Semaine de 2006

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Semaine du Vorbourg 2006

DU 10 AU 17 SEPTEMBRE

 

animée par le Service jurassien des vocations

 Témoins d'une Eglise
aux vocations diverses

Dimanche 10 16 h Célébration d'ouverture

Du Lundi au Samedi, le matin messes
à 5 h 30, 6 h 30, 7 h 30, 8 h 30 et 10 h.

Lundi 11 20 h UP Saint-Germain: paroisse de Courchapoix
Mardi 12 20 h UP Saints Pierre et Paul: paroisse de Delémont
Mercredi 13 15 h Bénédiction des petits enfants
  20 h UP Sainte-Colombe: paroisses de Undervelier et Soulce
Jeudi 14 08 h 30 Messe
  10 h Dekanat Laufental : Pfarrer Walter Meier, Prediger
  20 h  Abendmesse
Vendredi 15 20 h Ajoie, Clos-du-Doubs: paroisse de Courtemaîche
Samedi 16 10 h Franches-Montagnes, Doyenné de Moutier - St-lmier - Bienne:
paroisse de Saint-lmier
  17 h Messe avec "Espace famille"
Dimanche 17 15 h Célébration de clôture de la semaine

Témoignages de diverses vocations aux messes de 8h30,10h et 20h

Confessions au Vorbourg: Chaque matin de 7h à 10h


 


Dimanche 16h00 : Ouverture

Gaby Noirat, diacre

Témoignage

Me présenter comme "diacre" allume presque , toujours un point d'interrogation dans le regard de mes interlocuteurs. J'en suis bien heureux, car cela souligne le caractère humble de notre ministère. Quel plus beau titre que celui de "serviteur" ?
"Comment faut-il vous appeler ? Monsieur le diacre ?" - "Appelez-moi simplement par mon nom de baptême".
C'est bien d'abord en tant que baptisé que je suis au service de l'Eglise. L'ordination diaconale que j'ai reçue m'a confirmé dans cette vocation au service.

La formation

La première formation requise est une expérience humaine acquise dans une vie professionnelle et familiale. Sur le plan intellectuel, notre évêque demande une formation universitaire complète, soit une licence en théologie ou une équivalence. Une préparation spécifique est proposée par le diocèse avant l'ordination.

Sa mission

Traditionnellement le diacre est au service des deux "tables" : la table eucharistique et la table du partage fraternel.
Dans la liturgie, sa fonction symbolique est bien définie par les rituels. A la messe il proclame l'Evangile, le commente, prépare l'autel et envoie la communauté dans la Paix du Christ. Il baptise et bénit des mariages.
Sur le plan de la diaconie et de la vie communautaire, le diacre prend normalement en charge tout ce qui est du service auprès des malades et des plus démunis. Il partage les autres tâches pastorales avec les membres de son équipe. La pratique varie selon les situations locales et la composition des équipes. On peut dire que le diaconat est un état, et que chaque diacre exerce un métier. Généralement il reste actif dans son milieu professionnel, mais, dans notre diocèse, la plupart des diacres occupent un poste d'assistant pastoral.


Lundi 11 septembre

Religieux

Témoignage par Sr Anne-Marie Rebetez, SPC

Ce qui motive ma vie de religieuse, c'est une passion pour le Christ et pour les êtres humains. C'est un appel fort à entrer dans l'aventure de la suite du Christ qui rend libre !
Je m'engage totalement pour la VIE, même si ça paraît fou.
J'ai choisi de vivre ma vocation personnelle avec des soeurs, au jour le jour, dans une vie fraternelle toujours à construire. Nous nous entraidons à aimer, à croire, et à discerner les appels pour notre mission.

La formation
Au préalable, avoir acquis une formation professionnelle.
Puis, après une période de contact avec une communauté, vivre 2 ans de noviciat, sorte d'apprentissage à la vie religieuse, avec formation humaine et spirituelle, biblique, théologique, liturgique.
 

Sa mission
 

Les religieux(ses) vivent en communauté, donnent du temps à l'écoute de la Parole, à la réflexion, à la prière personnelle et communautaire. Ils/elles se mettent au service des autres, à travers des envois en mission - proche ou lointaine - pour une tâche précise comme l'éducation, les soins des malades, les activités sociales et pastorales. Ils/elles vont à la rencontre des autres, essayant de créer dans ces relations qu'ils/elles tissent les conditions humaines d'une possible annonce de Dieu.
 

Chaque congrégation a vu le jour à la suite d'un(e) fondateur(rice), qui, en son temps, a été à l'écoute de l'Esprit et des besoins du monde. C'est pourquoi, les instituts sont variés et répandus à travers le monde : chacun s'oriente vers une mission spécifique, toujours à adapter selon les besoins du temps. Dans la vie apostolique, religieux et religieuses quittent tout pour suivre le Christ, mais leur monastère, c'est le monde ! Ils/elles vivent au milieu de leurs contemporains.

