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LE XIX MARS. SAINT JOSEPH, ÉPOUX DE LA TRÈS SAINTE VIERGE ET PATRON DE L'EGLISE UNIVERSELLE.Une nouvelle joie nous arrive, au sein des tristesses du Carême. Hier, c'était le radieux Archange qui déployait devant nous ses ailes ; aujourd'hui, c'est Joseph, l'Epoux de Marie, le Père nourricier du Fils de Dieu, qui vient nous consoler par sa chère présence. Dans peu de jours, l'auguste mystère de l'Incarnation va s'offrir à nos adorations : qui pouvait mieux nous initier à ses splendeurs, après l'Ange de l'Annonciation, que l'homme qui fut à la fois le confident et le gardien fidèle du plus sublime de tous les secrets? Le Fils de Dieu descendant sur la terre pour revêtir l'humanité, il lui fallait une Mère; cette Mère ne pouvait être que la plus pure des Vierges, et la maternité divine ne devait altérer en rien son incomparable virginité. Jusqu'à ce que le Fils de Marie fût reconnu pour le Fils de Dieu, l'honneur de sa Mère demandait un protecteur : un homrrw devait donc être appelé à l'ineffable gloire d'être l'Epoux de Marie. Cet heureux mortel, le plus chaste des hommes, fut Joseph. Le ciel le désigna comme seul digne d'un tel trésor, lorsque la verge qu'il tenait dans le temple 513 poussa tout à coup une fleur, comme pour donner un accomplissement sensible à l'oracle prophétique d'Isaie : « Une branche sortira de la tige de Jessé, et une fleur s'élèvera de cette branche (1) ». Les riches prétendants à la main de Marie furent écartés ; et Joseph scella avec la fille de David une alliance qui dépassait en amour et en pureté tout ce que les Anges ont jamais connu dans le ciel. Ce ne fut pas la seule gloire de Joseph, d'avoir été choisi pour protéger la Mère du Verbe incarné ; il fut aussi appelé à exercer une paternité adoptive sur le Fils de Dieu lui-même. Pendant que le nuage mystérieux couvrait encore le Saint des saints, les hommes appelaient Jésus, fils de Joseph, fils du charpentier; Marie, dans le temple, en présence des docteurs de la loi, que le divin Enfant venait de surprendre par la sagesse de ses réponses et de ses questions, Marie adressait ainsi la parole à son fils : « Votre père et moi nous vous cherchions, remplis d'inquiétude (2) » ; et le saint Evangile ajoute que Jésus leur était soumis, qu'il était soumis à Joseph, comme il l'était à Marie. Qui pourrait concevoir et raconter dignement les sentiments qui remplirent le cœur de cet homme que l'Evangile nous dépeint d'un seul mot, en l'appelant homme juste (3)? Une affection conjugale qui avait pour objet la plus sainte et la plus parfaite des créatures de Dieu ; l'avertissement céleste donné par l'Ange qui révéla à cet heureux mortel que son épouse portait en elle le fruit du salut, et qui l'associa comme témoin unique sur la terre à l'œuvre divine de l'Incarnation ; les joies de Bethléhem lorsqu'il assista à la naissance de l'Enfant, honora la Vierge-Mère, et 1. ISAI. XI,
1. — 2. LUC. XI, 48. — 3. MATTH. 1, 10. 514 entendit les concerts angéliques ; lorsqu'il vit arriver près du nouveau-né d'humbles et simples bergers, suivis bientôt des Mages opulents de l'Orient; les alarmes qui vinrent si promptement interrompre tant de bonheur, quand, au milieu de la nuit, il lui fallut fuir en Egypte avec l'Enfant et la Mère ; les rigueurs de cet exil, la pauvreté, le dénûment auxquels furent en proie le Dieu caché dont il était le nourricier, et l'épouse virginale dont il comprenait de plus en plus la dignité" sublime; le retour à Nazareth, la vie humble et laborieuse qu'il mena dans cette ville, où tant de fois ses yeux attendris contemplèrent le Créateur du monde partageant avec lui un travail grossier ; enfin, les délices de cette existence sans égale, au sein de la pauvre maison qu'embellissait la présence de la Reine des Anges, que sanctifiait la majesté du Fils éternel de Dieu ; tous deux déférant à Joseph l'honneur de chef de cette famille qui réunissait autour de lui par