluche infectieuse.

492 — Guérison de pneumonie aiguë.

493 — Guérison subite de pleurésie.

494 — Guérison de broncho-pneumonie purulente.

495 — Guérison de laryngo-broncho-pneumonie.

496 — Guérison de broncho-pneumonie double.

497 — Guérison d'une bronchite infectieuse.

498 — Guérison de pneumonie infectieuse.

CHAPITRE  DEUXIÈME — Guérisons de fièvres typhoïde et autres

499 — Guérison subite de fièvre typhoïde.

500 — Arrêt presque instantané d'un grave accès de fièvre.

501 — Guérison subite de fièvre.

502 — Guérison de rougeole.

503 — Guérison d'une enfant de 6 mois.

504 — Guérison subite de fièvre typhoïde.

505 — Guérison subite d'une rechute de rougeole.

506 — Fièvre scarlatine subitement enrayée.

CHAPITRE TROISIÈME — Guérisons de surdité et de maux d'yeux

507 — Guérison presque instantanée d'un grave mal d'yeux.

508 — Guérison d'ophtalmie purulente.

509 — Guérison subite d'un phlyctène.

510 — Guérison subite d'un mal d'yeux purulent.

511 — Guérison de surdité.

512 — Guérison d'une cécité presque complète.

513 — Guérison d'otite chronique et de surdité.

514 — Guérison d'un grave mal d'yeux, suite d'un accident.

CHAPITRE QUATRIÈME — Guérisons d'enfants qui ne marchaient pas

515 — Guérison d'une petite infirme.

516 — Guérison, non de maladie, mais de peur.

517 — Encore un enfant qui se met à marcher.

CHAPITRE CINQUIÈME — Guérisons de divers maux ou maladies

518 — Guérison subite d'angine.

519 — Guérison d'hémorragie.

520 — Guérisons de clous et glandes.

521 — Guérison de convulsions.

522 — Disparition subite d'enflure.

523 — Soulagement immédiat et prompte guérison.

524 — Guérison subite d'un mal d'oreille.

525 — Guérison d'un mal cutané.

526 — Guérison de tuberculose osseuse.

527 — Guérison d'eczéma.

528 — Guérison de convulsions.

529 — Guérison subite d'incessants maux de tête.

530 — Double guérison d'enfants « vouées » à Sœur Thérèse.

531 — Guérison subite d'entérite.

532 — Guérison subite d'un mal de dent opiniâtre.

533 — Guérison d'un mal purulent.

534 — Guérison d'entérite chronique.

535 — Guérison de mal cutané.

536 — Commencement d'appendicite enrayé.

537 — Guérison de choléra.

538 — Guérison subite d'un mal de gorge.

539 — Guérison de péritonite aiguë.

540 — Guérison de péritonite.

 

 

CHAPITRE PREMIER — Guérisons de maladies de poitrine

 

486 — Guérison d'une fluxion de poitrine.

 

Pensionnat de N.-D. de Toutes-Aides (Loire-Inf.), 12 février 1912.

 

Une de nos élèves fut prise très subitement d'une fluxion de poitrine. Pendant six jours, la fièvre se maintint à 40°. Le soir du sixième jour, la petite malade était d'une agitation inquiétante, je tremblais pour la nuit. Avant de me retirer, je recommandai à la gardienne de prier pour lui obtenir un peu de tranquillité. Rentrée dans ma chambre, je me mis à genoux et demandai à Sœur Thérèse, au nom de son amour pour Jésus, de venir à notre secours, de nous donner une preuve de sa protection en obtenant que l'enfant reposât un peu pendant la nuit.

Après cette prière, je me sentis remplie d'une grande confiance et éprouvai déjà je ne sais quel soulagement. Le lendemain matin, mon premier soin, au réveil, fut de courir à la chambre de la petite malade que je trouvai très calme. Quel ne fut pas mon étonnement lorsque la gardienne me dit : « Elle a été comme cela toute la nuit ; je la réveillais pour prendre ses potions, puis elle se rendormait. »

Je me jetai à genoux pour remercier notre sainte protectrice. L'émotion fut grande à la maison, lorsque je racontai ce qui s'était passé.

La fièvre était tombée à 36° ; elle ne reparut plus, et notre petite fille ne tarda pas à se rétablir. En ce moment, il n'y a plus trace de sa maladie ; il ne reste que le souvenir du bienfait dont nous voulons témoigner notre gratitude, en répandant autour de nous la dévotion à la chère sainte de Lisieux.

 

X.

 

487 — Guérison subite de broncho-pneumonie.

 

Broglie (Kure), 15 avril 1912.

 

Voici quelques détails au sujet de la maladie de mon fils Robert. H est revenu de la classe, le mardi, avec un fort mal de tête

 

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accompagné de fièvre qui occasionnait même du délire. J'ai fait venir le docteur, qui me dit ne pouvoir se prononcer avant quelques jours. La fièvre et le délire ayant continué, il déclara, le vendredi, que l'enfant était atteint d'une broncho-pneumonie sérieuse, du côté droit ; il revint le samedi et le trouva très mal ; Robert me reconnaissait difficilement.

Je posai, avec angoisse, une relique de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus sur mon petit malade, qui s'endormit alors et reposa tranquillement, environ une heure. A son réveil, il m'appela et me dit : « Maman, je suis guéri ! »

Le docteur revint le lendemain : il fut surpris et trouva prodigieux de voir l'enfant dans cet état paisible et sans aucune trace de maladie.

Robert est retourné en classe, il ne veut pas quitter la petite relique qui l'a sauvé.

 

Mme Belliere.

 

488 — Guérison de double congestion pulmonaire infectieuse.

 

Carmel du Havre (Seine-Inférieure), 16 avril 1912.

 

Au Havre, notre chère Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus continue à faire des prodiges : il y a quelques jours, elle a guéri une petite fille de 9 ans d'une façon merveilleuse.

Pendant le Carême, elle a eu la rougeole. A peine remise, elle est retombée malade ; on a parlé d'une double congestion pulmonaire avec aggravation infectieuse. Deux médecins la croyaient perdue : toujours 41, 40, 39° de fièvre. La pauvre mère atterrée est venue nous demander des prières. Je lui remis une image du saint Enfant Jésus de Prague, ainsi qu'une relique de notre « petite Thérèse » ; et ensemble nous suppliâmes la chère sainte de faire, avec nous, la neuvaine à l'Enfant Jésus et de nous obtenir la guérison désirée.

La relique fut appliquée d'abord sur la poitrine de l'enfant, qui se trouva tout de suite dégagée. Mais le poumon se prit dans le dos ; la relique y fut transportée : même résultat. Alors, l'infection s'est logée dans le bras ; la relique a suivi...

Le lendemain, à sa visite, le docteur — un protestant, hélas ! — ne comprenait plus rien à la maladie. Le bras était guéri. L'enfant qui, la veille, souffrait tant dès qu'on la touchait, ne sentait plus rien quand on la remuait ou pressait aux endroits où avait été le mal.

La convalescence alors a commencé, et, en quelques jours, la chère petite a été absolument remise.

 

Rde Mère X, prieure.

 

489 — Guérison de phtisie.

 

Cazères-sur-Garonne, 23 mai 1912.

 

Je suis heureux de vous annoncer la grâce qui vient de nous être accordée par l'intercession de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Ma seconde fille, âgée de six ans et demi, était devenue poitrinaire

 

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par suite de la rougeole. Une lésion existait, au sommet du poumon droit ; le docteur nous le déclara à plusieurs reprises.

Le 17 mars de cette année, mes deux fillettes devaient faire leur première communion privée ; la seconde fut obligée de s'aliter, le 11 mars, et nous reçûmes du docteur la défense absolue de la faire sortir pour le 17. Le 17, malgré celte défense, malgré une très mauvaise nuit, conscients de la folie que nous faisions, mais la faisant avec la confiance en Dieu, nous portâmes, en voiture, la petite malade à l'église.

Or, je dois dire que le 12, nous avions commencé une neuvaine à Sœur Thérèse.

Pendant la messe, l'enfant eut des faiblesses, il fallut la soutenir à la Table de communion jusqu'à ce que le prêtre fût devant elle. Mais dès qu'elle eut communié, un changement subit s'opéra. Elle était guérie ! Le sifflement du poumon avait cessé; il ne rendait plus le son caverneux de la veille.

Le docteur, mécontent, ne se présenta que le 21. Après nous avoir exposé longuement toutes les conséquences de notre imprudence, il se mit en devoir d'examiner la fillette et... il fut ébahi de la trouver guérie !

L'enfant, depuis lors, a augmenté de poids et ne souffre plus de rien.

 

J. Resséjac.

 

(La guérison se maintient toujours, d après les dernières nouvelles reçues en décembre. — La relation qui précède a paru dans la Semaine religieuse du diocèse de Toulouse.)

 

490 — Guérison de grippe  infectieuse  compliquée de  broncho-pleuro-pneumonie double.

 

Sars-Poteries (Nord), juin 1912.

 

Notre fils Joseph, âgé de. Il ans, est en pension à une vingtaine de kilomètres de chez nous.

Le 7 mai dernier, le Supérieur le ramenait à la maison, couché en automobile avec 40° de fièvre, et jusqu'au 12 mai, il fut entre la vie et la mort. Le médecin qui le soignait dit à plusieurs reprises que notre fils était perdu et qu'il ne passerait pas la semaine.

Chaque jour, nous faisions de nouvelles promesses au bon Dieu pour obtenir cette guérison, chaque jour le saint Sacrifice de la Messe était offert de divers côtés à cette intention, toutes les personnes qui connaissaient Joseph et qui avaient appris sa maladie priaient pour lui, et Dieu sait avec quelle ferveur ! Mais le Ciel semblait d'airain, lorsqu'au dernier moment, pour ainsi dire, alors que le médecin présent semblait attendre la syncope mortelle, je reçus d'une personne que je n'avais plus vue et dont je n'avais plus entendu parler depuis cinq ans environ un sachet contenant de la terre recueillie sous le cercueil de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. Cette personne m'écrivait qu'elle venait d'apprendre la maladie de Joseph

 

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et qu'elle m'envoyait cette relique, me priant de la mettre sous l'oreiller du malade et de m'unir à elle pour faire une neuvaine à la petite sainte.

Je m'empressai d'accomplir ce qu'on me proposait, demandant à toutes les personnes qui venaient à la maison de prier Sœur Thérèse. Le soir, le médecin nous disait que Joseph était sauvé!

Ma douleur était si grande que je ne le crus pas tout d'abord ; mais quelques jours plus tard, je dus me rendre à cette heureuse évidence ; et, chaque jour, depuis cette guérison, je remercie Sœur Thérèse de nous avoir rendu notre enfant.

 

Mme D.

 

Suit le certificat médical, déclarant l’enfant guéri et nommant sa maladie : « grippe infectieuse » avec broncho-pleuro-pneumonie double, d'une gravité extrême. — Pronostic « très sévère ».

 

491 — Guérison de coqueluche infectieuse.

 

Paris, 2 juin 1912.

 

Ma petite fille, âgée de 10 ans, a été atteinte, il y a deux mois, d'une coqueluche infectieuse. La maladie prit tout de suite une tournure alarmante et fort grave : des troubles au cœur se mêlaient aux malheureuses quintes de coqueluche qui, répétées d'heure en heure, fatiguaient à l'excès la pauvre petite ; une violente congestion pulmonaire rendait sa respiration très pénible, et une fièvre intense, qui reprenait chaque jour à la même heure, minait ses forces. Dans ses cruels accès de fièvre qui l'anéantissaient et où elle ne pouvait que gémir : « Je brûle... je brûle ! » elle baisait la petite relique de Sœur Thérèse qui ne la quittait pas ; son image était près d'elle, et elle la regardait souvent, semblant ne mettre qu'en elle sa confiance.

