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APPENDICE

I. — LES SOURCES. — II NOTES ET RENVOIS.

III. TEXTE INÉDIT TIRÉ DU SUPPLEMENTUM

DE CAFFARINI

APPENDICE

- LES SOURCES. - II. NOTES ET RENVOIS.- III. TEXTE INÉDIT TIRÉ DU SUPPLEMENTEE DE CAFFARINI

Deux groupes de documents nous renseignent sur la vie de Sainte Catherine de Sienne : ses écrits.et les biographies d’elle écrites par ses disciples.

1.       LES SOURCES

A.      SES ÉCRITS

1.       Ses lettres. — Aussitôt après la mort de Catherine ses disciples commencèrent à faire des collections de ses lettres. Nous savons que le notaire Ser Cristofano di Gano Guidini en avait un recueil; quand Caffarini en 1398 vint à Sienne il en fit faire une copie et il arrangea les lettres en deux volumes. Le premier contenait 155 lettres, toutes adressées à des ecclésiastiques, le deuxième 139, toutes adressées à des séculiers. (Voir le Supplementum de Caffarini, Ms T I 2 à la Bibl. Comm. de Sienne, f. 182). Étienne Maconi, prieur de la Chartreuse de Pontignano près de Sienne, fit une autre collection; de ce recueil proviennent sans doute cinq, peut-être six des sept lettres catheriniennes dont nous possédons encore les originaux. Quatre de ces lettres se trouvent dans la Bibliothèque Communale de Sienne, la cinquième également à Sienne dans la sacristie de l’église de la Confraternité de Saint-Nicolas et de Sainte-Lucie. Aucune de ces sept lettres n’est de la main de Catherine; les cinq siennoises ont été écrites par Barduccio Canigiani, le dernier secrétaire de la Sainte. Dans la lettre qui est à Saint-Nicolas et Sainte-Lucie il se désigne lui-même comme il tuo negligente fratello Barduccio. L’écriture de cette (603) lettre étant en tous points semblable à celle des lettres de la Bibliothèque Communale, il est donc hors de doute que ces lettres ont été écrites aussi par Barduccio. Toutes les cinq ont été imprimées; dans l’édition de Tommaseo, elles portent les numéros 319, 320, 32g, 332, 365. Nous donnons ici la reproduction photographique de la lettre n° 365; une comparaison entre ce texte-ci et l’édition de Tommaseo établira combien celle-ci est défectueuse. Toutes les lettres en question ont été adressées à Étienne Maconi; celle conservée à Saint-Nicolas porte encore le nom du destinataire : Stefano dicurrado de Maconi Insiena.

La sixième lettre dont nous possédons l’original se trouve à Oxford, dans l’église des Pères Jésuites (Saint Aloysius' Church) et a été éditée en 1914 par M. Robert Fawtier (Mélanges d’Archéologie et d’Histoire de l'École française de Rome, t. XXXIV; aussi sous le titre : Catheriniana, Rome, Imprimerie Cuggiani,  1914). La lettre, adressée à Messer Jacomo di Viva, demeurant à la Costarda de' Barbieri à Sienne, occupe les pages 3I-32 de ladite publication; dans une courte notice, l’éditeur fait remarquer que « l’écriture de ce document se rapproche très sensiblement de celle de la lettre conservée à la confrérie de Santa Lucia à Sienne », c’est-à-dire de l’écriture de Barduccio Canigiani (Catheriniana, p. 6). La lettre porte comme date Ex Carthusia III Kal Maji sans indication d’année et on se demande de quelle Chartreuse Catherine a pu dater cette lettre, écrite justement le 29 Avril, jour où en 1380 elle devait mourir? Catherine était en relations personnelles et épistolaires avec plusieurs couvents de Chartreux : Maggiano, Belriguardo et Pontignano près de Sienne, Cervaja près de Gênes, Calci près de Pise et la Chartreuse de l’île de Gorgona. Près de la Chartreuse de Calci, elle passa une partie de son séjour à Pise en 1375.

Mais puisque la lettre est de la main de Barduccio Canigiani — et Catherine ne fit la connaissance de ce dernier qu’en 1377 — il faut éliminer cette solution du problème. Dès le 28 novembre 1378 Catherine était installée à Rome, et comme seule date possible il ne nous reste que le 29 avril 1378. Ce jour-là Catherine se trouvait à Florence, dans sa maison de la Costa di San Giorgio, où elle resta jusqu’au 2 août. Et nous ne savons absolument rien d’un séjour, même bref, près d’une Chartreuse quelconque pendant cette époque-là.

On est donc tenté de chercher une autre explication de la date mystérieuse. Le destinataire de la lettre en question — Messer Jacomo di Viva qui habitait à Sienne la Costarda de Barbieri (c’est-à-dire la rue en pente par laquelle entrent pour la course (604) du Palio les chevaux de Barbarie), avait des relations avec les Chartreux. Nous avons une lettre de Catherine adressée à frère Nicolô di Nanni, moine olivetain, et à Dom Pietro di Giovanni di Viva, moine dans la Chartreuse de Maggiano près de Sienne (celle où a vécu et où est mort le grand ami du bienheureux Colombini, Dom Pietro Petroni). Ces deux correspondants de Catherine portent le même nom de famille ; appartenant tous les deux au groupe des amis de la Sainte, ils ont dû se connaître. On peut s’imaginer que la lettre en question soit passée de la possession de Messer Jacomo à celle du Chartreux, et que, plus tard, cette même lettre ait pu être donnée comme pieux souvenir, à quelque pèlerin qui a tenu à posséder une relique de la Sainte. C’est sans doute de la même manière que la lettre conservée à Santa Lucia a dû arriver en la possession de ladite confraternité. En outre, ce cadeau aurait été fait justement en l’anniversaire de la mort de Catherine, le 29 avril. Et voilà reconstitué une petite scène de vie pieuse au quatorzième siècle : un Caterinato, dont nous ne savons plus le nom, sortant de Sienne par la Porta Ro- mana ou la Porta Pispini pour se rendre à la Chartreuse de Maggiano (fondée en 1313 par le Cardinal Riccardo Petroni). Il est reçu par les Pères et écoute religieusement ce qu’on lui raconte de toutes les saintes âmes qui ont vécu ici et de leurs visiteurs pieux : un Colombini, un Giovachino Ciani, une Benin- casa. Et comme souvenir de sa visite il reçoit à la fin la lettre de Catherine au frère de Dom Pietro di Viva (dont nous savons qu’il était prieur de la Chartreuse en 138o) et le moine lui inscrit la date : Ex Carthusia III Kal Maj du couvent où venait souvent la Sainte et en l’anniversaire de sa mort » — nella santa memoria, comme l’écrivait volontiers Étienne Maconi, chartreux lui aussi.

La septième lettre originale se trouve chez les Pères Dominicains à San Rocco, près de Acireale (Sicile). Elle porte la date a di III di Decembre 1379, est écrite, comme les autres, par Barduccio Canigiani et adressée à Neri di Landoccio, pendant le séjour de celui-ci à Naples, « dans la maison de Tomasino, près de Santo Alo » (Éligio). La première partie seulement de cette lettre se trouve dans l’édition de Tommaseo (n° 192) ; en entier l’épître a été éditée et étudiée par M. l’abbé Motzo dans les Memorie Domenicane, vol. XXIX (1912), p. 275-278.

Parmi les principaux manuscrits qui contiennent des collections plus ou moins complètes des lettres de la Sainte je mettrai en première ligne le Ms. de la Casanatense B. 92, qui contient 47 lettres, copiées par Barduccio Canigiani, le manuscrit XXXVIII, 130 de la Magliabecchiana de Florence et les Mss. (605) 56-60 de la Palatina, également à Florence. Le manuscrit n° 57 de la Palatina est une copie datant du XVe siècle de la collection faite par Etienne Maconi.et contient nonseulement les dix lettres publiées par Tommaseo (N° 148 = Tommaseo 329 ; 149 = Tomm. 222 ; 150 = Tomm. 2o5 ; 152 = 368 ; 156 = Tomm. 368; i53 = Tomm. 324; 154 = Tomm. 320 ; 155 = Tomm. 365 ; 156 = Tomm. 195; 157 = Tomm. 319 ; 158 = Tomm. 369), mais encore une lettre inédite, signée N° 151. Le Ms. 56 de la Palatina contient dans les rubriques beaucoup de détails curieux.

Ces manuscrits — et bien d’autres encore — seront utilisés par Alatilda Fiorilli pour l’édition critique qu’elle prépare pour les Scrittori d'Italia de Laterza (Bari) ; tous ceux qui se consacrent aux études catheriniennes, attendent avec impatience ce travail.

La première édition imprimée des lettres de la Sainte est celle de Bologna (1492); elle ne contient que 31 lettres. Viennent ensuite l’édition Aldine de 1500, contenant 368 lettres, l’édition de Gigli (= voll. II et III des Opere di Santa Caterina, Siena 1713) et l’édition moderne de Tommaseo (4 voll. Firenze 1860), réimprimée par les soins de Piero Misciatelli (l’Epistolario di Santa Caterina, Siena 1912 sq.) Pour son édition Gigli s’est servi du manuscrit T III 3, de la Bibliothèque Communale de Sienne — manuscrit qui n’est autre qu’un volume de la fameuse collection des écrits de la Sainte faite à Venise avant 1412 par un certain Nicolao Guidiccioni de Lucques qui avait une grande dévotion envers la Sainte Siennoise. Cette collection consistait en quatorze volumes et contenait le Dialogue en italien et en latin, cinq volumes des lettres de la Sainte, la Légende écrite par le B. Raymond, en latin et traduite en italien, le Sermo in reverentiam de William Flete, les oraisons de la Sainte, les poésies écrites en son honneur par Anastagio da Montalcino, Neri di Landoccio, Jacopo da Montepulciano et Ser Cristofano Gano Guidini et — à la fin — le Procès de Venise (voir plus bas). Tout ce trésor, le riche marchand Lucquois, domicilié à Venise, le gardait soigneusement in quadam sua capsa recondita, et toute la collection était ben ligata et tabulata et de carte edina, et quasi per omnia de eadem et simili ac competenti lictera (Depositio de Tommaso Caffarini dans le Procès de Venise, Cod. Marcian. f. 19, col..2-f. 20, col. 1).

Après le Procès de Venise, pour lequel cette collection devait servir comme preuve, les précieux manuscrits furent confiés à l’Ordre Dominicain, et Caffarini fit transporter les quatorze volumes au couvent de S. Domenico à Sienne. (606) (Suppl, de Tantucci, Siena 1765, avvertimento au lecteur, pp. 9 et 13). C’est là que Gigli put s’en servir pour son édition des lettres — c’est de là que la collection fut transportée, lors de la suppression du couvent, à la Bibliothèque Communale de Sienne dont elle est aujourd’hui le plus grand trésor. Dans l’appendice de son livre Saint Catherine of Siena (London 1907), Edmond Gardner a publié quelques lettres jusqu’ici inconnues et a donné des textes meilleurs pour plusieurs autres (pp. 407-422). Des publications analogues ont été faites par M. l’abbé Bachisio Motzo Alcune lettere di S. Caterina da Siena in parte inedite dans Boll. Senese di Storia Paltia XVIII (p. 369) et par R. Fawtier (Catheriniana, pp. 7-33).

2.       Le Dialogue. — « Je vous prie de bien prendre soin du Livre, et des autres écrits que vous trouverez après ma mort — Vous et Bartolommeo [de’Dominici] et frère Tommaso [Caffarini] et le Maître [Giovanni Terzo]... et faites-en ce qui vous semblera de mieux à la gloire de Dieu, avec l’aide de Messer Tommaso [Buonconti, de Pise]. »

C’est ainsi que s’exprime sainte Catherine dans cette lettre à Raymond de Capoue qui est comme son testament. (Tommaseo IV, 489-490.) Même sans cette recommandation les disciples n’auraient pas laissé périr ce livre qu’on appelait le Livre tout court et qui était le chef-d’œuvre doctrinal de la Siennoise. De bonne heure, l’original italien fut traduit en latin; trois de ses disciples se chargèrent de ce travail : Cristofano di Gano Guidini, Étienne Maconi, Raymond de Capoue. Comme l’a bien indiqué le P. Hurtaud dans sa savante introduction à la traduction française du Dialogue publiée par lui (Paris, 1913) c’est probable que Maconi et Ser Cristofano ont collaboré, de manière que nous ne sommes en présence que de deux traductions latines : celle de Raymond (imprimée à Brescia 1496, à Cologne 1553, etc.) et celle de Maconi-Guidini. Quant au texte italien il a été souvent imprimé (Bologne 1472, Naples 1478, Venise 1494 — par Gigli dans le quatrième volume des Opere di Santa Caterina, Sienne 1727, et, tout récemment par Matilda Fiorilli, dans la série Scrittori d'Italia, Bari 1912). Ces deux éditions modernes ont été faites sur le manuscrit siennois T II 9, écrit par Etienne Maconi et provenant de la Chartreuse de Pontignano [1].

1. Pour une bibliographie complète le lecteur est renvoyé à celle établie par le savant Grottanelli pour la Storia di Santa Caterina da Siena par Alfonso Capecelatro (Firenze 1863) ou bien à celle, plus confuse, mais très complète de la Comtesse de Flavigny (Sainte Catherine de Sienne, nouvelle édition, Paris 189?, pp. 6o3-658). Des indications plus brèves chez Gardner (S. Cath. of Siena, London 1907, pp. 423-428).

 

(608)

 

Le Dialogue, comme les Lettres de la Sainte siennoise, a eu parfois le malheur d’éveiller des sensibilités trop facilement alarmées ou des pudeurs trop complaisamment froissées. Les biographes de la Sainte et les traducteurs de ses oeuvres ont eu à en souffrir. Dans l’introduction à sa traduction française du Dialogue, le savant Père Hurtaud s’explique à ce sujet, dans des termes que certains lecteurs feraient peut-être bien de méditer. Parlant du tableau des vices du clergé au XIVe siècle, tel que la Sainte le dépeint, le Dominicain se demande : « Cette peinture est-elle vraiment faite pour choquer les âmes délicates?» Cartier » — qui, en 1892, publia une traduction du Dialogue — « s’en explique dans son Avant-propos... Il allègue le fait que les œuvres complètes de Catherine ont reçu l’approbation du Saint-Siège et ont été imprimées maintes fois et dans les États de l’Église. Ce qui n’a pas été estimé dangereux en italien, pourrait-il le devenir dès qu’il se traduit en français?... Le pieux Tertiaire (Cartier appartenait au Tiers-Ordre de Saint-Dominique) « a reculé devant certaines particularités — bien que la description s’en trouve dans toutes les éditions italiennes. Il n’a pas osé les donner en français et il a recouru au texte latin pour les relater en note au bas des pages. Je n’ai pas cru devoir imiter cette réserve, elle n’est pas d’ailleurs sans danger. Ce voile que l’on essaye de jeter sur le vice sans le supprimer et sans le cacher complètement ne fait guère que piquer la curiosité friande de mystère... J’ai donc » (conclut le P. Hurtaud, et l’auteur de l’ouvrage présent se rallie parfaitement à son point de vue) « j’ai donc traduit simplement les pensées qui passèrent par l’intelligence de Catherine sans y laisser la moindre souillure, et telles qu’elles nous furent transmises par ses lèvres virginales. » (Op. cit. vol. I, pp. LXXX-LXXXII [1]).

3.       Prières, dernières paroles de la Sainte, etc. Les Oraisons et les ultime parole de Catherine, telles qu’elles furent notées par les disciples qui assistèrent à ses extases et à sa mort, sont contenues dans le manuscrit T. II 7 de la Bibl. Comm. de Sienne, faisant part, lui aussi, de la grande collection Guidiccioni.

