Sainte Cunégonde (Kinga)

Nom: CUNEGONDE (KINGA)

Prénom: Cunégonde (Kinga)

Nom de religion: Cunégonde (Kinga)

Pays: Pologne

Naissance: 1234  (Hongrie)

Mort: 24.07.1293  à Stary Sacz (Pologne)

Etat: Clarisse

Note: Née en 1234 au sein de la famille royale en Hongrie, avec pour nom de baptême Cunégonde, elle entra au monastère des Clarisses à Stary Sacz en 1288, après avoir organisé et soutenu la reconstruction de la région dévastée par la guerre.

Béatification:

Canonisation: 16.06.1999  à Stary Sacz (Monast. Clarisses)  par Jean Paul II

Fête: 24 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique: 1999 n.14 p.689-691

Notice

Kinga naquit en 1234. Elle était fille du roi de Hongrie Bela IV de la dynastie des Arpad, famille qui a donné de grands saints comme Étienne de Hongrie, Élizabeth de Thuringe, Edwige de Silésie, Agnès de Prague, entre autres. Dans la famille polonaise de son futur époux, elle trouva de saintes compagnes qui exercèrent sur elle une grande influence. Le 13e siècle, comme notre époque avait besoin de chrétiens courageux qui ne mettent pas leur foi sous le boisseau. Voulant donner à la Pologne un modèle d’amour de la patrie et de l’Église, Kinga s’efforça au prix de grandes difficultés et avec l’aide de l’évêque de Cracovie, d’obtenir la canonisation de saint Stanislas, évêque de Cracovie et martyr. Elle voulait se consacrer totalement à Dieu dans le célibat. Aussi, lorsque pour des raisons politiques, elle dut épouser le prince Boleslas, elle le rallia à son idéal, et après un temps de probation de deux ans, les époux firent vœu de chasteté entre les mains de l’évêque. Comme reine, Sainte Kinga sut faire face aux besoins du moment dans un pays agité par des luttes pour le pouvoir entre provinces et ravagé par les invasions des Tartares. Elle s’employa à conserver l’unité de la patrie, et, pour relever le pays de ses ruines, elle n’hésita pas à livrer ce qu’elle avait reçu en dot de son père. Aussi le peuple l’appelait-elle : ‘consolatrice’, ‘médecin’, ‘mère nourricière’, ‘sainte mère’. Elle veilla aussi au développement culturel de la nation. Sainte Kinga termina sa vie au monastère des clarisses de Stary Sacz qu’elle avait fondé. C’est là que Jean Paul II l’a canonisée le 16 juin 1999. A sa personne et à ce couvent sont liés de véritables monuments de la littérature, comme le premier livre écrit en langue polonaise : un "Psautier de David".