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RACINE (Jean) renonce publiquement aux tendresses de ses tragédies, XXVII, 3,23. Il s'intéresse auprès de Bossuet, pour l'abbé Dupin, dont il était parent, et travaille à le ramener dans le bon chemin, XXX, 538, 539. Bossuet trouve plus de véhémence dans Corneille, plus de justesse et de régularité dans Racine, XXVI, 140.

RAILLERIES. Le prince doit s'en garder et les réprimer, XXIII, 357,558. La nature ne nous a pas faits pour le jeu et la raillerie, mais pour des exercices sérieux et graves, XXVI, 34.

RAINALDUS (Odoric), historien, donne pour seul vrai pape Grégoire XII, abandonné de tout le monde, XXI, 52, 585 et suiv. Il avoue que Jean XXII eut raison de révoquer la bulle de Nicolas III sur la pauvreté de Jésus-Christ, XXI, 390. Il donne la raison de la répétition du décret de la quatrième session du concile de Constance, XXI, 560, 561. Il accuse de vicléfisme l'Eglise de France, XXI, 570 et suiv. Faits faux qu'il avance sur l'accord conclu entre Nicolas V et les Pères de Bâle, XXI, 712 et suiv.

RAISON. Pourquoi elle nous est donnée, XXIII, 49, 50. Différence de la droite raison et de la raison corrompue, XXIII, 76. Comment elle nous dirige dans les sensations, XXIII, 130. Combien elle est nécessaire pour en juger, et pour en régler les mouvements extérieurs, XXIII, 114. Elle nous oblige à croire que nous sommes libres, et que nos actions sont ordonnées par la Providence, quand même nous ne pourrions trouver le moyen d'accorder ensemble ces deux vérités, XXIII, 440. Sur combien de choses la raison est-elle obligée de suspendre son jugement, parce qu'elles sont accompagnées de difficultés invincibles, XXIII, 442. Par exemple la divisibilité de la matière et du mouvement à l'infini, XXIII, 443. Voy. Liberté.

La raison doit céder à la vérité, dont elle est née la sujette, VIII, 181. Elle doit avoir l'empire sur toutes les passions, VIII, 506. Comment, pour rétablir la raison humaine par l'humilité, il était à propos que les vérités de Jésus-Christ fussent incroyables, VIII, 171. Attachement à la raison souveraine, seule et véritable science, VIII, 474.

RAISONNEMENT. En quoi il consiste, XXIII, 61. Ses règles et ses différentes sortes, ibid. et suiv. Il nous fait connaître notre liberté, XXIII,

 

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430. Le raisonnement est une opération de l'esprit par laquelle d'une chose on infère une autre chose, XXIII, 281. De la structure du raisonnement, ibid.

RAMEAUX (Dimanche des). Méditation sur l'évangile de ce jour, VI, 91 et suiv.

RANCÉ (Armand-Jean le Bouthilier de) abbé de la Trappe. Sa dispute avec M. Le Roi, abbé de Hautefontaine, sur certaines pénitences usitées à la Trappe : lettre de Bossuet à ce sujet, XXVI, 204 et note. Le prélat recommande aux prières de cet abbé le succès de l'Assemblée de 1682, ne pouvant aller à la Trappe, XXVI, 283. Il lui demande de prier pour lui à son entrée dans son diocèse, XXVI, 302. Estime que Bossuet faisait du livre de M. de Rancé, Sur la Sainteté et les Devoirs de la Vie monastique, XXVI, 307, 312, 313. Il voit l'archevêque de Paris pour le faire imprimer, XXVI, 315. Heureux fruits de ce livre, et contradictions qu'il éprouve, XXVI, 317. En quel sens Bossuet a approuvé ce livre, XXVIII, 331. Il détourne M. de Rancé de se démettre, XXVI, 313, 314. Il recommande à ses prières trois de ses amis qu'il avait perdus, XXVI, 328. Il sollicite l'admission d'un Bénédictin à la Trappe, XXVI, 342; ce qui ne s'exécute pas, XXVI, 344. Il l'instruit de la publication du Commentaire du P. Mége, sur la Règle de Saint-Benoit, où ce Père attaquait son livre sur la vie monastique, XXVI, 404, 403. Il l'invite à publier au plus tôt son commentaire sur cette Règle, XXVI, 406, 407. Sur quelques incidents qui retardent cette publication, XXVI, 443. Il lui donne son avis sur ce livre, XXVI, 431. Sur un autre Commentaire, par D. Martène, XXVI, 452. Bossuet approuve une défense que cet abbé avait faite à des religieuses de lire l'Ancien Testament, XXVI, 455. Il l'instruit des, dispositions du Roi pour la Trappe, XXVI, 459. Vœux de Bossuet pour cette maison, XXVI, 394, 496.

M. de Rancé loue le zèle de Bossuet contre le quiétisme, XXIX, 50. Il est mécontent du livre de Fénelon, et opposé à sa doctrine, XXIX, 67, 76. Un ami de l'abbé de la Trappe le justifie contre les plaintes que les partisans de Fénelon faisaient des lettres de cet abbé à Bossuet, XXIX, 77. Combien M. de Rancé goûte l'Instruction sur les Etats d'oraison, XXIX, 75. Il félicite Bossuet sur le Bref que le Pape lui avait écrit au sujet de ce livre, XXIX,99, 100. Lettres de Bossuet et de cet abbé sur cette affaire, XXIX, 112, 113, 133 et suiv. Eloges que M. de Rancé donne au zèle de Bossuet à défendre l'Eglise, XXVII, 105, 106. Bossuet lui envoie la relation faite à l'assemblée de 1700 sur le quiétisme, et s'excuse de ne pouvoir aller le voir, XXX, 481. Bel éloge qu'il fait de M. de Rancé au P. de Lacour, son successeur, en lui témoignant son attachement à la sainte maison, XXVII, 113, 114. Zèle qu'il mettait à ce qu'on écrivit sa vie, XXVII, 198,199. Il

 

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était à désirer qu'elle fût écrite par une main habile, et une tête au-dessus des vues humaines, XXVII, 204.

RAOUL, duc de Bourgogne, est élevé à la royauté, XXV, 39. Principaux événements de son règne, XXV, 40, 41. Après la mort de Charles le Simple il régna assez tranquillement, il remporta même une grande victoire sur les Normands et mourut peu de temps après, ibid.

RAPIN (le P.). René Rapin de la Compagnie de Jésus, auteur du Traité du grand et du sublime dans les mœurs, et du livre intitulé le Magnanime. Bossuet le loue de ce dernier ouvrage et lui promet d'en parler au prince de Bourbon, XXVI, 401.

RAPPORTS. Le prince y doit prendre garde et punir les faux, XXIII, 624.

RATISBONNE (Conférence de). Bucer y prend la défense des prières de l'Eglise, et fait voir en quel sens les prières des saints nous sont utiles, XIV, 124. Autre conférence de Ratisbonne, où l'on met la dernière main à l'Intérim. Voy. Intérim.