1.       Généralement on trouve attribué à sainte Catherine un ouvrage du nom de Dialogus brevis consummatam continens perfectionem. Nous n'en possédons pas le texte italien original; les éditions italiennes qui existent sont des traductions faites sur un texte latin trouvé à la Bibliothèque Vaticane. Comme le dit très bien le P. Hurtaud : « Cet opuscule... n’est mentionné nulle part ni dans les écrits de Catherine, ni dans ceux de ses disciples, ni dans les dépositions de Venise. Il n’a ni le style, ni la couleur, ni l’accent, ni la flamme dévorante des lettres et du Dialogue » (l. c. I, p. LXXIV).

  

LETTRE DE CATHERINE A STEFANO MACONI .

Conservée à l'église de S. Niccolo et Lucia à Sienne.

 

Elles furent imprimées dans l’édition Aldine des Lettres et dans le quatrième volume des Opere, éditées par Gigli. Voir aussi Grottanelli : Preghiera, ultime parole e transita di S. Caterina, scritti di Barduccio Canigiani (Turin i865). Une traduction latine de ce document a été publiée par les Bollandistes (A. SS. Avril III, pp. 959-961). Mais nous entrons déjà par ce document dans le second groupe des sources :

B.       LES BIOGRAPHIES

1.       Singularia et mira sanctae Catharinae Senensis. — Voici quel serait, selon Quétif et Echard (I, 696), le titre de la première biographie de notre Sainte, œuvre de son premier confesseur, frère Tommaso della Fonte « Caterina » (nous dit Caf- farini) « si per motivo di obbedienza, si per aver sicurezza di non errare. di tutto l’accadutole ne rese consapevole il suo conflessore, che inpiù fogli lasciô registrato quanto di mano in mano succedeva di sopranaturale alla sua di Dio favorita penitente. » (Supplimento, P. I. Tr. 2, § 5, n. 5.) Selon le même auteur,le bon frère Tommaso était « rozzo d’ingegno » à tel point qu’à peine il savait lire et écrire (ib. P. III, Tr. VI, § 1, n. 1); c’est pourquoi nous le voyons dicter à un autre frère ses notices sur Catherine. Ses quaderni ont été utilisés par le biographe officiel de la Sainte, le bienheureux Raymond de Capoue qui en parle souvent («  lo, per verità, trovo pieni i quaderni scritti da Fra Tommaso suo confessore », « ritrovai negli scritti di Fra Tommaso primo suo confessore ». Leg. maj. II, VI, 12; II, VIII, 4). Mais c’est surtout en feuilletant le Supplementum de Caffarini que nous pouvons nous faire une idée de ce qu’était l’œuvre du bon et rude premier confesseur de la Sainte. En effet, cet ouvrage a dû être composé — comme l’actuel Supplementum — d’une série de petites notes, on dirait presque de « faits divers » écrits au jour le jour. Et c’est pourquoi il faut mettre en première ligne comme source pour la biographie de Catherine, non la Légende de Raymond de Capoue, mais bien

2.       Le Supplementum de frère Tommaso Nacci Caffarini. — « Quoniam tot et tanta de virgine supradicta meas pervenerunt ad manus utpote tam ipsius virginis legenda quam venerandus Magister Raymundus generalis ordinis praedicatorum composuit quam etiam dictae virginis liber quam scribentibus pluribus ipsa in sua volgari et in quodam abstractione constituta dictavit quam etiam libri epistolarum suarum modo prefato et intervenientibus scriptoribus diversis ad omnis utriusque sexus, status (609) et conditionis personas per virginem directas... ac etiam plures quaterni per primum confessorem dictae virginis de gestis ejusdem virginis transcripti. » (Ms. T. i 2 de la Bibl. Comm. de Sienne, f. 4.) C’est ainsi que Caffarini indique les sources de ce gros volume qu’il intitula modestement un supplément à la Légende officielle de Raymond de Capoue, mais qui est en réalité la biographie la plus riche en traits originaux que nous possédons de la grande Siennoise. Et cela est facile à comprendre, puisque nous retrouvons dans cet ouvrage à chaque instant les notes transmises par Tommaso della Fonte (« ut reperi in scripturis primi hujus virginis confessoris », Ms. cité, fol. 53) et que Caffarini nous donne telles quelles.

Malheureusement nous ne possédons encore aucune édition de cet ouvrage si important, et la tradition italienne d’Ambrogio Tantucci (Siena 1760) n’est qu’un abrégé qui traite le texte original avec beaucoup de liberté. Je me suis donc vu contraint à recourir au manuscrit siennois, daté de 1416 (voir la date f. 182 : « usque in presens, hoc est usque ad annum 1416 ») c’est-à-dire écrit à une époque où l’auteur vivait encore (Caffarini mourut en 1434). En attendant une publication intégrale j’ai détaché de l’ouvrage important un traité qui m’a semblé offrir un intérêt spécial et qui fait comprendre ce qu’étaient les quaderni du bon vieux frère Tommaso della Fonte. C’est le Tractatus quartus de la seconde partie; on le trouvera ci-après.

3.       La Legenda major de Raymond de Capoue. — C’était naturel que la biographie de la Sainte fût confiée à celui qui avait été le directeur et l’ami intime de Catherine pendant la dernière et la plus importante époque de sa vie. En outre le savant Dominicain n’était pas à ses premiers essais comme hagiographe; pendant son séjour à Montepulciano (1363-1366) il avait composé une vie de la Bienheureuse Agnès (+ le 20 avril 1317) qui fait encore autorité, et on lui attribue également une vie du Bienheureux pape Benoît XI, mort à Pérouse en 1304.

Raymond, nommé maître général de l’Ordre de Saint-Domi-nique en 138o, n’accepta la charge d’écrire la vie de sa Mamma que quatre ans après, et le fit à contre-cœur. Sa santé était débile, — il était écrasé par le travail entrepris en vue de la réforme de l’Ordre Dominicain et n’avait que très peu de loisirs. Puis il était un travailleur conciencieux — nous le voyons après chaque chapitre, de sa biographie indiquer scrupuleusement les sources où il a puisé : « Tutte le cose che in questo capitolo si contengono, sono State a me riferite da Lapa, sua madré; ed in qualche parte... ne sono stato informato dalla santa vergine stessa e di una certa Lisa, sua cognata, ch’ancor vive » ; L. I,  (610) c. II, n 8. « Le cose che sonosi raccontate in questo capitolo io le intesi da Lapa madré di Caterina e da Lisa moglie d’un suo fratello, e degli altri che allora erano nella sua casa > ; L. I, c. iv, n. 7. « In quanto... alla visione di S. Domenico, il con- fessore di lei, che mi precedette in tempo, ed io l’udimmo da lei medesima »; L. I, c. v, n. 5. « Alcune (cose) io vidi e scopersi da me medesimo e particolarmente cio, che appartiene al dono singolare della sua astinenza »; L. I, c. vi, n. 11. « Queste cose, che ho scritte la maggior parte ho trovate scritte in diversi luoghi d’Italia ed alcune, ancorché poche, le ho intese, ricer- candole, da persone antiche dell’uno e l’altro sesso, degne di fede, cioé da frati predicatori e dalle sorelle della penitenza di San Domenico ». L. I, c. vm, n. 2. < Tutte quelle cose ch’io scrivo, o Caterina stessa me le confesso, o io le ho trovate negli scritti di fr. Tommaso suo primo confessore ». L. II, c. iv, n. 16. (Je cite ces textes d’après la belle traduction italienne du chanoine Bernardino Pecci, accademico intronato à Sienne, éditée par Girolamo Gigli comme le premier volume des Opere della serafica Santa Caterina da Siena, Siena, 1707).

Le résultat de ce procédé consciencieux était que le travail n’avançait que lentement. De tous les côtés on attendait avec impatience son apparition; « quoique le Maître Général soit très occupé », écrit en 1891 Caffarini à Neri Pagliaresi, « je l’ai molesté continuellement et chaque jour, m’offrant de l’aider de tout mon pouvoir pour l’achèvement de la Légende. Grâce à ces instances nous avons commencé à corriger ce qui est fait de la seconde partie et l’avons continuée, lui dictant, moi écrivant. Mais alors que nous comptions l’achever en quatre ou six jours, le Maître a dû se rendre à Pise, puis à Rome portant tout avec lui de sorte qu’un délai considérable est à craindre. Cependant tant qu’il est en Italie, il sera bon de le molester de toutes les manières, afin qu’avant d’en partir il l’achève ». (Lettere dei discepoli, éd. Grottanelli, Bologna 1868, p. 328. Voir aussi la lettre d'Etienne Maconi à Pagliaresi : « Poi acomiatandoci dal maestro Raimondo, sollicitata prima la sauta leggenda », ibid., p. 020.) Ce fut à Gênes, dans les premiers jours de février 1391, qu’eut lieu cette collabOration entre Raymond de Capoue et Caffarini. Le 18 juin de l’année suivante, Raymond écrit à Rome à Gabriele Piccolomini : « Je vous préviens que jusqu’ici j’ai travaillé en toute sollicitude à écrire la Légende de notre sainte Mère Catherine. La première et la seconde partie par la grâce de Dieu sont finies; de nombreuses et grandes affaires m’ont empêché de composer la troisième, mais, Dieu aidant, je le ferai dès que je serai libre. » (Ibid., p. 336.)

(611)

 

Cependant ce ne fut qu’en 1395 que Raymond finit la troisième partie de son ouvrage dont il laissa à Venise (au couvent dominicain de SS. Giovanni e Paolo) une copie, portant avec lui le volume original pour qu’on pût en prendre partout des copies. Après la mort de Raymond — qui advint à Nuremberg le 5 octobre 1399 — ce manuscrit précieux fut porté en Italie par frère Thomas de Nocera, et malheureusement on ne sait ce qu’il est devenu. (Voir Hyacinthe M. Cormier : Le B. Raymond de Capoue, Rome 1902, et B. Raymundi Capuani Opuscula et litterœ, Romæ 1895.)

Vue la haute autorité de son auteur la Légende de Raymond fut vite répandue partout et acquit généralement le nom de Legenda major. La première édition imprimée est datée : Cologne 1553.

Il existe de l’original latin deux versions italiennes — une faite par Neri di Landoccio en collabOration avec un scriptor inconnu, originaire de Plaisance (le travail de Neri va jusqu’au quatrième chapitre de la seconde partie), une autre qui est, entièrement, l’œuvre du Plaisantin. (Voir Auvray : Les deux versions italiennes de la légende de S. Cath. de Sienne, Paris 1910.) La première de ces versions (qui date de 1399) a été imprimée à Florence 1477, la deuxième à Milan 1489.

4.       Le Procès de Venise. — De très bonne heure, Venise devint un centre de ce que j’appellerais le Catherinianisme. Jusqu’en 1434 vivait à Venise, au couvent de SS. Giovanni e Paolo, Fra Tommaso di Antonio Nacci Caffarini dont tous les meilleurs efforts étaient consacrés à la propagande du culte et de la doctrine de la Sainte siennoise,

Bien que l’Église ne se fût pas encore prononcée sur la sainteté de Catherine, les Dominicains fêtaient chaque année dans leur église l’anniversaire de sa mort, et Caffarini lui-même montrait, de la chaire, les écrits de la Sainte aux fidèles comme d’ordinaire on ne montre que des reliques. Une plainte fut déposée contre les Dominicains, et l’évêque de Castello — au diocèse duquel Venise appartenait — fut chargé de l’instruction d’un procès.

Les Dominicains mirent à profit cette occasion pour préparer le procès canonique nécessaire à la canonisation de Catherine, et c’est ainsi que l’infatigable Caffarini put rassembler et déposer devant l’évêque Francesco Bembo, assisté du notaire apostolique Francesco Viviani, toute une série de témoignages en faveur de la sainteté de la Siennoise. Le procès commença le 26 mai 1411, et parmi les dépositaires nous trouvons presque (612) tout le groupe des Caterinati au complet : Étienne Maconi, Bartolommeo de Dominici, Francesco Malavolti, William Flete, Neri di Landoccio, Tommaso Petra, Giovanni delle Celle, etc., etc. Malheureusement ce Processus contestationum super sanctitatem et doctrinani Catharinae de Senis ne fut édité qu’en partie (par Martène et Durand dans le sixième volume de leur Amplis- sima collectio, Paris 1729 — édition faite sur une copie incomplète du manuscrit siennois T I 3). L’important témoignage de Francesco Malavolti ne s’y trouve pas par exemple. J’ai pu utiliser ce document dans le manuscrit XX, v, 10 de la Casanatense à Rome; plus tard, Lazzareschi l’a publié d’après l’excellent Codex Marcianus 2977 qui n’est autre qu’une copie authentique de l’original du Procès, tel que celui-ci était conservé dans les archives de l’évêque de Castello. (Voir Eugenio Lazzareschi : S. Caterina da Siena in Val d'Orcia, Firenze 1915, pp. 78-85.)

Deux autres dépositions inédites (de fr. Agostino da Pisa et de fr. Baronto da Pisa) ont été éditées par Lazzareschi dans l’appendice à l’ouvrage : S. Caterina da Siena ed i Pisani par Niccolo Zuchelli et Eugenio Lazzareschi, Firenze 1917, pp, 125-127. Une édition complète du Procès par les soins du R. P. Taurisano, O. Pr., est en préparation.

5.       La Leggenda minore. — L’activité de Caffarini à la glorification de Catherine n’était pas épuisée avec le Supplementum et Je Procès. Pour faire connaître à un plus grand public la vie et les vertus de la Sainte, il compila une petite biographie d’elle, fondée sur la Légende de Raymond, mais avec beaucoup de traits personnels.

L’original latin fut traduit par Caffarini lui-même entre 1414 et 1422; Etienne Maconi en fit une autre version. Le texte latin fut imprimé à Cologne, 1553, et, d’après un manuscrit de la Bibliothèque nationale de Florence, par R. Fawtier (La Légende mineure de Ste Cath. de Sienne, Rome 1913). La traduction de Maconi est celle publiée par Grottanelli (Leggenda minore di S. Cat. da Siena, Bologna 1868).

Une abréviation ultérieure, entreprise par Caffarini lui-même, est la Legenda minima, éditée dans le Sanctuarium de Mombritius (nouv. éd. Paris 1910, I, pp. 297-322.) Ce fut également aux instances du fidèle et zélé caterinato que frère Maximin de Salerne entreprit en 1417 sa légende valde abbreviata de la Sainte (voirie Ms.Tia de la Bibl. Comm. de Sienne où la dite légende occupe les ff. 193-224).