Habité(e)s par la prière et la présence de Dieu, ils/elles sont envoyé(e)s pour témoigner et pour servir dans tous les secteurs de l'activité humaine. Ils/elles veulent traduire en gestes concrets l'amour de Dieu pour tous.

 


Mardi 12 septembre 2006

Prêtre

Témoignage par Dominique Jeannerat, prêtre

Je suis prêtre depuis plus de 15 ans, actuellement en paroisse.
J'aime mon ministère et lui donne le meilleur de moi-même. En retour, il me donne de vivre une foule de rencontres, des moments intenses de partage, dans la joie et dans les épreuves. Mon engagement me sollicite presque sans répit. Il me met au défi d'aimer et de servir toujours mieux la vie, de raviver ma foi aux sources de la Création, de la méditation, de l'amitié partagée. Et de relativiser mes limites et les incertitudes osant la confiance.


La  formation
 

Elle a plusieurs dimensions : théologique (études universitaires), spirituelle (année de discernement, accompagnement personnel, vie communautaire au séminaire) et pastorale (stages en cours de formation et année pastorale en fin d'études). La formation dure près de 7 ans et se fait ordinairement à Fribourg.
 

Sa mission
 

Elle est vaste, la mission du prêtre et fait appel aux talents les plus divers. Elle contient souvent les éléments suivants :
- Partager la communauté de destin d'une région, s'y insérer, aimer les gens qui y vivent.
- Ecouter, favoriser la rencontre entre les événements de la vie humaine et le mystère de Dieu.
- Etre pour le tout-venant le "représentant de l'Eglise" et se laisser interpeller.
- Faire sentir que l'évangile est Bonne Nouvelle.
- Inviter à célébrer les sacrements avec joie et vérité.
- Resserrer les liens dans une communauté et y être artisan de paix.
- Susciter l'attention aux injustices et la solidarité.
- Travailler patiemment à planifier, coordonner et organiser les activités communautaires.

 


Homélie - Témoignage


Je ne sais qui a choisi les lectures bibliques des messes de ce jour, mais c'est un malin ! Il a su y mettre tout l'élan de l'espérance d'un prophète, Isaïe :
l'espérance de la revanche de Dieu sur les malheurs du monde
à travers sa bonne nouvelle de joie et de fête pour les pauvres, les désespérés, les prisonniers.

Il y a mis aussi, dans le psaume, toute l'ardeur du désir de Dieu qui peut habiter l'homme : « Mon cœur et ma chair son un cri vers le Dieu vivant ! ». Et enfin, il a pris l'évangile où se trouve le testament spirituel de Jésus,
son dernier repas où est « inventée » l'eucharistie, le moment où le cœur de Jésus se serre avant l'épreuve et la séparation. Que ses disciples ne trouvent rien de mieux à faire que de se quereller dans un moment aussi décisif est une autre histoire - j'y reviendrai.
Il suffit donc de se laisser prendre par la main par ces textes
pour trouver quelques fondamentaux de la vocation du prêtre. Et, en ce qui me concerne, pour m'inspirer quelques mots de témoignage.

Il est juste de commencer par le désir de Dieu que le psaume évoque.
Il n'y a pas de vocation qui ne naisse d'un désir. D'une aspiration à être.
De l'intuition d'un chemin de vie qui apportera plénitude et accomplissement de soi.
Il y avait un tel désir en moi, lorsque le projet de devenir prêtre
est apparu plus consciemment à l'adolescence. Ce désir, il est toujours le mien,
tout uniment désir de Dieu, désir de vie et de bonheur. Et ce qui fait de la vie d'un prêtre - comme de tout chrétien - quelque chose de savoureux et de lumineux,
c'est que ce désir transparaisse, qu'il se dise et se partage.
 

Le désir de Dieu n'est pas absent de notre société.
Il n'est pas loin quand quelqu'un cherche à méditer,
quand un couple vit une relation d'amour,
quand une artiste ou un artisan cherche le beau,
quand un voisin se montre généreux, s'engage de manière désintéressée.

La difficulté, c'est que le désir de bonheur des hommes et des femmes d'aujourd'hui
et la manière dont les chrétiens en parlent et en vivent, ces deux choses ont de la peine à se rencontrer et à faire du chemin ensemble.

Il m'arrive d'avoir des pensées assez angoissantes sur l'homme :
Qu'est-ce que cette poussière dans l'univers
dont le cœur est si agité et l'esprit si prétentieux ? Qu'est-ce que cette poussière,dans,l'univers,
avec un corps souvent si émouvant mais tellement vulnérable... L'homme, qui s'accroche tellement pour durer,
qui n'échappe pas à la mort et à son mystère, qui serait image de Dieu...
Au fil des années, il me semble avoir perdu un certain sentiment de supériorité
par rapport à ceux qui comprennent tout autrement le sens de l'homme. Je pense par exemple à un philosophe agnostique ou à un sage hindou.