les liens les plus chers le Verbe incréé, Sagesse du Père, et la Vierge, chef-d'œuvre incomparable de la puissance et de la sainteté de Dieu ? Non, jamais aucun homme, en ce monde, ne pourra pénétrer toutes les grandeurs de Joseph. Pour les comprendre, il faudrait embrasser toute retendue du mystère avec lequel sa mission ici-bas le mit en rapport, comme un nécessaire instrument. Ne nous étonnons donc pas que ce Père nourricier du Fils de Dieu ait été figuré dans l'Ancienne Alliance, et sous les traits d'un des plus augustes Patriarches du peuple choisi. Saint Bernard a rendu admirablement ce rapport merveilleux : « Le premier Joseph, dit-il, vendu par ses frères, et en cela figure du Christ, fut conduit en Egypte ; le second, fuyant la jalousie 515 d'Hérode, porta le Christ en Egypte. Le premier Joseph, gardant la foi à son maître, respecta l'épouse de celui-ci; le second, non moins chaste, fut le gardien de sa Souveraine, de la Mère de son Seigneur, et le témoin de sa virginité. Au premier fut donnée l'intelligence des secrets révélés par les songes ; le second reçut la confidence des mystères du ciel même. « Le premier conserva les récoltes du froment, non pour lui-même, mais pour tout le peuple ; le second reçut en sa garde le Pain vivant descendu du ciel, pour lui-même et pour le monde entier (1). » Une vie si pleine de merveilles ne pouvait se terminer que par une mort digne d'elle. Le moment arrivait où Jésus devait sortir de l'obscurité de Nazareth et se manifester au monde. Désormais ses œuvres allaient rendre témoignage de sa céleste origine : le ministère de Joseph était donc accompli. Il était temps qu'il sortît de ce monde, pour aller attendre, dans le repos du sein d'Abraham, le jour où la porte des cieux serait ouverte aux justes. Près de son lit de mort veillait celui qui est le maître de la vie, et qui souvent avait appelé cet humble mortel du nom de Père; son dernier soupir fut reçu par la plus pure des vierges, qu'il avait eu le droit de nommer son Epouse. Ce fut au milieu de leurs soins et de leurs caresses que Joseph s'endormit d'un sommeil de paix. Maintenant, l'Epoux de Marie, le Père nourricier de Jésus, règne au ciel avec une gloire inférieure sans doute à celle de Marie, mais décoré de prérogatives auxquelles n'est admis aucun des habitants de ce séjour de bonheur. 1. Homil. II super Missus est. 516 C'est de là qu'il répand sur ceux qui l'invoquent une protection puissante. Dans quelques semaines, la sainte Eglise nous révélera toute l'étendue de cette protection; une fête spéciale sera consacrée à honorer le Patronage de Joseph ; mais désormais la sainte Eglise veut que la fête présente, élevée à l'honneur des premières solennités, devienne le monument principal de la confiance qu'elle éprouve et qu'elle veut nous inspirer envers le haut pouvoir de l'époux de Marie. Le huit décembre 1870, Pie IX, au milieu de la tempête qui jusqu'à cette heure mugit encore, s'est levé sur la nacelle apostolique, et a proclamé, à la face de la Ville et du monde, le sublime Patriarche Joseph comme devant être honoré du titre auguste de Patron de l'Eglise universelle. Bonis soient l'année et le jour d'un tel décret, qui apparait comme un arc-en-ciel sur les sombres nuages de l'heure présente! Grâces soient rendues au Pontife qui a voulu que le 19 mars comptât à l'avenir entre les jours les plus solennels du Cycle, et que la sainte Eglise, plus en butte que jamais à la rage de ses ennemis, reçût le droit de s'appuyer sur le bras de cet homme merveilleux à qui Dieu, au temps des mystères évangéliques, confia la glorieuse mission de sauver de la tyrannie d'Hérode, et la Vierge-mère et le Dieu-homme à peine déclaré à la terre ! 517 AUX PREMIÈRES VÊPRES. Les Antiennes de l'Office consacré par l'Eglise au nourricier du Fils de Dieu sont empruntées à l'Evangile ; elles nous donnent les traits principaux de sa vie si sublime et si simple, dans l'ordre même de la narration du livre sacré.