Une neuvaine fut commencée à la petite sainte de Lisieux. La situation s'aggravait. Un autre médecin fut appelé en consultation, et, au lieu de rassurer, il s'éloigna, laissant tout à craindre : la pleurésie, les syncopes, et jugeant l'état à peu près désespéré. Il parla, en cas de guérison, de plusieurs mois de convalescence et de soins.

Cependant on priait toujours avec une très grande confiance ; l'image de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus ne quittait pas le lit de la petite malade, et la neuvaine se poursuivait.

Dès le lendemain de la consultation si alarmante, un mieux subit et tout à fait inattendu se produisit; la fièvre baissa, les angoisses au cœur cessèrent et, ce jour-là, ma fille me dit en m'embrassant : « Maman, je crois que je vais être guérie. » Une telle affirmation avait quelque Ghose de saisissant et contrastait singulièrement avec les prévisions navrantes des médecins.

Depuis ce moment, en effet, le mieux s'est accentué de jour en jour, avec une rapidité surprenante ; la neuvaine s'achevait, et tout symptôme alarmant avait disparu. Au bout de quinze jours, la malade était sur pied, reprenant appétit et santé, et l'on constatait

 

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que sa convalescence qui devait durer des mois s'achevait en deux semaines, à peine !

L'heureuse petite privilégiée et sa famille gardent une très grande reconnaissance à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. Mme de V.

 

492 — Guérison de pneumonie aiguë.

 

Pont-Hébert (Manche), 3 juin 1912.

 

Notre petite fille, Adrienne, âgée de 5 ans, a été prise le vendredi, 26 avril 1912, de maux de tête, avec grand abattement.

Dimanche, 28 : état très fiévreux, toux sèche et précipitée, au point de syllaber pour prononcer papa et maman. Ce jour-là, Mr le Curé nous conseilla de prier Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. C'est alors que nous commençâmes une neuvaine.

Le lundi 29, le docteur la déclare atteinte d'une pneumonie très prononcée. Mardi 30, l'état s'aggrave ; pendant la matinée, les yeux restent fixes ; à 2 heures du soir, commencent des sueurs froides, les yeux sont mi-clos, la pâleur se répand sur le visage, les symptômes de la mort se manifestent; à cinq heures, nous perdons tout espoir. C'est alors que nous renouvelons les prières de notre neuvaine et faisons le vœu d'aller en pèlerinage sur la tombe de Sœur Thérèse à Lisieux, avec notre petite malade, si elle revient à la vie.

Dès que les prières sont commencées, la connaissance lui revient; elle étend les bras pour m'embrasser par deux fois, disant : « Maman, tu prieras encore une autre fois. »

Arrivée du docteur à 7 heures : notre enfant est bien changée; la figure est redevenue naturelle.

Le lendemain, nous mettons sur elle une relique de Sœur Thérèse (laine de son oreiller). A partir de ce moment, son état s'améliore encore, et, le samedi, 4 mai, il est devenu très satisfaisant ; mais le docteur déclare que la convalescence sera d'au moins un mois, pendant lequel la petite malade toussera beaucoup, maigrira et sera très maussade.

Trois jours après, mardi 7 mai, la petite est, au contraire, d'une joie ravissante et demande continuellement qu'on la lève pour avoir, dit-elle, le bonheur de marcher. Et, en effet, dès ce jour-là, elle a pu être levée du matin au soir; elle a repris aussitôt de la nourriture ; il n'y a eu aucune convalescence, et elle n'a ni toussé ni maigri. Le 30 mai, on l'a pesée ; elle avait augmenté d'un kilo depuis quelques jours.

Le 11 mai, la grand'mère de l'enfant, ayant eu l'occasion de voir le docteur, lui raconta comment la semaine s'était passée ; il lui a répété par deux fois que, sûrement, nous avions été protégés du Ciel.

Merci mille fois et vive reconnaissance à la chère sainte qui nous a rendu notre petite Adrienne.

 

Mme G.

 

Suivent les signatures du père, de l'aïeule, de la bisaïeule et de quatre autres témoins.

 

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Attestation de M. le Curé de Pont-Hébert.

 

Je soussigné, Curé de Pont-Hébert, certifie que l'honorabilité et l'esprit chrétien des personnes qui ont collaboré à la rédaction du présent rapport garantissent l'absolue exactitude de tous les détails qu'il renferme.

J'ai vu la malade, presque chaque jour, pendant la période aiguë de sa maladie. Ce qui m'a frappé, c'est d'abord l'inefficacité des remèdes, puis la soudaineté de l'amélioration, au moment même où le médecin manifestait de grandes appréhensions ; et surtout, ce qui m'a paru tenir du prodige, c'est la rapidité de la guérison.

L'enfant a repris, quelques jours après le moment où la crise avait atteint son maximum, son petit train de vie, comme à la suite d'une simple indisposition passagère qui ne laisse pas de traces.

 

Abbé Outrequin,
Curé de Pont-Hébert (Manche).

 

4 juin 1912.

 

Suit le certificat médical légalisé à la paroisse.

 

493 — Guérison subite de pleurésie.

 

Moll, Province d'Anvers (Belgique), 29 août 1912.

 

Une de mes petites cousines, âgée de 7 ans, était dangereusement malade et, à tout moment, on craignait de la perdre, car la fièvre était intense. Elle avait une pleurésie.

Le médecin donnait quelque espoir, au cas où elle pourrait atteindre le dixième jour; mais son état ne cessait d'empirer. Le désespoir des parents était navrant.

Prise de pitié, je courus vivement chez moi chercher une des reliques de Sœur Thérèse que je mis sur l'enfant et je fis lire au père ses miracles pour lui donner confiance. C'était le soir.

Le lendemain matin, la fillette jouait dans son lit et demandait à se lever.

Le docteur fut stupéfait, en constatant que la fièvre l'avait quittée entièrement, et que la petite se trouvait guérie !

Celle-ci disait à tous ceux qui l'approchaient, montrant une petite image de la chère sainte : « Voilà la Sœur qui m'a guérie ! »

Le bonheur et la reconnaissance des parents sont immenses. Je vous autorise à publier cette faveur si vous faites paraître un livre nouveau sur les miracles.

 

M. Van Moll.

 

Le 10 janvier 1913, Mlle Van Moll a refait, en termes analogues à celui du premier, un second récit de cette guérison. Il n'ajoute

 

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qu'un détail nouveau : l'enfant avait la fièvre à 41°. Cette relation porte les signatures suivantes :

 

H. K., père d'Eugénie K.
M. K. van W., mère d'Eugénie.

Eugénie K.., l'enfant guérie.
F. K., tante de l'enfant.

H. van P., Vve van E.,
grand'tante de l'enfant.

 

494 — Guérison de broncho-pneumonie purulente.

 

Sr-Denis (La Réunion), 56, rue de l'Arsenal, 16 septembre 1912.

 

Une épidémie de broncho-pneumonie purulente régnant à La Réunion, ma petite fille, âgée de 9 ans, en fut atteinte et très gravement. Le docteur était fort inquiet et n'avait même pas d'espoir de la sauver, lorsqu'une de mes voisines, très pieuse, me proposa de mettre sur l'enfant une relique de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, commençant de son côté une neuvaine pour obtenir sa guérison.

Il y avait dix jours que la pauvre petite luttait avec ce mal affreux ; elle avait tous les symptômes de la mort, lorsque, étant en prière, notre bonne voisine se mit à supplier ardemment Sœur Thérèse de faire un miracle chez nous. Aussitôt, la respiration de notre enfant devint plus calme, le délire cessa, ses membres glacés se réchauffèrent et, en l'espace de 6 heures, la température de 41° tombait à 37°1 !... Le docteur lui-même n'en revenait pas : « C'est prodigieux ! » s'écria-t-il, le soir de ce même jour, en constatant que les poumons étaient dégagés.

Mais nous, qui avions prié, nous savions très bien que ce brusque retour à la santé était dû à une intervention divine, et que la foi de notre petite fille, baisant à chaque instant sa relique, même dans ses moments de délire, était récompensée.

J'oubliais de vous dire que, de tous les malades de notre connaissance, atteints de la même maladie, elle seule a été sauvée.

 

Mme Armand Lebreton.

 

495 — Guérison de laryngo-broncho-pneumonie.

 

Longeaux (Meuse), 24 novembre 1912.

 

La maladie de ma fillette, Marie-Elisabeth Millot, âgée de 7 mois, se déclara le 31 juillet dernier et alla s'aggravant chaque jour jusqu'au dimanche, 4 août, où j'écrivis au Carmel de Lisieux.

J'avais bien eu la pensée, les jours précédents, de demander la guérison de l'enfant; mais j'étais sûre de la puissante intercession de Sœur Thérèse et, pour donner plus de valeur à cette grâce, je voulais attendre que le médecin ne nous eût plus laissé d'espoir.

 

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C'est ce qui arriva le 4 août. Alors, je n'hésitai plus, j'écrivis, implorant le secours de la petite sainte et réclamant les prières des Carmélites. Je ne souhaitais plus qu'une chose : que la lettre fût partie avant la mort de la petite malade, car elle était à ce moment à la dernière extrémité.

Mon mari partageait ma confiance et s'empressa de porter la missive à la gare voisine. Il était alors 2 heures de l'après-midi ; le bébé ne faisait plus aucun mouvement, n'avait plus qu'un léger souffle ; on n'osait môme plus lui rafraîchir la bouche et les lèvres, les dernières gouttes d'eau ayant failli l'étouffer. Enfin, on n'attendait que son dernier soupir.

Nous recevions les consolations des parents et des amis qui se succédaient près du berceau et ne pensaient pas qu'on pouvait encore avoir de l'espoir. Ces consolations m'auraient plutôt portée au découragement; mais pour ranimer ma confiance et mon courage, ma pensée allait vers la veilleuse qui. dans notre église, brûlait aux pieds du Sacré-Cœur, et vers la lettre qui se dirigeait vers Lisieux.

Cet état se prolongeait. Mon frère eut enfin l'idée de mettre quelques gouttes d'eau sur les lèvres de l'enfant qui, au lieu d'en paraître gênée, lécha avec le bout de sa petite langue l'humidité qu'elle rencontrait. Il était à peu près 9 heures du soir.

On continua pendant la nuit à lui rafraîchir ainsi les lèvres desséchées par la fièvre, et elle se remit à avaler quelques gouttes.

Notre médecin, qui ne devait plus revenir, fut prévenu le matin de ce qui se passait; au lieu de sa visite, nous eûmes celle de son remplaçant, car il partait en vacances et ne nous avait pas prévenus, pensant que c'était inutile... Le mieux continuait.

Le mercredi, nous avions l'honneur, ma Rd0 Mère, de recevoir, avec vos pieuses consolations, le sachet renfermant de la laine de l'oreiller de Sœur Thérèse, relique qui fut aussitôt placée près de la télé de la petite.

Le jeudi, le médecin trouvait tant de mieux qu'il jugeait inutile de revenir.

La santé du bébé est en ce moment parfaite. Ma reconnaissance, comme ma confiance envers Sœur Thérèse, est sans bornes.

J'espère lire, dans l'opuscule « Pluie de roses 1912 », cette guérison que je serai heureuse de voir publiée dans ses détails, avec le nom de la petite et le mien que je ne crains pas de faire connaître. J'ai l'espoir, par là, d'être agréable à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

 

Marie Millot-Barrat.

 

Attestation de la grand'mère.