RATRAMNE. Sa dispute avec Paschase Radbert, pour savoir si le corps de Jésus-Christ dans l'Eucharistie est le même que celui qui était dans les entrailles de la sainte Vierge, XIV, 167. Son livre ambigu embarrasse Mélanchthon, XIV, 168.

RAYMOND, comte de Toulouse, protège les Albigeois; ses terres données par le roi à Simon, comte de Montfort, XXI, 483, 484.

RAYNAUD (Théophile), jésuite, fait l'éloge de Gerson, XXII, 478.

REBAIS. Affaire de Bossuet avec celte abbaye pour la juridiction, XXVIII, 194, 273, 276, 277. Lettre de Fénelon à ce sujet, XXVIII, 626, 627.

REBAPTISATION. Dispute à ce sujet entre le pape saint Etienne et saint Cyprien, XXI, 87 et suiv. Saint Cyprien n'a pas regardé cette question comme indifférente, XXII, 173 et suiv. Ni saint Augustin et les autres Pères, XXII, 174,175 et suiv.

Critique erronée de l'abbé Dupin sur cette affaire, XX, 530, 531 et suiv. Voy. Cyprien (S.)

REBECCA. Ce que figuraient les deux enfants qu'elle portait, VIII, 419.

RÉBELLION. Elle n'est autorisée ni par la conduite de David, XXIV, 20; ni par les guerres des Machabées, XXIV, 22. Les royaumes fondés d'abord sur la rébellion peuvent devenir légitimes, XXIV, 156. Elle se manifeste au commencement ou à la fin des règnes, à cause de la faiblesse des princes, XXIV, 186.

RECHUTES. A quel danger elles nous exposent, VI, 34. Combien elles doivent faire trembler les pécheurs, IX, 214. Idée terrible que les Apôtres et les Pères en donnent, IX, 233, 234 et suiv. Des rechutes dans le péché véniel, XXVIII, 63.

RÉCONCILIATION (la) du monde, opérée en Jésus-Christ pendant son

 

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délaissement, X, 21. Combien sont coupables ceux qui ne veulent pas se réconcilier, X, 398, 399. Voy. Charité, Pardon, Prochain.

RÉCRIMINATIONS de Jurieu contre les luthériens, qui accusaient le synode de Dordrecht de plusieurs impiétés. Sa première est sur les blasphèmes de Luther, qui fait Dieu auteur du péché. Il tâche vainement d'excuser Calvin du même blasphème, XV, 167, 168. La seconde, sur le pélagianisme des luthériens. La troisième, sur ce qu'ils nient la nécessité des bonnes œuvres. La quatrième, sur la certitude du salut, admise par Jean Gérard, et quelques autres luthériens. La cinquième, sur l'ubiquité, XV, 170,171.

RECUEILLEMENT. Ses avantages, XXVII, 620, 621. Combien nécessaire dans la prière, VI, 37. Et pour écouter Jésus-Christ au dedans de soi, X, 502; pour s'établir dans les vertus, X, 519, 520.

RÉDEMPTION. Explication de ce mystère, V, 63 et suiv. Une des choses les plus touchantes de la réparation de notre nature, c'est de voir que l'ineffable bonté de Dieu prend plaisir d'employer à-notre salut tout ce qui a contribué à notre ruine, XI, 365. Il est sans doute que Dieu pouvait délivrer les hommes sans se faire homme ; mais il lui a plu de se faire homme pour, nous racheter, afin que cette même nature que le démon s'était asservie, remportât la victoire sur lui et sur ses compagnons, XI, 363 et suiv.

Doctrine des arminiens ou remontrants sur son universalité, XV, II, 12, 13. Voy, Jésus-Christ, Sauveur.

RÉFLEXION. Sa définition, XXIII, 60. Elle est nécessaire à l'homme pour.se bien connaître, XXIII, 168. Elle est la première cause des inventions et de la variété de la vie humaine, XXIII, 228, 229. Oterà l'esprit la réflexion, c'est lui ôter sa force, VIII, 231.

La réflexion, dans l'oraison, est une force de l’âme, et ne doit pas être renvoyée aux états imparfaits, XVIII, 460. Nature, nécessité, force de la réflexion : ses effets divers, XVIII, 460. Passage d'Ezéchiel qu'on oppose à la réflexion, XVIII, 463. Différence des réflexions qu'inspire l'amour de Dieu, d'avec celles qu'excite l'amour-propre, XVIII, 464 et suiv. A quelle puissance de l’âme appartiennent les réflexions, XIX, 228.

Réflexions de Bossuet sur l'écrit de Molanus, touchant la réunion des protestants, XVII, 439, 548. Raisons de la méthode que Bossuet y a suivie, XVIII, 169. Accueil fait par les protestants à ces Réflexions, XVIII, 171.

Réflexions morales sur le Nouveau Testament, approuvées par M. de Noailles; Avertissement de Bossuet sur ce livre, III, 303 et suiv. Elles expriment clairement la résistance à la grâce, III, 310 et suiv. Et n'admettent point de grâce nécessitante, III, 312 et suiv. Elles

 

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renferment trois vérités incompatibles avec les cinq propositions, III, 237 et suiv. Et sont pures de jansénisme, ibid. et suiv. Voy. Grâce.

RÉFORMATEURS. Nécessité d'en faire connaître les chefs, XIX, 10. Les premiers réformateurs croyaient qu'on pouvait se sauver, et qu'on se sauvoit en effet dans l'Eglise romaine. C'est par politique que la Réforme a cessé de l'avouer. Jurieu nous a découvert cette politique du parti, XV, 301, 302. Les chefs de la Réforme, malgré les efforts de Jurieu, sont couverts d'un éternel opprobre pour avoir donné dispense au landgrave de Hesse, d'avoir deux femmes à la fois, XV, 376. Un synode national de France condamne les réformateurs, qui voulaient, malgré l'opposition de Bèze, changer l'article de la Cène de la Confession de foi présentée à Charles IX, XIV, 423.

RÉFORMATION (la) désirée par saint Bernard, par tous les grands hommes de l'Eglise, par les conciles de Pise et de Constance, éludée dans celui de Bâle, regardoit la discipline, et non la foi. Différence entre ces saints et les prétendus réformateurs, XIV, 18, 19. La reformation, prise de travers, conduit aux plus grands excès. Exemple des donatistes, XV, 443,444.

Réformation anglicane. Elle commence par Henri VIII, que les catholiques et tous les partis des réformés rejettent également, XIV, 284, 285. Sous Edouard VI, elle a pour fondement la ruine de l'autorité ecclésiastique. Le roi y tient la place du Pape, donne aux évêques des commissions révocables à sa volonté, et par grâce accorde les évêchés à vie, XIV, 297, 298. Il prétend que la puissance épiscopale émane de la royauté ; il défend à tous les évêques d'exercer aucune juridiction pendant qu'il fera la visite de son royaume. Il destine des visiteurs pour porter partout des constitutions ecclésiastiques, et des règles de foi faites par son conseil, XIV, 298,299. Il défend de prêcher par tout le royaume jusqu'à nouvel ordre. Il abolit les six articles de Henri VIII, et dresse trois articles contre la transsubstantiation. On excite la haine du peuple contre la messe, en exagérant l'avarice de certains prêtres qui la disaient pour un gain sordide, XIV, 300 et suiv. On emploie les plus indignes moyens, tels que le mariage des prêtres, le pillage des biens ecclésiastiques, des églises et des châsses, etc., pour avancer la Réforme, dont Burnet représente les progrès comme un miracle visible, XIV, 308, 309.

