Bienheureux Gaspard STANGGASSINGER
Nom:
STANGGASSINGER
Prénom:
Gaspard (Kaspar)
Nom
de religion: Gaspard (Kaspar)
Pays:
Allemagne
Naissance:
12.01.1871 à Unterkälberstein
(Bavière)
Mort:
26.09.1899 à Dürrnberg
Etat:
Prêtre - Rédemptoriste
Note:
Il fait vœu de chasteté à 16 ans et fait partie du tiers ordre franciscain. En
1890 il entre chez les Rédemptoristes et est ordonné prêtre en 1895. Il est
éducateur à l'école missionnaire de Dürenberg,
professeur de jeunes gens se préparant au sacerdoce. Il meurt à 28 ans.
Béatification:
24.04.1988 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête:
26 septembre
Réf.
dans l’Osservatore Romano: 1988 n.18
Réf.
dans la Documentation Catholique: 1988 p.583
Kaspar (Gaspard) Stanggassinger
naît en 1871 à Berchtesgaden en Bavière (Allemagne du sud), deuxième d’une
famille de seize enfants. Bénéficiant d’un milieu de profonde piété familiale,
il manifeste dès l’enfance le désir d’être prêtre. A dix ans, il entre au petit
séminaire de Freising. Pendant les vacances, il s’occupe d’un groupe de jeunes
où chaque journée commence par la messe, après quoi il les occupe avec diverses
activités. Un jour, au cours d’une escalade dans ce pays de montagnes, il sauve
l’un d’entre eux qui était en danger de mort. (N’oublions pas le nom de ‘nid
d’aigle’, lieu de repos d’Hitler établi sur une des hauteurs dominant la ville
de Berchtesgaden.) Gaspard entre au séminaire de Munich-Freising en 1890.
Ressentant un appel plus spécifiquement missionnaire, et ayant un directeur
spirituel rédemptoriste, il s’oriente vers cette congrégation, connue pour les
missions populaires, et il entre au noviciat, à Gars en 1892. Il dit
alors : “Je peux, je veux, je dois me faire saint.” Il est ordonné prêtre
à Regensburg (Ratisbonne) en 1895. En ce jour, il
prend cette résolution : “Je veux me faire tout à tous.” En guise de
mission, on le nomme directeur du petit séminaire missionnaire
de Dürenberg. A l’époque, les jeunes sont encadrés
très strictement et le règlement est dur. Mais lui est patient, attentif à
chacun, les accueillant comme s’il n’avait rien d’autre à faire, se faisant
plus leur ami que leur maître. Et le Dimanche, il fait du ministère à
l’extérieur, et là aussi, alors qu’il est de mode dans la prédication
d’utiliser l’arme de la crainte, lui, il attire par la confiance et l’amour. Le
Père Gaspard se donne totalement, “vie, sang, santé, voix” pour le salut des
âmes, fidèle aux enseignements du fondateur de sa congrégation, saint Alphonse
de Liguori (18e siècle). Mais la sainteté
qu’il vise pour lui ne consiste pas à rechercher des voies extraordinaires et
des actions d’éclat, c’est une sainteté cachée qui se déploie dans les voies
ordinaires de la vie, en utilisant ce que lui propose chaque journée. Donc quelque
chose d’accessible à tous, comme le dit Jean Paul II dans l’homélie de
béatification : « Par sa fidélité aux devoirs de chaque jour, le
bienheureux Kaspar nous montre la voie que tous peuvent parcourir : la voie de
la sainteté à la suite du Christ dans la vie de chaque jour. »
En 1899, le séminaire de Dürenberg est transféré à Gars. Malgré sa jeunesse, le Père
Gaspard en est établi supérieur. La retraite d’ouverture qu’il prêche sera
aussi son chant du cygne. Victime d’une péritonite, il meurt le 26 septembre
1899, à 28 ans.