 

J'étais près du berceau de la petite malade pendant que ma fille témoignait sa confiance à Sœur Thérèse, par la lettre qu'elle écrivait pour demander les prières des religieuses du Carmel. Je l'interrompis plusieurs fois, ne voyant plus en cette pauvre petite qu'une mourante qui n'avait plus qu'à rendre le dernier soupir.

 

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Ma fille quittait sa lettre, venait voir son enfant et retournait la continuer avec autant de confiance.

Je la laissai enfin ; et aujourd'hui je me joins à elle pour dire merci et gloire à Sœur Thérèse !

 

Vve Barrat

 

Suivent une attestation de M. le Curé de Longcaux, certifiant le récit de Mme Millot « sincère et parfaitement exact » ; et le rapport médical, légalisé à la paroisse, déclarant l'enfant atteinte de laryngo-broncho-pneumonie d'une extrême gravité et attestant sa guérison complète.

 

496 — Guérison de broncho-pneumonie double.

 

Dans le courant de 1912, une fillette de Légé (Loire-Inférieure), enfant de M. Théophile Berriau, meunier aux Dromières, fut atteinte de pneumonie double et de bronchite.

Les médecins l'avaient abandonnée. Une personne du village, qui a grande confiance en Sœur Thérèse, fit le sacrifice d'une petite relique de la Servante de Dieu en faveur de l'enfant.

Le sachet fut mis au cou de la petite mourante qui, aussitôt, se trouva mieux. Ce mieux continua si rapidement qu'au bout de trois semaines elle se levait et marchait.

Le père a écrit sa profonde reconnaissance.

La personne qui conseilla de confier l'enfant à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus a donné les détails suivants :

« Ce ne sont pas les remèdes des médecins qui l'ont guérie, puisque, pendant trois semaines, elle eut les dents serrées et ne prit rien — c'était un véritable petit squelette ! — Ce ne sont pas non plus les bains qui ont fait tomber la fièvre, qu'elle avait toujours à 42°, puisqu'on ne l'a baignée que deux fois en tout, et moins de cinq minutes, la petite malade ne pouvant le supporter.

« Le médecin qui la voyait le plus souvent a été si étonné de sa guérison que maintenant, quand il passe dans le village, il appelle l'enfant « Trompe-la-mort ! »

 

497 — Guérison d'une bronchite infectieuse.

 

Sr Joseph's Collège, Upholland (Lancs), Angleterre, 1912.

 

Une dame, qui n'est pas catholique, étant obligée de quitter Southport pour un peu de temps, laissa sa petite fille, âgée d'environ un mois, aux soins de Mme D. Durant l'absence de la mère le bébé tomba malade et, le jeudi 4 janvier, le docteur déclara une mauvaise bronchite.

Le même soir, craignant que l'enfant ne mourût, une dame catholique la baptisa. Le vendredi et le samedi la petite malade semblait aller mieux ; mais, le samedi soir, quand la mère revint, elle la trouva en danger de mort. Le médecin se présenta le lendemain matin et dit qu'il ne pensait pas que la petite fille puisse vivre : elle pouvait à peine respirer, et sa figure devenait livide.

Le soir, Mme D. se ressouvint de la « petite Fleur ». Avec le

 

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consentement de la mère, elle prit une image portant une relique de Sœur Thérèse, et la posa d'abord sur le front de l'enfant. Aussitôt une grande quantité de matière malfaisante s'échappa du nez de la petite malade. Alors elle plaça l'image sur la poitrine, et aussitôt une plus grande quantité de matière sortit par la bouche.

L'enfant reprit immédiatement son teint naturel. Sa respiration devint plus facile, et elle dormit toute la nuit. Le lendemain matin le docteur l'examina et la déclara hors de danger : « Eh bien ! dit-il avec quelque surprise, vous avez dû lui appliquer un fameux sinapisme, hier ! » Chose remarquable : la veille, on avait justement oublié d'appliquer le sinapisme prescrit !

Le docteur revint encore deux ou trois fois, mais il déclara, avant la fin de la semaine, que ses soins n'étaient plus nécessaires.

 

Rd J. D., prêtre.

 

Suivent les signatures de Mr D. et de Mme D. qui a invoqué Sœur Thérèse pour l'enfant  malade.

 

498 — Guérison de pneumonie infectieuse.

 

Mouchy-Cayeux, par Anvin (Pas-de-Cal.), 12 décembre 1912.

 

La petite Antoinette M., âgée de cinq ans, tomba malade le 7 mai ; le 9, elle avait 41° de fièvre et les docteurs déclaraient une pneumonie infectieuse. Le samedi 11, l'état de la fillette était désespéré, et l'un des médecins disait à la religieuse garde-malade : « L'enfant est perdue ; demain soir elle ne sera plus là ; mais il faut laisser l'espérance aux parents. »

J'avais remis une image de notre chère petite Thérèse à la mère de l'enfant, et nous l'invoquions avec confiance. Le dimanche 12 devait être le dernier jour de la chère enfant, au dire des médecins, et, en effet, à midi, son état empira, elle n'avait plus qu'une vague connaissance. Bientôt elle se plaignit de la gorge et ne fit plus aucun mouvement : « C'est fini, dit la mère, je vois bien que c'est la mort ! » Je disais à Sœur Thérèse : « Venez, il en est temps encore, tout vous est possible. »

Nous commençâmes alors une neuvaine à la très sainte Vierge par l'intercession de Sœur Thérèse. Tout à coup la petite malade ouvre les yeux et, cherchant sa mère : « Maman, je suis guérie! — Est-ce vrai, ma chérie? — Oui, maman, la chère Sœur l'a demandé à la petite Thérèse! » et elle me la désignait du regard.

L'enfant était, non pas complètement guérie, mais sauvée, et le médecin ne comprit rien à la tombée de la fièvre qu'il constata le soir même...

La chère petite est actuellement en très bonne santé et conserve la plus grande vénération pour sa « petite Sœur Thérèse ». Chaque fois qu'elle revoit sa chère image, elle la baise et la fait baiser à sa mère. Sr X.

Suit le certificat médical légalisé.

 

 

CHAPITRE  DEUXIÈME — Guérisons de fièvres typhoïde et autres

 

499 — Guérison subite de fièvre typhoïde.

 

La Havane (Ile de Cuba), mai 1912.

 

Une enfant de dix ans, élève de notre collège, était très malade ; je lui envoyai une relique de notre bien-aimée petite sainte.

La maman m'assure que l'enfant avait perdu une très grande quantité de sang et souffrait d'une fièvre continuelle et fort élevée.

Aussitôt que j'eus envoyé la relique et que la petite malade se la fut appliquée, la fièvre cessa et l'hémorragie prit fin.

 

Sr X., religieuse Ursuline.

Manuel Angulo, père de l'enfant.

Maria Vega de Garcia, mère de l'enfant.

Consuelo Garcia Vega, l'enfant guérie.

 

Suit le certificat médical déclarant une grave fièvre typhoïde et la guérison complète.

 

500 — Arrêt presque instantané d'un grave accès de fièvre.

 

Roubaix (Nord), 12 septembre 1912.

 

Le fait que je viens vous raconter a doublé notre confiance en Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, et causé l'admiration de toute la famille.

Dimanche dernier un jeune enfant de mon fils, en arrivant à la mer, fut atteint d'une très forte fièvre, inspirant à son entourage une grande frayeur, en raison d'une convulsion que ce cher petit avait eue.

Le père est allé chercher le docteur. Or, en rentrant dans la villa, il a été stupéfait de voir son enfant complètement débarrassé de sa fièvre et demandant qu'on l'habille : il voulait manger et aller jouer!

 

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La mère avait mis sous son oreiller une image avec une relique de Sœur Thérèse. En dix minutes toute crainte avait disparu, grâce, disait ma belle-fille, à la chère petite sainte. Le docteur n'a pas dû intervenir.

 

Vve D.

 

501 — Guérison subite de fièvre.

 

Varces (Isère), 25 septembre 1912.

 

Mon petit neveu, enfant de trois ans et demi, avait beaucoup de fièvre depuis plusieurs jours.

Je lui fis dire constamment dans la journée et dans ses petites prières : « Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, guérissez petit Jean ! »

Ma Mère, je puis vous l'affirmer, la fièvre a passé comme un coup de foudre, et l'enfant a été complètement guéri en deux jours et sans remèdes !

Quand je demande au cher petit : « Qui t'a guéri ? » invariablement il me répond : « Ma petite Sœur Thérèse ! » et il y pense toujours.

 

A. J.

 

502 — Guérison de rougeole.

 

Saint-Pois (Manche), 1912.

 

Nous avons eu ici une épidémie de rougeole qui a fait beaucoup de victimes parmi les enfants. Ces chers anges se sont envolés vers le Ciel et sont assurés de leur bonheur, mais les parents sont désolés.

Une de ces familles, voyant sa petite fille condamnée par deux médecins, vint nous demander de prier. Nous avons donné une médaille de Notre-Dame du Perpétuel Secours, fait brûler des cierges devant la statue de Notre-Dame de Lourdes, engagé les parents à vouer l'enfant à la sainte Vierge : rien n'y faisait.

Alors, nous eûmes l'idée de faire placer sur la poitrine de la petite malade l'image de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus : immédiatement l'enfant qui était glacée se ranima, et depuis lors elle va bien.

 

Victorine D.

 

503 — Guérison d'une enfant de 6 mois.

 

Port-au-Prince (Haïti), 10 novembre 1912.

 

Ma petite fille, âgée de ô mois, se mourait. Elle avait une forte fièvre, que nous ne pouvions faire baisser ; elle toussait beaucoup et ne dormait jamais la nuit. Une amie me raconta les miracles opérés par Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. Un jour, me sentant désespérée sur l'état de mon enfant, je m'adressai à elle; quelques heures après, il me sembla que mon bébé allait mieux. Cependant la fièvre n'avait pas cédé.

 

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Le lendemain, je dis à la petite sainte : « Pour me prouver que c'est vous, Sœur Thérèse, qui guérissez mon enfant, faites qu'elle soit complètement rétablie dans deux jours. »

Ma demande fut exaucée. Ces deux jours étaient à peine écoulés que ma petite fil le n'avait plus de fièvre, la toux avait diminué, elle dormait très bien la nuit, gazouillait et s'amusait avec ses petites mains, tandis qu'avant, inerte, elle ne regardait personne.

Je vous prie, ma Rde Mère, de faire dire une messe d'action de grâces : je l'ai promis à Sœur Thérèse.

 

J. Chancy.

 

504 — Guérison subite de fièvre typhoïde.

 

Capelles-les-Grands (Eure), 28 novembre 1912.

 

Je viens attester la guérison opérée par Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus en faveur de ma fille Jeanne, âgée de six ans.

Le docteur la soignait pour une fièvre typhoïde depuis douze jours, elle avait de violentes crises de fièvre, se débattait jour et nuit, et n'avait pas dormi depuis treize nuits.

Nous commençâmes une neuvaine à la petite sainte; le premier jour, il y eut un léger mieux ; mais dès le second jour, ayant reçu une relique de Sœur Thérèse, je la mis sur mon enfant vers six heures du soir, et à l'instant même la fièvre l'a quittée sans retour.

A partir de ce moment, elle a été guérie.

Elle s'est endormie aussitôt et ne s'est pas réveillée de la nuit. Elle a dormi de même les nuits suivantes et n'a plus ni gémi ni crié.

En même temps, elle a retrouvé l'appétit, car, le lendemain, comme je mangeais près de son lit, elle voulait que je lui donne de ce que j'avais pour mon dîner et essayait de me prendre du pain...

Veuillez prier pour nous Sœur Thérèse afin qu'elle nous continue sa douce protection.

 

Mme A.