La réformation prend une nouvelle forme sous Elisabeth, qui croit ne pouvoir assurer son règne que par la religion protestante, XIV, 407, 408. Paul IV reçoit mal ses civilités; ce qui la déterrai ne à une nouvelle réformation. Elle désapprouve quatre points dans celle d'Edouard : celui des cérémonies; celui des images ; celui de l'Eucharistie, celui du chef de l'Eglise anglicane ; on lui persuade de prendre ce titre, comme inséparablement attaché à la royauté, et

 

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d'ordonner la confiscation des biens de ceux qui le lui refuseraient, XIV, 408 et suiv. Parker, archevêque de Cantorbéry, et le reste du clergé, reconnaissent, dans un synode, la suprématie de la reine. Le Parlement décide les points de foi, et le clergé ne croit les ordinations valides qu'autant qu'elles sont faites conformément au Rituel d'Edouard, XIV, 413, 416. Le clergé d'Ecosse fait une déclaration semblable à celle du clergé d'Angleterre, XIV, 419. La réformation d'Elisabeth est embrassée par tout le clergé d'Angleterre, excepté par quatorze évêques et par cinquante ou soixante ecclésiastiques, XIV, 420.

RÉFORME. Son esprit, pendant qu'elle fut faible, était de paraître soumise, et d'être violente et cruelle dès qu'elle se crut forte, XIV, 437. Les sectes nées de la Réforme sont des preuves de sa mauvaise constitution. Différence de la constitution de la Réforme et de celle de l'ancienne Eglise, XV, 135 et suiv. La Réforme n'a rien de sérieux et de sincère dans ses réponses, qu'elle accommode au temps. Après avoir soutenu l'indépendance des rois, elle les soumet au caprice des peuples, XV, 570. Jurieu l'excuse mal d'avoir fait Dieu auteur du péché, en disant qu'elle s'est corrigée de ce blasphème depuis cent ans, quoiqu'en effet elle y persévère encore, XV, 240. L'esprit de blasphème au milieu de ceux qui se sont dits chrétiens réformés et réformateurs, de l'aveu même de Jurieu, XV, 157.

Le fondement de la Réforme est que l'Eglise n'est pas infaillible. On prédit dès le commencement, et l'expérience a prouvé que ce principe menait à l'indifférence des religions, XVI, 116, 117. La jeunesse mal élevée dans la Réforme, de l'aveu de Jurieu, et imbue du faux principe de l'indifférence des religions. Combien est grand le nombre des réformés approbateurs de cette indifférence, en Angleterre, en Hollande, etc., XVI, 120 et suiv. Selon les principes de la Réforme, l'indifférence doit l'emporter. Elle ne peut condamner les indifférents, qui posent pour règle qu'il n'y a point d'autre autorité que l'Ecriture ; que l'Ecriture, pour obliger, doit être claire ; que, quand elle enseigne des mystères, il faut la tourner au sens dont la raison puisse s'accommoder, XVI, 120, 121, 122, 130 et suiv. On prouve, par Jurieu, Burnet et Basnage, que tout tend, dans la Réforme, à l'indifférence des religions, XVI, 175. Cette indifférence établie dans l'Allemagne protestante, même à l'égard des sociniens. Voy. STRIMESIUS. La tolérance universelle est inséparable du protestantisme, et ne peut être détruite que par les principes de l'Eglise catholique : témoignage des réformateurs; admission des sociniens, XVI, 208 et suiv. 212, 213. La réforme n'a point de principe universel contre les hérésies. On trouve quelque chose de socinien dans tous ses auteurs, XVI, 177, 178.

 

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RÉFORMÉS (les prétendus) depuis leur origine jusqu'à nos jours, ne cessent de nous attribuer des doctrines qui ne sont pas les nôtres, XIII, 356 et suiv. Ils sont véritablement schismatiques, XIII, 455, 456. Ils n'ont eu aucun motif pour se séparer, XIII, 464 et suiv. Ils ne peuvent se dissimuler qu'ils sont rebelles à l'Eglise, XIII, 473. Ils corrompent le sens des auteurs pour justifier leur réforme, XIII, 481 et suiv. Exhortation aux réformés pour rentrer dans le sein de l'Eglise, XIII, 495 et suiv.

Les réformés se font entre eux une guerre plus cruelle que celle qu'ils font à l'Eglise, XIV, 87. Ils cherchent leurs ancêtres chez les vaudois, les albigeois et les bohémiens, faute de trouver dans les siècles précédents des témoins de leur doctrine, XIV, 566. Voy. Calvinistes, Luthériens, Protestants.

RÉFUGIÉS (les) de France souscrivent le synode de Dordrecht, XV, 37. Voy. Dordrecht.

REFUTATION du Catéchisme du sieur Paul Ferry, par deux vérités catholiques, tirées de ses propres principes, XIII, 355 et suiv. Le dessein de Bossuet n'est pas de combattre toutes les erreurs de ce livre, XIII, 358. Mais il établit par les raisons mêmes de Ferry, 1° que la Réforme est pernicieuse ; 2° qu'on peut se sauver en l'Eglise romaine, et ainsi il réfute ces deux propositions du ministre protestant, 1° que la Réforme a été nécessaire ; 2° qu'encore qu'on pût autrefois faire son salut dans l'Eglise de Rome, on ne le peut aujourd'hui, XIII, 363, 387 et suiv. Voy. Ferry.

RÉGALE. Origine de ce droit, XXVI, 298, 299. Les maximes des Parlements sur la régale, invincibles dans l'esprit de nos magistrats, XXVI, 300, 301. La matière avait été bien examinée et bien entendue dans l'assemblée du clergé, XXVI, 298. Le clergé obtient du roi, en cédant quelques droits abolis, plus de prérogatives qu'il n'en avait, XXI, 432.

Lettre de l'Assemblée du clergé de 1682, au pape Innocent XI, pour lui rendre compte de ses opérations, au sujet de la régale, XXII, 631 et suiv. Voy. Bossuet, Clergé.

REGISTRES PUBLICS. Leur utilité, XXIV, 206.

REGLE. L'Écriture, la tradition, la raison et la conscience doivent être notre règle, XXII, 712 et suiv. 719 et suiv. Mais non pas le probabilisme, XXII, 715, 716 et suiv. La bonne foi excuse l'erreur, XXII, 718 et suiv. Règle de conduite dans les cas douteux, XXII, 713 et suiv. 718 et suiv.

Dans les communautés, le mépris des règles est péché, XXVIII, 63, 64,170, 334. Peut-on suivre leur mitigation, XXVIII, 331.

RÈGLE des associés à l'Enfant Jésus. Idée de ce livre, XVIII, 485. Il est condamné à Rome, XVIII, 702. Et par Bossuet, XVIII, 365.