6.       Les Sources mineures. — a) La lettre déjà mentionnée de  (613) Barduccio Canigiani, sur la mort de Catherine. Le texte original a été publié par Gigli dans le quatrième volume des Opéré de la Sainte et par Grottanelli, Turin 1865. Une traduction latine dans les A. SS. april. III, pp. 959-961.

b)      Epistola Domni Stephani c’est-à-dire la déposition de Maconi dans le Procès de Venise. Editée dans les A. SS. 1. c. pp. 961-967 et fol. II-VII de l’édition aldine des Lettres de la Sainte.

c)       Les écrits de William Flete sur Catherine : 1) Sermo in reverentiam B. Caterine de Senis, compositus in a-D. 1382..— 2) Narratio fr. Guglielmi de spirituali doctrina oraculo vive vocis beate Katerine habita in anno 1376, die 7. januarii. — 3) Epistola ejusdem fr. Guglielmi ad Mag. Raimundum de virtutibus B. Katerine. Tous ces trois ouvrages ont été édités, d’après le Ms. siennois T. II, 7, par Fawtier qui a publié aussi une abréviation faite par Maconi, du second. (Voir Catherinana, Rome 1914, pp. 86-93).

d)      Memoriale di me Cristofano Gano notato da Siena... dicerte mie cose, les souvenirs de Ser Cristofano Guidini, publiés par Milanesi dans Arch. Stor. ital. 1843, p. 29-sq.

e)       Lettere dei discepoli di S. Caterina, éditées par Grottanelli, Bologna 1868.

f) Les poésies des disciples en honneur de sainte Catherine et surtout : 1) Uno capitolo in rima fatto per Anastagio di Monte Alcino in lande et riverentia di S. Cat. da Siena... vivendo ancora lei ne la presente vita (imprimé p. ex. dans l’édition de 1480 du Dialogo, f. 213b à f. 216a). — 2) Uno capitolo in rima fatto per Jacobo da Montepulciano in reverentia de la predetta vergine Santa Catherina essendo essagia passata al cielo (ibid. f. 220b à f. 223a). — 3) Uno capitolo in rima fatto per Raynerio de Pagliaresi da Siena discipulo di santa Catherina (ibid., f. 216a à 220b). — 4) Laude ad honore de la serafica santa Catharina da Siena composta per Raynerio sopradelto (ibid., f. 223). Voir aussi les éditions, faites par Grottanelli, des deux poésies en l’honneur de Catherine par Jacopo del Pecora (Siena 1859), et d’une lauda, attribuée à Caffarini (Siena, le 29 avril 1863).

 

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II. NOTES ET RENVOIS

PREMIER LIVRE

CHAP. I. — I) La Madone de Duccio se trouve actuellement à l’ Opera del Duomo-, on montre la maison du peintre dans Via Stalloreggi. — 2) C’était le 6 février 1107 que la translation des reliques de Sant’Ansano eut lieu (G. Olmi : I Senesi d’una volta, Siena 1889, pp. 333-341). Porta Sanviene, l’actuelle Porta Pispini. — 3) G. Pardi : della vila e degli scritti di Giov. Colombini, Siena 1895, p. 28. — 4) La fresque sur le mur de l’actuel Ricreatorio Pio secondo date de l’an 1700 et fut peinte par Nasini ; Maffei l’a restaurée en 1850, mais elle aurait besoin maintenant d'une nouvelle restauration. — 5) Leg. I, 2, 4; Leg. min., I, 2 ; Suppl. P. 1, Tr. 1, § 2.

CHAP. II. — 1) Leg. I, 2, 1. — 2) Une poésie de Muccio di Piagenti chez F. Tozzi : Antichi scrittori senesi, Siena 1913, p. 136. — 3) Busiri-Toti : La Casa di S. Cat., Siena 1880, et Toncelli : La Casa di S. Cat., Roma 1909. Un < frater Raine- rius Benencase » se trouve parmi les frèresqui,en mai 1305,ont mis leur nom sous les statuts de l’hôpital della Scala à Sienne. Voir Statuti volgari de la Spedale di Santa Maria Vergine di Siena... publicati da Luciano Banchi, Siena 1864, p. S8. — 4) Leg. min. ed. Grottanelli, p. 191.— 5) Leg. I, 2. Leg. min. I, 2. Raymond dit : « vitam et mores sanctorum patrum... nullo tradente hominum... sola Spiritus Sancti infusione dedicit et agnovit ». (A. SS. April III, p. 861, n. 3i). Mais Raymond ne fit la connaissance de Catherine qu’en 1374. Et nous savons

1.       Dans les notes suivantes j’indique par l’abréviation Leg-. la Légende de Raymond de Capoue, par Leg. min. l’abréviation de cette légende par Caffarini (dans la traduction d’Etienne Maconi), par Suppl, le Supplément de Caffarini à la Légende de Raymond, par Proc, le Procès de Venise, dans l’édition de Martène et Durand, par Leti. les Lettres de Catherine, édition de Tommaseo, par Dial, le « Dialogue » de la Sainte dans le texte italien.

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que Tommaso della Fonte passait sa première jeunesse dans la maison des Benincasa.(Suppl. P. III, Tr. VII, § I ,Leg. 1,2, 8.)

CHAP. III. — I) Acta Ap. VII, 55-56; IX, 3-5; XXII, 6-8. Swete : The appearances of our Lord after the Passion, London 1910, pp. 104-107. — 2) 2 Cor. XII, 3-4. — 3) Revel. VI, 52. IV, 77. Rich. Steffen : « Den heliga Birgittas uppenbarelser, Stockholm 1909, p. XXX sq. — 4) Nietsches Werke, Taschen- ausgabe, VII, p. XXIV sq. Chr. Clausen : « En Digterskæbne, Christiania 1913, p. 178.— 5) Zahn : « Die christliche Mystik », Paderborn 1908, p. 537. — 6) Leg. II, 2, 1. — 7) C’est avec ce mot du Christ que Catherine commence le Dialogo. — 8) Leg. min. I, 2. — 9) Leg, I, 2, 7-8. Leg. min. I, 2. — 10) I Cor. VII, 34. — 11) Leg. I, 3, 1. — 12) Leg. I, 3, 5.

CHAP. IV. — 1) Leg. I, 4, 1-2. Leg. min. I, 4. Gli Assempri di fra Filippo ed. Carpellini, Siena 1864, p. 14. — 2) Assempri Capp. 2-3. Leg. min. ed Grottanelli, p. 194. Rime di Cecco An giolieri, ed. Giuliotti, Siena 1914, p. 204. — 3) Grottanelli, 1. c. 4) Assempri, pp. 23 et 25. — 5) Leg. I, 5, 2. Proc. col. 1313. — 6) Leg. I, 5, 3-4. Voir la vie de Nera Tolomei (1230-1287) qui offre beaucoup de points de ressemblance avec celle de Catherine dans sa jeunesse (Olmi: I Senesi d'una volta, pp. 374-381.)

CHAP. V. — 1) Leg. I, 4, 5. — 2) Processus ed. Martène et Durand, Amplissima collectio VI, col. 1312 D. Sous une grille de fer près du plancher de la cellule on montre quelques gradins de l’escalier ; une inscription porte : Ecce in qvo jacebat loco sponsa Catharina Christi. En cervical ipsum. Dans le mur extérieur il y a une pierre avec une croix pour indiquer ce lieu. — Une armoire suspendue contient quelques reliques de Catherine : la lanterne dont elle se servait pendant ses sorties nocturnes pour aller près des malades, un petit flacon de parfums ou de sels odorants, la pomme de son bâton. — 3) Processus col. 1252. Leg. min. I, 6. Une partie de la chaîne et la discipline sont conservées dans la sacristie de S. Domenico. — 4) Leg. I, 6, 5. — 5) Leg. II, 6, 10.— 6) Seuse ed. Denifle I, 77. — 7) Leg. min. ed. Grottanelli p. 197. — 8) C’est à remarquer que Nera Tolomei qui n’était pas veuve fut acceptée comme mantellata déjà en 1250. Il y avait donc un précédent — peut-être même plusieurs. — 9) Suppl. P. I, Tr. 1, § 4. Depuis la bataille de Monteaperti (1260) on invoquait la Vierge comme Advocata Senensium, et la ville s’appelait tout spécialement Civitas Virginis.

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CHAP. VI. — 1) « Gradus heic subjectos xtum Sponsum in sacello precatura Catharina scandit « (Inscription à San Domenico près des marches encadrées dans le mur de séparation actuel entre l’église et la Cappella delle Volte.) — 2) Suppl. P. I, Tr. I, § 6. Leg. I, 9, 3. Dialogo cap. 44. — 3) Joan. XV, ig; XVI, 33: XVII, 9; XVII, 14. 1 Joan. IV, 4; V,4-5; II, 15. — 4) Summa 2a 2ae, q. 8, a. 2. — 5) Seuse I, 198, 205.— 6 Purg. XVII, 91-92. — 7) « Se mi potete mandarequello pezo del Dante che vi lassai... » (Giunta di Bonagrazia à Neri Pagliaresi, Leit. dei discepoli ed. Grottanelli p. 292). — 8) Lett. 44; Lett. 13 ; 31. 48. — g) Leg. II, 6, 7-8; 12, 8; III, 6, 13. Suppl. P. I, Tr. 3, §3, § 12; § i5, n. 3g. — 10) « E se nell’ultimo mi desse l’inferno. non lasserô perô, che io non serva al mio creatore. » (Lett. 221). « E se pure io dovessi aver l’inferno, io non vogliopero perdere l’esercizio mio. » (Lett. 73). « E se non do- vesse fare altro, almeno stare dinanzi alla croce e dire : Gesù! Gesù! Io mi confido in Domino nostro Jesu Christo! » (Lett. 4). — 11) Leg. I, 2, 1-6. Suppl. P. I, Tr. I, 7-8. Leg. I, 9, 3. Proc. col. 125g. Un souvenir de cette sensation apparaît dans la Dottrina spirituale, dictée par Catherine en 1376 à William Flete : « Accettava ancora ed insieme aborriva le tentationi dell’adversario; accettavale in quanto recavano a lei travaglio, ed aborrivale in quanto offerivano a lei le dilettationi sensitive » (Gigli : Opere di S. Cat. IV, 375).

CHAP. VII — 1) Leg. 1,9,4. Cfr. S. Paul aux Galates I, 12.— 2) Suppl. P. I, Tr. 2, g 18. — 3) Suppl. P. I, Tr. 2, § II. L’entretien sur le toit est daté par Caffarini le 11 janvier — malheureusement sans indication de l’année. — 3) Dial. cap. 71. — 4) Suppl. P. I, Tr. 2, S 11. — 5) Proc. col. 1354. Suppl. P. I, Tr. 2, § II. — 6) Proc. col. 1354. Suppl. P. I, Tr. 3, § 8. — 7) Leg. Prologus primus, n. i5. — 8) Lett. ed Tommaseo I, pp. 1, 7, 17, 22 etc. — 9) Sermon de Tauler sur l’évangile de saint Jean I, 21. — 10) Leg. I, 10, 2-3. — 11) Opéré di S. Cat. ed. Gigli IV, pp. 374-375. — 12) Leg. I, 10, 6-10. Opéré IV, p. XIX.

CHAP. VIII. — 1) Leg. I, 10, 6-10. On raconte également de Sainte Hildegarde qu’elle comprenait le sens des phrases qu’elle lisait, mais était incapable de les expliquer mot pour mot. (Migne,Patr. Lat. CXCVII. col. 104 A, 384 A.) — 2) Leg. I, 6, 6. Leg min. capp. VII-IX. Proc. 1262. — 3) Lett. 30, Suppl. P. I, Tr. 2, § 21. « Con Maria dolce hor hai dolce riposa e con la ua Lucia luce romana, » écrit Neri, après la mort de la Sainte, (617) dans son Capitolo in rima fatto. — 4) Suppl. P. I, Tr. 2, § 16 S 1, S 4, S 17. Proc. col. 1321. Leg. I, 1 r, 6. — 5) Lett. 221, Lett. 5o. — 6) « Voi non sete fatti d’altro che d’amore « (Lett. 16 Voir aussi la lettre à Bartolommeo della Pace, publiée par Gardner : Saint Cath. of. Siena, London 1907, p. 408.) — 7) Saint Paul aux Éph. V, 32. — 8) Suppl. P. I, Tr. 2, §§ 8, 11 et 13.— 9) Inferno XXIX, 121-122. Boccaccio : Vita di Dante, cap. VIII. Gigli : Diario Sanese I, Lucca 1723, pp. 362-365. — (10) « In questo tempo che gli altri della tua casa si rallegrano nei loro convitti » dit le Christ à Catherine. — n) Leg. I, 12. Suppl. P. I, Tr. 1, 11, P. II, Tr. 2, § 3, n. 18. Leg. min. cap. XII. Osée II, 20 : « Sponsabo te mihi in fide > — d’où la prière de Catherine. Raymond fait remarquer la ressemblance entre les fiançailles mystiques des deux Catherines : celle d’Alexandrie et celle de Sienne.

DEUXIÈME LIVRE

CHAP. I. — 1) Leg. II, 1-2. Proc. col. 1261 F, 1313 D. — 2) Suppl. P. I, Tr. 2, g 12.— 3) « Mia cognata secondo la carne, ma sorella secondo Cristo, » Lett. 135. —4) Suppl. P. II, Tr. 2, S§ 5, 7, 8. Tr. 3, § 19. — 5) Suppl. P. II, Tr. 5, § 9. — 6) Proc. col. 1314. — 7) Proc. col. 1321. — 8) Suppl. P. I, Tr. 2, § 10. Proc. col. 1260. — 9) « Illis utendo verbis quibus in suis Soliloquis utitur Augustinus » Proc. col. 1259. Suppl. P. II, Tr. 3, S 2 et S 4, n. 6. — 10) Leg. II, 2. — n) Suppl. P. II, Tr. 3, § 3. — 12) Bonafede : Il colombino di Giesu, Roma 1642, p. 319. Sainte Catherine n’a pas connu la nièce de Colombini, portant le même prénom et morte en 1388, mais elle était en relations avec Masseo Colombini, neveu du Bienheureux. Voir la lettre n° 48, adressée à ce dernier.

CHAP. II — 1) Dialogo cap. 7, cap.64. Lett.8. — 2) Statuti... delospedale di S. M. Vergine di Siena (1305) éd. Banchi, Siena 1854, cap. 54 : « Che nessuno sia ricevuto per frate dello Spedale... s’elle non offera al detto Spedale se e le sue cose » ; cap. 52 : « con la persona e com tutti li soi béni. » Les recteurs de l’hôpital de la Scala étaient, pendant le temps, où vivait Catherine : Mino di Cino Cinughi, de 1340 à 1351 ; Cione di Mino Montanini 1355-1357; Andrea Tori 1357-136I; Galgano di Lolo Bargagli 1361-1374; Bartolommeo Tucci 1374-1383. Voir Domenico Barducci : Del governo del ospedale di Siena (Siena 1895) PP. 53-54. L’hôpital possédait déjà sous le recteur Ristorodi Giunta Menghi (1294-1313) dix-huit granges importantes, (618) à Grosseto, Montepescali, Montisi, Castelluccio et d’autres localités dans la fertile Maremma toscane (l. c. p. 17.) — 3) «Amare el Comune di Siena », « amare, guardare e onorare el Comune di Siena », « a esso Comune servire a suo podere e non frodare... del detto Comune per lo detto Spedale » (Staluti, cap. 1). — 4) Sur le mur extérieur de l’hôpital une pierre porte l’inscription : Limosine di grano. Une autre pierre nous apprend que l’hôpital pouvait recevoir CCC Gittatelli (enfants exposés) et plus. — 5) Statuti capp. 36, 37, 39, 40. — 6) Bonafede op. c. pp. 33-34. — 7) Suppl. P. II, Tr. 2, § 1. Leg. II, 3, 5. Sélon Etienne Maconj, cette scène de la vie de Catherine était figurata in Roma presso al sepolcro di lei. Selon Raymond de Capoue, la vision se serait produite à la Cappella delle Volte et une petite pierre blanche avec le dessin d’un manteau rappelle la tradition. Cette pierre — comme les autres semblables au même lieu — a été mise par les soins du pieux et savant Dominicain Angelo Maria Carapelli, auquel nous devons une série de travaux sur sainte Catherine qui, jusqu’ici, n’existent qu’en manuscrit, à la Bibl. Communale de Sienne (Corso cronotastico della vita di S. Cat. da Siena; Sommario del Processo di S. Cat. ; Sommario di Notifie della vita di S. Cat.) Le P. Carapelli vivait au XVIIme siècle. —« Plutôt sans manteau que sans charité, « voir Proc. col. 1380. — 8) Leg. II, 3, 2-3. — 9) Leg. II, 3, 8. — 10) « Padre, in te sono, in te mi muoio e vivo, seveglio o dormo, se favello o scrivo. » — 11) Suppl. P. II, Tr. 3, §6. Lett. 276. — 12) Leg. II, 4, 2.