 

505 — Guérison subite d'une rechute de rougeole.

 

Troyes (Aube), 4 décembre 1912.

 

Fin juillet, ma petite fille Isabelle, âgée de 8 ans, fut malade d'une forte rougeole. La maladie suivait son cours et le docteur avait décidé de la faire lever, le sixième jour; nous attendîmes, par précaution, encore deux jours, et l'enfant fut levée. Le premier jour se passa assez bien ; mais le lendemain soir, 3 août, l'enfant fut prise de maux de tête, d'une fièvre violente et de vomissements ; la souffrance était telle qu'elle lui arrachait des cris. Puis, subitement, son corps se refroidit, elle devint comme du marbre et, malgré tous nos efforts, on ne put la réchauffer ; une sueur froide couvrait son pauvre petit corps.

Les heures de la nuit furent terribles, l'enfant suffoquait, et, entre

 

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3 heures et 3 heures et demie, je vis avec terreur qu'elle était en agonie, les yeux ternes, le regard fixe, sans voir, le corps rigide, les bras, par un dernier mouvement, ramenant ses draps...

J'avais passé la nuit en prières. Tout à coup, il me vint une idée que j'exécutai aussitôt : je pris l'image de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus et je la plaçai sur la tête de mon Isabelle. Je pris de même une relique de la petite sainte et je la lui mis au cou, je promis une neuvaine d'actions de grâces et de faire savoir aussitôt au Carmel de Troyes, si j'obtenais de conserver mon enfant. Immédiatement — et ce fut vraiment un miracle ! — la petite fut réchauffée ; instantanément l'oppression cessa, les couleurs revinrent à la figure, le regard reprit de la vie et elle s'endormit, comme naturellement et si bien, que je n'hésitai pas à partir à la messe de 6 heures.

Lorsque je rentrai, elle dormait toujours ; à 8 heures, elle se réveilla, demandant à se lever et se trouvant si bien guérie que, sans fatigue aucune, elle resta debout jusqu'à 8 heures du soir, s'amusant, gaie et heureuse comme si jamais elle n'avait été malade ! Depuis ce moment, ma petite Isabelle grandit et se fortifie tous les

 

Marie Rousseau.

 

Suit l'attestation de Ai. l'Aumônier du Carmel de Troyes, « heureux de pouvoir ajouter son témoignage à celui de Mme Rousseau, concernant sa parfaite honorabilité et son entière sincérité ».

 

506 — Fièvre scarlatine subitement enrayée.

 

Mons (Belgique), 15 décembre 1912.

 

Il y a 6 jours, le lundi 9 décembre, le petit A. X. fut, après examen médical, reconnu atteint de tous les symptômes de la scarlatine. Immédiatement, le docteur ordonna de séquestrer l'enfant.

Ayant appris cette fâcheuse nouvelle, j'envoyai de suite au petit malade — anciennement un de mes meilleurs élèves — une relique de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. J'y joignis également une image de la chère sainte, lui disant de réciter la prière pour obtenir la Béatification, chaque jour de la neuvaine que lui, sa famille et moi commencerions ce jour-là même.

Le cher enfant me promit tout, fit de son mieux et, s'armant de la plus ferme confiance, demanda sa guérison à notre petite sainte.

Nous étions au quatrième jour de la neuvaine quand sa mère, qui me tenait au courant de la situation, vint me trouver toute joyeuse et me dit : « Le docteur vient d'arriver tantôt, et, contrairement aux données de la médecine, il déclare que toutes les manifestations de la terrible maladie ont disparu ! L'enfant est gai, parle sans effort, ne tousse plus ; sa fraîcheur de peau est parfaite ; enfin, tout est bien fini ! » N'est-ce pas admirable, ma Rde Mère ? aidez-nous à remercier votre angélique sainte.

 

Frère M.,
religieux de la doctrine chrétienne.

 

 

 

CHAPITRE TROISIÈME — Guérisons de surdité et de maux d'yeux

 

507 — Guérison presque instantanée d'un grave mal d'yeux.

 

Couvent des Ursulines, Thurlcs (Irlande), 16 lévrier 1912.

 

C'est avec grand plaisir que je vous fais part de la guérison d'un petit garçon nommé Thomas Kane.

Il souffrait d'un mal d'yeux très sérieux. L'œil était très enflé, complètement fermé et lui causait de très vives douleurs. Il m'a envoyé chercher. J'ai mis la relique de la « petite Fleur » sur l'oeil malade; aussitôt l'enflure a disparu, ainsi que les douleurs.

Le lendemain, l'œil était tout à fait guéri.

 

Sr Gabrielle.

 

508 — Guérison d'ophtalmie purulente.

 

Riom (Puy-de-Dôme), 18 avril 1912.

 

Nous, soussignés, Gaumy Antoine et Andrieux Maria, son épouse, fabricants de brosses, rues Mariveaux et Croizier, 9, à Riom, sommes heureux de porter à votre connaissance le fait ci-dessous, que nous attribuons à l'intercession de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Notre enfant Marcelle, fillette de 3 ans, avait contracté au mois d'avril 1911, à la suite de la rougeole, une ophtalmie très grave; pendant près de sept mois, le globe de ses deux yeux fut noyé dans l'humeur qui en découlait. La pauvre enfant souffrait beaucoup, d'autant plus qu'il lui était impossible de regarder la lumière, et qu'elle était obligée de mettre ses mains en avant, dans le but d'éviter de se heurter contre les objets.

Nous étions d'autant plus attristés que, vu l'état de l'enfant, le médecin nous avait laissé entendre qu'il y avait beaucoup de chance pour qu'elle perdit la vue. Pendant de longs mois, nous lui avons donné des soins sans succès, l'humeur persistait toujours.

 

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En voyant notre désespoir, Mme la Supérieure des gardes-malades du Bon-Secours nous engager à faire une neuvaine à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. Quelle ne fut pas notre joie lorsque, quatre jours après l'achèvement de la neuvaine, nous vîmes l'humeur diminuer rapidement d'intensité, à tel point que, huit jours après, elle avait complètement disparu; les yeux revenaient à leur état naturel; seules, deux petites taches étaient encore apparentes sur le globe de chaque œil, lesquelles sont insignifiantes à l'heure actuelle.

Depuis cette guérison miraculeuse, que nous attribuons sincèrement à l'intervention de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. aucune rechute n'est survenue; notre enfant jouit d'une santé très florissante qui étonne même les personnes qui l'avaient vue si malade.

En présence donc de cette guérison complète, nous sommes heureux de témoigner à Sœur Thérèse notre sincère et profonde

reconnaissance.

 

Antoine Gaumy, père de l’enfant.

Andrieux Maria, mère de l'enfant.

Antoine Fayet.

 

Sœur Amaranthe, du Bon-Secours de Troyes, étant à Riom, a vu l'enfant très malade et complètement guérie, à la suite de la neuvaine faite à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

 

Sr Amaranthe.

 

Suit le certificat médical, légalisé à la paroisse, disant l'enfant atteinte « d'ophtalmie purulente déterminée par la rougeole », affirmant la maladie « très grave », rapportant ce pronostic : « mauvais — très menacée de perdre la vue », et déclarant la guérison.

 

509 — Guérison subite d'un phlyctène.

 

Salvan (Valais), Suisse, 30 mai 1912.

 

Dans le courant du mois de janvier 1912, notre fillette Nathalie-Marie-Louise-Stéphanie, âgée de sept ans, fut atteinte d'un phlycténe, à la cornée de l'œil gauche.

Elle avait déjà souffert de ce mal à plusieurs reprises, il y a trois ans, et ce ne fut qu'après une longue médication qu'elle en fut guérie.

Ce mal s'étant à nouveau déclaré, en janvier dernier, nous eûmes recours aux mêmes remèdes qu'en 1909; mais comme il paraissait rebelle, la pensée vint à mon épouse d'avoir recours à la petite sainte de Lisieux, en qui nous avons la plus grande confiance.

Après lui avoir demandé avec foi la guérison de notre enfant, après avoir fait toucher et porter à celle-ci, durant une nuit, une de ses reliques, nous eûmes le grand bonheur et la grande émotion de constater le lendemain matin, au réveil, la complète guérison de notre chère petite ! … plus de douleur, plus aucune trace du mal ; l'œil malade était devenu aussi clair et aussi limpide que l'autre !...

 

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Cette guérison s'est maintenue entière depuis.

Aussi nous sommes heureux de témoigner à Sr Thérèse de

l'Enfant-Jésus notre sincère reconnaissance, par  cette  publique

attestation de son puissant crédit auprès de Dieu, et nous la prions

de nous garder toujours sous sa sainte protection.

En foi de quoi nous signons :

 

C. Gros,

avocat et notaire, président
du Tribunal du district de Sr-Maurice.

 

Stéphanie Gros-Revaz.

 

P.-S. — il est à noter que les remèdes appliqués en janvier 1912 ne l'ont été qu'une fois, de sorte que la guérison n'a pu être causée par ce moyen. Ces remèdes d'ailleurs avaient dû perdre leur valeur curative, car ils étaient vieux et avaient été conservés sans soin, depuis l'époque de la première apparition du mal, en 1909.

 

Abbaye de Sr-Maurice, Valais (Suisse), 30 mai 1912.

 

Je me plais et me fais un devoir bien doux de certifier que les signatures ci-dessus, de la mère et du père de l'enfant, sont dignes de la plus sérieuse et absolue confiance. J'ajoute que j'ai moi-même constaté l'état maladif de l'œil de cette enfant, et ensuite son état de parfaite santé.

En foi de quoi je signe : Chanoine Eugène Gros.

 

510 — Guérison subite d'un mal d'yeux purulent.

 

X. (Hérault), 29 août 1912.

 

Voici le miracle obtenu dans ma famille, en juillet dernier, par l'intercession de votre chère Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Notre petite Monique était née le 17 mai avec un mal aux yeux qui prit bientôt de graves proportions. Les deux paupières étaient infectées de matières purulentes.

Il me fut alors remis une image de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. J'eus l'inspiration d'appliquer cette image sur les yeux de ma petite fille, et le mal disparu: instantanément.

 

Vicomtesse de X.

 

511 — Guérison de surdité.

 

Collège of Ste Geneviéve, Asheville, North Carolina (Etats-Unis), 5 octobre 1912.

 

Un jeune enfant de 5 ans était, depuis un an, menacé de perdre 1 ouïe. Déjà, il ne pouvait plus entendre qu'avec de grandes difficultés. La maman désolée recourut à plusieurs médecins qui décidèrent qu'une opération seule pouvait soulager le petit malade, mais il était trop faible pour supporter le chloroforme; que faire ?...

 

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On eut recours à Sœur Thérèse, et on commença une neuvaine; chaque soir, l'enfant baisait la relique que nous lui avions donnée et s'unissait aux prières faites pour sa guérison.

Cette guérison fut complète, et la mère m'a autorisée à l'écrire à Lisieux, pour la gloire de la chère petite sainte.

 

Sr Albertine Foret.

 

512 — Guérison d'une cécité presque complète.

 

Carmel de Louvain (Belgique), i3 octobre 1912.

 

Une religieuse franciscaine apprit à connaître, il y a quelque temps, notre chère petite sainte chez un malade qu'elle soignait et qui lisait sa Vie. Soudain, elle se sent inspirée de lui demander la guérison de sa nièce, petite fille de 9 ans.

Cette enfant avait souffert des yeux; les docteurs disaient que cela provenait d'une grande faiblesse. Plusieurs remèdes avaient été appliqués, on avait beaucoup prié ; néanmoins, la pauvre enfant sourirait toujours, elle ne voyait presque plus et tout faisait appréhender une cécité complète.