 

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Régies touchant la réunion des protestants à l'Eglise, données par les théologiens protestants d'Hanovre, XVII, 361, 375.

RÉGULIERS. Règlement de l'assemblée du clergé de 1700, pour leur approbation dans les diocèses, XXII, 779 et suiv.

RÉGULUS, consul, avec toute son armée, combat en Afrique un serpent prodigieux, XXIV, 309. Il est battu et pris par les Carthaginois, XXIV, 310.

REINFROI, maire du palais en Neustrie, écarte du trône Thierry, et y place Chilpéric II, XXV, 13. Il se ligue avec Chilpéric contre Charles-Martel, ibid. D'abord victorieux, il est ensuite défait et il est obligé de fuir à Angers, qu'on voulut bien lui laisser, après qu'il eut demandé pardon, XXV, 14.

RELATION sur le quiétisme, XX, 85 et suiv. Remarques sur la réponse de Fénelon à cette relation, XX, 171.

Relation d'un fait mémorable arrivé dans le cours de la mission de Metz, sur l'abjuration, la vie, la mort et les recommandations d'une dame convertie à la religion catholique, XXVI, 132.

Relation des actes et délibérations de l'assemblée du clergé de 1700 concernant la condamnation du livre des Maximes des Saints, XX, 380 et suiv.

RELIGIEUSES. Elles sont les épouses de Jésus-Christ. Ce qu'elles doivent faire en cette qualité, XXVIII, 12. Elles doivent être crucifiées et mortes au monde, X, 496 et suiv. Travailler à leur perfection, X, 499, 533, 537 ; XI, 555, 556. Quelles dispositions elles doivent apporter à la visite de leur évêque, X, 500, 545. Compte que Dieu leur en demandera, X, 504. Elles doivent regarder Jésus-Christ dans leurs supérieurs, ibid. et suiv. Avec quelle ferveur elles doivent chanter l'office divin, X, 502. Maux que leur cause la dissipation, X, 519, 520. Combien elles doivent craindre le relâchement, XI, 549, 553, 554. Lois et contraintes de la vie religieuse, XI, 379. Pourquoi les instituteurs de cette vie l'ont-ils accompagnée de pratiques sévères, IX, 421.

Règles sur les dots des religieuses, XXVIII, 160. Sur leurs sorties, XXVII, 654 ; XXVIII, 116, 156, 239, 241, 244, 246, 248, 526, 527. Moyen de faire revenir de son illusion une religieuse qui se privait des sacrements, XXVIII, 302. Comment doit se conduire celle qui est privée de la communion, XXVIII, 433. Réponses de Bossuet à des consultations que des religieuses lui faisaient sur leurs dispositions, etc., XXVIII, 362, 391, 402, 542. Avis à une religieuse sur la dispense de ses vœux, XXVIII, 491. Peuvent-elles passer à une moindre observance, XXVIII, 538. Peut-on approuver leurs pensions, XXVIII, 539, 540. Elles peuvent toucher les reliques, XXVIII, 8.

 

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Importance du choix des postulantes, XXVIII, 456. Paroles saintes de Bossuet à une religieuse, dans la cérémonie de sa profession, X, 562.

Dans quel ordre les religieuses doivent lire les livres saints, pour que cette lecture leur profite, I, 5 et suiv.

La lecture de l'Ancien Testament, permise sans discrétion, leur fait plus de mal que de bien, XXV, 455.

RELIGION. En quoi elle consiste, X, 386, 387. C'est un sentiment mêlé de crainte et de joie, VIII, 158. Quel est le propre de la religion, XI, 339. Il s'est toujours conservé quelques principes de religion dans l'ignorance et la corruption du genre humain, XXIV, 27, 28. Ces principes de religion avaient quelque chose de ferme, XXIV, 29. Quoique appliqués à l'idolâtrie, ils ont suffi pour établir un gouvernement stable, ibid. La véritable religion étant fondée sur des principes certains, rend la constitution des Etats plus stable, XXIV, 31, 32. A quoi conduisaient les fausses religions, ibid. La vraie religion a pour marque manifeste, son antiquité, XXIV, 32, 33. Les fausses religions ont pour marque leur innovation, XXIV, 35. La suite du sacerdoce rend cette marque sensible, XXIV, 36. Cette marque d'innovation est ineffaçable, XXIV, 38. Il ne suffit pas de conserver la saine doctrine, il faut en tout être uni à la vraie Eglise, XXIV, 40.

La religion est toujours la même depuis l'origine du monde, XXIV, 367 et suiv. 536 et suiv. Haute idée qu'elle nous donne de Dieu, XXIV, 368. En considérant les institutions chrétiennes et celles des Juifs, on remonte à la source de la religion, et on en découvre la vérité dans son principe, XXIV, 553. Celui qui est pieux envers Dieu, est bon aussi envers les hommes que Dieu a créés à son image et qu'il regarde comme ses enfants, XXIII, 3, 17.

Divinité de la religion chrétienne, VIII, 177. C'est un ouvrage que Dieu a fait, et qui porte le caractère de son autorité, XII, 554 et suiv. Par quels moyens elle s'est établie, VIII, 180, 181. Elle ne doit pas son établissement à la protection des rois, VIII, 182, 183. Quand les rois la protègent, c'est plutôt la religion qui les protège, ibid. Vérité de la religion, perfection de sa morale; deux choses inséparables, VIII, 185 et suiv. Voy. Apôtres.

La vraie religion peut subsister, sans être unie à la puissance politique, XXI, 196. Licence des esprits quand on ébranle la religion, XII, 451. On l'énervé, quand on la change, et on ôte le seul frein capable de retenir les peuples, VII, 454. Railleries insensées des libertins contre la religion, XIII, 184. Indifférence des grands et des sages du monde sur la religion, XXIV, 53. Ils en viennent à la persécuter, XXIV, 54. La religion fournit aux princes des motifs particuliers de pénitence, XXIV, 95. Voy. PRINCE, ROIS, SCHISME.

 

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Comment on doit célébrer la rénovation de son entrée en religion, VII, 548. Prières et réflexions sur cette matière, VII, 550, 552.

RELIQUES. L'honneur que nous leur rendons ne blesse en rien celui que nous devons à Dieu ; différence entre les deux cultes, XIII, 61.

Vigilance s'oppose, dans le quatrième siècle, au culte des reliques, XIV, 457. Saint Léon, saint Basile et d'autres saints du même temps, accusés d'idolâtrie par les ministres, à cause du culte qu'ils rendaient aux reliques. Voy. Saints, Trente.

REMARQUES sur l’Histoire des conciles d'Ephèse et de Chalcédoine, de M. Dupin, XX, 544 et suiv.