CHAP. III. — 1) Purgatorio XIII, 115-123. — 2) Boccaccio : Vita di Dante cap. VIII. Inferno XXIX, 121-123. Purg. XI, 113-114. — 3) « Cantar, danzar a la provenzalesca, con istor- menti novi de Lamagna. » (Folgore da San Gimignano : Sonetti, ed. Neri, Città di Castello 1914, p. 37.) — 4) Cronaca Senese d’Agnolo di Tura, cit. chez Gardner : the Story of Siena, London 1909, pp. 25-26.— 5) Misc. stor. Senese V (1898), pp. 175176 : « Pro statua Fontis Campi. Item quod statua marmorea ad presens in Fonte Campi posita, quam citius potest tollatur exinde, cum inhonestum videatur. » (Décision du conseil des Neuf, en date 7 novembre 1357). — 6) Leg. min. ed. Grottanelli, pp. 209-210. — 7) Ibidem pp. 210-214; Leg. I. 9, 2; Proc. col. 1270. — 8) Lett. 10; 18; 20. — 9) Lett. 23. — 10) Proc. col. 1334. — 11) Leg. II, 7, 2-5. Suppl. P. II, Tr. 2. § 7, n. 17. Proc. col. 1266.

CHAP. IV. — 1) Lett. 5; 25; 39; 63; 75 etc. — 2) Leg. II, 6, 4. — 3) Lett. 7 y —4) Leg. Il, 6, 1-8. (620) Suppl. P. I, Tr. 2, §§ 3-4. — 5) Proc. coll. 1330-133I. Leg. II, 6, 15. Suppl. P. II, Tr. 6, § 18. Voir aussi Leggenda minore p. 78. — 6) Leg. II, 6, 7. Suppl. P. II, Tr. 6, § 12. — 7) Suppl. P. II, Tr. 6, g 6. - 8) Suppl. P. I, Tr. 2, gg Tr. 3 ; g 4; g i5, n. 38-39 ; § 16, n. 40. — 9) Leg. II, 6, 17-19. Suppl. P. II, Tr. 5, g 14; Tr. 6, g 2, n. 9.— 10) Leg. II, 6, 9. Suppl. P. II, Tr. 6, §§ 10-1 1 ; Leg. min. PP- 7$ SQ- — 11) II, 6, 20-24. Processus coll. 1332-1333.

CHAP. V. — 1) Lett. 113. — 2) Lett. 86. — 3) Dial. capp. 7 ; 64; 89. — 4) Leg. II, 6, 23 in fine. — 5) Lett. 147. — 6) Proc. col. 1271. — 7) Suppl. P. I Tr. 2, g 8 et P. I, Tr. 2, g 20. Cf. Leg. II, c. 7, n. 6, Leg. min. p. 214 sq., Proc. col. 1267. Voir aussi Assempri cap. 29 et cap. 62, où le bon Fra Filippo raconte des traits pareils. (« D’un uomo che percosse con una daga su’n un grosso la figura de la Vergine Maria ». « D’un uomo che avvento una pietra a la figura de la Vergine Maria. ») — 8) Suppl. P. II, Tr. 6, gg 3-5; g 1, n. 4. — 9) Suppl. P. II, Tr. 6, g 1. — 10) Suppl. P. II, Tr. 6, g 14. — 11) Leg. min., p. 216. Mise. Stor. Sanese V (1898) pp. 171-173. Boll. Senese di Storia Patria XVII, fasc. III. Le palais d’Alessia Saracini serait, selon l’article des Misc. Stor. Sanese, p. 174, n. 1, « il palazzo presso le Loggie di mercanzia, oggi chiamato il Casone ». La Porta di Giustifza datait de 1323. — 12) Leg. Il, 7, nn. IO-13. — 13) « Lassatè predicar i frati pazzi ch’ànno troppe bugie e poco vero ». Folgore, éd. cit. p. 36. — 14) Lett. 64; 112 ; 28; 191. — 15) Opusc. S. Francisci, Quaracchi 1904, p. 78. — 16) Proc. coll. 1337-1339. — 17) Leg. II, 10, 2-5. — 18) Leg. II, 7, 14. — 19) Leg. min. pp. 95-96 et p. 218. — 20) Suppl. P. II, Tr. 6, g i5.

CHAP. Vl. — 1) Lett. 39; 25; 63 etc. — 2) Contestatio Francisci Malevoltis, ms. de la Casanatense, fol. 456. Proc. col. 1377; coll. 1344-1345 ; Leg. II, 5 ; III, 6, 6. — 3) Lett 93 ; 39. — 4) Leg. II, 5, 12.— 5) Proc. coll. 1330; 13I5-13I6; 1355- 1356 où le récit de Raymond (Leg. II, 4, 9-15) est corrigé. — 6) Lett. 55; 97. — 7) Proc. col. 1271. — 8) Proc. coll. 13471351 et 1367. Voir aussi Lett. 225.

CHAP. VII. — 1) Dial. c. 41. — 2) Lett. 41; 144; i53. Voir dans l’édition de Tommaseo la note 2, vol. II, p. 365. Un frère du beau-père de Monna Vanna, Niccolo Cinughi, fonda en 1350 la Chartreuse de Belriguardo près Sienne. — 3) Lett. 127. — 4) Lett. 49; 50. — 5) I Ep. de S. Jean, III, 14. — 6) Matth. X, 34-36. — 7) Leg. II, 8, 1-4. Leg. min., p. 223. — 8) Lett. I; 6; 117; 240. — (620) 9) Suppl. P. II, Tr. 5, § 3 ; P. III, Tr. 6, § 9. — 10) Suppl. P. H, Tr. 4, § 14; voir aussi § 13, n. 35; P. II. Tr. 6, § 2; § 14, n. 35. — 11) Lett. 44. — 12) Joan. XII, 25. Luc. IX, 24. Matth. X, 39. — 13) Lett. 99. — 14) Lett. 112; n5. — 15) Lett. 269. — 16) Lett. 281.— 17) Lett. 178. — 18) Suppl. P. III, Tr. 6, g S. — 19) Ms. Casanat. cité, fol. 430 sq. — 20) « Et ex tune... nihil curavi vel euro quomodo degam in dies, nisi ut possim placere Deo ». Proc. col. 1364. Tommaso di Petra parle ici de Catherine, telle qu’elle se montra à lui dans une vision. L’impression a dû être la même de son vivant. — 21) Ms. Casanat. f. 432. — 22) Lett. 45. — 23) Ms. Casanat. fi. 439-440. Proc. col. 1376. Leg. III, 4, 3 : « un dolce e fervoroso modo di parlare ». Sur son sourire Leg. I, 9, 6; II, 12, 13. —24) Lett. 126 : « questa povera famigliola della prima dolce Verità ». Voir aussi Lett. 80; io5; 52; i5o. — 25) « Mei dulces filii vocant me ». Ms. Casanat. f. 467. — 26) Leg. II, 10, 5-7. Proc. coll. 1323- 1325. Lett. 365. — 27) Ms. Casanat. ff. 466-467. — 28) Ibidem ff. 453, 455-458, 465. Leg. II, 7, 22; III, 6, 23. Proc. coll. 1269, Ï334, 1346, 1373. Lettere dei discepoli ed. Grottanelli, pp. 262, 263, 265, 269, 277. Colombini à Monna Pavola Foresi . « dolciata madre mia, mamma dolcie » (Lettere éd. Bartoli, Lucca 1856, n° 3i, n° 32, etc.).

CHAP. VIII. — 1) Feo Belcari : Vita di Giovanni Colombini c. 33 (Prose di Fco Belcari, 1843, I, pp. 96-97). — 2) Ms. Casanat. ff. 441-446. — 3) Assempri cap. 40. — 4) Landucci : Sacra Leccetana Selva, Roma 1657, p. 106. — 5) Mc. Mahan : With. Shelley in Italy, London 1907, pp. 154-155. — 6) « Uomo di moka penitenzia, el più del tempo stava nel bosco, poi la sera ritornava al luogo » (Memorie de Ser Cristofano Guidini dans Arch. Stor. Ital. IV, p. 34). Voir aussi l’édition de Tommaseo des Lettres de Catherine, vol. II, p. 13, n. 2. — 7) Opéré di S. Cat. éd. Gigli, IV, p. 376. — 8) Lett. 77, 64. — 9) Lett. 130, chez Tommaseo et aussi d’après le texte plus complet, publié par Gardner (S. Cath. of Siena, London 1907, pp. 296-298). — 10) Assempri cap. 24. Le frère auquel cette aventure arriva, était Fra Giovanni di Guccio Molli. — 11) « Siste hic viator et has aedes erectas a beato lo. Incontrio anno 1330 ubi seraphica Catharina Senensis sponsum receptavit Christum », etc. Voir Landucci, op. cit. p. 80. Sur le bienheureux Giovanni Incontri (+ 4 avril 1339) ibidem, p. 99. — 12) Suppl. P. I. Tr. 2, g 3. Voir aussi Leg. II, 12, 6 où Raymond rappelle une promenade à Lecceto où à S. Leonardo al Lago, faite le 25 avril.

Chap. IX. — 1) Lett. 7. — 2) G. Mollat :  Les Papes d’Avignon (621) , Paris 1912, Préface. — 3) Voir les travaux de Huck (« Ubertin von Casale und sein Ideenkreis », Freiburg in Br. 1903) et de Fred. Callaey (L’idéalisme franciscain spirituel au XIV° siècle, Louvain et Paris, 1911). — 4) Revue d’hist. de l’Eglise de France I, pp. 557-566. — 5) Révélat. S. Birg., VI, 63. — 6) Revel. VI, 96. — 7) Revel. III, 27; IV, 33, 58, 133. Hammerich : « Den hellige Birgitta », Copenhague i863, pp. 147-152. — 8) Voir Knut B. Westman : « Birgittastudier » (Upsala 1911) pp. 293-295. — 9) Rev. S. Birg. IV, 136. — 10) Lettere di Colombini, p. 218. — 11) Rev. S. Birg. IV, 139-140. Hammerich, p. 192. — 12) Mollat l. c. pp. 123, 129-130, 148158, 160. — 13) Lett. di S. Cat. ed. Tommaseo I, p. 181 ; II, p. 10, p. 349; III, p. 30o; IV, p. 344. Voir aussi I, 79, 80, 83, 96, i63, 181, 224; II, 12, 81, 125, 164, 221, 424, etc. — 14) Lett. 318. — i5) < Costei, per l’onore di Dio, non curava dispiacere o di piacere ». (Arch. Stor. Ital. IV, p. 36). — 16) Lett. 239, i85.— 17) Lett. 11. — 18) Marc. XIV, 71 et 67. — 19) Lett. 109. — 20) Muratori : Scriptores, vol. XVIII, col. 238. — 21) Lett. 24. — 22) Lett. 59. — 23) Lett. 3. — 24) Lett. 28 et 29. — 25) Lett. dei discepoli éd. Grottanelli n° 2. La lettre est adressée : « Devotissime Christi Catelline de Senis dulcissime nostre ». — 26) Voir la lettre de consolation, écrite par Catherine à la femme de Lodovico de Mogliano, Monna Mittarella (Lett. 31).

CHAP. X. — 1) On a toujours dit que cette première entrevue de Catherine et Raymond eut lieu à Sienne. Nous savons pourtant que la Sainte était à Florence du 20 mai 1374 jusqu’au 29 juin — et c’était le 24 juin qu’elle vit pour la première fois Raymond. Gardner qui a voulu éviter cette difficulté, place la rencontre en 1373 (S. Catherine of Siena, p. 123,n. 1) —ce qui est très peu vraisemblable. Nous ne saurions donc rien du tout sur les relations entre ces deux saintes âmes pendant plus d’une année — c’est-à-dire depuis le 24 juin 1373 jusqu’au voyage à Montepulciano, fin d’été 1374? Les doutes que ressent Raymond sur Catherine (Leg. I, 9, 6) s’expliquent aussi mieux après une courte connaissance de quelques semaines. Puis le 24 juin, fête de S. Jean-Baptiste, patron de Florence, fut célébrée en cette ville avec grande solennité — et ce fut justement pendant une messe solennelle, où Raymond faisait office de diacre, que Catherine le vit pour la première fois. (Suppl. P. II, Tr. 6,§ 17. Proc. coll. 1380-1381). N’était-ce pas aussi en souvenir de ce jour-là que Catherine appelait volontiers son nouveau confesseur son Giovanni, son Giovanni singolare (Leg. Prol. primus, (622) n. 6. Lett. 219). Voir aussi Lett. 221 (« figliuolo dato da quella dolce madré Maria ») et Lett. 226 (a a voi... dato da quella dolce madre Maria »).

Je m’étais déjà formé l’hypothèse ci-dessus indiquée, quand le savant historiographe dominicain, Père Innocenzo Taurisano, me fit communication d'une découverte qu’il venait de faire et qui prouve la présence de Raymond à Florence le 30 août 13y3. Dans un document signé ce jour-ià et par lequel les Dominicains de Florence vendent un terrain à une certaine « Bruna quondam Burelli » nous lisons vers la fin : « fatte de consensu, presenza e voluntate fr. Dominici de Pantaleonibusde Florentia... prioris fratrum capituli et conventus predicti et fratrum dictorum capituli et conventus videlicet fr. Petri Johannis subprioris dicti conventus, fr. Raymundi de Capua », etc. etc., (encore 28 noms de frères qui ont servi de témoins). On remarquera que le nom de frère Raymond suit immédiatement celui du subprieur; il était donc vraiment de la maison, domicilié à Florence et pas à Sienne (comme, d’après l’hypothèse de Gardner, il aurait dû l’être, puisque nous savons qu’il accompagna Catherine pendant son voyage de retour et restait avec elle).

2)      L’arbre généalogique de la famille Delle Vigne se trouve dans les Opuscula B. Raymondi (Romae 1895) p. 143. Caffarini (Suppl. P. III, Tr. 3 § 3) rapporte une vision de sainte Catherine où « il lui sembla voir sortir du sein de Jésus Enfant une vigne chargée de raisins mûrs. De gros chiens s’en approchant en grand nombre mangeaient à satiété, et puis portaient à leur progéniture d’autres grappes comme aliment ». Le Père Hyacinthe M. Cormier trouve dans cette vision une allusion au nom de famille de Raymond (Le B. Raymond de Capoue, Rome 1902. p. Q5, n. 1). — 3) Leg. II, 10, 5 et I, 9, 6. Inferno I, 32-33. — 4) Miracoli e transito di S. Caterina, cit. par Gardner pp. 120121. — 5) Purg. XIII, 106-129. Sur Pietro Pettinaro voir l'Olmi : I Senesi d'una volta pp. 109-127. — 6) Lett. 119. — 7) Casimir Chledowski : « Siena», I, p. 70. — 8) Luc. IV, 3g. — 9) Leg. II, 8, 5-16. — 10) Leg. II, 11, i-3. — 11) Miracoli, cit. par M. Th. Drane 5. Cath. of Siena and her friends (London 1899) I, p. 237. — 12) Sur sainte Agnès de Montepulciano voir la biographie écrite par Raymond, A.SS. ad 20 april.— 13) Leg. II, 12, 17-19. A. SS. april II, pp. 793-794.— 14) Le«. 41. — 15) Suppl. P. II, Tr. 6, § 15. — 16) Leg. I, 9, 6-7; I, 10, 8 ; I, 10, 10. — 17) Lett. 61.