La tante religieuse vint donc nous demander de nous unir à la famille et à sa Communauté dans une neuvaine à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. Nous lui donnons alors une relique que la petite tille applique sur ses yeux.

La confiance de ces braves gens fut récompensée : quinze jours après, les yeux étaient guéris, l'enfant n'avait plus aucun mal.

La semaine dernière, les parents, accompagnés de la petite privilégiée, sont venus ici au parloir, ils sont heureux et reconnaissants de cette insigne faveur. Pour la Rde Mère Prieure :

 

Sr X.

 

513 — Guérison d'otite chronique et de surdité.

 

Faveyrolles (Aveyron), 24 décembre 1912.

 

Une fillette de 10 ans, Marthe C., de Faveyrolles (Aveyron), était atteinte, depuis l'âge de 3 ans, d'une otite externe chronique humide (suppuration dans les oreilles).

Cette maladie, provenant de son état lymphatique, devait être extrêmement longue, d'après l'avis de plusieurs docteurs, et, depuis plus d'un an, elle avait, par ses complications, entraîné une surdité s'aggravant de plus en plus. Mais c'est surtout vers la fin de mai 1912 que la fillette ressentit de violentes douleurs dans les oreilles et que sa surdité s'aggrava d'une manière inquiétante.

Voyant que les traitements des docteurs restaient infructueux, ses parents étaient sur le point de conduire la petite malade à un spécialiste de la Faculté de Montpellier, lorsqu'une tante, qui avait entendu parler des prodiges de l'angélique Sœur Thérèse, leur conseilla de lui faire une neuvaine pour demander sa protection.

 

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On commença donc cette neuvaine en famille; elle se termina le 16 juin, jour de la fête du Sacré-Cœur, et on promit à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus que, si elle obtenait cette guérison, on achèterait sa Vie pour mieux la connaître et la faire connaître. La petite malade lit elle-même la neuvaine avec grande confiance et piété, elle communia plusieurs fois.

Vers le septième jour, les oreilles ne suppuraient plus, l'enfant semblait entendre un peu mieux ; et à la fin de la neuvaine, elle était complètement guérie !...

Mais comme nous n'avions pas accompli le vœu dans toute son intégrité, Sœur Thérèse a su nous le rappeler. Après que la famille eut lu « Une rose effeuillée », par négligence, elle ne songea pas à prêter le livre, et voilà que les premiers jours de novembre, la petite Marthe constata qu'une oreille semblait vouloir de nouveau suppurer ! On se rappela alors la promesse faite, et on fit circuler la brochure : l'oreille se cicatrisa aussitôt, et la complète guérison se maintient toujours.

La petite Marthe et toute sa famille gardent une vive reconnaissance à l'angélique Thérèse de Lisieux.

 

Suivent les signatures du père, de la mère, de ta grand mère, des deux tantes et des deux sœurs de I enfant: puis celle d'une voisine ; et enfin le sceau de la paroisse avec la signature de M. le curé de Faveyrolles, et le certificat médical.

 

514 — Guérison d'un grave mal d'yeux, suite d'un accident.

 

New Ross (Irlande), 29 décembre 1912.

 

C'est avec une grande et affectueuse reconnaissance que j'envoie le récit d'une faveur merveilleuse qui m'a été accordée par l'intercession de Sœur Thérèse.

Le 1er août 1912, mon petit garçon, John Dunphy, âgé de 5 ans, a eu un accident grave qui aurait pu le rendre aveugle, sans la bienheureuse intercession de la « petite Fleur ». Il jouait avec de jeunes compagnons, quand les ongles de l'un d'entre eux se sont enfoncés dans son œil droit. Les deux yeux sont devenus très enflammés et très enflés et, le 3 août, ils étaient complètement fermés.

Ce jour-là, je l'ai amené chez un spécialiste célèbre qui a constaté un cas d'empoisonnement septique et ne m'a pas donné d'espoir pour l'œil gauche; il a donc fait tous ses efforts seulement pour l'œil droit, n'espérant conserver que celui-là. Mais après l'avoir soigné pendant deux semaines, les docteurs et les infirmières désespérèrent de le sauver.

Dans mon chagrin, j'ai demandé des prières aux religieuses Carmélites, et l'une d'elles m'a suggéré une neuvaine à la « petite Fleur ». Je l'ai commencée le 12 août, en famille. Deux autres communautés de religieuses ont eu la bonté de s'unir à nous.

Pendant la neuvaine, une relique de Sœur Thérèse a été continuellement appliquée aux yeux. J'ai fait une visite à mon fils, le

 

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19 août, et j'ai trouvé, à ma grande joie, qu'il avait recouvré la vue de son œil gauche. Les docteurs et les infirmières ont constaté que c'était un miracle et moi je me suis mise à genoux pour remercier le bon Dieu et la « petite Fleur ! »

L'amélioration a si bien progressé que, le 23 août, j'ai pu ramener à la maison mon enfant complètement guéri des deux yeux.

 

A. M. Dunphy, la mère.

J. J. Dunphy, le père.

A. Dunphy, la sœur.

A. Fénelon, tante.

 

 

CHAPITRE QUATRIÈME — Guérisons d'enfants qui ne marchaient pas

 

515 — Guérison d'une petite infirme.

 

Bologne (Italie), juin 1912.

 

Maria Corazza naquit le S septembre 1906; elle était difforme, mais ses parents ne s'en aperçurent que lorsqu'elle fut en âge de marcher. Ne tenant pas sur ses jambes, elle tombait, accusant de fortes douleurs, pleurant à émouvoir dé pitié. Un os, qui poussait d'une façon anormale et qui empêchait les mouvements des jambes, lui causait ces souffrances, réduisant peu à peu son petit corps à un état général d'infirmité. Plusieurs fois, elle fut mourante dans les cinq premières années de sa vie ; et un jour qu'à la maladie d'estomac et d'intestins, qui constamment la faisait souffrir, s'était jointe une bronchite pulmonaire, le médecin déclara nettement qu'elle ne passerait pas la journée. Notre-Dame de Grâce la sauva de la mort.

En 1910, la pauvre petite fut reçue à l'Institut orthopédique où, durant 9 mois, le professeur Codivilla lui fit diverses opérations. Quand elle sortit de cet établissement, en avril 1911, le docteur déclara que tout ce que l'on pouvait faire pour améliorer son état avait été essayé ; il assurait qu'elle ne souffrirait plus et qu'avec le temps, peut-être guérirait-elle...

D'avril 1911, jusqu'à la fin de septembre, l'enfant ne put marcher, et elle souffrit constamment de quelque maladie ; la mère était toute désolée et presque désespérée. Alors, je lui parlai de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, je lui fis connaître plusieurs grâces obtenues par son intercession, et je lui offris deux de ses images. La mère et la fille commencèrent immédiatement à la prier avec grande ferveur; et quelques jours après, l'enfant marchait, allait de mieux en mieux, et guérissait de toutes ses infirmités.

Le 15 octobre, je la trouvai à l'église, et, au sortir de la messe, je lui pris la main et elle revint à pied chez sa mère.

Le docteur qui l'avait soignée, la rencontrant, le dimanche, 12 mai 1912, resta émerveillé. Le 6 juin dernier, jour de la Fête-Dieu, la petite Maria suivit à pied la procession qui parcourut plus

 

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de 3 kilom.; dans l'après-midi, elle refit une longue promenade. Elle court toujours et saute allègrement. A sa maman qui craint qu'elle ne se fatigue, elle répond : « Maman, avant, tu pleurais parce que je ne pouvais pas marcher; maintenant, tu me grondes parce que je cours trop ! » Elle n'oublie pas sa « petite sœur » ; malheur à sa mère, si elle ne lui fait pas dire, sitôt éveillée, sa prière habituelle à son angélique protectrice ! Elle porte sur elle son image et la baise souvent.

Madame Céleste Melotti Corazza est plus que convaincue qu'elle doit la parfaite guérison de sa fille à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus et désire que je le dise sans retard, à Lisieux. Elle regrette, étant pauvre, de ne pouvoir faire aucune offrande.

Les personnes soussignées font foi que cette relation est vraie.

 

Teresa Mignani.

Les parents auraient signé, mais ils ne savent pas écrire.

 

Suivent diverses signatures et celle de M. le Curé.

 

La photographie de Maria Corazza montre une belle enfant, au visage bien rempli, à la taille parfaitement droite. Toute sa petite personne respire la santé; il ne semble pas qu'elle ait jamais été infirme.

 

516 — Guérison, non de maladie, mais de peur.

 

Magny-le-Désert (Orne), 18 décembre 1912.

 

Le petit Paul Merci, âgé déjà de vingt-sept mois, n'avait pas la hardiesse de marcher, sans se sentir soutenu par sa mère. Il en aurait eu la force ; mais, comme beaucoup d'enfants, il avait peur de marcher seul.

Au moment de la Fête-Dieu, sa mère, ayant entendu parler des guérisons merveilleuses obtenues par l'intercession de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, lui fit baiser un soir une de ses reliques et se mit à la prier. Dès le lendemain matin, le petit Paul marcha seul : la peur avait disparu !

 

J.-B. Mesnil,

Curé de Magny-le-Désert.

 

La mère du petit Paul a écrit, qu'avant de s'adresser à Sr Thérèse de l'Enfant Jésus, pour obtenir la grâce ci-dessus relatée, elle avait usé, vainement, de tous les moyens spirituels en son pouvoir.

 

517 — Encore un enfant qui se met à marcher.

 

Sr-Clémentin (Deux-Sèvres), 21 octobre 1912.

 

La petite Camille G. avait 21 mois et ne laissait pas même espérer qu'elle se déciderait bientôt à marcher. Grand ennui de la maman qui, le 25 février, lui met au cou une relique de Soeur Thérèse.

Tout de suite l'enfant se mit à marcher : la semaine suivante, elle marchait très bien.

 

Abbé P., curé.

 

CHAPITRE CINQUIÈME — Guérisons de divers maux ou maladies

 

518 — Guérison subite d'angine.

 

M. (Vendée), ig avril 1912.

 

J'étais au Grand Séminaire de X... lorsque j'appris la guérison dénia petite sœur, âgée de sept ans et demi.

C'était le jeudi, 15 février. Après quelques souffrances occasionnées par un violent mal de dents, sa gorge se gonfla et la fièvre la prit. Le soir, mes parents, très inquiets, firent appeler une religieuse garde-malade. Elle trouva l'enfant très mal. La pauvre petite respirait avec beaucoup de peine; elle ne parlait pas, ne pouvait pas ouvrir la bouche, tant sa gorge était enflammée et gonflée ; la fièvre était très forte. La bonne religieuse crut à une angine ou au croup. S’il n'avait pas fait nuit, et si le médecin n'avait pas été aussi éloigné, on l'aurait fait venir immédiatement. Sur les sept heures, la dévouée religieuse se retira tout inquiète; elle me disait, hier soir, qu'elle n'en avait pas dormi de la nuit...

Aussitôt après son départ, ma mère se mit à penser à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. Elle prit une image que j'avais donnée à ma petite sœur, le jour de sa première Communion, et qui portait une de ses reliques. Pénétrée d'une grande confiance, elle la mit sur la gorge de son enfant, la lui fit baiser plusieurs fois ; puis s'en revint prier et pleurer au coin du feu.

Un quart d'heure après elle retourna auprès de la malade ; celle-ci souriait... Ma mère lui dit d'ouvrir la bouche, et elle l'ouvrit aussitôt toute grande ; elle lui demanda si elle souffrait encore, l'enfant continua à sourire : « Non, dit-elle, je suis guérie! » L'inflammation avait cessé presque subitement !...

