Chapitres XXXIX (suite) et X L
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Fin de la Règle

y ait dîner et souper, et dans ce dernier cas, le cellérier réservera un  tiers de cette même livre pour le souper. S'il arrive que les frères aient un surcroît de travail, libre à l'abbé d'ajouter à l'ordinaire ce qu'il jugera expédient sans d'ailleurs favoriser jamais la gloutonnerie  ni donner à un moine l'occasion d'être pris d'indigestion. Rien n'est plus contraire à la condition chrétienne que l'excès dans le manger  comme le dit Notre-Seigneur : "Prenez garde que vos cœurs ne s'abrutissent par des excès de table."

            Pour les enfants d'âge encore tendre, on n'observera pas la mesure fixée pour les grandes personnes : leur portion sera moindre, de manière à éviter tout gaspillage.

           La chair des quadrupèdes est un aliment dont tous doivent généralement s'abstenir, mais il y a exception pour les malades très affaiblis.

CHAPITRE  XL

DE LA MESURE  A  GARDER
DANS LE BOIRE

  "Chacun a reçu de Dieu un dont qui lui est propre, en sorte que la disposition de l'un n'est pas celle de l'autre." Et c'est pourquoi nous avons un certain scrupule à fixer par des règlements le vivre d'autrui. Toutefois, considérant les exigences des santés délicates, nous accorderons une hémine de vin à chacun comme portion suffisante pour  la journée. Mais les frères auxquels Dieu donnerait d'en supporter la privation, peuvent être assurés d'en recevoir la récompense. Au contraire, Si les nécessités du climat, si un travail exceptionnel ou les chaleurs estivales réclament un supplément, le supérieur en jugera et décidera : surtout, qu'il soit prudent et n'accorde pas le vin à volonté, de peur qu'on ne soit gagné par l'ivresse. Sans doute lisons-nous que le vin n'est nullement fait pour les moines, mais il n'est guère possible de les en persuader dans les temps où nous vivons. Convenons du moins de n'en pas boire à satiété, mais de rester en deçà, car  le vin fait déraisonner même les sages.

        Là où les conditions du pays demandent qu'on renonce à se procurer la mesure fixée plus haut, parce que le vin est rare ou qu'il n'y en a pas du tout, ceux qui habitent cette région devront bénir Dieu et se bien garder de murmurer. C'est vraiment notre suprême recommandation, qu'on se tienne franc de tout murmure.

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