CHAP. XI — 1) Leg. II, 8, 17. — 2) Mem. Dominicane avril 1916, pp. 172 sq., juillet 1916, pp. 379 sq., avril 1917, pp. 210-211. — 3) Eugenio Lazzareschi : S. Caterina da Siena edi Pisani  (624) (Firenze 1917), pp. 123-124. Lett. 159, adressée au prêtre Ranieri. — 4) Proc. col. 1352-1353. Mem. Dom. sept. 1916, pp. 583-585. — 5) Feo Belcari : Vita del B. Giovanni Colombini, cap. 36. — 6) Laudi spirituali del Bianco da Siena, Lucca I85I, p. 167. — 7) Lett. 92. — 8) Lett. 127. —9) Leg. II, 6, 10-11. — 10) Dial. c. 78.

 

TROISIÈME LIVRE

 

CHAP. I. — 1) St Paul aux Coloss. I, 24. — 2) Lett. 137; 108; 168; 171. — 3) Lett. 168. — 4) Lett. 28. — 5) Lett. 207. — 6) Opusc. S. Fr., Quaracchi 1904, p. 78. — 7) Lett. 13I. — 8) Leg. II, 10, 20. Proc. coll. 1304-1307. Lett. 134. Proc. coll. 1305-1306. Voir aussi Pietro Vigo : S. Cat. a Gorgona ed a Livorno (Voce della Carita, Siena 1915), pp. 30-32, et Aristo Manghi : La Certosa di Pisa (Pisa, 1911). — 9) Ranieri Sardo : Cronaca Pisana, éd. Bonaini (Arch. Stor. ital. VI, Firenze 1845) p. 186. — 10) Lett. 140. Assempri, cap. 58. Thureau-Dangin : San Bernandino da Siena, Siena 1897, p. 273. G. Temple Leader etG. Marcotti -.Giovanni Acuto (Firenze 1889), p. 66. Sur l’activité de Raymond pour la Croisade voir Lett. 136. Voir aussi Mem. Domenic. 1916, pp. 327-333. — n) Gherardi : La guerra dei Fiorentini con papa Gregorio XI (Arch. Stor. ital. 1867-68, vol. V. parte II); Mirot : La question des blés dans la rupture entre Florence et le Saint-Siège en 1375 (Mélanges d’arch. et d’hist., 1896, pp. 101 sq.). — 12) « In fin che tu non mi farai ben certo di cio che tu m’impromettisti a Lucca ». (Capitolo in rima de Neri di Landoccio, dans l’édition vénétienne de 1548 des Epistole ed Orationidi Santa Caterina, col. 295). — 13) Lett. 164-165, Suppl. P. II, Tr. 6, §3 7-8. Voir Eugenio Lazzareschi : S. Cat da Siena edi Lucchesi(Mem. Dom. 1912,pp. 186 sq., 2495g. 296 sq.) — 14) Lett. 13g. Le « vénérable Espagnol », dont parle Catherine, est l’évêque de Jaen, Alfonso di Vadaterra, qui, vers la fin de 1374 ou aux premiers mois de 1375, était venu la voir à Sienne en lui portant « la parole et l’indulgence » du Pontife. Lett. 127, éd. Tommaseo II, 315). —15) Flete : Sermo in reverentiam (Mélanges de ... l'École franc. de Rome, XXXIV, 1914, p. 58,p.8o). — 16) Leg, II, 10, 8-10. Cronaca di Perugia, detta del Grazziani, dans Arch. Stor. it, ser, I, t. XVI, 1, p. 220. La maison où habitait Catherine à Pise était peut-être Factuelle Canonica de l’église de Sainte Catherine (dédiée à la patronne de la Siennoise, Sainte Catherine d’Alexandrie).

Chap. II. —  185. Saint Paul aux Galates, II, 11. — (624) 2) Lett. 196. — 3) Gherardi, cité par Gardner : S. Cath of Siena, p. 164. — 4) Lett. 206. — 5) Lett. 209. — 6) Proc. coll. 13701371. Vita B. Stephani auct. Barth. Sen., Siena 1626, I, 4 ,6. — 7) Lett. 207. — 8) Gardner, p. 171 sq. — 9) Lettere del B. Giovanni delle Celle, Roma 1843, pp. 27-31. Voir aussi le Dialogo, ch. 129, touchant certains prêtres qui « anno imparato a fare malie e incantare le dimonia, facendosi venire per incanto di demonio, di mezza nocte, quelle créature che miseramente amano. » — 10) Biscioni : Lettere di santi e beati Fiorentini, Firenze, 1736, pp. 57-63.

CHAP. III.— 1) Petrarca, Sonetti CV-CVI (L’avara Babilonia et Fontana di dolore). Voir du même Ep. sinetit. 5, 8, 12-15, 17-19; Rer. sen. Lib. VII et IX. — 2) L. H. Labaude : Guide Archéologique du Congrès d’Avignon, Paris 1910; Mahuet : Prœdicatorium avenionense, Avignon 1628, p. 76; Girard Requin : L’ancien couvent des Dominicains d’Avignon, dans Annales d’Avignon et du Comtat Venaissin, I, pp. 81 sq. et II, pp. 299 sq.; André Hallays : Avignon, Paris 1911 ; Marcel Chossai : Les Jésuites à Avignon, Avignon 1896; P. M. Baumgarten : < Die Papstveste von Avignon > (dans « Festschrift an G.v. Hertling *, Kempten 1913, pp. 272 sq.) — 3) La livre’e en question serait plus tard devenue collège de Jésuites et actuellement Lycée. C’est le bâtiment qui se trouve place Saint-Didier et dont les autres façades sont longées par rue de la République, rue Joseph Vernet et rue Laboureur. Une partie de la suite de Catherine fut d’ailleurs logée « in domo domini Joannis de Regio > (Déposition de Tommaso Buonconti, citée par Gigli, Opéré II, p. 16; 111, p. 330. Voir aussi Mem. Dom. 1916, p. 382). — Catherine a-t-elle, pendant son voyage, visité Bologna ? La tradition le veut. Evidemment elle a dû avoir un grand désir de visiter le tombeau de son père spirituel et de prier près de ses dépouilles mortelles. Une lettre aux Dominicains de a certains couvents à Bologna » semble écrite après une visite à ces couvents; la Sainte y parle contre «l’adornamento delle cortine, i letti della piuma, i superchi e dissoluti vestimenti » des moniales en question. (Lett. 215). — 4) Proc. col. 133y. Leg. III, 6, 26. — 5) Lett. 232. Proc. col. 133y — 6) Lett. 230. — 7) Scipio Ammirato : Storie Florentine XIII, 699. — 8) Leg. III, 6, 27. — 9) Leg. II, 4, 7. Proc. col. 1325. — 10) Proc. col. 1374. — 11) Leg. II, 4, 7. « Erat cujusdam magni prælati ecclesiae concubina. » — 12) Dial. cap. 123. — 13) Ep. Domni Stephani, §§22-24. — 14) Lett. 235. — 15) Lett. 233. — 16) Lett. 234 — 17) Oratio I et II, chez Gigli : Opere IV, pp. 337

(625)

339.   — 18) Gigli, IV, p. XVI : Laudato Dio, ora e sempre più! » — 19) Lelt. 289. — 20) Ps. XC (XCI), 13.

CHAP. IV. — 1) Lett. 240. — 2) Lett. 24/: « la volonta non è altro che amore; ogni suoaffetto e movimento non si muove per altro che per amore. » — 3) Leg. II, VIII, n. 27. — 4) Leg. I, 10, 7. — Purg. III, 49-56. Lerici, près de Spezia, et La Tur- bie, entre Nice et Monaco, indiquent les frontières de la Ligurie. — 6) Ep. D. Steph. g 15. — 7) Renseignements par écrit de M. le docteur Pierre Pouzet et de Mlle Jeanne Delcour, à Cannes. — 8) Opuscula Raim. Cap. Roma 1895, pp. 25-30. Varazze était le siège de l’évêque de Bethlehem, chassé par les Turcs. (Cormier : Raym de Capoue, p. 62.) — 9) Ep. D. Steph.

i2-13. — 10) Lett. 247. — 1.1) Lelt. 246 et 245. — 12) Ora- tio III (Gigli : Opéré IV, p. 340). Suppl. P. II, Tr. I, § 1. — 13) G. Mollat : Les Papes d’Avignon, pp. 127 sq. Sur Jean Ferdinand d’Hérédia, voir de Vertot : Histoire des Chevaliers de Malte, II, pp. 219-252. — 14) Chron. di Ranieri Sardo, p. 192. Pour le voyage de Grégoire XI, voir Vltinerarium de Pierre Amely d’Alète (Muratori : Scriptores, t. III, Milano 1734, P.H, coll. 690-712.) et Kirsch : « Die Riickkehr der Paepste Urban V und Gregor XI von Avignon nach Rom », Paderborn 1898, p. 202. — 15) Lett. 252. — 16) Suppl. P.. II, Tr. 1, 2-3. — 17) Lettere dei discep ed. Grottanelli, n° 5 et n°6. — 18) Proc, coll. 1273-1274. Raynaldi Ann. eccles. VII, p. 283. — 19) Voir la lettre 219 de Catherine, dans laquelle elle prévoit l’événement.

CHAP. V. — 1) Lett. 209.— 2) Lettere del b. Giov. delle Celle, Roma 1845, pp. 8i-83. — 3) Leg. II, 7, 17-20. — 4) Leg. min. éd. Grottanelli,pp. 219 222. C’est étrange que si tard que le 3 déc. 1379 Catherine écrit dans une lettre de Rome : « Da Siena ho avuto novelle che eglino hanno avuto licenza di mutare Belcaro. » (Lett. 192, éditée par Motzo d’après le manuscrit d’Acireale, Mem. Dom. 1912, p. 277). Pour l’histoire du couvent, consulter G. Camaiori : Memorie storiche di Belcaro (Boll. Senese di Storia Patria, anno XX, p. 365). — 5) Pred. volgare di S. Bernardino, ed. Banchi, vol. III, Siena 1888, pp. 55-56. Gori : L'eccidio di Cesena del  1377 (Arch. Stor. ital. nuova Serie, VIII). — 6) Lett. 270. — 7) Lett. 260. — 8) Leg. min. II, 7. — 9) Depuis 130q le lieu des exécutions capitales était sur la Strada Romana, à la localité de Corposanto al Pecorile. Les condamnés furent emmenés par la via dei Malcontenti et la Porta della Giustizia hors de la ville ; à l’ostérie la Coroncina on entonna le chapelet (626) pour les pauvres pécheurs, et la dernière nuit avant l’exécution fut passée dans l’Albergaccio. « la mauvaise auberge ». Toutes ces localités se retrouvent encore aujourd’hui. — 10) Lett. 273.

CHAP. VI— 1) Lett. 118. Voir aussi Lett. 117, à Lapa et Cecca à Montepulciano. — 2) Verdiani-Bandi : I Castelli della Val d’Orcia e la Republica di Siena, Siena 1906. Metn. Domenic. 1913, pp. 7-16. — 3) Lett. 256 aux frères Trinci, 264 à Monna Jacopa d’Este, 112 à Bandeca Salimbeni, 114 à Agnolino di Giovanni Salimbeni, 115 à Monna Isa. — 4) « Dolce città, che se fatta de lei tanto aliéna » (Giacomo del Pecora, éd. de 1540 du Dialogo, fol. 223). — 5) Cod. 2977 de la Bibl. Marc, de Venise, fol. 138, col. I. Voir Lazzareschi : S. Cat. in Val d’Orcia, p. 22, n. 2. — 6) Lett. 110. — 7) Colombini : Lettere éd. Bartoli (Lucca 1856), p. 76. Proc. col. 1271. Voir Gaetano Sal- vemini : Un comune rurale nel secolo XIII (Rocca di Tentennano) dans Studi storici (Firenze 1901). — 8) Ms. Casanat. f. 462, ff. 450-452. Leg. II, 6, 7-9. Sprone : contrefort. — 9) Leg. II, 2, 3. III, 6, 24. Déjà Colombini appelait le Démon Malatasca (Lettere, p. 105 et p. 219), nom qui rappelle les Malacoda et Malebranche du Dante (Inf. XXI, 76 et 37). — 10) Leg. Il, 7, 21. Cod. Marc. f. 13I, col. 1 (Lazzareschi, l. c., p. 37, n. 3). Anastagio de Montalcino dans l’édition du Dialogo de 1540, ff. 213 b-3i6. — 11) Lett. 223. — 12) Lett. 122. — 13) Lett. 121. — 14) Leg. III, 6, 28. Temple-Leader et Marcotti : Giovanni Aguto, p. io5. — i5) Leg. II, 12, 4-6. — 16) Suppl. P. II, Tr. 6, § 17. Ms. Casanat ff. 453-455. Dial. c. 79. — 17) Leg. II, 12, IO-I5. Leg. min. ed. Grottanelli p. 142. Dial. cap. 142 et cap. III. Catheriniana ed. Fawtier, p. 57 (témoignage de William Flete) « quod Christus vel sanctus Petrus cum ilia particula communicavit eam ». — 18) Lett. 119. Selon une description datant du XVIIIe siècle il y avait sur le sommet de la tour principale (il mastio) une terrasse de laquelle < si scuopre moltissimo paese e in fine la città di Siena. » (Lazzareschi, op. cit. p. 53, n. 1). — 19) Lett. 120; Lett. 272. — 20) Alcuni miracoli di S. Cat. (Siena 1862/ pp. 17-18. — 21) Dep. fr. Simonis de Côrtona dans le Cod. Marc. f. 147, col. 2, cité par Lazzareschi, p. 46, n. 2. Leg. III, 6, 14. — 22) Lett. dei discep. p. 266 sq. — 23) Lazzarino di Pisa dans le manuscrit T. I. 1,3 de la Bibl. Comm. de Sienne, f. 23. Lett. 56. C’est Gardner (S. Cath. of Siena, pp. 219-2 21) qui a fait remarquer qu’une lettre de Catherine à frère Simone de Cortona, dans le manuscrit 102 de la Bibl. Vittorio Emanuele, commence justement avec les mots « Carissimo (627) figliuolo senza nome », ce qui correspond à l’exclamation désespérée de l’anonyme : « El nome mio non ci pongo, perché io non so corne io à nome. » Et doucement elle finit la lettre « allora voi averete nome, eioritrovero il figliuolo’». C’est prouvé par cette coïncidence extraordinaire que le F. S. anonyme est vraiment F(rate) S(imone), ou Mone comme l’appelle Catherine dans une lettre à Neri (Lett. 212). — 24) Lett. 226. — 25) Peut- être faut-il rapprocher à une de ces défaites spirituelles la lettre 173 « a un frate che uscldell’ ordine »?