Psaume CIX. Dixit Dominus, page 113.
Psaume CX. Confitebor tibi, Domine, page 114.
Psaume CXI. Beatus vir, page 115.
Psaume CXII. Laudate pueri, page 116.
PSAUME CXVI.
CAPITULE (Prov. XXVIII, XXVII.)
HYMNE.
Antienne de Magnificat
Le Cantique Magnificat, page 121. L'Oraison est la Collecte delà Messe, ci-après, page 523. On fait ensuite mémoire du Carême. Terminons en offrant à l'Epoux de Marie les deux autres Hymnes qui sont chantées en ce jour à sa gloire. Elles sont attribuées, comme la première, à la composition du pieux et savant Pape Clément XI. HYMNE DE MATINES.
HYMNE DE LAUDES
A LA MESSE. Joseph, appelé juste par l'Esprit-Saint, est bien en effet, dans ses vertus cachées, le modèle de tous ceux qui méritent ici-bas un si beau titre. Aussi la solennité de la fête de ce jour n'a-t-elle point empêché que l'Eglise ne prit la plus grande partie de la Messe du glorieux patriarche au Commun des saints Confesseurs. INTROÏT.
La puissance du très saint Epoux de la Mère de Dieu est pour l'Eglise un de ses plus fermes appuis ; dans la Collecte, couvrons-nous avec elle du crédit de son intercession près du Fils et de la Mère. COLLECTE.
On fait ensuite mémoire du Carême par la Collecte du jour. EPÎTRE.
524 Ces lignes sont consacrées, dans le livre de l'Ecclésiastique, à l'éloge de Moïse. Le plus doux des hommes qui habitaient de son temps sur la terre (1), Moïse fut choisi dans son humilité du milieu de toute chair pour confident de Dieu ; en présence des rois, il transmettait au peuple aimé les ordres du ciel ; sa gloire égala celle des plus illustres patriarches et saints personnages des siècles de l'attente. « S'il est parmi vous quelque prophète, disait le Seigneur, je lui apparaîtrai en vision, je lui parlerai en songe; mais telle n'est pas la condition de mon serviteur Moïse, dans toute ma maison le plus fidèle : car je lui parle bouche à bouche, et c'est clairement, et non en énigme ou sous des figures, qu'il voit le Seigneur (2).» Non moins aimé de Dieu, non moins béni de son peuple, Joseph n'est point seulement l'ami de Dieu (3), l'intermédiaire entre le ciel et une nation privilégiée. Le Père souverain lui communique les droits de sa paternité sur son Fils; c'est à ce Fils, chef des élus, et non plus seulement au peuple des figures, qu'il transmet les ordres d'en haut. L'autorité qu'il exerce ainsi n'est égalée que par son amour; ce n'est point en passant ou à la dérobée qu'il voit le Seigneur (4) : ce Fils de Dieu qui l'appelle son père en face de la terre et des cieux, se comporte comme tel, et reconnaît sans fin par ses effusions de divine tendresse les trésors de dévouement qu'il trouve en ce cœur si fidèle et si doux. Quelle gloire au ciel, quelle puissance sur toutes choses, répondant à son pouvoir et à sa sainteté d'ici-bas, ne sont pas maintenant le partage de celui qui, 1. Num, XII, 3. — 2. Ibid. 6-8. — 3. Ex. XXXIII,
11. — 4. Ibid. 22. 525 mieux que Moïse, pénétra les secrets de la nuée mystérieuse et connut tous les biens (1) ! Le Graduel et le Trait viennent bien à la suite de l'Epître, pour chanter les augustes privilèges de l'homme qui, plus qu'aucun autre, a justifié ce verset du psaume : La gloire et les richesses sont dans sa maison, et sa justice demeure dans les siècles des siècles. GRADUEL.