REMI (s.) nouveau Samuel ; éloge qu'il fait des rois de France, ce grand saint appelé pour sacrer les rois, sacra aussi ceux de France en la personne de Clovis, pour être, comme il le dit lui-même, les perpétuels défenseurs de l'Eglise et des pauvres. Ses prières pour eux, XI, 611 ; XXIV, 97; XXV, 5. De l'apostolat de saint Remi, XXVIII, 98,

REMONTRANS (les), disciples d'Arminius, et les contre-remontrants, disciples de Gomar, disputent vivement sur le libre arbitre, etc. Les remontrants condamnés dans les synodes provinciaux. On assemble celui de Dordrecht. Voy. Dordrecht. Ils sont aussi condamnés à Dordrecht, XV, 9 et suiv. Les remontrans se plaignent d'être jugés par leurs parties, et font les mêmes raisonnements que tout le parti protestant faisait contre l'Eglise, XV, 30. Le synode leur ferme la bouche par l'autorité des Etats généraux. Ils protestent contre le synode, qui leur répond ce que l'Eglise catholique répondait, en pareil cas, aux protestants, XV, 31. Il ajoute que le parti le plus faible et le plus nouveau doit céder au plus fort et au plus ancien. Les remontrants déposés et excommuniés par ce synode, XV, 32, 33 et suiv.

RENAUDIE (La) condamné comme faussaire par le Parlement, trame avec Chandieu, ministre de Paris, la conjuration d'Amboise, XIV, 424.

RENAUDOT (Eusèbe) demande à Bossuet sa protection pour une place à la Bibliothèque du Roi, XXX. 487, 489. Il lui donne divers détails sur la liturgie des Grecs, XXX, 508; sur la prière pour les morts, et le purgatoire chez les Juifs, XXX, 511 ; sur les confessions de foi des Anglicans, XXX, 513. Bossuet désire le voir admis à l'Académie française, XXVI, 445. Il traduit pour le prélat les lettres de milord Perth, XXVI, 360.

RENÉ, duc de Lorraine, petit-fils de René, roi de Sicile, vient à la Cour, se fait rendre le duché de Bar qu'on lui avait enlevé, XXV, 244. Les Siciliens, las des cruautés du roi Ferdinand l'appellent pour le faire leur roi, XXV, 248.

RENIER, de l'ordre des Frères Prêcheurs, auparavant, de la secte des

 

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manichéens, ou cathares d'Italie, fait le dénombrement des églises manichéennes, XIV, 485 et suiv. Voy. Albigeois. Il dit que les vaudois admettent la transsubstantiation et détaille leurs erreurs, XIV, 505.

RENONCEMENT à soi-même, chose essentielle pour suivre Jésus-Christ, XI, 542, 550.

REPENTIR. L'espérance du repentir douteux devient le motif d'un crime certain, VIII, 194. Ce que c'est que le repentir, VIII, 195. 196. Illusion du pécheur à ce sujet, ibid. Il vaut mieux prévoir que d'avoir lieu de se repentir, XXVI, 35.

RÉPONSE aux difficultés de Madame de Maisonfort sur le quiétisme, XIX, 140. — Réponse à une lettre de M. l'archevêque de Cambray, XIX, 149. — Réponse à quatre lettres de M. de Cambray, XIX, 524. — Réponse d'un théologien (Bossuet) à une lettre de Fénelon à M. de Chartres, XX, 317.— Réponse aux Préjugés décisifs pour M. de Cambray, XX, 356 et suiv.

REPOS. Celui des pécheurs est une peine terrible, VIII, 99.

RÉPROBATION. Ses effets, XVIII, 449. La réprobation figurée par la haine de Dieu contre Esaü; ce qu'il faut entendre par là, III, 461, 462 et suiv. Voy. Salut.

RÉPROUVÉS; comment ils sont dans le corps de l'Eglise, XXVII, 307. Voy. DAMNÉS, PÉCHÉ.

RÉPUBLIQUE. Ancienneté de cette forme de gouvernement, XXIII, 522. Moins anciennes cependant que la monarchie, XXIII, 523. Voy. ETAT, GOUVERNEMENT.

RÉPUTATION. Il ne faut point mépriser la réputation, mais il faut savoir que la véritable gloire est toujours unie à la vertu, XXVI, 35.

RÉSIGNATION. Voy. Indifférence.

RESTRICTIONS MENTALES. Elles sont défendues, XXII, 708. Les exemples de l'Ecriture par lesquels on voudrait les défendre, sont faussement appliqués, XXII, 726 et suiv.

RÉSURRECTION des corps, prouvée par Jésus-Christ contre les Sadducéens, VI, 166 et suiv. Sermon sur la résurrection dernière, VIII, 71 et suiv.

La résurrection de Jésus-Christ prouvée par ces paroles du Psaume XV : Providebam Dominum, etc., I, 423 et suiv. Explication de ce mystère, V, 65. C'est un jour de triomphe pour le Sauveur, et de joie pour les fidèles, X, 94, 95. La résurrection de Jésus-Christ est le gage de notre immortalité, X, 130,131. Résurrection spirituelle; combien elle est difficile à concevoir aux pécheurs charnels et grossiers, X, 94, 95 et suiv. Marques d'une vraie résurrection, X, 135.

RETRAITE. Ses avantages, X, 588 et suiv. Comment il s'y faut occuper, XVIII, 132, 135, 331, 332, 467. L'amour delà retraite n'a pas besoin d'être sensible, XXVIII, 267. L'expérience du monde fait trouver quelque

 

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chose de nouveau dans la retraite, et enfonce l’âme plus profondément dans les vues de la foi, XXVI, 172.

Retraite de dix jours sur la Pénitence, VII, 555. Retraite sur les jugements téméraires, etc;, VII, 570.

RETZ (Jean-François-Paul de Gondi, cardinal de) Son portrait, XII, 586.

RÉUNION (projets de) des protestants de France à l'Eglise catholique, XVII, 308 et suiv. Récit de ce qui fut traité dans les conférences tenues à ce sujet, XVII,319 et suiv. Récit du ministre Ferry lui-même, XVII, 347. Différents faits concernant le projet de réunion, XVII, 330, 351. Projet envoyé par le ministre du Bourdieu, XVII, 353 et suiv. Dissertations et lettres à ce sujet entre Bossuet, Molanus et Leibniz, XVII, 358. Règles proposées par les théologiens protestants d'Hanovre à ce sujet, XVII, 360, 375. Opinion de Molanus sur cette matière, XVII, 394, 432. Jugement de Bossuet sur cette opinion, XVII, 438. Déclaration de la foi orthodoxe à ce sujet, XVII, 199. Réflexions sur l'écrit de Molanus, XVII, 588. Confession de foi que les luthériens ont à faire pour opérer la réunion, XVII, 586. Il faut pour l'arrangement, commencer par où finit Molanus, XVII, 590. Vrai moyen de conciliation, XVIII, 3. S'en tenir aux décrets dogmatiques des siècles antérieurs, XVIII, 4, 6 et suiv. Exposition des points controversés, XVIII, 9, 10. Nouvelle explication de la méthode de réunion par Molanus, XVIII, 54 et suiv., 70 et suiv. Correspondance à ce sujet entre Leibniz, Bossuet, Pelisson, et madame de Brinon, XVIII, 117. Voy. BOSSUET, FERRY, LEIBNIZ, MOLANUS, NEUSTAD, PELISSON.

RÉVÉLATION (la) nous fait connaître notre liberté, XXIII, 433.

RÉVOLTES. Celles des protestants sont approuvées par les décrets exprès de leurs synodes, XV, 494.