Durant la nuit la fièvre disparut et la gorge revint à son état normal. Le lendemain, au grand étonnement de mes parents et de

 

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la religieuse qui, la veille, la croyaient perdue, ma petite sœur passa toute la journée à chanter et à s'amuser avec ses compagnes!...

 

Abbé X., séminariste.

 

Suivent les signatures des parents, des frères et sœurs, et une attestation de M. le Curé de X.

 

519 — Guérison d'hémorragie.

 

Paris, avril 1912.

 

La petite Christiane de S***, née le 18 décembre 1911, fut prise, dès le lendemain de sa naissance, le mardi 19, vers midi, d'une hémorragie si forte que les médecins désespéraient de la sauver.

Mr de S***, père de l'enfant, fut averti par eux que sa fille était perdue et qu'il était urgent de la faire ondoyer le plus tôt possible. La petite Christiane était entre la vie et la mort ; elle avait tous les symptômes d'une fin prochaine ; elle était si faible qu'elle ne faisait plus aucun mouvement et n'avait plus la force de crier.

Un des médecins recommanda à la sœur qui la soignait de ne pas se reposer la nuit, afin d'être prête à recevoir le dernier soupir de la pauvre petite ; et, trois fois, le docteur consultant téléphona pour savoir si elle vivait encore.

Les sœurs de Mr de S***, averties de l'état alarmant dans lequel se trouvait leur nièce, eurent toutes la même pensée, celle de s'adresser à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. L'une d'elles envoya, le soir même, une relique de la petite sainte et, sans s'être donné le mot, elles commencèrent et firent commencer différentes neuvaines, au Carmel et dans un patronage d'enfants, dont l'une d'elles s'occupe à Paris.

A partir du moment où la mauvaise nouvelle fut connue dans la famille, on peut dire que des invocations sans cesse répétées montaient vers Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Sans savoir pourquoi, tous avaient la confiance intime que la grâce allait être accordée.

La relique fut placée sur l'oreiller de l'enfant : rien de ce que l'on craignait ne se renouvela, et, le lendemain, les médecins furent stupéfaits de la retrouver, non seulement vivante, mais avec un teint rosé.

Ils la déclarèrent dans l'état normal d'un bébé qui n'aurait eu aucun accident !

Quelques jours plus tard, la neuvaine terminée, la petite retomba dans un état de faiblesse tel, qu'on craignit encore de la voir mourir pendant le sommeil, car on ne pouvait pas la réveiller. On recommença les prières et, au dire de ceux qui la soignaient, elle ouvrit les yeux lorsqu'on replaça sur elle la relique de Sœur Thérèse.

Depuis, toutes les fois que l'état de santé de l'enfant laisse à désirer, on implore de nouveau la petite Sœur, et avec succès. Jamais, d'ailleurs, aucun accident comme celui qui avait mis sa vie

 

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en danger ne s'est reproduit, et le bébé, quia cinq mois maintenant, pousse à merveille.

Ses parents, pour la mettre encore mieux sous la garde de sa sainte Protectrice, ajoutèrent à ses noms, au moment du baptême, celui de Thérèse. Ils gardent une profonde reconnaissance à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus et promettent de faire connaître de plus en plus sa dévotion.

 

T. de S., mère de Christiane.  

C. de S., père de Christiane.

A. H., vicaire de Saint-François Xavier,
qui a ondoyé et baptisé l'enfant.

 

+ Sceau de la paroisse.

 

Suivent les attestations de Mme de S. et de Mme de M., tantes de l'entant, et le Certificat médical légalise

 

520 — Guérisons de clous et glandes.

 

Saint-Hilaire du Harcouët (Manche), 29 juin 1912.

 

Je vous écrivais dernièrement, ma Rde Mère, au sujet d'une enfant de deux ans, très souffrante, et vous priais de la recommander à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Aujourd'hui je suis heureuse de vous dire que la petite malade-est guérie.

Depuis six mois elle était couverte de clous qui formaient des plaies suppurantes par tout le corps. De plus, elle avait plusieurs grosses glandes qui menaçaient de dégénérer en abcès; les médecins avaient déclaré que, si ces glandes perçaient, l'enfant resterait infirme.

Les remèdes sans nombre ordonnés par les docteurs ne produisaient aucun effet.

Le jeudi qui suivit la demande d'une Messe et d'une neuvaine, la petite fille se trouva beaucoup mieux, et le dimanche suivant toute trace du mal avait disparu.

L'enfant continue d'aller très bien ; elle porte toujours sur elle la relique de la chère petite sainte, elle la baise avec amour et ne veut pas s'en séparer.

 

Sr Ste-T.

 

Une lettre du 15 janvier 1913 répète que « l'enfant va très bien depuis sa guérison ».

 

 

521 — Guérison de convulsions.

 

O. (Nord), 30 juin 1912.

 

Permettez-moi, ma Rde Mère, de venir vous relater une nouvelle faveur obtenue par Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Le dimanche, 25 février, la petite Marie-Geneviève C. fut prise de

 

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convulsions de nature très grave; les crises se présentaient toutes les deux heures, elle en eut 15 en 3i heures. Le lundi matin, un spécialiste, appelé par le docteur de la famille, dit que l'enfant était perdue, étant sans connaissance déjà, et qu'elle mourrait dans une crise.

Nous avions prié la sainte Vierge et saint Ghislain, invoqué chez nous pour les convulsions; rien n'y faisait! Le lundi, à 5 heures et demie, en la remettant dans son berceau après cette quinzième convulsion, je dis à la mère tout éplorée : « Si nous invoquions Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus ? »

Nous nous mîmes alors à genoux, ainsi que la garde-malade et la tante, et nous demandâmes que l'enfant guérisse, promettant de l'élever le plus chrétiennement qu'il nous serait possible.

Nous attendîmes avec angoisse les deux heures, intervalle habituel des crises, et... plus rien ! l'enfant s'était endormie tandis que nous priions !

Le lendemain, les deux docteurs ne pouvaient croire à ce mieux qui s'est accentué depuis.

Cette enfant, qui a maintenant 9 mois, se développe à ravir.

Je vous assure, ma Rde Mère, qu'aussitôt qu'elle pourra parler, nous lui apprendrons le doux nom de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, et nous espérons que votre petite grande sainte la protégera toujours.

Je prie aussi, pour moi-même, votre chère Sœur ; j'ai lu sa Vie il y a trois ans, et depuis, il m'est doux de l'invoquer. Je me sens aidée très souvent par une assistance surnaturelle, et je crois que Sœur Thérèse répond ainsi à la confiance que je lui témoigne.

 

E. L.

 

522 — Disparition subite d'enflure.

 

Abbaye de Sainte-Scholastique, Maredret (Belgique), 6 juillet 1912.

 

Un enfant de ma famille souffrait d'une maladie dont j'ignore le nom. Sa figure était gonflée, de manière à ne plus voir ses yeux...

A peine lui appliqua-t-on une petite relique de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, que le visage se dégonfla: et l'enfant est parfaitement guéri.

 

Rde Mère X.

 

523 — Soulagement immédiat et prompte guérison.

 

Mehun-sur-Yèvre (Cher), 27 juillet 1912.

 

Je suis heureuse de me faire l'écho d'une vénérable grand'mère dont la reconnaissance est vive et profonde envers la céleste petite Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, pour la guérison qu'elle en a obtenue, en faveur de son petit-fils Jacques V.

Ce cher enfant est âgé de 6 ans et n'avait que 2 ans et demi, lorsqu'il perdit sa jeune maman, enlevée par la tuberculose. On redoutait

 

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les pires conséquences, pour l'accident dont il fut victime, le 7 septembre dernier.

Tandis qu'il jouait sur la chaussée, un cycliste, en le renversant brusquement, lui fractura la jambe, qui dut être mise dans une gouttière. Le pauvre enfant souffrait horriblement et, outre cela, une plaie qui se trouvait sur cette jambe malade ne voulait pas guérir et faisait, en raison des conditions de sa naissance, redouter la tuberculose.

Au moment de cette angoissante inquiétude, je fis parvenir à la bonne grand'mère une relique de la chère Sœur Thérèse. Toute confiance fut alors mise en l'aimable sainte.

Or, dès qu'il eut près de lui la précieuse relique, le petit Jacques ne ressentit plus aucune souffrance, et, peu de jours après, le docteur venait retirer l'appareil et constater la complète guérison ; c'était le 1er octobre.

Depuis, l'enfant court, s'amuse et ne s'est jamais plaint de sa jambe !

 

J. F.

 

Après lecture de cette lettre, je confirme que c'est exactement la vérité.

 

M. V.,
grand'mère de l'enfant.

 

Suite le certificat médical.

 

524 — Guérison subite d'un mal d'oreille.

 

St-Ghislain, 16 septembre 1912.

 

Dernièrement, ma petite fille souffrait d'un terrible mal d'oreille. Le docteur n'étant pas chez lui, je promis à Sœur Thérèse, si le mal se calmait, de l'écrire à Lisieux.

Au même instant, la petite était guérie.

 

L. C.

 

525 — Guérison d'un mal cutané.

 

B. (Nord), 7 novembre 1912.

 

Vers la mi-septembre, une de nos petites orphelines, Jeanne O., âgée de 4 ans, était atteinte de bobos appelés vulgairement ici « les soies ». D'abord on n'y prit pas garde ; puis, le mal augmentant, on la fit voir au docteur qui prescrivit les remèdes à employer.

On suivit le traitement, mais sans résultat. L'inflammation augmentait, les bobos pénétraient dans la bouche, ou plutôt affectaient les muqueuses des lèvres ; les paupières en étaient presque couvertes et les yeux très rouges. Nous étions d'autant plus inquiètes que nous connaissions une jeune fille qui avait perdu la vue, par la même affection.

La religieuse chargée des enfants commença alors une neuvaine à la chère petite Sœur Thérèse et, dans sa confiance, cessa tout traitement, appliquant seulement son image sur le visage malade de l'enfant. Elle osa même demander, pour midi, sa parfaite guérison...

 

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La chère sainte n'a pas cru devoir l'exaucer à la lettre ; cependant, pour midi, les bobos qui couvraient les paupières étaient presque sèches, les yeux beaucoup moins rouges, et l'endroit où se trouvait l'image, absolument net.

A la fin de la neuvaine, notre petite était complètement débarrassée de son mal.

 

Sr Sr-L.

 

526 — Guérison de tuberculose osseuse.

 

Marcel A., âgé de 10 ans, fils de concierge et demeurant à Paris, reçut un coup à la jambe, en mars 1910. Il en résulta une inflammation qui s'aggrava à tel point, qu'après un an de soins donnés dans deux hôpitaux, il fallut recourir à une première opération. L'enfant était atteint d'une syphite.

Après l'intervention chirurgicale, il y eut une amélioration, et le petit put retourner à l'école.

Là, ayant reçu un coup de balle sur la jambe malade, il se produisit une aggravation immédiate, et une seconde opération eut lieu. Elle fut plus grave que la première et révéla que l'os était attaqué par la tuberculose. La plaie, au lieu de se cicatriser, devenait purulente.

En août 1911, le docteur B. déclare l'amputation nécessaire. Cette dernière est ajournée. — Autre consultation, le 2 octobre, du docteur M. ; il n'est pas rassurant, la plaie suppure à l'excès.

Le lendemain, 3 octobre, la mère commence une neuvaine à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Le 6, nouvelle consultation du docteur qui déclare ne pas comprendre comment la plaie ne suppure presque plus. La cicatrisation s'achève progressivement, mais parfaitement.