CHAP. VII — 1) Lett. 272. Selon le P. Hurtaud (Dial, de Sainte Cath., Paris 1913,1,pp. XXXVII-XLV), cette lettre consisterait en deux parties, la première qui finit avec les mots « Permanete nella santa e dolce dilezione di Dio » (Tommaseo, III, p. 481) daterait de l’automne 1378, tandis que la fin aurait un an de plus et appartiendrait à une autre lettre à Raymond de Capoue, maintenant perdue. Je ne nie pas la possibilité de cette hypothèse, mais il me semble que le savant Dominicain n’arrive pas à prouver que le miracle dont parle Catherine et par lequel elle aurait appris d’écrire n’ait pas eu lieu. Comment s’arrange-t-il par exemple avec cette phrase qui se trouve dans le texte que lui- même accepte comme authentique : « lo Spirito Santo m’ha proveduto dentro da me con la clementia sua e di fuori m’ha proveduto di spassarmi con lo scrivere. » Puisque depuis longtemps Catherine avait des secrétaires auxquels elle était habituée à dicter, elle ne pouvait trouver là aucune nouvelle consolation. Aussi elle dit, tout simplement, qu’après le départ de Raymond elle se console en écrivant de sa propre main, ce qu'autrefois elle ne savait pas faire. D’ailleurs, elle ne semble jamais l’avoir su très bien, parce que nous la voyons toujours se servir de ses secrétaires pour sa correspondance comme aussi pour le Dialogue. — 2) Suppl. P. I; Tr. I, § 10. Voir aussi la prière semblable, « fatta alla Rocca di Pentennano le 26 octobre 1378 » (Oratio 25. Cette date est-elle authentique? Il ne semble pas — puisqu’encore le 4 novembre de cette même année elle n’était ; pas encore partie de Sienne). — 3) Lett. 120 et Lett. 272. Lett. 365 : « mandai a chiedere alla Contessa il libro mio — e non viene ». — 4) Lett. i&j. — 5) Leg. III, 6, 28. — 6) Gardner veut ; que le voyage se soit fait au printemps 1378. Mais nous apprenons par la Lett. 278, que Catherine a fêté la fête de sainte Lucie (13 décembre) hors de Sienne. La maison de Catherine, à Costa S. Giorgio n° 45, appartient maintenant aux Suore della Sacra Familia ; on montre au visiteur une chapelle où la Sainte a peut- être prié. — 7) Lett. 278. Pour le jeu de mots sur Luce voir Suppl. (628) P. I, Tr. 2, § 20. — 8) Lett. 227. Lett. 277. —9) Diario d’Anonimo fiorentino ed. Gherardi, Firenze 1376, p. 352. — 10) Lettere dei discep., p. 260 sq. L. Salembier : Le grand schisme d'Occident, Paris 1900. — 11) Lett. 295. — 12) Lett. 278. Leg. III, 6, 34. — 13) Lett. 97. — 14) Lett. 291. — 15) Lett. 303 : « Mandovi dell’ulivo della pace. » Voir l’édition de Tommaseo III, p. 120, n. 4. — 16) Gino Capponi : Il tumulto dei Ciompi. ed. Tortoli, Firenze 1858. — 17) Leg. III, 6, 35, et la lettre, jusqu’ici inconnue, publiée par Gardner, Sainte Cath., p 413-416.

CHAP. VIII. — 1) Suppl. P. Il, Tr. 6, n. 48. Lett. 214 : « Oh disavventurata me ! io credo essere quella miserabile che son cagione di tanti mali ». Lett. 216 : « Io miserabile, cagione d’ogni male» ! Voir aussi Lett. 267,270,271, 272, etc. San Roccoa Pillise trouve à une distance de douze kilomètres de Sienne. — 2) Lett. 304. — 3) Suppl., P. I, Tr. I, § 3. Pardi: \ita e scritti di Giov. Colombini, Siena 1895, p. 47, n. 2. Canti popolari toscani ed. Giannini, Firenze 1902, p. 142. — 4) Catheriniana ed. Fawtier p. 59 : « Solebat cantare in vita sua : ego sum sponsa Dei in virginitate facta » ; p. 74 : « jam beata potest merito cantare laudem suam ». — 5) Je donne les renvois d’après l’édition de Tommaseo, en citant le volume et la page : Sposa dei breviario (Catherine emploie souvent le génitif pour exprimer une identité ou une ressemblance) I, 6 ; l’âme est un jardin I, 82, IV, 27, ou une vigne IV, 175,1V, 178, IV, i83, IV, 228; le cœur est une lampe I, 86, II, 90-91; les fleurs font pourrir l’eau I, 90; les mouches et le chaudron bouillant II, 320, III, 17 (la même image se trouve plus tard chez la Bienheureuse Camilla Battista Varani, Opere spirituali, Camerino 1894, p. 168. Voir sur cette Sainte, Dina Puliti : Un asceta dei rinascimento, Firenze 1915); l’âme est une ville forte, I, ni, II, 39, II, 52, est une ville consumée par le feu III, 264, IV, 139, IV, 224; l’agneau rôti I, 140, 1,234, II, 147, II, 343; la cellule de la plaie du Christ, I, i65; le bâton de la Croix I, 264; le Christ est un chevalier, II, 18, II, 5o, II, 239, III, 385; le parchemin de peau d’agneau II, 44; Io sono il fuoco II, 46; la bottega du sang II, 70, II, 138, IV, 6; le vaisseau plein de feu et de sang III, 347; le bain dans le sang II, 93. II, 99; comme une feuille au vent II, 237, II, 257, IV, 212; le chien de la conscience I, 83, II, 202, IV, 224, IV, 231 ; le char de feu de l’humanité II, 28a; l’anneau de la Circoncision III, 247, III, 417; les initiaux rouges IV, 145, IV, 202, IV, 217; Jésus est une fleur qui porte des fruits sur la Croix II, 376; chiovi-chiavi  II, 435 ; le Christ est un tonneau de vin II, 136; le feu de paille IV, 82 ; les dents de la patience IV. 89 ; les étoiles vues du puits IV, 322 ; (629) le bois vert qui pleure au feu II, 416, Dialogo éd. Fiorilli, p. 179 (voir sur la ressemblance de cette image avec celle employée par Dante Inferno XIII, 40, les articles d’Anna Zumagalli dans Boll. Sen. di Storia Patria. XIX, et de Matilda Fiorilli dans Rassegna nationale, sept. 1913) ; les hommes de vent, Lett. 256; ablattatus, Lettere dei discepoli éd. Grottanelli, p. 253, Citations des évangiles se trouvent I, 55, 140, i5o, 197, 261; II, 18, 21, 42, 57, 177, 278, 36o, 412, 439,447,454; III, 13, 14; IV, 189, etc. Citations de saint Paul par exemple, I, 21, 22, 53, 63, 142; II, 43, 44, 104, 130, 1,71, 179, 194, 434, 449, 472. Saint Paul est un vase plein de feu III, 265 ; saint Paul se voit dans l’œil de Dieu III, 156. « Ne pas reposer en mettant la main sur la charrue » I, 170, 193, 213, 219; II, 57, 101, 120, 164, 443, 455 ; III, 22. « Laisser les morts ensevelir leurs morts » II, 77. — Pour le ch. 55 du Dialogo voir la Summa de saint Thomas d’Aquin P. III, q. 55, art. 44 et 2a 2ae q. IV, a. 7. — 6) Lett. 113 a cras, cras », Lett. II, 125. Peut-être cette image lui est-elle parvenue de saint Augustin qui l’emploie quelque part (« vocem quidem occultae inspirationis audiunt, sed vitam non corrigunt di- centes cras, cras... cum voce corvina ». Sermo 82, c. II, n. 14). « Baisser la tête pour entrer au ciel » 11,475. La clé rouillée. Dial. p. 370. — 7) Lett. 299 (IV, 102). Leopardi : I canti (Milano 1907) p. 228. — 8) « traendovi dalla bruttura e dalla tenebrosa vita fetida, piena di puzza e vituperio. » Lett. 75 (II, 69. Voir aussi I, 112, I, 123, II, 34, II, 331, II, 439 etc.). — 9) Lett. 101 ; Lett. n3.— 10) Lett. 62. — 11) Lett. 87. — 12) Lett. 117 et 123. Sur l’amor proprio voir I, 29, io3, 144, 173, 179, 184, 204, 217, 235, 248; II, 56, 93, 149, 173, 176, 220, 244, 292; sur l’amour de Dieu I, 126, II, 59, 125, 129, 342, 423, 4'39, III, 23. Sur le couteau à double tranche I, 10, 12, 14, 67, 83, 112, 130, i53, 253, II, 9, 59, 96, 110, 433, 465, III, 26 etc. Sur l’amour du prochain I, 25, 3I, 62, 72, 154, 194, II, 9, 12, 22, 128, 132, 134, 157, 246, 389, 412, 448. Deo servire regnare est II, 146, 239, correte il palio II, 11. La puissance du sang II, 301. Le feu II, 224, 351, IV, 226. « Je suis le feu.», II, 46-47, être uni au feu II, 224, être martelé au feu II, 438. Pazzo d'amore II, 46 et Dial. ch. i53, ch. 167. « Tanto ci manca di lui quanto ci riserviamo di noi », II, 182.

CHAP. IX. — 1) Arch. Stor. it. IV, 1843, p. 43, n. 5o et p. 47 Lettere dei Disc. p. 310 et p. 347. L’ermitage d’Agromaggio, fondé par Leonardo di Niccolo Frescobaldi, se trouvait sur les bords de l’Arno, à l’embouchure de l’Ombrone Pistojese. Selon Grottanelli, Neri di Landoccio serait plus tard entré dans l’ordre (630) des Hieronymites, fondé par le bienheureux Pietro Gambacorto et pour lequel Raymond de Capoue composa une règle. — 2) Arch. Stor. it. IV, p. 37. — 3) Dialogo ed. Fiorilli, p. 413. — 4) Le Dialogue, Paris 1913, I, pp. XXXV-LI Contre l’hypothèse du P. Hurtaud, l’article de Matilda Fiorilli dans Rassegna nationale, déc. 1914. La date « Ï3 octobre » manque dans le Ms. T II 9 de la Bibl. Comm. de Sienne. — 5) « Lo detto arcangelo anco si apparbe in visione a Galgano e dixeli : Sequitami. Al- lora Galgano con esmisurata allegrezza et gaudio levandosi... et con grandissima devotione le pedate et le vestigie sue segui- tava insino ad un fiume, sopra el quale era un ponte il quale (era) molto longo, et sença grandissima fadiga non si poteva passare. Sotto lo quai ponte, siccome la visione li mostrava, si era uno mulino lo quale continuamente si rotava et si volleva, lo quale significava le cose terrene, le quale sono in perpétua fluxione et movimento, et sença neuna stabilité, et in tutto la- bili et transitorie. Et passando oltre pervenne in un bellissimo dilettevole prato » etc. (Ms. C. VI, 8, de la Bibl. Comm. de Sienne). Sur S. Galgano voir Olmi : I Senesi d’una volta, pp. 298-305. — 6) Catheriniana, ed.Fawtier, pp. 92-93. — 7) Lett. 272. D’autres parallèles p. ex. I, I5I, II, 65, II, 274, II, 405, III, 147, III, 217, III, 267 (= Dial. c. 6), III, 85 (= Dial. c. 75.) — 8) Dial. c. 52. Lett. 15q : « siccome voi sapete che si contiene nello Trattato delle Lagrime » ( ) : les ch. 88-98 du Dialogo.) Dans le Dialogue même Catherine fait allusion à un Traité de la Résurrection qui en fait partie (a si corne di sopra nel tractato della resurreczione ti contiai », cap. 62). De telles expressions semblent renforcer ma thèse que le Dialogue a été, en grande partie, une compilation — comme c’est, d’ailleurs, assez clairement dit dans l’Explicit de l’ouvrage : « Quifinisce el libro facto E COMPILATO.»La lettre à Raymond, n° 272, nous fait comprendre ce qu’étaient ces premiers essais, ces brouillons pour le dire, dont un autre nous est conservé dans la lettre n° 120 à Monna Rabe Tolomei où Catherine développe également sa doctrine des trois degrés (Tomm. II, pp. 274-275). Ces deux lettres ont été écrites à la Rocca de Tentennano, et c’est également là que Catherine demande à Maconi d’aller lui prendre son livre (« Mandai chiedere alla contessa el libro mio, e ollo aspettato parecchi di, e non viene. E perô se tu vai là, di che’l mandi subito » etc. Lett. 365. Je cite d’après le manuscrit original, conservé à S. Niccolo e Santa Lucia à Sienne).

Cette hypothèse aurait aussi l’avantage de concilier deux affirmations qui, au dernier traducteur français du Dialogo, ont parues contradictoires — celle de Raymond qui dit que tout (631) l’ouvrage a été dicté et celle de Caffarini qui veut que la Sainte ait écrit de sa propre main quelques morceaux. (Voir la préface du P. Hurtaud, pp. XXVII-XXXIII). Ce que Catherine a écrit, là-bas sur la Rocca de Tentennano, nous le retrouvons dans le Dialogue, fusionné sous l’influence de l’extase et formant partie d’un ensemble surnaturellement inspiré. — 9) Dial. c. 167.

CHAP. X. — 1) Lett. 316. — 2) Lelt. 292 d’après le texte que donne Gardner (S. Cath. ef Siena, p. 416). — 3) Lett. 305. — 4) Salembier l. c. pp. 71-78. — 5) Lett. 293. — 6) Lelt. 3io. — 7) Lett. 312, 313, 317. — 8) Lett. 306. — 9) Leg. III, 1. — 10) Lett. 287, 294, 296. — 11) Lett. 319. — 12) Lett. dei dise. XIII (ed. Grottanelli, p. 282). — 13)Le». dei dise. p. 272. — 14) Leg. min. ed. Grottanelli, p. 132. Lelt. 325, Lett. 336, Processus col. 1268 et coll. 1273-1274. Voir aussi Lett. dei dise. p. 289 : < Ven- necifrate Petruccio, e ieri si parti con quelle grazie che voleva. » Dans les Lett. dei dise. p. 287 Simone da Cortona rappelle à Neri (c’est-à-dire à Catherine) l’indulgence promise à « domina Donata uxor olim Neri de Citille ». « Mandovi per frate Jacomo Manni... el privilegio con la bolla papale », écrit Catherine le 8 mai 1379 à ses amis florentins Bartolo Usimbardi et Francesco di Pippino (Gardner, l. c., p. 418). Voir aussi les Catheriniana de Fawtier, pp. 16-17.

CHAP. XI. — 1) Lett. dei disc. 16. Lett. 335, 345, 352, 353, 354, 356, 36o, 36i. Sur les esclaves orientales dans les maisons des riches chrétiens, voir Bongi : Le schiave orientali in Italia (Nuova Antol. 1866, II, pp. 215-246) et Zanelli : Le schiave orientali a Firenze nei secoli XIV e XV (Misc. stor. sanese II, 1894, pp. 102-106 et 120-124). — 2) Leg. III, 1, 6. — 3) Lett. 333. — 4) Lett. 306. — 5) Lett. 322-335. Matth. XXIV, 11-18. Oratio 23. Dial. c. 66. — 6) Catheriniana p. 55. — 7) Lett. 328. Sur les lettres de William Flete, voir Raynald Ann. Eccl. ad 1378, n. 51. Maconi doit parler d’une de ces lettres en écrivant le 22 juin 1379 à Neri : « questa altra lettera con quella copia di quella che andò al Re d’Inghilterra » (Lett. dei dise. p. 281). — 8) Lelt. 346.

CHAP. XII. — 1) Oratio V. — 2) Ms. Casanat. XX, V, 10 f. 460-461. Proc. col. 1272. — 3) Lett. 347-350. — 4) Lett. dei discep. 11 et 12. — 5) Lett. 320, 332, 321. Dial. ch. 140 avec le commencement de ch. 132. — 6) OrahoVIIL Cette oraison porte la date martedi adi 22 di febbraio. Par une erreur la suivante oraison a été datée lunedi adi primo di marzo. Le 1 mars 1379 (632) était un mardi. — 7) Orationes IX-XIV. — 8) Lett. 347-3 50. Lett. 349, dans le texte de Gardner (p. 320). — 9) Lett. 344. Voir F. Bliemetzrieder : « Raimund von Capua und Caterina von Siena zu Beginn des grossen abendl. Schisma (Hist. Jahrbuch, 1909, PP- 231-273). — 10) Mem. Dom. 1912, p. 277 : « nui amo tolta una casa presso a santo Biagio fra Campo di Fiori et santo Eustachio » (lettre du 3 déc. 1379, à Neri di Landoccio).

