Chapitres LXVIII et LXXIX
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Fin de la Règle

sol de l'oratoire, à toutes les heures canoniales, au moment où s'achève l'Œuvre de Dieu, et ils solliciteront ainsi la prière de tous, à cause des écarts auxquels on est exposé, lorsque, en cours de route, on se laisse surprendre à regarder ou écouter ce qui est répréhensible, ou qu'on se livre à de vains bavardages.

      Nul n'aura non plus la sottise de rapporter à un autre tout ce qu'il a remarqué ou entendu raconter hors clôture: car c'est là l'occasion de beaucoup de misères. Celui qui aurait cette témérité serait soumis à la discipline régulière. On punira de même celui qui se permettrait de quitter l'enceinte du monastère, de partir pour quelque destination ou de prendre des initiatives, fussent-elles de peu d'importance, qui n'auraient pas l'approbation de l'abbé.

CHAPITRE  LXVIII

SI L'ON ENJOINT A UN FRERE
DES CHOSES IMPOSSIBLES

            S'il arrive qu'on enjoigne à un frère des choses pénibles ou même impossibles, il commencera par accueillir en toute mansuétude et  soumission l'ordre donné. Mais s'il voit que la charge qu'on lui impose surpasse la mesure de ses forces. il attendra patiemment le moment favorable de soumettre au supérieur les motifs pour lesquels il ne peut exécuter ses volontés, sans opposer d'ailleurs ni orgueil. ni résistance, ni contestation. Si toutefois, après avoir entendu ses raisons. Je supérieur persiste dans son propre sentiment et maintient l'ordre donné. l'inférieur doit croire que cette épreuve est pour son bien, et, puisant dans la charité la confiance que Dieu lui viendra en aide, qu'il prenne le parti d'obéir.


CHAPITRE LXIX

QUE LES MOINES
N'ENTREPRENNENT POINT
DE SE PROTEGER L'UN L'AUTRE

            Il faut prendre grand soin que nul dans le monastère et sous aucun prétexte n'ait l'audace d'en défendre un autre ou de l'entourer d'une sorte de tutelle, quand bien même ils seraient unis par les liens de la plus étroite parenté. En aucune manière les moines n'auront semblable hardiesse, car cela dégénérerait bien vite en graves scandales. Et si quelqu'un transgresse cette défense, qu'il soit châtié très sévèrement.

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