En décembre 1911, l'enfant recommence à marcher, retourne à l'école ; et jusqu'en novembre 1912, date des dernières nouvelles, il n'a éprouvé aucun retour de la maladie, dont sa mère attribue l'entière et complète guérison à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

 

(Relaté en 1912 par la mère et par un autre témoin.)

 

527 — Guérison d'eczéma.

 

D. (Tarn), 9 novembre 1912.

 

Vers la mi-septembre, notre petit garçon de sept ans eut une éruption d'eczéma ; bientôt le ventre ne fut plus qu'une plaie vive. Peu après, le mal empirant rapidement, l'enfant ne pouvait plus marcher et pleurait. Nous avions bien de la peine, car malgré tous nos soins, je ne constatais aucune amélioration.

Alors nous pensâmes à Soeur Thérèse, notre protectrice depuis des années.

Je pris une de ses reliques, je la fis bouillir dans l'eau qui me servit ensuite à laver la plaie. En même temps, nous commençâmes une neuvaine en famille.

 

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La première nuit, l'enfant ne souffrit pas, et, en s'éveillant, il nous dit : « Je vais mieux, je crois que la petite Thérèse me guérira. » Le deuxième jour, les pellicules tombaient; le troisième jour, il était guéri !

Voilà près de deux mois que ce fait s'est produit — l'eczéma n'a pas reparu !...

Je tiens aussi à vous dire que, depuis deux ans, chaque été, Sœur Thérèse m'obtient de trouver des locataires pour le mois d'août. Je sais encore qu'une mission des Indes est généreusement secourue depuis qu'elle a nommé votre Ange « sa pourvoyeuse ».

 

Z. C.

 

528 — Guérison de convulsions.

 

H. (Nord),. Il novembre 1912.

 

Je soussigné, Henri A., demeurant à H. (Nord), rue Victor-Hugo, déclare avoir reçu, le 8 septembre 1912, la visite de Mr D. qui médit que, si je voulais voir encore vivante sa petite fille Anne-Marie, dont je suis le parrain, il fallait me rendre immédiatement chez lui.

Je partis aussitôt et constatai que les craintes du père n'étaient nullement exagérées. Je demandai si le docteur était venu dans la soirée (il était alors 8 heures et demie du soir) et ce qu'il disait de l'état de la petite malade. — On me répondit qu'il était sorti quelques instants avant mon arrivée et qu'il avait dit qu'il n'y avait rien à faire, l'enfant étant atteinte d'obstruction congénitale.

Je proposai alors de la faire visiter par un autre docteur et, sur l'acceptation des parents, j'allai chercher le docteur B. Après avoir sérieusement examiné l'enfant, il prescrivit une ordonnance. Comme il était. Il heures du soir, je le reconduisis à son domicile et lui demandai, chemin faisant, ce qu'il pensait de la petite malade. Voici la réponse qu'il me fit :

« Dans une demi-heure, elle n'y sera probablement plus. Mais si, par extraordinaire, elle vit encore demain matin, faites-le-moi savoir, et j'irai aussitôt. »

J'ai tenu à donner ces détails pour bien prouver qu'humainement parlant, la petite Anne-Marie de B. était perdue, et je suis convaincu qu'il a fallu une intervention divine pour obtenir cette guérison, qui est presque une résurrection.

 

Henri A.

 

Récit de la guérison de la petite Anne-Marie de B. (5 mois).

 

Lettre du père.

 

« Après la visite de son parrain, ma petite Anne-Marie resta dans les convulsions jusqu'au mardi soir. C'est alors que, voyant mon enfant abandonnée par les médecins, je m'adressai à la sainte Vierge et lui demandai de la sauver, lui promettant, en cas de guérison.

 

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d'aller l'année prochaine à Lourdes, pour la remercier, et de ne pas m'opposer plus tard à l'entrée de ma fille au couvent, si elle désirait se faire religieuse.

Durant deux jours, son état resta stationnaire. Le mardi matin, mon collègue de bureau, Mr Jean-Marie D., me donna une image de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus et, le mercredi matin, une relique que l'on mit sur l'enfant.

Il y eut alors un changement subit : les convulsions disparurent, ses yeux s'ouvrirent, ses plaintes cessèrent et la respiration se fit plus librement.

Le lendemain, lorsque le docteur vint, il déclara qu'il y avait de l'espoir, et le surlendemain, 13 septembre, il dit qu'elle était sauvée. Le dimanche suivant, 15 septembre, il nous prévint qu'il ne viendrait plus et ne faisait que répéter : « Je n'y comprends rien !... »

Nous continuâmes à soigner notre petite Anne-Marie, et à l'heure actuelle, elle est revenue comme elle était avant sa maladie. Je pourrai remercier Sœur Thérèse toute ma vie, non seulement de l'avoir sauvée d'une mort certaine, mais aussi de l'avoir préservée de toute paralysie et de toute infirmité !

 

Isidore de B.

 

Suivent les signatures de la mère et de onze parents ou amis, le certifient médical et l'attestation de M. le Curé de la paroisse de X.

 

529 — Guérison subite d'incessants maux de tête.

 

M. (Belgique), novembre 1912.

 

Un des élèves de notre établissement, Michel X., souffrait depuis sa toute petite enfance de maux de tête qui ne lui laissaient presque aucun répit. Parfois, après une légère accalmie, ils reprenaient, si violents, que toute étude sérieuse lui devenait presque impossible, au moins fort difficile. Ses parents songeaient même à consulter un spécialiste, pour s'assurer que l'enfant n'était pas menacé de méningite.

Emu de compassion pour mon ancien petit élève, si courageux, malgré le mal, je lui remis une relique de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, lui recommandant de la porter attachée à son scapulaire, et de s'adresser, avec la plus grande confiance, à cette illustre petite thaumaturge.

Le soir même, revêtu de son précieux trésor, il se mit au ht et s'endormit.

Il reposa, cette nuit-là, de son meilleur sommeil. Le matin venu, il dit à sa mère qu'il avait parfaitement dormi et n'avait nullement souffert de la tête, ce dont il se plaignait invariablement chaque matin.

Depuis ce jour, et il y a environ deux mois de cela, Michel n'a plus éprouvé le moindre mal de tête, malgré les études auxquelles il se livre actuellement, avec une ardeur doublée par son renouveau

 

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de santé. Maintenant, éprouve-t-ii l'une ou l'autre petite difficulté de n'importe quelle nature ? immédiatement, et comme d'instinct, il se tourne vers sa céleste protectrice, qui l'exauce toujours au gré de ses désirs.

 

F. M.,
religieux de la Doctrine chrétienne.

 

530 — Double guérison d'enfants « vouées » à Sœur Thérèse.

G. (Morbihan), 12 novembre 1912.

 

Je m'en veux d'avoir apporté tant de retard à vous faire part de deux guérisons miraculeuses, obtenues par Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Une enfant d'un an était à l'agonie. Il me vint à la pensée de demander sa guérison par l'intercession de la Servante de Dieu, dont je venais de lire la Vie. Ses parents, désolés, la vouèrent à la petite sainte et, deux ou trois heures après, elle devint mieux, et ce mieux continua jusqu'à complète guérison.

Une autre enfant de 11 ans, ma nièce, fut atteinte de coqueluche, coqueluche si forte qu'elle a failli en mourir. Il s'est greffé sur la maladie une congestion pulmonaire, puis une fluxion de poitrine et, définitivement, une pneumonie double. Le médecin avait déclaré qu'elle ne pouvait guérir.

Nous la vouâmes encore à Sœur Thérèse; dès l'après-midi, le mieux se déclara, et peu à peu la santé revint.

 

Sr A.-M.

 

531 — Guérison subite d'entérite.

 

G. (Ardennes), 6 novembre 1912.

 

Je me fais un devoir et un plaisir, ma Rde Mère, de vous attester la guérison de mon petit Jean-Marie.

Le pauvre bébé, âgé de 20 mois, souffrait d'entérite grave ; les vomissements étaient devenus très fréquents, et le docteur, bien qu'il ne nous enlevât pas tout espoir, nous laissait dans l'incertitude sur l'issue de la maladie.

J'eus alors recours à vos prières et je priai avec vous, convaincue que Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus pouvait sauver notre petit garçon.

Le surlendemain, un mieux sensible et brusque se fit sentir, l'enfant cessa de vomir et commença à s'alimenter un peu; et cela subitement, après l'avoir vu si malade quelques heures auparavant! Il m'est impossible de ne pas voir là un nouveau miracle de votre chère petite sainte.

Ceci se passait fin septembre. A partir de sa guérison, l'enfant, frêle et chétif depuis sa naissance, s'est fortifié, a grossi, a pris un air de santé; c'est aujourd'hui un beau bébé, gai et fort espiègle.

Je ne saurais trop remercier votre chère petite Soeur Thérèse !

 

M. P.

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532 — Guérison subite d'un mal de dent opiniâtre.

 

Mons (Belgique), 15 novembre 1912.

 

Le petit Robert X. souffrit, durant une quinzaine de jours, d'un violent mal de dent, tellement opiniâtre que ses parents durent se résigner à ne plus l'envoyer à l'école. Différents remèdes avaient déjà été employés, mais sans succès. L'extraction de la dent malade fut donc décidée, mais le pauvre petit, pris de peur, s'y refusa absolument.

« Si je lui appliquais la relique de Sœur Thérèse que j'ai reçue dernièrement! » pense tout à coup sa mère. Et le précieux sachet est immédiatement posé contre la joue de l'enfant, à l'endroit malade.

L'espace de deux secondes ne s'était pas écoulé qu'il s'écrie, tout transformé, tout joyeux : « Mais, maman, qu'as-tu fait? Je ne sens plus rien ! Oh ! que je suis content ! »

Alors, le petit Robert, délivré ainsi de son mal, apprend qui l'a si merveilleusement guéri. Il demande aussitôt que la relique libératrice soit attachée à son scapulaire, afin, dit-il, « de ne plus se séparer de son céleste petit dentiste ! »

 

F. M.
religieux de la Doctrine chrétienne.

 

533 — Guérison d'un mal purulent.

 

L. (Nord), 28 novembre 1912.

 

Je vous demande pardon, ma Rde Mère, de vous envoyer un peu tardivement le récit, minutieusement contrôlé, de la guérison extraordinaire d'un de nos petits paroissiens, Jean D.

L'enfant est né le 15 août 1906. Sa santé avait été bonne jusqu'au mois de juillet 1909. A cette époque, elle s'altéra profondément : l'enfant souffrait d'une toux persistante et maigrissait à vue d'oeil. Le médecin crut reconnaître d'abord les symptômes d'une mauvaise grippe, puis de l'entérite; le tout se compliqua ensuite d'une fièvre cérébrale.

La famille alarmée fit célébrer pour la guérison du petit malade une Messe en l'honneur de Notre-Dame de Lourdes. La fièvre disparut, mais l'enfant continua à dépérir, et le médecin consulté reconnut qu'il avait peu d'espoir de le sauver.

La veille de la Toussaint, 3i octobre 1909, en faisant la toilette du petit Jean, on remarqua une grosseur au côté gauche; c'était un abcès, que le médecin ouvrit et d'où il s'échappa une quantité énorme de matières purulentes.

L'abcès continua à suppurer jusqu'en janvier 1912; et lorsque l'écoulement cessait momentanément, l'enfant avait le ventre ballonné, il expectorait du pus et avait peine à respirer.

A partir du mois de janvier 1910, le médecin cessa de donner ses

 

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soins au malade. « Vous me rappellerez, avait-il dit, si vous le jugez nécessaire » ; et à la mère qui lui demandait si l'écoulement par l'abcès ouvert se continuerait longtemps, il répondit qu'on pouvait tout craindre.