TRAIT.
ÉVANGILE.
1. Ex. XXXIII, 19. 526 Jamais épreuve fut-elle plus dure que celle qu'il plut à Dieu d'imposer à l'âme si droite du glorieux patriarche? Joseph, c'est l'expérience des plus saintes âmes, devait être pour ses dévots clients un guide incomparable dans les voies spirituelles; et c'est pour cela que lui aussi devait connaître l'angoisse, creuset nécessaire où toute sainteté s'achève. Mais la Sagesse n'abandonne point ceux qui recherchent uniquement ses sentiers. Comme le chante l'Eglise en ce jour même, elle conduisait le juste par des voies droites (1) sans qu'il en eût conscience, et dans cette nuit où ses pensées cherchaient péniblement à se frayer le chemin de la justice, elle lui montrait soudain sa divine lumière; la connaissance des célestes secrets lui était donnée ; en retour de 1. Capitule de None, ex Sap. X. 527 l'angoisse par où son cœur avait passé, il voyait la place que lui faisait l’inscrutable dessein de la Providence dans ce royaume de Dieu dont les splendeurs étaient appelées à rayonner pour jamais de sa pauvre demeure sur le monde entier. Véritablement donc pouvait-il conclure avec l'Eglise (1), et reconnaître que la Sagesse avait bien, en effet, ennobli son labeur et fécondé ses peines. Ainsi toujours elle rend aux justes le prix de leurs travaux, et les conduit par des voies admirables (2). Chantons, dans l'Offertoire, cette effusion des largesses divines élevant au-dessus de tous les rois ses aïeux l'humble artisan de Nazareth. OFFERTOIRE.
Sachons avec l'Eglise, dans la Secrète, confier au bienheureux gardien de l'Enfant-Dieu la protection des dons du Seigneur en nos âmes ; il nourrira Jésus en nous, et l'amènera à la mesure de l'homme parfait, comme il le fit il y a dix-huit siècles. SECRÈTE.
1. Capitule de None, ex Sap. X. — 2. Sap. X, 17. 528 On fait ensuite
mémoire du Carême par la Secrète du jour. La Communion rappelle le message de l'Ange annonçant à Joseph que Dieu même a pris possession de Marie son Epouse; le banquet sacré ne rapproche-t-il pas l'heureux sort de l'Eglise de celui de la Vierge-Mère ? COMMUNION.
La Postcommunion exprime de nouveau la pensée qui déjà inspirait la Secrète: daigne Dieu remettre ses dons, et Jésus même que nous venons de recevoir, à la garde si sûre du glorieux patriarche ! POSTCOMMUNION.
On fait ensuite
mémoire du Carême par la Postcommunion
du jour. 529 AUX SECONDES VEPRES. Les secondes Vêpres ne diffèrent des premières que par les Antiennes et le Verset.
Psaume CIX. Dixit Dominus, page 113.
Psaume CX. Confitebor tibi, Domine, page 114.
Psaume CXI. Beatus vir, page 115.
Psaume CXII. Laudate pueri. page 116.
53o Psaume CXVI. Laudate Dominum, omnes gentes, page 518. Le Capitule, Ibid.
Antienne de Magnificat.
Le Cantique Magnificat, page 121. L'Oraison, page 523. On fait ensuite mémoire du Carême. La Liturgie grecque, qui honore saint Joseph au Dimanche qui suit la fête de Noël, nous offre en son honneur les strophes suivantes que nous empruntons aux Menées. (DOMINICA POST NATALE DOMINI.)
