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avait renoncé à suivre son illustre maître. Une fois guéri, il s'établit dans la région qui porte aujourd'hui son nom.
    Pour en revenir à saint Ursanne, passé ces généralités, on ne sait rien de sa séparation d'avec le groupe des plus vaillants. Nous retrouvons sa trace à Tuggen, à Bregenz puis sur les bords du lac de Bienne, vers 612.  Si nous voulions rester dans le vraisemblable, nous devrions nous contenter d'ajouter : déjà âgé, il reprit son bâton de pèlerin et se retira sur les bords du Doubs où il mourut vers 620. Les quelques années qu'il a vécues dans notre contrée suffirent pour regrouper autour de lui quelques disciples et jeter les bases d'un oratoire…

A ce propos, les historiens les plus critiques (M. Gérard Moyse, Le Jura septentrional dans la perspective du monachisme occidental avant l'an mille, in Actes de la Société Jurassienne d'Emulation, 1984, p. 9-38), évoquent l'hypothèse de l'importation locale d'un culte d'origine austrasienne, incontestablement mérovingienne. La présence de la tombe de Saint Ursanne relèverait d'un mythe. Ils s'interrogent également sur la coloration monastique du culte rendu à saint Ursanne en ces lieux au 7ème siècle. Il y a là, beaucoup de questions ouvertes, la Vita de Saint Wandrille dans sa version la plus ancienne ne fait pas  mention de ce lieu où aurait œuvré l'illustre moine pour édifier une communauté. Le texte lui-même dit tout de même que Wandrille quitta sa première fondation pour aller partager quelques temps la vie de la communauté de Bobbio, lieu où saint Colomban acheva sa vie ici-bas. N'y a-t-il pas là une trace des moines colombaniens dont faisait partie notre Ursanne et un indice au moins de la véracité de cette tradition ? Preuve et preuve du contraire diraient les juristes…
Poursuivons et mettons-nous les traces de notre saint avec Arthur Daucourt dans son Dictionnaire historique des paroisses de l'ancien évêché de Bâle (tome 6, pp. 202ss), sans essayer de démêler l'histoire et la légende.
    « Quittant ce pays, saint Ursanne arriva sur les bords du Doubs, à l'endroit où est aujourd'hui la ville qui porte son nom. Il aperçut une grotte taillée des mains de la nature dans le flanc d'un rocher, et, tout autour de sombres forêts, une vaste et profonde solitude. C'est là qu'il fixa sa demeure. Bientôt sa retraite fut découverte et des disciples vinrent en foule se ranger sous
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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