RICCI (Michel-Ange), Bossuet loue son mérite et ses vertus, et le remercie de l'approbation qu'il a donnée à son Exposition, XXVI, 250. Il est bien aise que le Pape l'ait obligé à accepter le chapeau de cardinal, XXVI, 288.

RICHARD I, roi d'Angleterre, entreprend avec Philippe-Auguste une expédition contre les Sarrasins, XXV, 54. Ses prodigieux succès, XXV, 55. A son retour il est fait prisonnier, XXV, 56. Il est délivré. En faisant la reconnaissance d'une place il est tué d'un coup d'arbalète, instrument qu'il avait inventé lui-même, ibid.

RICHEBRAQUE (dom), bénédictin. Voy. Guyon.

RICHELIEU (Armand du Plessis, cardinal de). Son éloge, XII, 574. Voy. Comédie, Mazarin.

RICHER (Edmond), docteur de Sorbonne, s'oppose à une thèse où l'on soutenait l'infaillibilité du Pape, XXI, 743, 744 et suiv. Ce qui se passa à l'occasion de son livre de la Puissance ecclésiastique et politique, XXI, 745, 746, et suiv. Duval la réfute, XXII, 551 et suiv. Il se défend de

 

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l'accusation portée contre lui, de croire que les Etats-généraux peuvent déposer le roi, XXI, 760. Ce qu'il pense sur le gouvernement de l'Eglise, XXII, 572.

RICHES. Ils ne sont admis dans l'Eglise que pour y servir les pauvres, VIII, 426, 437. Pourquoi, 432. Ils doivent participer aux privilèges des pauvres, s'ils veulent être sauvés, VIII, 436, 437. Leur abondance est une épreuve où Dieu les met, X, 476. Ils doivent ressembler à Jésus-Christ, X, 479. Combien leur salut est difficile XII, 375 et suiv. Ils sont nés pour servir les pauvres, XII, 265, 266. Avec quelle facilité les riches se laissent prendre aux richesses qu'ils croient posséder, XII, 596. Effet pernicieux de ces attachements, ibid. et suiv. Exemple du mauvais riche de l'Evangile : combien il doit les faire trembler, XII, 598. Portrait d'un mauvais riche mourant, IX, 193,196. Voy. ABRAHAM, AVARICE.

RICHESSES. La source de celle de l'Etat est le commerce et la navigation, XXIV, 192, 193. Seconde source: le domaine du prince, ibid. Troisième source : les tributs imposés aux vaincus, XXIV, 194. Quatrième source : les impôts, XXIV, 195. Quelles sont les véritables richesses, XXIV, 199 et suiv.

Avantage delà pauvreté sur les richesses : belle idée de saint Jean Chrysostome à ce sujet, VIII, 427. Attachement vicieux que la possession des richesses produit dans le cœur, X, 233, 236. Quel usage il faut en faire, XII, 364, 365. Folie de s'y attacher, XII, 373, 374. Maux que produit le désir des richesses, XII, 377. Pourquoi la passion des richesses est si violente, XI, 570.

RIEUX (René de) évêque de Léon, déclaré suspens par une sentence du doyen de Nantes, est déposé et ensuite rétabli par des commissaires du Pape : pourquoi, XXII, 449 et suiv. RIGUEUR (la) est un obstacle à la justice, XXIV, 126, 127.

RIMINI (le concile de) assemblé de l'Occident seul, confirme la foi de Nicée, puis souscrit, par surprise et par violence, une formule arienne, XXIV, 341. Les évêques de retour à leurs églises, réclament contre leurs souscriptions. Basnage dissimule ces faits, et en abuse pour conclure que l'Eglise avait varié, et que le ministère avait été interrompu, XVII, 218 et suiv.

Ce concile, avant sa défection, prie pour Constance, et lui rend obéissance, XXI, 284. Il n'était pas œcuménique, et est annulé par le saint Siège, XXII, 111. Il ne prouve rien contre la doctrine des catholiques sur l’autorité de l'Eglise, XIII. 536.

ROBERT, frère d'Eudes, est élevé sur le trône de France par les seigneurs français, XXV, 38. Excommunié pour son mariage incestueux, il est toujours reconnu roi, XXI, 242, 243. Robert mourut percé d'un coup de lance, en combattant, XXV, 39.

ROBERT, fils de Hugues-Capet, est excommunié pour avoir épousé

 

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Berthe sa parente; ne se soumet qu'avec peine, XXV, 45. Il s'empare de la Bourgogne, affaiblit la puissance des seigneurs, XXV, 46. Après un règne de trente-quatre ans, il mourut à Melun. Ses qualités, ibid.

ROBERT de Genève, ou Clément VII, élu pape, dispute le pontificat à Urbain VI. Il est reconnu en France, XXI, 556.

ROBERT (Philippe) curé de Seurre, infecté des erreurs du quiétisme, XXIX 587 et suiv. Sentence de l'official de Besançon, qui le condamne, XXIX, 592. Arrêt du parlement de Dijon, qui ordonne d'informer contre lui, XXIX, 593. Il demeure longtemps à Rome, XXX, 428, 434. Il est arrêté à Florence, d'où on le conduit à Rome, XXX, 443, 461.

ROBOAM, roi de Juda. Son orgueil et sa fausse fermeté lui font perdre dix tribus, XXIII, 574, 583, 584; XXIV, 210, 276, 414. Guerre civile qui s'ensuivit, XXIV, 155.

ROCCABERTI (Jean-Thomas) dominicain, archevêque de Valence, écrit avec violence contre la Déclaration du clergé, XXI, 10 et suiv. Mémoire de Bossuet à Louis XIV contre le livre de ce prélat, XXII, 617, 618 et suiv. Il y traite les François comme hérétiques, XXII, 618 et suiv. Sa doctrine outrée contre l'indépendance des rois, XXII, 620. Excès de ses approbateurs sur la même matière, XXII, 622 et suiv. Quels remèdes on peut apporter à ce livre injurieux, XXII, 626 et suiv.

ROCHELLE (synode de la). On y ordonne que le décret du synode de Gap, où le Pape est déclaré Antéchrist, serait imprimé comme très-véritable, XIV, 602. Il défend de rien ajouter ou diminuer aux articles de la confession de foi, où il est parlé de l'Eglise, XV, 74, 75. On renouvelle la guerre par une délibération du corps de ville de la Rochelle, à l'occasion de vingt-six ou vingt-sept prêtres qu'on avait précipités dans la mer, XV, 386.

RODRIGUE, roi d'Espagne. Son incontinence est cause de l'entrée des Sarrasins en d'Espagne, XXV, 15. Voy. Sarrasins. Il est défait par eux, et se voit contraint de fuir. Il se noye dans le fleuve Guadalète, ibid.

ROGER, roi de Sicile, excommunié par le second concile de Latran, persévère neuf ans dans le schisme, sans qu'on parle de le déposer, XXI, 433.

ROHAN-SOUBISE (Anne-Marguerite de), abbesse de Jouarre : sa prise de possession, XXVIII, 113. Lettre de Bossuet à cette abbesse, sur la nécessité d'établir le scrutin secret pour la réception des filles, XXVIII, 338 et suiv. Voy. Jouarre.