Nous vous louons, nous vous glorifions, heureux Joseph. Nous saluons en vous l'Epoux de la Reine du ciel, le Père nourricier de notre Rédempteur. Quel mortel obtint jamais de pareils titres? et cependant ces titres sont les vôtres, et ils ne sont que la simple expression des grandeurs 533 qu'il a plu à Dieu de vous conférer. L'Eglise du ciel admire en vous le dépositaire des plus sublimes faveurs; l'Eglise de la terre se réjouit de vos honneurs, et vous bénit pour les bienfaits que vous ne cessez de répandre sur elle. Royal fils de David, et en môme temps le plus humble des hommes, votre vie semblait devoir s'écouler dans cette obscurité qui faisait vos délices; mais le Seigneur voulut vous associer au plus sublime de ses actes. Une noble Vierge, de même sang que vous, fait l'admiration du ciel, et deviendra la gloire et l'espérance de la terre ; cette Vierge vous est destinée pour épouse. L'Esprit-Saint doit se reposer en elle comme dans son tabernacle le plus pur; c'est à vous, homme chaste et juste, qu'il a résolu de la confier comme un inestimable dépôt.Devenez donc l'Epoux de celle «dont le Seigneur lui-même a convoité la beauté (1) ». Le Fils de Dieu vient commencer ici-bas une vie d'homme; il vient sanctifier la famille, ses liens et ses affections. Votre oreille mortelle l'entendra vous nommer son Père; vos yeux le verront obéir à vos commandements. Quelles furent, ô Joseph, les émotions de votre cœur, lorsque, pleinement instruit des grandeurs de votre Epouse et de la divinité de votre Fils adoptif, il vous fallut remplir le rôle de chef, dans cette famille au sein de laquelle le ciel et la terre se réunissaient! Quel souverain et tendre respect pour Marie, votre Epouse ! quelle reconnaissance et quelles adorations pour Jésus, votre enfant soumis ! O mystère de Nazareth ! un Dieu habite parmi les hommes, et il souffre d'être appelé le Fils de Joseph ! 1. Psalm. XLIV, 12. 534 Daignez, ô sublime ministre du plus grand de tous les bienfaits, intercéder en notre laveur auprès du Dieu fait homme. Demandez-lui pour nous l'humilité qui vous a fait parvenir à tant de grandeur, et qui sera en nous la base d'une conversion sincère. C'est par l'orgueil que nous avons péché, que nous nous sommes préférés à Dieu ; il nous pardonnera cependant, si nous lui offrons « le sacrifice d'un cœur contrit et humilié (1) ». Obtenez-nous cette vertu, sans laquelle il n'est pas de véritable pénitence. Priez aussi, ô Joseph, afin que nous soyons chastes. Sans la pureté du cœur et des sens, nous ne pouvons approcher du Dieu de toute sainteté, qui ne souffre près de lui rien d'impur ni de souillé. Par sa grâce, il veut taire de nos corps des temples de son Saint-Esprit : aidez-nous à nous maintenir à cette élévation, à la rétablir en nous, si nous l'avions perdue. Enfin, ô fidèle Epoux de Marie, recommandez-nous à notre Mère. Si elle daigne seulement jeter un regard sur nous en ces jours de réconciliation, nous sommes sauvés : car elle est la Reine de la miséricorde, et Jésus son fils, Jésus qui vous appela son Père, n'attend, pour nous pardonner, pour convertir notre cœur, que le suffrage de sa Mère. Obtenez-le pour nous, ô Joseph ! rappelez à Marie Bethléhem, l'Egypte, Nazareth, où son courage s'appuya sur votre dévouement; dites-lui que nous vous aimons, que nous vous honorons aussi : et Marie daignera reconnaître par de nouvelles bontés envers nous les hommages que nous rendons à celui qui lui fut donné par le ciel pour être son protecteur et son appui. 1. Psalm. L, 19. |