Le 8 janvier 1912, la mère reçut du Carmel de Lisieux un peu du linge qui avait touché au cercueil de la petite Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. Aussitôt, elle plaça un petit morceau de ce linge sur la plaie du côté qui avait suppuré abondamment ce jour-là. Le lendemain matin, voulant faire le pansement ordinaire, elle s'aperçut que la plaie ne suppurait plus, et elle n'a plus suppuré depuis.

Les parents du petit Jean certifient que c'est après la première application du linge que le mal a cessé, immédiatement et définitivement.

 

X., curé de L.

 

+ Sceau de la paroisse.

 

Dans une lettre datée du 6 mars 1912, la mère donne ce détail précieux : non seulement la plaie avait cessé de couler au matin du 9 janvier, mais encore elle était fermée.

Mr D., père de l'enfant, joint son témoignage à celui de la mère.

Le médecin a constaté la parfaite guérison de l'enfant.

 

 

534 — Guérison d'entérite chronique.

 

X. (Belgique), novembre 1912.

 

Je déclare que ma petite fille, Marie B..., pour laquelle j'éprouvais des inquiétudes mortelles, depuis sa tendre enfance, car elle était atteinte d'entérite et de dépérissement, a été presque subitement rétablie, grâce à l'application d'une relique de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, que je reçus d'une personne extrêmement dévouée à cette aimable petite Sœur.

Depuis cet instant béni, l'amélioration va toujours se continuant, et tous nos amis et connaissances n'en croient pas leurs yeux, en la voyant maintenant si bien portante et ne se plaignant plus de rien.

Aussi la dévotion à la chère petite Reine a-t-elle pris racine dans la famille : chaque soir nous la remercions de ce bienfait signalé et récitons la prière pour sa béatification. Quant à ma petite miraculée, elle veut porter constamment sur sa poitrine la relique si bienfaisante.

 

J. B.

 

535 — Guérison de mal cutané.

 

Laval (Mayenne), 6 décembre 1912.

 

Deux pauvres petits enfants avaient, depuis le mois de juillet, la figure couverte de croûtes et étaient sans appétit ; les remèdes employés étaient inutiles. Leur tante, femme de foi, avait voulu que l'on fit une neuvaine à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, pendant

 

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laquelle ils ne prendraient aucun remède. Le petit garçon reçut une

relique, et la petite fille, dans son langage enfantin, disait à sa tante :

« N'a pas donné de relique à moi comme au petit frère ! »

Cette première neuvaine n'eut point de résultat; mais pendant

une seconde, faite comme la précédente en supprimant les remèdes,

Sœur Thérèse a guéri la petite qui n'avait point de relique : les

croûtes ont complètement disparu dans les quatre premiers jours

et l'appétit est redevenu très bon. L'enfant continue toujours à

demander une relique...

 

M Marguerite Lesegretain.

 

536 — Commencement d'appendicite enrayé.

 

Warloy-Baillon (Somme), 6 décembre 1912.

 

Le dimanche, 10 novembre 1912, il y a trois semaines, une de mes élèves tomba malade. Pendant trois jours, elle fut prise d'affreuses douleurs dans l'abdomen; il lui semblait qu'un feu ardent la brûlait et, pendant deux nuits, elle ne cessa de se plaindre. Le dimanche matin, le docteur arriva ; il ordonna de l'huile de ricin, craignant une fièvre typhoïde ou l'appendicite. L'enfant prit le remède et se trouva plus mal.

Avant Vêpres, j'allai la voir et je fus frappée du changement opéré en peu de temps : elle était d'une pâleur cadavérique, une sueur froide coulait sur son visage, ses yeux étaient brillants de fièvre et cernés ; la pauvre enfant se plaignait de nombreux points et faisait entendre des cris déchirants; elle me disait : « O Mademoiselle, que je souffre I C'est fini! — Vous oubliez notre chère petite sainte... priez-la ! je vais aller aux vêpres, et je l'implorerai pour vous. »

Je m'éloignai, pensant que l'enfant allait succomber à une crise d'appendicite.

Revenue à l'école, je fis réciter la prière pour demander la béatification de Sœur Thérèse; il était à peu près 3 heures.

Je retournai vers le soir visiter ma malade. Sa figure était rayonnante ; elle me dit : « Vers trois heures à peu près, me sentant très mal, j'ai crié de toutes mes forces : « Sœur Thérèse ! guérissez-moi ! » et, à l'instant, mes douleurs disparurent. »

Les parents et la garde-malade n'en pouvaient croire leurs veux : « C'est miraculeux », disent-ils.

Deux jours après, la fillette revenait à l'école. Le dimanche suivant, elle jouait, sur le théâtre du patronage, plusieurs rôles fort longs, sans fatigue.

Je dois ajouter qu'à part l'huile de ricin, qui n'a fait qu'aggraver son état, nul remède n'avait été employé.

 

J. D., institutrice libre.

 

Suit une petite relation faite par l'enfant et l'attestation de la mère.

 

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537 — Guérison de choléra.

 

Philadelphie (Etats-Unis), 1912.

 

Un petit enfant était malade du choléra. Le troisième jour, les docteurs perdirent tout espoir de le sauver; ils le croyaient môme déjà mort. Je donnai alors une image de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus à la propriétaire de la maison où habitent ces gens. Elle ne voulait pas se charger de la leur donner, disant qu'ils sont protestants et ne croiraient pas à ces choses. J'insistai, affirmant que, pour la petite Thérèse, ils auraient la foi. En effet, elle s'est décidée à porter l'image à la mère, et celle-ci a promis de prier la petite sainte.

Le lendemain, l'enfant allait mieux, et l'on m'a dit que l'amélioration s'était produite quelques heures après que j'avais donné l'image. Enfin la guérison s'est faite presque subitement et tous les docteurs l'ont trouvée merveilleuse; ils ne s'attendaient plus à retrouver l'enfant en vie.

 

J. F.

 

538 — Guérison subite d'un mal de gorge.

 

Paris, 8 décembre 1912.

 

Je viens, avec une profonde reconnaissance envers Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, donner des détails sur la guérison de mon petit François.

Cet enfant, âgé de 6 ans, avait dans la gorge une plaque blanche, large comme une pièce de 0 fr. 5o. Effrayée, je consulte trois docteurs qui m'indiquent des traitements différents et ne parviennent pas à guérir mon fils. Chacun me dit : « Rien de grave, mais il faut voir un chirurgien. » Mais devant la terreur que cette perspective inspire au petit malade, je ne puis me décider à le conduire chez le spécialiste.

Nous nous mettons alors à prier Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. Après 8 jours, aucune amélioration ! la voix de l'enfant se voilant, l'haleine ayant une odeur désagréable et la gorge devenant très enflammée, je me décide tout à coup, à 4 h. de l'après-midi, à le conduire chez le chirurgien. Je prie ma mère de m'accompagner. François est au désespoir, ayant conservé une très grande frayeur de tous les docteurs, depuis le mois de mai, où il avait eu les amygdales enlevées. Nous voilà prêts à partir ! Je donne ordre d'aller chercher la voiture, pendant que ma mère va dans sa chambre prendre une relique de la petite sainte.

La relique est mise sur l'enfant et, à l'instant même, il rejette la plaque blanche entière ! ! !

Il demeure stupéfié ! La bonne pleure ! ma mère et moi tombons à genoux...

Tous les quatre, avec une très vive émotion, nous nous mettons à remercier Sœur Thérèse de sa si puissante intervention.

 

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François est si heureux, qu'il veut écrire de suite à la petite sainte et, pour que la lettre lui arrive directement au ciel, il attend Noël, afin que le petit Jésus, en venant déposer des joujoux dans ses souliers, y trouve son message et l'emporte au Paradis, pour le donner à Sœur Thérèse !...

M. L., mère de l'enfant.

Suivent l’attestation de la grand'mère et la signature de l'enfant, le tout « vu et approuvé » par M. le Curé de Saint-Germain des Prés.

 

539 — Guérison de péritonite aiguë.

 

Crouy-sur-Ourq (Seine-et-Marne), 12 décembre 1912.

 

Mon fils Raymond, âgé de 12 ans, reçut le 5 juillet, en jouant avec ses camarades, un violent coup de pied dans le ventre. Il ne m'en dit rien tout d'abord; mais le lundi suivant, 8 juillet, il fut pris d'une forte fièvre et dut s'aliter; quelques instants après, il ne me reconnaissait même plus. Au début le docteur ne comprit rien à son état. J'appris enfin, par ses camarades, l'accident qui lui était arrivé.

Le mercredi matin, le médecin reconnut une péritonite aiguë, avec perforation de l'intestin, et le déclara perdu.

La journée fut épouvantable ; son état alla toujours en s'aggravant. Le vendredi, il eut une crise si violente, que les personnes qui m'entouraient le crurent mort.

Ce même jour, une bonne religieuse de Crouy, Sr Ste-J., vint voir mon petit malade et lui passa au cou une relique de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus, en me conseillant de faire une neuvaine à cette petite sainte. Nous la commençâmes de suite. C'était le vendredi 12; mon enfant avait reçu, le matin même, les derniers sacrements. A midi, il eut encore une crise terrible, et alors, avec toute la foi possible, je m'écriai : « Petite Sœur Thérèse, rendez-moi mon enfant, sauvez-le, je vous le confie ! » Subitement, le mieux se produisit et, depuis, alla toujours en progressant. Le 20, jour où se terminait la neuvaine, mon petit Raymond voulut faire sa seconde Communion et, le 28, il pouvait se lever !

C'est bien à Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus que je dois d'avoir conservé mon fils, si nettement condamné par le docteur.

Je voudrais publier partout cette guérison, car je la regarde comme un miracle.

 

Eug. Chappellet

curé de Crouy-sur-Ourcq.

 

Veuve Perret.

 

Sr Ste-J.
religieuse de l’Enfant-Jésus de Soissons.

 

Suit le certificat médical, affirmant la péritonite « très grave », le pronostic « très sombre » et la guérison « complète ».

 

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540 — Guérison de péritonite.

 

C. (Mayenne), 22 décembre 1912.

 

Notre petite élève, Germaine C., est tombée malade le samedi 8 juin. Nous sommes allés la voir le lundi, et l'avons trouvée bien mal. Le docteur ne s'était pas prononcé, mais il laissait voir que l'état de la pauvre petite était grave. Le jeudi matin, il la dit atteinte de péritonite et déclara que tout espoir était perdu, qu'il était urgent d'appeler le confesseur de l'enfant.

A midi, notre petite Germaine faisait généreusement au bon Dieu le sacrifice de sa vie. Dans l'après-midi, elle put se confesser et reçut, avec une grande piété, le Jésus de sa première Communion. Quand nous retournâmes la voir dans la soirée, sa mère nous dit qu'elle n'avait cessé de prier, depuis le moment où elle avait reçu Notre-Seigneur.

Nous la trouvâmes très mal ce soir-là, et c'est alors, devant son lit d'agonie, que la pensée me vint de commencer pour elle une neuvaine à Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus. Je fis part de cette idée à la petite malade et à sa mère, à qui je demandai de s'unir à nous; puis, de retour à la maison, j'envoyai une relique à l'enfant; cette relique fut pieusement fixée à son scapulaire. Le soir même, nous commencions la neuvaine.

Le lendemain, la fillette était mieux. Elle souffrait moins, la fièvre avait diminué, et sa mère nous dit que la nuit avait été meilleure que les précédentes. Le docteur lui-même sembla tout étonné de ce mieux inespéré, mieux qui continua si bien qu'à la fin de la neuvaine, l'enfant était en pleine convalescence !

Le confesseur de Germaine nous a redit plusieurs fois qu'il n'attribue sa guérison qu'aux prières qui ont été faites pour elle.

 

E. L.