CHAP. XIII. — 1) Sur le bienheureux Gallerani voir Olmi l. c., p. 174. La maison actuelle des Frères de la Miséricorde, dans Via San Martino, date de 1891 (Arch. Slor. it. IV, 1843, I, p. 35, n. 22). — 2) Lett. dei disc. pp. 282-283. — 3) Lett. 311. — 4) Lett. 321. — 5) Lett. dei disc. n° 13. Francesco del Tonghio et son fils Giacomo ont exécuté, entre 1362 et 1396, les magnifiques stalles dans la cathédrale de Sienne. — 6) Lett. 33g. — 7) Lett. 337. — 8) Lett. 338. — 9) Lett. 362. — 10) Lett. 357. — 11) Lett. 358 et 363. — 12) Lett. 365.

CHAP. XIV. — 1) Oratio 24. — 2) Leg. min. III, 2. — 3) Leg. III, 2, 2. — 4) Oratio 22. — 5) Catheriniana p. 72. — 6) « Questa tua navicella », « oramai conduci essa navicella » (Oratio XIX). — 7) Leg. min. III, 2. — 8) Leg. III, 2, 5. Leg. min. p. 156. Processus coll. 1299-1300. William Flete dans le Ms. T II 7 de la Bibl. Comm. de Sienne. — 9) Lettera di Ser Barduccio di Pier Canigiani § 2 (Gigli : Opéré I, p. 482). — 10) Lett. 370. — O Oratio XXVI. — 12) Lettera di Barduccio, § 3. — 13) Oratio XVII, datée le 14 février. — 14) Oratio XVIII, di martedi 15 febbrajo in Roma. Si cette date est exacte, l’oraison en question serait de l’année précédente où le 15 février fut justement un mardi. — 15) Dans l’édition de Tommaseo la lettre est divisée en deux parties. La première moitié porte le numéro 370, la seconde le numéro 371. Et, comme l’a déjà fait remarquer Grottanelli (Leg. min. p. 243), la seconde moitié a été, par erreur, munie de l’adresse a à Urbain VI ». Toutes les deux lettres ne forment qu’une, adressée à Raymond de Capoue; c’est pourtant probable que Catherine l’a écrite en deux fois, c’est-à-dire le 15 et le 16 février.

CHAP. XV. — 1) Leg. min. III, 2. — 2) Leti. di Barduccio § 4; ibidem §2 : « madre di mille e mille anime. » — 3) Lett. I52. — 4) Matth. XI, 18-19. — 5) Suppl. P. III, Tr. 2, 1-11. Sermone che fece la Santa a suoi discepoli (Gigli : Opere IV pp. 38I-384), Leg. III, 4, i-5. Leg. min. III, 4. — 6) Gigli IV, 383. Selon Grottanelli (Leg. min. p. 243), ce Testament fut (633) écrit le 27 février. Maconi était présent, car il cite presque mot à mot un morceau du sermon de Catherine (Gigli : Opéré I, 465 = IV, 382, col. 2) Gardner (l. c. p. 349) se trompe quand il met l’arrivée de Maconi après la visite de Bartolommeo de’ Dominici (24-25 mars). — 7) Lett. 365. — 8) Ep. Domni Stephani § 8. — 9) Proc, dans le ms. T I 3 de la Bibl. Comm. de Sienne f. 144.—10) Proc. coll. 1358. — 136I. Leg. min.pp. 161162, p. 245.

CHAP. XVI. — Gigli : Opere I, 484-489. La chambre où mourut Catherine fut transportée à Santa Maria sopra Minerva. Toutefois on en montre encore le plafond resté à la maison de Via del Papa (maintenant Via Santa Chiara n°44). La première demeure de la Sainte à Rome, « près de S. Biagio », fut démolie au XVIe siècle.

CHAP. XVII. — Leg. III, 4, 9. « nella santa memoria », voir Lettere dei dise. n° 21, n° 33. Neri di Landoccio, ibidem n° 27- 31, 35, 36, 44. La mort de Barduccio, Leg. III, 1, 11. Purgatorio XXX, 73.

L'Épilogue. Fra Tommaso Angiolini : Breve Relatione del modo corne fu portata da Roma a Siena la sacra testa di S. Caterina (ed. Garapelli, Siena i683). Voir aussi Marelli : La S. Testa di S. Caterina (Siena 1904).

 

(634)

 

III. TEXTE INÉDIT DE CAFFARINI

Texte inédit de Tommaso di Nacci Caffarini (Manuscrit T. I 2 de la Bibl. Communale de Sienne) Pars II, Tractatus IV.

QUARTUS TRACTATUS de quibusdum ut supra per me recollectis specialem mentionem facientibus de impetratione certarum gratiarum tam corporalium quam spiritualium per virginem tam pro se quam pro aliis obtentarum, etiam vitae corporalis. Et de certis specialibus gratiis a quibusdam personis a virgine modo imperativo reportatis. Necnon et de efficacia suae attractivae conditionis. Et distinguitur iste tractatus in XXV articulis ad diversa capitula 2ae partis (sc. Legendae majoris) aptabilibus.

Quantum ad primum. Quadam vice virgo perdiderat unum annulum in qvo erat salvatoris imago et non poterat reperire qua de causa dolebat qvia non erat suus. Cum autem orasset ad dominum statim ilium reperit in manibus suis.

Item 2° Quoniam virgo volebat loqui vel confiteri, semper in principio ipsa tacebat. Et cum confesser ab ea peteret quod faceretcum sic tacebat, respondit quod rogabat sponsum suum dominum Jesum Christum ut loqueretur ea quae sunt ad gloriam et laudem Dei. Et sic erat quod ipsa erat attendons in locutionibus et nunquam loquebatur de factis aliorum, primo semper de deo et de virtutibus.

Item 3°. Aliquando in tanto se reperiebat fervore quod non solum non curabat de comestione sua vel potatione seu dormitione nec sentiebat frigus sive calorem, sed etiam multum rogabat Deum ut daret sibi istam gratiam ut semper hic cruciaretur pro amore suo. Et ita erat quod semper delectabatur cum aliquid recipiebat adversum.

Item 4°. Cum multum aliquando a demonibus infestata fuis- set, in tantum ut sibi aliquando dicerent : Miserrima, non poteris de manibus nostris evadere, tunc ipsa prosternebat se in (635) oratione, dicens : Domine Jesu, adjuva me quoniam sponsa tua sum, et semper in te speravi. Et statim recesserunt cum magna confusione, et ipsa remansit cum magna consolatione et dulcedine cum sponso suo Jesu Christo. Et ita multoties contingebat.

Item 5°. Cum semel multas pateretur tentationes, in tantum quod quasi deficiebat, portavit lagenam aqvae per totam domum, et erat magnum frigus. Sudans tune propter anxietatem laboris, tandem prosternens se in Oratione, liberata est et habuit magnam consolationem de deo suo. Nec possent faciliter enarrari, quae et quanta passa sit seu portaverit pro sponso suo. Nec unquam potuit separari ab amore suo quem ipsa semper habebat in corde, quo ipsa semper ardebat, et nunquam consumebatur, sed semper augmentabatur ejus fervor.

Item 6°. Cum semel stetisset in Oratione per magnum spatium, in tantum quod volens surgere, quasi attracta non posset, genibus deficientibus. Timens ne mater sua turbaretur, oravit ad dominum quod sibi provideret. Et ecce venit super eam lux una quae circumdedit eam et tetigit genua sua, et statim liberata est.

Item 7°. Aliquando petivit virgo in Oratione sua a domino quod nunquam in Oratione sive in orando tediaretur. Et obtinuit. Et ideo in ilia semper delectabatur.

Item 8°. Quodam semel petivit a deo, qualiter aliquando anima devota videtur sibi esse derelicta ab eo ipso et divinis consolationibus privata. Quam dominus exaudiens et sibi satisfacere volens dixi : Ego facio sicut in passione Christi. Nam Christus videbatur tune totus derelictus, cum tamen divinitas esset secum. Item aliquando ego sic facio in animabus michi devotis quod derelinquo eas, quamvis semper cum eis sim. Et hoc facio ut exercitent se et conserventur in humilitate, videantqve qualiter sine me nihil possunt facere.

Item 9°. Cum semel rogavit eam confessor suus quod deum oraret pro peccatis suis, et ipsa respondit sibi quod libenter. Contigit autem, ut ipso existente in cella absque alio exerciio recepit unam contritionem cum multis lacrimis et spiritua’i dulcedine. Postea contigit quod audiret a virgine, quomodo tali die rogaverit pro eo, et reperit qualiter in ilia hora in qua virgo oraverat, dictam gratiam receperat. Et confessori dixit multoties, quod quidquid ipsa volebat, a deo recipiebat.

Item 10°. Cum semel virgo rogabat Deum in ecclesia pro quodam germano suo, sperans quod faceret sibi gratiam, imo erat certa, ut diceret deo : Ego non recedam hinc, donec tu michi facias gratiam pro eo. Et statim cum fiducia magna surrexit (636) et venit ad domum suam et invenit praefatum in caméra plorantem peccatasua, et postea confessas est et communicavit, de quo virgo recepit admirabilem consolationem, et regratiata est Deo de tanta gratia.

Item n°11. Cum quidam frater Bartholomeus de Senis, qui fuit secundus virginis confessor, se reperiret quondam semel cum primo supradicto confessore cum virgine, et ipsi virgini referret qualiter erat totus accidia plenus et caput esset sibi grave et fumositatibus plénum, ilia sibi compatiens manus suas extendit ad dicti caput et dixit : Ego nolo quod hic sit amplius aliquid! et levans oculos ad coelum dixit, ipsofratre audiente : Domine, ego nolo, quod amplius remaneat aliquid, et quasi cum manu prétendit, se tune facere signum crucis. Et statim taliter se sensit totum mente et corpore expeditum, ac si nunquam scivisset ac probasset, quid esset accidia aut capitis dolor.

Item i2°. Cum semel cognata virginis esset in partu et in maxima pena, voluit cognata quod virgo staret cum ea, quia sperabat in ea et voluit etiam, quod personae venirent sicut est consuetudo. Et virgo stabat ibi corporaliter sed mentaliter erat in coelo, ubi semper conversabatur, et petebat gratiam pro ea. Et videbatur sibi stare personaliter coram Deo, et quod Dominus daret sibi gratiam quam ipsa petebat. Et statim peperit unum filium masculum quasi cum nulla pena, qui postea fuit religiosus et diem salutis clausit extremum.

Item 13° Cum semel virgo tenuisset ad baptismum filium unius pauperculae mulieris propter amorem Christi, accidit quod ipsa mulier perdidit lac nec poterat ipsum nutrire. Et nesciens quid facere deberet, recommendavit se virgini, ut virgo dominum precaretur, quatenus sibi providere deberet in tali nativitate. At virgo misericordia et caritate commota dixit, quod libenter. Et ponens se in Oratione cum multis lacrimis dominum precata est, ut praefatae nativitati dignaretur providere, misericordia sua. Et statim facta Oratione, dominus sua misericordia tantam lactis habundantiam contulit mulieri praefatae, quod nutrivit filium suum ad votum. Et ita exaudiebat dominus Orationes suas.

Item 14°. Cum semel supradicta cognata virginis venisset ad partum et pararecoepisset, rogavit praefatam Christi ancillam, ut secum staret, tenebatqve eam, ne ab ipsa discederet, quasi prophetans, nesciens quid diceret, esse virginem tune eam sibi necessariam. Nam multum in ea confidebat quia cognoscebat eam et conversabatur cum ea. Ipsa tamen ex praefata devotione, tum quasi previdens quod futurum erat, acquievit (637) eidem. Cum ergo pareret, praesentibus pluribus dominabus, peperit sic ut medium exiret tantum. Et sic cum non posset egredi puer, in periculo mortis se videns, praefata domina Lysa, virginis cognata, cum puero quem parère non poterat, eidem famulae Christi se, devotione qua potuit, recommendavit. Ipsa virgo, periculum videns et ab aliis se secedens, aliquantulum levavit mentem et oculos ad coelum et cum lacrimis dixit : Rogo te, Deus meus, ut eruas istam a periculo isto. Ista rogo et hoc volo, ut eam modo libérés. Statimque vidit totam trinitatem assistentem sibi, annuens ipsam fore exauditam. Propter quod Oratione compléta statim ilia peperit, post spatium qvo fere diceretur bis pater noster, cum tamen nulla spes esset apud parentes, quod posset evadere, et ita etiam postmodum dicta Lysa confessa est, quod verum nulla spes erat sibi naturaliter evadendi. Cum igitur puerum peperisset, nec lac ipsa haberet unde puerum alere posset, iterum virgo de hoc rogavit dominum suum, et statim tantam lactis habuit habundantiam, ut evidenter cognosceret, hoc sibi contigisse miraculose, sicut erat. Unde hoc ipsum domina Lysa per omnia confirrnavit, firmiter credens, totum habuisse mentis Orationum virginis almae et sponso suo acceptae per omnia.

Item 15°. Quodam semel virgo retulit confessori, quod cum sua genitrix infirmata fuisset ad mortem, tandem mortua est. Quod videns virgo levavit oculos ad coelum et dixit : Domine, hoc non est illud quod promiseras michi, scilicet quod omnes de domo ista salvarentur. Nam ista mater mea mortua est non confessa. Et ideo rogo, ut reddas eam michi, et hoc volo, et nunquam recedam hinc, nisi reddas eam michi. Et post parvum temporis spatium commotum est valde corpus matris ejus, rediitque anima et revixit. Fuerunt autem praesentes praefatae mortis testes quam plures dominae quae omnes ipsam vere mortuam indicaverunt. Addens virgo confessori et dixit, quod quando ipsa ab ea hoc petenti, narrabat, nunquam se tantum sicut nunc humiliabat et plus suam recognoscebat miseriam.

Item 16°. Cum semel virgo esset in villa, accidit quod venit magna pluvia cum grandinibus et erat tempestas magna. Quod videns se posuit in Oratione, et statim recessit de vineis et de locis illis, nec aliquid in partibus illis dampni fecit. Cui miraculo ejus genitrix fuit praesens.

Item 170. Cumquaedam de Senis ordinis de poenitentia beati Dominici dicta soror Francischa Marci habens infirmitatem quamdam quam mulieres habere aliquando consueverant, et habens devotionem ad virginem, in tantum quod se eidem (638) subjecerat atqve commiserat, accessit ad eam, dicens sibi infirmitatem suam. Virgo autem in ipsam respiciens dixit : Nolo quod cogites amplius de ista infirmitate et sibi mandavit quod plus non haberet eam. Et ita factum est. Et plus : quod tempore quo occurrere sibi solebat dicta infirmitas, occurrebat sibi gaudium et consolatio spintualis, Et sic quamplures utriusque sexus et status liberavit virgo per istum modum.

Item 18°. Cum semel primus confessor virginis multum pateretur in capite, in tantum quod non poterat oculos levare, idipsum virgo cognoscens dixit eidem : Quidhabetis vos? Et ille : Sic. Tunc ilia cepit caput suum. Et statim sensit se plenarie liberatum, prout etiam ipsemet de se refert in scriptis suis.

Item 19°. Cum quaedam appellata Gemma soror de poenitentia beati Dominici deSenis magnam devotionem haberet ad virginem in tantum quod eidem se in cunctis subjiceret, contigit semel ipsam apud virginem querulari, qualiter ipsa non faciebat nisi dormire, et maxime cum velletorare et aliquid facere secundum deum. Cui virgo : Soror mea, tu deciperis, et ideo facias tibi vim et de cetero vigiles etinvenies consolationes dei etc. Tunc dicta soror cepit vigilare, et in nocte sequenti sibi contigit in oculo sinistro quaedam infirmitas, et erat totus rubeus et inflatus et quasi videre de illo non poterat. Et dixit virgini : Ecce quod ego propter verba tua sum de oculo infirmata, sicut vides. Cui virgo : Accipe de cicerbita et ponas super oculum. Quo audito soror habuit de ilia, sed habens majorem fidem ad virginem quam ad virtutem herbe voluit, quod virgo ipsam tangeret. Quod virgo advertens accepit et postea reddidit sibi dicens : Ponas super oculum. Posuit, et statim facta positione plenariam sanitatem recepit.

