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toujours égale, toujours radieuse, donnant vie autour d'elle, soulevant les âmes, les volontés, rendant tout facile".
C'est à Paris que Mère Marie de Sales reçoit de son confesseur l'ordre d'écrire ce qu'elle reçoit de Dieu dans l'oraison. Pour lui obéir, elle rédige brièvement des notes quotidiennes. De ces écrits, se dégage une impression "enveloppante" de la grandeur de Dieu, de ses infinies richesses et de son immense amour miséricordieux pour les hommes.
FORMATRICE DE CHRÉTIENNES EXEMPLAIRES
Après ses six ans de supériorat à Paris, la Mère Marie de Sales est rappelée à Troyes où elle est accueillie joyeusement par la communauté demeurée fervente.
Le pensionnat est alors florissant et la Bonne Mère va y exercer une grande influence. Sa visite est une vraie fête pour les élèves. Il faut voir autour d'elle cet auditoire de jeunes ayant de sept à dix-huit ans ! Ce qu'elle leur demande surtout, c'est une volonté ferme, déterminée, une volonté vraie et sincère d'aimer Dieu et de lui plaire. Les plus jeunes sont l'objet d'une prédilection vraiment maternelle. Souvent, la Bonne Mère s'inquiète de la longueur des études pour des enfants qui ont tant besoin de bouger et elle veut que les Soeurs chargées de ces pensionnaires se montrent compréhensives à cet égard.
C'est durant ces années que furent formées ces femmes généreuses, imprégnées de la spiritualité salésienne, qui se montrèrent des chrétiennes exemplaires, dans le monde ou dans la vie religieuse. Le plus beau fleuron en est la Bienheureuse Françoise de Sales Aviat, fondatrice de la Congrégation des Soeurs Oblates de Saint - François de Sales dont la Mère Marie de Sales encouragea les débuts et
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