ROIS. Comment ils furent établis dans l'origine des sociétés, XXIII, 519, 520. Combien ils étaient alors multipliés, XXIII, 521. Caractères essentiels de l'autorité royale, XXIII, 532. Les rois sont les ministres de Dieu, ibid. Leur personne est sacrée, XXIII, 534. On doit leur

 

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obéir par principe de religion et de conscience, XXIII, 535. Les rois doivent respecter leur propre puissance, et ne l'employer qu'au bien public, XXIII, 337. Leur nom est un nom de père, et la bonté est leur propre caractère, XXIII, 338 et suiv. Les esprits faibles se moquent de leur piété, XXIV, 33. Les grands rois connaissent le sérieux de la religion, XXIV, 56. Soins qu'ils ont eus du culte de Dieu, XXIV, 62 et suiv. Péril où ils sont lorsqu'ils choisissent de mauvais pasteurs, XXIV, 74. On voit auprès des anciens rois un conseil de religion, XXIV, 236, 237.

C'est Dieu qui fait les rois, XXIV, 84. Ils doivent plus que les autres s'abandonner à la Providence, XXIV, 91, 92. Exemple de David, XXIV, 93. La justice est le vrai caractère d'un roi, XXIV, 102. Les rois sont toujours armés, XXIV, 188. Quels étaient les ministres des anciens rois, XXIV, 202. Ils n'ont rien tant à craindre que les mauvais conseils, XXIV, 215. Ils doivent être au-dessus des louanges, X, 622. En quoi consiste le vrai bonheur des rois, XXIV, 258.

Tous les rois relèvent de Dieu, IX, 621. Ils sont les instruments de sa puissance, IX, 619, 620. A quelle fin Dieu la leur a communiquée, XII, 440, 444. Ils sont les images vivantes de la Majesté suprême, X, 665, 666; XII, 520. Ils doivent, plus que les autres hommes, avoir la majesté de Dieu vivement imprimée dans leur esprit, IX, 623. Grand péril des rois chrétiens, IX, 624, 625. Comment ils doivent exercer leur autorité, IX, 646. Les rois sont établis par Jésus-Christ pour défendre son Evangile, VIII, 183. Quand ils défendent la foi, c'est plutôt la foi qui les défend, ibid.

Les bons rois sont les pères des peuples ; leur gloire et leur intérêt le plus essentiel est de les conserver et de leur bien faire, XXVI, 184, 185. Leur dévotion consiste essentiellement à aimer Dieu, XXVI, 187. Un roi peut pratiquer cet amour de Dieu à tous les moments de sa vie, XXV, 188. Dieu renvoie les rois à sa loi, pour y apprendre leurs devoirs, XXIV, 236. Il se glorifie de leur faire la loi, XII, 440.

Les rois des Juifs n'étaient pas soumis aux peines portées contre les infracteurs de la loi : les rois même impies recevaient jusqu'à la fin les honneurs dus à leur dignité, XXI, 203 et suiv. Les rois ne sont pas soumis à l'Eglise dans l'ordre temporel, XXI, 224. Est-il vrai que l'impunité soit assurée aux rois impies, s'ils n'ont pas à craindre d'être déposés? XXI, 230 et suiv. Pourquoi dans les derniers temps des rois ont consenti à être déposés, s'ils tombaient dans l'hérésie ou dans l'apostasie, XXI, 523 et suiv. Le sacre des rois ne prouve pas qu'ils reçoivent par là le droit de régner, XXI, 433. Les rois, indépendants de toute autre puissance que de celle de Dieu, seraient moins en danger s'ils dépendaient des papes, que dans le système de Jurieu et d'autres protestants, qui les abandonnent au caprice de

 

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la multitude, XV, 570. Les rois sont en droit de maintenir dans leurs Etats la vraie religion qu'ils y ont trouvée établie en montant sur le trône. Ils ont fait des lois justes contre les païens, les Juifs, les hérétiques, XVII, 138.

Les rois injustes et persécuteurs comparés à une tempête de comte durée, I, 477. Voy. GOUVERNEMENT, MONARCHIE, SERMENT.

Leur foi, toujours pure, a mérité aux rois de France l'honneur d'être appelés très-chrétiens et fils aînés de l'Eglise, et comme ils ont été les premiers à recevoir la foi catholique, ils l'ont toujours fidèlement conservée, XXV, 5. Les rois de France ont une obligation particulière d'aimer l'Eglise et le saint Siège, XXIV, 96. Voy. France.

ROLLON, duc de Normandie, illustre en paix et en guerre, très-équitable législateur de sa nation, prend Rouen et se fait instruire de la religion chrétienne, XXV, 39.

ROMAINS. Ils chassent les rois, XXIV, 295. Défendent avec courage leur liberté, ibid. Ils prennent Véies : perdent la bataille d'Allia, XXIV, 304. Battent les Gaulois d'Italie, XXIV, 307. Sont vaincus par Pyrrhus, qu'ils défont ensuite, XXIV, 308. Se rendent maîtres de toute l'Italie, XXIV, 309. Entreprennent la première guerre punique, ibid. Domptent l'Illyrie, et se font connaître en Grèce, XXIV, 310, 311. Font la guerre aux Gaulois, ibid. Sont attaqués par Annibal, ibid. Ils assujettissent Carthage, et donnent la loi à Antiochus roi de Syrie, XXIV, 314. S'emparent de la Macédoine, XXIV, 315. Ruinent Carthage et Corinthe, XXIV, 317, 318. Leurs esclaves leur font la guerre, XXIV, 319. Détruisent Numance, ibid. S'étendent au-delà des Alpes, XXIV, 321. Révolte des esclaves et des Latins, XXIV, 322. Guerre des gladiateurs, XXIV, 322. Les Romains passent l'Euphrate, ibid. Sont vaincus par les Parthes, XXIV, 323. Assujettis par Pompée. César, etc., ibid. Le fond d'un Romain était l'amour de sa liberté et de sa patrie, XXIV, 617. Leur amour pour la pauvreté, la frugalité et le travail, XXIV, 313, 618. Ils n'épargnent rien pour orner leur ville, XXIV, 619. Leur milice et sa discipline était admirable, XXIV, 620 et suiv. Leur prudence et leur profonde politique est louée par le Saint-Esprit, XXIV, 215, 624. Les sentiments forts dans lesquels on les élevait les rendaient capables de tout, XXIV, 629. Leur agrandissement venait, non du hasard, mais de la conduite, XXIV, 633. Leur équité dans les commencements de leur république, XXIV, 635. Cruels et injustes pour conquérir, ils gouvernaient avec équité, XXIV, 636. Avantages qu'ils tiraient de l'établissement de leurs colonies, XXIV, 638. L'ordre de la justice contribue à maintenir la paix parmi eux, XXIV, 638, 639. La jalousie des plébéiens contre les patriciens, cause de leur ruine, ibid. Combien ils étaient aveugles sur la religion, XXIV, 442.