Item 20°. Habuit dicta soror referre virginis confessori, quo niam quandocumque habebat aliquam temptationem vel tribulationem vel cogitationes malas vel tedium, statim quod respiciebat in eam liberabatur ab omnibus supradictis.

Item 21°. Cum quodam semel dicta soror erat multum attediata et afflicta et non inveniebat requiem neque pacem mentis, propter quod accessit ad domum virginis et non potuit sibi loqui quia erat clausa in cella sua in abstractione mentis, et sic non erat in statu quod sibi aperire valeret. Unde ipsa ex hoc retrocessit et rediit ad domum suam. Et tantum habuit gaudium et dulcedinem de domino, quantum unquam alias habuisset. Alio autem die rediens ad virginem dixit ei : Qualiter heri michi non aperuisti, quando veni? Et ipsa dixit : Non cures, quia rogavi pro te. Et invenit, qualiter in ilia hora fuit, quod gaudium supradictum recepit.

(639)

Item 22°. Quaedam domina narravit dicto confessori, quod quandocumqne respiciebat virginem, ex devotione plorabat et similiter consolabatur et devotionem singularem sentiebat.

Item 23°. Consimiliter dicto confessori narravit, quod cum cogitabat de virgine, non erat ita tristis quin statim sentiret se totam consolatam et letam et cum precipua devotione mentis.

Item 24° Erat totaliter attractiva, ita qualiter de omni sexu statu et conditione personas immutabat in bonum et attrahebat ad Deum prout patuit per effectum.

Item 25°. Cum quaedam socia virginis conquesta pluries fuisset cum confessore et cum virgine, qualiter multum dormiebat, semel virgini dixit : Ego non facio nisi dormire. Roges deum quod ego non tantum dormiam. Cui virgo respondit, dicens : Ego mando tibi quod non dormias tantum. Et cum reciperet illud verbum quasi sibi dictum, adeo mirabiliter secutum est quod ipsa ex tunc dormire non poterat, etiam cum vellet et conaretur, cum ante sompno resistere non valeret. Et etiam recepit multas alias gratias a virgine, unde postea faciebat de corpore suo quicquid volebat, propter quod ex tunc singulariter commisit se virgini, diens : Facias quicquid vis de me, nec volo reddere rationem de me. Quicquid enim dices michi, faciam. Et exinde quando videbat eam tremebat ex reverentia quam habebat ad ipsam. Quia etiam aliquando dicebat sibi cogitationes suas, quas habebat in corde.

 

 

TABLE DES MATIÈRES

PREFACE     

Pages.

VI

PREMIER LIVRE : LA SOLITUDE

I

La première vision (1352)... 1

II

La famille Benincasa. — Les Dominicains de San Domenico. — L’enfance de Catherine... 11

III

Le Christianisme religion de révélations et de visions : Saint Étienne, Saint Paul, Sainte Brigitte. — Catherine enfant veut se faire ermite. — Son vœu de virginité à l’âge de sept ans. — Premières austérités et pénitences... 19

IV

Courte période de mondanité de Catherine sous l’influence de sa sœur Bonaventura. — On pense à la marier. — Mort de Bonaventura (août 136a). Catherine retourne à ses pénitences; sur les conseils de Père Tommaso della Fonte elle se coupe les cheveux. — Fureur des parents. — Catherine, privée de sa chambre, est traitée en servante par les siens.

Elle aspire à devenir Dominicain, puis se résout à se faire Mantellata. — Les parents renoncent à la marier... 29

V

Cellule de Catherine. — Pénitences. — Sa mère Lapa s’en inquiète et l’emmène aux bains de Vignone. — Maladie de Catherine. — Sa famille lui permet de devenir Mantellata. — Grande tentation de Catherine. — Vision de la Sainte Vierge… 36

VI

La Cappella della Volte. — Catherine reçoit l’habit du Tiers- Ordre Dominicain (1363). — Vision de l’arbre et du blé. — Les trois années de solitude de Catherine. — Grande tentation. — Vision de Jésus crucifié...   46

VII

La cellule de la connaissance de soi. — Apparitions et visions continuelles dans sa chambre et dans le jardin de la maison. Catherine craint d’être trompée. Elle reçoit de Jésus la doctrine sur les visions. — Conversations de Catherine avec Jésus. « Je suis celui qui est ». — La doctrine de Catherine selon Raymond et selon William Flete... 60

VIII

Catherine apprend à lire. — Visions dans l’église et sur la rue. — Catherine récite le Bréviaire avec Jésus. — L’amour mystique. — Fiançailles de Catherine avec Jésus (le Mardi-Gras 2 mars 1367). — L’anneau invisible... 77

 

DEUXIEME LIVRE : L’IMITATION DU CHRIST

 

I

Catherine reprend la vie active dans la maison. —Amitié avec Lisa Colombini, sa belle-sœur. — Don de double-vue de Catherine. — Son amour pour les fleurs. — Extases de Catherine dans la maison paternelle. — Alessia Saracini, Francesca Gari et d’autres amies de Catherine. — Giovanni Colombini et Santa-Bonda... 91

II

La charité à Sienne. — L’hôpital della Scala. — Catherine et les pauvres. — Elle donne son manteau et la croix de son chapelet. — Elle visite les pauvres. — Le tonneau inépuisable. — Catherine à l’hôpital della Scala. — Elle soigne à San Lazzaro Tecca la lépreuse... 103

III

La bataille de Montaperti. — Changements politiques à Sienne. — Le gouvernement des Neuf. — La peste de 1348. — L’empereur Charles IV à Sienne. — Conséquences des événements politiques pour la famille Benincasa. — Départ des frères de Catherine pour Florence. — Mort de son père (22 août 1368)... 120

IV

Doctrine de Catherine sur les Deux Amours. — L’été des grandes visions (1370). — Echange de cœur entre Jésus et Catherine. — Fête de l’Assomption. — Stigmatisation invisible de la main droite de Catherine. — Mort mystique de Catherine ... 133

V

Mission apostolique de Catherine. — Conversion d’Andrea de’ Bellanti. — Visions. — Fête de la conversion de Saint Paul, communion surnaturelle de Catherine.—Conversion de deux condamnés à mort. — Conversion du vieux Francesco Saracini et de Niccolò Saracini. — Catherine et la famille Tolomei. — Carême de 1371. — Jeûne de Catherine pendant 55 jours. — Repas de l’Ascension... 150

 

VI

 

Le jeûne extraordinaire de Catherine scandalise son entourage. — Accusations contre elle. — Vision des deux couronnes. — Charité héroïque de Catherine envers la Mantellata Andrea. — Fra Lazzarino de Pise critique Catherine; sa conversion... 172

 

VII

Les amies de Catherine. — Lettres de direction. — Maladie et conversion de Lapa. — Les disciples de Catherine : Matteo di Cenni Fazi, Neri di Landoccio dei Pagliaresi, Gabriele di Davino Piccolomini, Francesco Malavolti, etc. — Pèlerinage de Malavolti et de Neri à Monte-Oliveto... 187

VIII

Nouvelles attaques contre Catherine : Gabriel de Volterra et Maître Giovanni Terzo. — Catherine et Lecceto. — Les Assempri de Filippo Agazzari. — William Flete. — San Leonardo al Lago... 215

IX

Commencement de l’action politique de Catherine, sa lettre au cardinal Pierre d’Estaing. — L’Église au XIVe siècle; les Papes d’Avignon; la vie spirituelle. — Sainte Brigitte. — Retour d’Urbain V à Rome. — Mort de sainte Brigitte (23 juillet 1373). — Doctrine politique de Catherine. — Ses lettres à Gérard du Puy, abbé de Marmoutiers, et à Bernabo Visconti. — Grégoire XI et Catherine appellent à la croisade… 220

X

Catherine à Florence. — Elle rencontre à la fête de Saint- Jean-Baptiste (1374) Raymond de Capoue qui devient son confesseur. — La doctrine de Catherine éprouvée par le chapitre général de l’Ordre dominicain. — Elle retourne avec Raymond à Sienne.— La peste de 1374.— Œuvres de miséricorde de Catherine et de ses disciples. — Catherine guérit miraculeusement Raymond, Messer Matteoet d’autres parmi les disciples. — Elle va avec Raymond à Montepulciano. — Le couvent de Sainte-Agnès. — Deux nouveaux disciples : Anastagio di Ser Guido da Montalcino et Jacomo del Pecora. — Catherine visite l’Ospedaletto et San Quirico d’Orcia. — Doutes de Raymond sur Catherine et leurs solutions miraculeuses. 261

XI

Catherine à Pise (février 1375). — Deux savants (Maître Giovanni Gutalebraccia, Pietro Albizzi da Vico) et le poète Bianco da Siena critiquent Catherine. — Catherine prêche la croisade. — Sa stigmatisation le 1er avril 1375... 279

 

TROISIEME LIVRE : LA COURONNE D’ÉPINES

I

Parallèle entre la vie du Christ et la vie de l’Église. — Doctrine de Catherine sur le pouvoir du Pape. — Lettres de Catherine pour la croisade. — Visites à la Chartreuse de Calci et à l’île de Gorgona. — Relations entre Catherine et le Condottiere anglais John Hawkwood. — Révolte en Italie contre le Pape. — Grégoire XI envoie Catherine à Lucques (Septembre 1375). — Miracles de la Sainte à Lucques. — Elle retourne à Pise. — Florence se met en tête de la guerre contre le Pape. — Catherine prédit le schisme prochain et retourne avant Noël à Sienne... 291

II

Lettre de Catherine à Grégoire XI (fin de 1373) . —  Grégoire XI cite les chefs de la révolte de Florence à Avignon. — Lettre de Catherine au Pape pour excuser les insurgés; elle écrit à Niccolò Soderini à Florence. — Bologne tombe au pouvoir des révoltés. — Hawkwood s’empare de Faenza. — Grégoire XI frappe Florence d’interdit. — Catherine s’interpose entre Florence et le Pontife. — Lettres de Catherine au Pape et à Raymond de Capoue. — Vision de Catherine dans la nuit du 1er avril (1376). — Jésus la charge de porter la croix et l’olivier à tout son peuple. — Catherine fait la connaissance de Stefano Maconi, qui la suit à Florence.,— Séjour à Florence. — Catherine entre en relations avec la famille Canigiani et avec Giovanni delle Celle. — Départ de Catherine pour Avignon... 313

III

Arrivée à Avignon (18 juin 1376). — Première audience près du Pape (20 juin). — Lettre de Catherine aux Florentins. — Arrivée des ambassadeurs de Florence. — Efforts de Catherine pour faire retourner le Pape à Rome. — Ses critiques des /ices du clergé. — Trois théologiens hostiles à Catherine la visitent. — Séjour de Catherine à Villeneuve-lez-Avignon près du duc d’Anjou. — Lettre de la Sainte à Charles V. — Influence de Catherine à Avignon. — Le Pape se décide à partir (13 septembre)... 330

IV

Lettres de Catherine à sa mère et à la mère de Stefano Maconi. — Retour de Catherine : Toulon, Varazze, Gênes où elle reçoit la visite du Pape, tenté de retourner à Avignon. — Départ du Pape pour Livourne, Pise et Corneto. — Catherine arrive à Pise; Stefano Maconi la précède à Sienne. —Arrivée du Pape à Rome (17 janvier 1377)... 350

V

De Sienne Catherine écrit au Pape. — Conversion de Nanni di Vanni Savini. — Savini donne à Catherine le château de Bel- caro; la Sainte y passe le mois d’avril 1377. Elle y fonde le monastère de Santa Maria degli Angeli et reçoit la nouvelle Je la prise de Cesena par les troupes papales. — Lettre de Catherine aux prisonniers de Sienne. — Mort de Niccolò Toldo. 373

VI

Catherine dans le Val d’Orcia. — Ses relations avec la famille Salimbeni. — Sa visite à Montepulciano et à Sant’Antimo. — Le gouvernement de Sienne la soupçonne d’intrigues politiques. — Sa défense. — Nouvelles relations avec Hawkwood. — Départ de Raymond de Capoue pour Rome.— Les communions de Catherine. — Ses voyages dans le Val d'Orcia et sur le Monte Amiata. — Suicide d’un de ses disciples...

 

VII

Catherine apprend à écrire. — La prière O Spirto Santo. — Préparation du « Dialogue ». — Florence réclame de nouveau l’intervention de la Sainte. — Catherine se rend à Florence (décembre 1377). — Barduccio Canigiani. — Mort de Grégoire XI (le 27 mars 1378). — Élection d'Urbain VI (8 avril). — Guerre civile à Florence — La populace veut tuer Catherine. — Lettre de la Sainte à Urbain VI. — Paix entre le Pape et Florence (18 juillet 1378). — Catherine quitte Florence (le 2 août)... 411

VIII

Catherine à San Rocco a Pilli. — Tempérament poétique de Catherine. — Sa langue imagée. — Sa doctrine psychologique. — « Le feu et le sang »... 435

IX

« Le Dialogue »... 460

X

Le grand schisme (20 septembre 1378). — Lettres de Catherine à Jeanne de Naples, etc. — En novembre Catherine se rend à Rome où elle fait la connaissance de sainte Catherine de Suède. — Sa maison à Rome... 481

XI

Catherine envoie Neri à Naples et Raymond de Capoue en France. — Adieux de Raymond et de Catherine. — La « mobilisation spirituelle » pour Urbain VI. — Noël à Rome. — Lettre de Catherine au Pape... 498

 

XII

 

Vie de la Sainte à Rome. — Lettres de Maconi à Catherine.— Prières de Catherine. — Carême de 1379. — L’armée de l’Anti-Pape marche contre Rome. — Deux victoires papales. — Lettres politiques de Catherine. — Raymond reste à Gênes, Catherine le blâme... 509

XIII

Lettres de Stefano Maconi à Catherine. — La Sainte écrit à Jeanne de Naples, à Louis de Hongrie, etc... 538

XIV

Révolte à Rome contre le pape. Prières extatiques de Catherine. — Sa vie à Rome. — Dans une vision elle reçoit sur ses épaules la navicella de l’Église (dimanche de la Sexagésime, le 29 janvier). — Dernières lettres à Urbain VL et à Raymond. 552

XV

Dernière maladie de Catherine.— Son testament spirituel.— Ses adieux à ses disciples. — Arrivée de Stefano Maconi et de Bartolommeo de Dominici. — Son dernier anniversaire (le 25 mars.) 573

XVI

Il Transito (le 29 avril 1380)... 564

XVII

Les disciples après sa mort...   591

ÉPILOGUE... 596

 

 

TABLE DES MATIÈRES DE L’APPENDICE

LES SOURCES... 603

A.      les écrits de Catherine... 603

B.       les biographies... 609

NOTES ET RENVOIS…      615

TEXTE INÉDIT DE CAFFARINI... 635

 

LISTE DES ILLUSTRATIONS

SAINTE CATHERINE (d’après la fresque de Andrea di Vanni).

MAISON NATALE DE CATHERINE.

LA CATHÉDRALE DE SIENNE.

MONTEPULCIANO.

LA TORRE DEL MANGIA.

DANS LE VAL D’ORCIA.

LE CAMPO SANTO DE PISE.

LA VITA MONDANA (fresque d’Orcagna).

Buste de Sainte Catherine.

Lettre de Catherine à Stefano Maconi.

 

 

ACHEVÉ D’IMPRIMER

LE 5 MARS MIL NEUF CENT DIX-NEUF

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