SACERDOCE

Accueil Remonter Suivante

Accueil
Remonter
SACERDOCE
VIE MONASTIQUE
SOLITAIRE ET ROI
COMPONCTION I
COMPONCTION II
COHABITATIONS I
COHABITATIONS II
VIRGINITÉ
SECONDES NOCES
POLÉMIQUES
THÉODORE

Livre 1 ] LIVRE 2 ] LIVRE 3 ] LIVRE 4 ] LIVRE 5 ] LIVRE 6 ]

TRAITÉ DU SACERDOCE

LIVRE PREMIER.

ANALYSE.

Jean et Basile ont été amis dès l’enfance; ils ne se sont jamais quittés. — Ils ont formé le dessein d’embrasser la vie solitaire. —Jean en est détourné par les larmes et par les représentations de sa mère. — Les deux amis apprennent tout à coup qu’on se propose de les élever à la dignité sacerdotale. — Jean a recourt à la ruse pour faire élire Basile évêque et pour s’en exempter lui-même; Basile se plaint d’avoir été trompé par son ami. — Jean se justifie. — Il soutient que la ruse n’est pas essentiellement mauvaise. — Elle devient bonne ou mauvaise selon l’intention de celui qui l’emploie ; elle est avantageuse dans la paix comme dans la guerre. — Des médecins de l’âme y ont recours bien que ceux du corps. — Malade guéri par ce moyen. — Saint aussi Paul l’emploie pour attirer les Juifs à Jésus-Christ.

 


 

LIVRE DEUXIÈME

ANALYSE

 

Le sacerdoce est la plus grande preuve d’amour que l’on puisse donner à Jésus-Christ. — Avantage du sacerdoce. — Le sang de Jésus-Christ est le prix des âmes. — Amour de Jésus-Christ pour son Eglise. — Les devoirs du sacerdoce sont plus grands que ceux de tout autre état. — Il y en a peu qui en sont dignes. — Le prêtre a une responsabilité. — Les ennemis du troupeau du Seigneur. — La guérison des âmes est plus difficile des brebis. — La cause et l’existence même des maladies de l’âme que celle sont difficiles à connaître. — Nul autre remède que la persuasion. — Le sacerdoce demande une âme supérieure. — Combien la prudence est nécessaire au prêtre. — Le sacerdoce est une fonction pleine de difficultés et de périls. — Nécessité de connaître parfaitement le candidat. —— Excellence de la charité. — Eloge de Basile. — Sa charité. — Pourquoi Chrysostome a refusé l’épiscopat. — Son refus, loin d’être une offense pour les électeurs, les a mis à l’abri d’une foule d’accusations qu’on n’aurait pas manqué de lancer contre eux.

 


 

LIVRE TROISIÈME

ANALYSE

Saint Jean Chrysostome continue sa justification. — Son refus ne vient pas de l’orgueil, et ceux qui le disent, parlent contre eux-mêmes, car accuser les autres de mépriser le sacerdoce, c’est montrer que l’en n’en a pas soi-même mie assez haute idée. —Son refus ne vient pas davantage de la vaine gloire. — L’amour de la gloire l’eût bien plutôt porté à accepter. — Il insiste par des raisons tirées de la nature du sacerdoce. — Le sacerdoce est d’une nature céleste. — Quel appareil terrible entourait le prêtre de l’ancienne loi! Cependant le sacerdoce antique n’était que l’ombre de celui de la loi de grâce. — Excellence de nos saints mystères vivement représentés. — Le prêtre est plus puissant que les anges. — De quels biens son pouvoir est la source? — Les prêtres de l’ancienne Loi constataient seulement la guérison de la lèpre corporelle, ceux de la loi nouvelle guérissent la lèpre de l’âme. — Si nos parents nous donnent la vie du corps , les prêtres nous communiquent la vie de l’âme; ils peuvent même nous la rendre quand nous l’avons perdue. — Baptême. — Pénitence. — Pan! lui-même tremblait, en considérant la grandeur de son ministère. — C’est aussi ce qui a effrayé saint Jean Chrysostome. — La claire vue de l’excellence du ministère sacerdotal d’eue part, et de l’autre la conscience de sa faiblesse, voilà ce qui a motivé son refus. — Autres motifs tirés des dangers et des difficultés que l’on rencontre dans l’exercice des fonctions sacerdotales. — Ecueil de la vaine gloire avec tout son cortège de passions déréglées. — Plus le sacerdoce est excellent, plus l’abus qu’on en fait est détestable. — On peut désirer le sacerdoce, mais non l’élévation et la puissance attachées au sacerdoce. — Un prêtre doit être maître de lui-même; funestes effets de la colère. — Les fautes des prêtres sont aussitôt rendues publiques scandale qui en résulte. — Mauvaises élections fortement décrites. — Direction des veuves, conduite des vierges, juridiction ecclésiastique, difficultés qui y sont attachées. — L’excommunication, prudence qu’elle demande. 


