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PRIÈRES en l'honneur de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et pour solliciter des grâces par son intercession.

CANTIQUE à Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.

LES PORTRAITS DE Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus

PRIÈRES en l'honneur de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et pour solliciter des grâces par son intercession.

 

O notre Père des Cieux qui, par Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, voulez rappeler au monde l'Amour miséricordieux qui remplit votre Coeur et la confiance filiale qu'on doit avoir en vous, nous vous remercions humblement d'avoir comblé de tant de gloire Celle qui fut toujours votre enfant si fidèle, et de lui donner une puissance merveilleuse pour vous attirer chaque jour un très grand nombre d'âmes qui vous loueront éternellement.

Sainte « petite Thérèse », souvenez-vous de votre promesse de faire du bien sur la terre, répandez avec abondance votre pluie de roses sur ceux qui vous invoquent, et obtenez-nous de Dieu les grâces que nous attendons de sa bonté infinie.

 

O Dieu qui avez embrasé de votre Esprit d'Amour l'âme de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, accordez-nous de vous aimer, nous aussi, et de vous faire beaucoup aimer.

 

Les personnes qui reçoivent des grâces par l'intercession de la Sainte sont priées d'en communiquer le récit au Monastère des Carmélites de Lisieux (Calvados).

 

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CANTIQUE à Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.

 

Paroles de Mère ISABELLE DU SACRÉ-COEUR    du Carmel de Lisieux.

Musique de F. DE LA TOMBELLE.

 

I

 

Grande petite Sainte, ô pure Soeur des Anges,

O Vierge, tu passas au-dessus de nos fanges,

Et ton coeur innocent vola vers le Seigneur...

Lui, de son doux Amour, il prévint ton enfance ;

Et cet amour devint comme un abîme immense

D'une insondable profondeur.

 

REFRAIN

 

Préserve-nous des terrestres souillures,

Garde à notre âme ou rends-lui sa blancheur;

Oh ! prête-lui tes mystiques parures,

Ton idéale et céleste candeur !

 

II

 

Salut ! enfant de paix et guerrier magnanime,

Ange consolateur, patiente victime!

Salut ! harpe joyeuse et vase de bonté,

Lumineux chérubin et simple violette !

Salut ! vierge prudente et douce pâquerette !

Salut ! rose de charité !

Cantique.

 

REFRAIN

 

Si le Très-Haut te donna tous les charmes

Et, dans tes mains, s'il a placé des fleurs,

C'est qu'il voulait, par ces fragiles armes,

Vaincre et sauver la foule des pécheurs.

 

III

 

Tu formais ici-bas des projets grandioses,

Sur le point de mourir, tu nous promis des roses,

Pourquoi pas d'autres fleurs du céleste Jardin ?

Ah ! nous avons compris la poétique image

C'était, dans ton aimable et suave langage,

Nous promettre l'Amour divin !

 

REFRAIN

 

En répandant cette onde parfumée,

Tu fais connaître et bénir le Seigneur

L'humanité, frémissante et charmée,

Admire et loue, en toi, son Créateur.

 

IV

 

O sainte et douce enfant, nous te livrons nos âmes !

Viens leur communiquer tes séraphiques flammes:

C'est le plus précieux et le suprême don ;

Vers le Ciel, guide-nous, par ta petite voie,

Epanche en nous l'amour, l'humilité, la joie,

La confiance et l'abandon.

 

REFRAIN

Près de Jésus, dans le chemin d'enfance,

Fais-nous marcher, voler joyeusement ;

Tout notre espoir repose en sa clémence,

Nous voulons vivre et mourir en l'aimant.

 

V

 

Le Coeur divin déborde et son amour le presse...

Tu t'offris en victime aux flots de sa tendresse,

Et lui, comme un torrent, t'inonda de ses feux.

De sa suavité, tu fis l'expérience,

Et tu nous le montras plein de compatissance,

Doux et miséricordieux.

 

REFRAIN

 

Petite Reine, entends notre prière

Tous, nous rêvons une place à ta cour :

Enrôle-nous sous ta blanche bannière,

Offre à jamais nos cœurs au Dieu d'amour.

 

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LES PORTRAITS DE Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus

(Extrait de la Semaine religieuse de Bayeux et Lisieux du 12 sept. 1915.)

 

Certaines critiques se sont fait jour contre le caractère véridique des portraits qui ornent l'édition de l'Histoire d'une âme. De l'avis de plusieurs, ces dessins seraient faits d'imagination et offriraient aux regards une composition idéalisée. Comme ces appréciations tendaient à se répandre, il nous a paru opportun de faire une recherche attentive des origines et de la valeur des portraits incriminés.

L'enquête faite par Nous, au Carmel de Lisieux, Nous a révélé qu'il existe, dans les archives particulières de cette Communauté, de douze à quinze clichés photographiques représentant divers groupements de religieuses, parmi lesquelles figure Soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus. Ce sont des vues prises aux jours des fêtes intimes du monastère, et datant surtout des années 1895, 1896, 1897, c'est-à-dire des dernières années de la Servante de Dieu.

De la comparaison de ces documents, qui se contrôlent les uns les autres, résultent avec évidence ces conclusions :

 

1° La Servante de Dieu perdait parfois, au moment de la pose, le calme naturel de ses traits ; ainsi, l'un des documents examinés, bien qu'il soit, comme les autres, une photographie sans retouches, ne donne certainement pas la ressemblance attendue.

2° Le portrait en buste, placé au frontispice de la grande édition de l'Histoire d'une âme, présente une synthèse très consciencieuse et étudiée avec le plus grand soin, des meilleurs éléments d'expression fournis par les photographies précitées.

C'est pourquoi Nous n'hésitons pas à reconnaître dans cette image un portrait vrai et authentique de la Servante de Dieu vers l'âge de vingt-trois ans. On pourra apprécier, en les rapportant à ce type, la valeur des autres gravures.

 

Lisieux, le 8 septembre 1915.

 

+ THOMAS,

évêque de Bayeux et Lisieux.

 

NOTA. — Au dire des contemporains, les autres portraits édités par le Carmel de Lisieux reproduisent fidèlement aussi, bien qu'avec des expressions différentes, les traits de la Sainte. Tel, en particulier, celui qui la représente couvrant son Crucifix de roses, afin de symboliser sa vie spirituelle et sa céleste mission. Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus semble d'ailleurs s'y retrouver elle-même et l'appuyer de son crédit, puisque, le plus souvent, — les volumes de Pluie de Roses en font foi — elle apparaît sous cette forme à ses privilégiés.

Voici quelques précisions pouvant intéresser les personnes désireuses de connaître le portrait physique de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus :

Elle était grande de taille. Elle avait les cheveux blonds, les yeux pers. les sourcils droits, la bouche petite, les traits fins et réguliers. Son visage, au teint de lis, était d'une coupe harmonieuse, bien proportionné, toujours empreint d'une aimable sérénité et d'une paix céleste. Enfin, sa démarche était pleine de dignité, en même temps que de simplicité et de grâce.

 

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