 

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Dieu a donné aux Romains pour récompense l'empire du monde, comme un présent de nul prix, XII, 630.

ROME. Sa fondation : septième époque, XXIV, 280. Elle dompte les Latins, XXIV, 284. Elle chasse les rois et établit les consuls, XXIV, 294, 295. Assiégée, Horatius Codés la sauve par sa valeur, ibid. Elle pense périr par la jalousie du peuple contre les patriciens, ibid. Les décemvirs y établissent les lois des douze Tables, XXIV, 299. Les Gaulois prennent Rome, XXIV, 304. Elle fait la guerre aux Samnites, XXIV, 306. Dans la seconde guerre punique, elle est prête à succomber, XXIV, 312. Elle est troublée par les Gracques, XXIV, 319, 321. Est déchirée par les fureurs de Marius et de Sylla, XXIV, 322. Sauvée par Cicéron asservie par Pompée, XXIV, 323, 646. Elle tombe sous le joug des triumvirs, XXIV, 324. Elle retourne à l'état monarchique sous l'empire d'Auguste, XXIV, 325. Elle est saccagée par Alaric et par Ataulphe, XXIV, 445. Sauvée d'Attila par saint Léon, XXIV, 348. Pillée par Genséric, ibid. Rendue aux empereurs sous Justinien, XXIV, 350. Menacée par les Lombards, XXIV, 331, 358, 360. Secourue par les François, XXIV, 358, 360, 361. Parallèle de Rome et de Carthage, XXIV, 632. Cause de son élévation et de sa chute, XXIV, 616 et suiv. 649 et suiv. Jugements secrets de Dieu sur Rome, XXIV, 571 et suiv.

Droit qu'avait cette ville, abandonnée par les empereurs d'Orient, de se mettre sous la protection des François, XXI, 371 et suiv. Voy. Romains.

La chute de Rome, clef et dénouement de l'Apocalypse, II, 307, 315 et suiv. Cette ville est figurée par Babylone, II, 307. Pourquoi, II, 303, et suiv. Son idolâtrie cause de sa ruine, II, 310, 311. Pourquoi elle persécuta l'Eglise, II, 372 et suiv. Toujours païenne, même sous les princes chrétiens, II, 385 ; III, 203 et suiv. Son idolâtrie ne consistait pas dans le culte des saints, comme l'ont rêvé les protestants, III, 182 et suiv. Sa prise par Alaric, II, 387, 388 ; III, 205 et suiv. 278 et suiv. Son empire et le paganisme ruinés, II, 390. Son incendie et sa désolation complète, II, 470, 472 et suiv.; III, 207, 208. Témoignages de saint Augustin, de saint Jérôme et autres, III, 209. C'est Rome païenne et persécutrice, et non point Rome chrétienne, qui est désignée par la Babylone de l'Apocalypse, III, 216 et suiv. Témoignage de Bullinger et autres docteurs protestants, ibid. Nouvelles preuves de la même vérité, III, 284 et suiv. Pourquoi les anciens Pères n'ont pas déclaré clairement que cette ville était la Babylone de l'Apocalypse, XXX, 533.

Le siège de Rome a toujours été regardé comme le premier dans l'Eglise, XXIV, 362.

 

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ROMULUS fonde Rome, XXIV, 280, 641. Il y établit la religion et les lois, XXIV, 281, 642. Sa mort, ibid.

RONSARD (Pierre), gentilhomme vendômois, célèbre pour ses poésies, s'était fait ecclésiastique après avoir porté les armes; il les reprit et fut choisi chef de la noblesse catholique de son pays, XXV, 524.

ROQUE (Matthieu de la) ministre protestant, réfute le Traité de la communion sous les deux espèces de Bossuet, XVI, 367. Le prélat lui répond, XVI, 372 et suiv. Ce ministre soutient faussement, et de mauvaise foi, que les vaudois rejetaient la présence réelle, XIV, 504, 503. Il prétend, contre Jurieu, que le sacrement de l'Eucharistie n'est pas mutilé en le recevant sous une seule espèce, et qu'on y reçoit Jésus-Christ tout entier, XVII, 124, 125.

ROQUESANE, chef des calixtins de Bohême, l'une des sectes descendues de Jean Hus, fut, sous prétexte de réforme, le plus ambitieux de tous les hommes, XIV, 549. Il engage les calixtins à accepter les quatre articles accordés par le concile de Bâle, XIV, 550. Son ambition d'être archevêque de Prague frustrée. Il rompt l'accord, et s'érige, dans la Bohème, en archevêque, ou plutôt en Pape, XIV, 552.

ROSAIRE. Sermon pour celle fête, XI, 346, 362 et suiv. Origine de cette pratique, XI, 347, note.

ROSELLIS (Antoine de), canoniste, partisan d'Eugène IV, pense au fond comme les docteurs de Paris sur la puissance du Pape, XXII, 533.

ROSLET (le P.), procureur général des Minimes, homme de confiance de M. de Noailles à Rome, dans l'affaire du livre des Maximes, XXIX, 327,355. Il sert beaucoup Bossuet dans cette affaire, XXIX, 489, 490; XXX, 311, 312. Il rend compte à l'abbé Bossuet de ce qu'on pensait à Rome du mandement de l'évêque de Meaux, et du discours de M. d'Aguesseau sur le livre des Maximes, XXX, 473.

ROSSETTE (la mère Marie), fille spirituelle de saint François de Sales. Son oraison, XVIII, 572 et suiv.

ROYAUMES. Ceux qui sont fondés sur la rébellion peuvent dans la suite devenir légitimes : exemple de celui d'Israël, XXIV, 156. Ce royaume avait moins de fermeté que celui de Juda : pourquoi, XXIV, 157. Les hommes sont les vraies richesses d'un royaume, XXIV, 200. Voy. EMPIRE, ETAT, MONARCHIE. Ce qu'il faut entendre par le royaume de Dieu, III, 518 et suiv.

ROYAUTÉ. Sublimité de son origine, VIII, 332. Elle est immortelle, IX, 623. En quoi consiste la science de la royauté, IX, 624, 625. Royauté de Jésus-Christ pourquoi annoncée en trois langues sur la croix, X, 46. Tous les instruments de sa Passion autant de marques de sa royauté, X, 44. Contradiction apparente du Sauveur au sujet de sa

 

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royauté. On veut le faire roi; il renonce à ce titre, en fuyant sur la montagne : ensuite, lors de son entrée triomphante à Jérusalem, il approuve les acclamations du peuple, et dit que les pierres elles-mêmes applaudiraient, s'il gardait le silence : fin de cette contradiction, IX, 337 et suiv. Deux royautés en Jésus-Christ, XI, 510.

RUINART (Thierri), bénédictin. Bossuet le prie de faire des recherches sur une leçon de la vie de saint Ambroise, touchant la communion sous une espèce, XXVI, 372. Sa réponse, XXVI, 373. Voy. Communion.

RUSBROC, auteur mystique; ses exagérations, XVIII, 383, 383 et suiv.; XIX, 688. Il est réfuté par Gerson, XVIII, 385. Il reprend dans les béguards les erreurs des quiétistes, XVIII, 604 et suiv.

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