LIVRE QUATRIÈME

ANALYSE

Ce livre débute par une objection de Basile : ce que son ami vient de dire s’applique, prétend-il, à ceux qui s’ingèrent d’eux-mêmes dans les fonctions sacrées; mais non à celui qu’on y entraîne malgré lui. — Chrysostome prouve que c’est là une erreur. — Exemples de Saül, d’Héli, d’Aaron. et de Moïse. — Judas avait été appelé. — Ceux qui imposent les mains à des indignes encourent les mêmes peines qu’eux. — Plusieurs comparaisons tendant à prouver qu’il faut n’imposer les mains qu’avec une extrême prudence, suivant le précepte de saint Paul à Timothée. — Ce début peut se résumer en un seul mot : de la vocation ecclésiastique. — Tout le reste du livre roule sur le talent de la parole que doit posséder le prêtre. — Le bon exemple ne suffit pas, sans le talent de la parole ni même le don des miracles. — La parole est la seule arme avec laquelle on puisse combattre les ennemis de l’Eglise. — Comparaison de l’Eglise avec une ville forte. — Principaux ennemis aux entreprises desquels l’Eglise est en butte : les Juifs, les Païens, les Manichéens, les Valentiniens, les Marcionites, les Sabelliens, les Ariens; ces deux dernières sectes se rapprochent de l’hérésie de Paul de Samosate. — Les ennemis domestiques, les agitateurs de questions oiseuses et insolubles. — Objections de Basile : saint Paul n’a-t-il pas méprisé l’éloquence? — Non, il n’a méprisé que l’art frivole des rhéteurs de son temps. — Si quelque ministre de Jésus-Christ pouvait se passer du talent de la parole, c’était bien saint Paul, muni comme il l’était du don des miracles, et de son amour incomparable pour Jésus-Christ, amour qui lui fait souhaiter d’être anathème pour le salut des Juifs. — Eloquence de saint Paul : elle est simple et forte et uniquement fondée sur la science et l’enthousiasme. — Eloge sublime de ses épîtres. — Textes de saint Paul, établissant la nécessité pour un évêque de posséder la doctrine pour l’instruction des autres: il faut qu’un évêque soit habile à défendre les dogmes.


LIVRE CINQUIÈME

 ANALYSE 

Tout le Livre cinquième roule sur le même sujet que les derniers chapitres du quatrième, c’est-à-dire sur l’éloquence de la chaire. — Il contient une suite de réflexions aussi justes que profondes sur la pratique de l’art oratoire dans la chaire chrétienne. —En les lisant on croirait entendre non un futur orateur à qui son génie révèle d’avance toutes les difficultés et toutes les ressources de son art, mais bien un vétéran de l’éloquence, un Cicéron écrivant le de Oratore. — Les discours qu’on adresse an peuple exigent un grand travail. — Les auditeurs sont très-difficiles à contenter, parce qu’ils viennent pour juger le prédicateur plus que pour s’instruire. — Pour manier avantageusement cette multitude mal disposée, deux choses sont nécessaires : le mit-pris des louanges et la puissance de la parole. — Le mépris des louanges ne mène à rien sans la puissance de la parole, et réciproquement. — Au mépris des louanges, il faut ajouter le mépris de l’envie. — Ce n’est pas tout d’acquérir le talent de la parole, il faut encore le conserver par le trayait et l’exercice, car l’éloquence est fille de l’étude plus encore que de la nature. — Plus un orateur a de talent, plus il est obligé de travailler. — A combien de cabales un grand orateur est en but de la part de ses ennemis jaloux. — Combien peu d’hommes sont en état de bien juger d’un discours. — Fort de la conscience de son génie, l’orateur peut se placer au—dessus du jugement de la foule. — Une chose qui lui donnera une confiance encore pins ferme, ce sera de travailler dans le but de plaire à Dieu. — Le mépris des louanges n’est pas moins nécessaire à celui qui est sans éloquence.


 

LIVRE SIXIÈME

ANALYSE

(Tirée de Dom Remy Ceillier)

On voit dans le sixième livre avec quelle rigueur les prêtres seront punis pour les péchés du peuple, sans qu’ils puissent s’excuser sur la capacité, ni sur l’ignorance, ou sur la violence qu’on leur a faite pour les élever au sacerdoce. — On y voit encore avec quelle prudence et quelle précaution ils doivent vivre pour se préserver de la contagion du siècle, pour conserver en son enlier la beauté spirituelle de leur âme : avec combien de zèle, d’exactitude et de vigilance, ils doivent s’acquitter de leurs fonctions. — Ils sont ambassadeurs de Dieu non pour une seule ville, mais pour toute la terre. — Ils sont établis afin de prier et d’intercéder pour les péchés de tous les hommes, et non-seulement de ceux qui sont vivants, mais même de ceux qui sont morts. — Après avoir invoqué le Saint-Esprit, ils accomplissent ce sacrifice si digne de vénération, et dont on n’approche qu’avec tremblement. — Ils tiennent si longtemps entre leurs mains le Maître et le Seigneur de tons les hommes. — La prudence la plus attentive leur est nécessaire pour ne blesser aucun de ceux qu’ils sont obligés de voir chaque jour, et s’accommoder avec tous, non en usant d’artifice, de dissimulation, de complaisance et de flatterie, mais plutôt en agissant avec une grande confiance et beaucoup de liberté, usant toutefois de condescendance en de certaines rencontres, selon la nécessité des affaires, et en entremêlant dans leur conduite la sévérité avec la douceur. — Quelque grands que soient les travaux des moines , et quelque rudes que soient les combats qu’ils ont à essuyer, saint Chrysostome trouve qu’il y a moins de peines dans leur état que dans le ministère épiscopal; qu’il est bien plus aisé de pratiquer la vertu dans la solitude que dans les emplois de l’Eglise, qui exposent un évêque à beaucoup d’occasions, et réveillent aisément en lui les vices et les défauts, qui seraient couverts par la solitude. — Le saint docteur revient encore à la fin de ce livre sur le conseil déjà donné précédemment, de ne pas négliger les bruits populaires, quand même ils sont faux. — Il n’est pas difficile de se sauver soi-même. — Le prêtre est exposé à un châtiment plus terrible que tes simples fidèles. — On démontre par diverses comparaisons quels doivent être la crainte et le saisissement d’un homme que l’on veut élever au sacerdoce. — Il n’y a point de guerre plus terrible que celle que nous fait le démon en pareil cas.

 


Haut de la page