Bienheureux Bernard-Marie
de Jésus SILVESTRELLI
Nom: SILVESTRELLI
Prénom: César
Nom de religion: Bernard-Marie de Jésus
Pays: Italie
Naissance: 07.11.1831 à
Rome
Mort: 09.12.1911 au
monastère de Moricone
Etat: Prêtre - Passioniste
Note: Prêtre en 1855. Supérieur général en 1878 (pendant 25 ans).
Il donne un nouvel élan à sa Congrégation (6 nouvelles provinces).
Béatification: 16.10.1988 à
Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 9 décembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988
n.44
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.1173
César Silvestrelli naît en 1831 à Rome. Malgré l’opposition de sa famille, il entre dans la Congrégation des Passionnistes (fondés par saint Paul de la Croix au XVIIe siècle) au monastère de Morrovalle. Son nom de religion est Bernard Marie de Jésus. La Providence lui donne comme compagnon de noviciat saint Gabriel de l’Addolorata (+1862), avec qui il noue amitié, et ensemble, ils s’encouragent sur les chemins de la sainteté. Frère Bernard de Jésus reçoit l’ordination sacerdotale le 22 décembre 1855 au Monte Argentario (haut-lieu des Passionnistes dans les monts de Toscane), et il émet ses vœux religieux en 1857. Lorsqu’il commence à avoir des problèmes de santé, il doit faire confiance à la grâce d’autant plus qu’on lui confie très tôt des responsabilités : directeur des études, maître des novices, Consulteur provincial. À ceux dont il a la charge, il inculque l’esprit de la Congrégation dans sa ferveur primitive, celle du “fidèle et dévoué disciple du crucifix et de Notre-Dame des sept Douleurs” (Jean-Paul II). En 1878, il est élu Supérieur Général. En cette époque difficile pour les rapports entre l’Église et l’État italien naissant (Risorgimento), sa Congrégation est supprimée en Italie, mais il prend sa défense et obtient son rétablissement ; de même pour la Province française soumise aux mêmes turbulences. Qui plus est, il accroît sa Congrégation, au point de doubler ses membres, fondant six nouvelles provinces ; à tel point qu’on a pu l’appeler “le second fondateur des Passionnistes”. Il fait aussi un travail en profondeur, affermissant l’esprit de sa congrégation et « confirmant les religieux sur le chemin difficile à la suite du Christ crucifié. Il les encourage à poursuivre ce chemin avec une âme généreuse, dans l’austère discipline de la vie passionniste, pour être devant le monde la mémoire vivante de la Passion du Christ » (Id.). Quant aux fidèles, il les invite à cultiver dans leur cœur la confiance, spécialement dans les moments difficiles, à l’exemple de ce qu’il a vécu lui-même. Après avoir dirigé la Congrégation pendant 25 ans, il résilie sa charge, et le Souverain Pontife le nomme aussitôt ‘Supérieur honoraire’ à vie. Il meurt à 80 ans en 1911 au monastère de Moricone, où il s’était retiré.