Et je ressens beaucoup plus maintenant - comment dire : -
le « culot » du christianisme de croire que Dieu est un « tu », qu'il est amour, que Jésus est Dieu fait homme et qu'il nous promet de ressusciter.
« Il est grand le mystère de la foi ! » Le sentez-vous, vous aussi ?


C'est pour moi comme la braise qui ne doit jamais s'éteindre dans la vocation : demeurer fidèle au mystère de la foi.
Alors, puisque je suis là pour vous donner un témoignage,
vous êtes en droit d'en entendre un peu plus :
Où est-ce que moi je le vis, je le sens vivre, ce mystère de la foi ?
En mille choses.

Lorsque un enfant sert la messe à mes côtés - et je sens qu'il prie !
Lorsque un jeune couple se prépare au mariage
et qu'ils sont « tout chose » quand on parle d'amour...

Lorsqu'un jeune Portugais chante à la guitare un morceau de fado
à la fête patronale et qu'on a le cœur tout retourné... Lorsque, en méditant, il est donné que la chair et le souffle
s'accordent pour devenir une même prière...

Lorsqu'on recherche un artiste pour un nouveau vitrail à l'église de Saint-Imier
et qu'on voit ce qu'il serait possible de réaliser... Lorsque je relis l'évangile de la pêche miraculeuse
et que je sens tout au fond de moi que c'est vrai.

Lorsqu'un malade à l'hôpital peut se dire en vérité
et qu'on a les deux les yeux qui se mouillent.

Lorsque j'entends le Requiem de Mozart, les pieds dans la boue et la tête sous l'averse
à l'open air de Mont-Soleil...
Voyez : « le mystère de la foi ». Parfois, on n'est pas loin du Royaume de Dieu ! Ben, c'est pas ça qui remplit mon église !
Enfin : « mon » église, on se comprend... Ça, c'est un peu rude quand même. Mais si la multitude des soucis et des choses à faire n'étouffe pas trop la réceptivité à ce mystère de la foi, ce n'est finalement pas trop dramatique.
Je voulais encore parler d'Isaïe, de la Bonne Nouvelle annoncée aux pauvres. Parce que moi qui rêvais aussi de changer le monde en devenant prêtre, je me sens un peu « refait ».
Moi qui ai passé une année de ma vie auprès d'enfants de la rue à Ouagadougou, je ne sais si j'ai gardé assez vif le désir de justice, et assez intacte l'attention à la dignité des plus pauvres.
Réfléchir à un article sur les requérants d'asile...
Recevoir patiemment chaque semaine un monsieur qui vit comme un clochard... Amener une fois un musicien de rue aux urgences... Quand j'ai fait ça, je cale. J'arrive pas à faire plus.
Et il m'arrive, comme dans l'histoire du Bon Samaritain, d'être le prêtre qui passe de l'autre côté du chemin, parce qu'il est pressé - et je n'en suis pas fier...

Reste l'évangile de ce jour :
la dernière cène de Jésus. L'institution de l'eucharistie.

Vous vous rendez compte : depuis que je suis prêtre,
j'ai peut-être célébré déjà 5000 fois la messe !
Mais je devrais être un saint ! Ou je le deviens à doses homéopathiques !

Il y a pourtant peu de temps que j'ai pris réellement conscience, en lisant un texte d'un dominicain, le Père Radcliffe, dans quel climat épouvantable Jésus a vécu son dernier repas. Il y avait de la trahison dans l'air, de la suspicion. Et en plus, on se chamaillait autour de Jésus pour savoir qui était le plus grand.

Si donc l'Eglise aujourd'hui n'est pas meilleure que les disciples, c'est dans l'ordre des choses. C'est parfois déprimant. Ça décourage, ça peut même détruire certaines personnes.
Mais cela me remet en place.

Quand Jésus, dans son testament spirituel, donne le commandement de servir la vie, je sens la relativité de mes « ambitions pastorales » au regard des mille attentions quotidiennes qui sont demandées autour de moi de la part d'une maman, d'un éducateur, d'une infirmière.

La dernière cène de Jésus me montre enfin la confiance insensée que Jésus accorde aux hommes et aux femmes qu'il appelle.
Les grandes choses cohabitent dans une même vie
avec les médiocrités les plus lamentables - dans la mienne aussi, même si je vous ai fait un « beau témoignage » -
et cela me gardera de me croire pour cela:meilleur que mes confrères !...

Dieu est bien au-delà de nos grandeurs
et il est caché au cœur de la pauvreté humaine.
AMEN.

 


Mercredi 13 septembre 2006

Témoignage semaine SJV du Vorbourg


Permettez-moi de commencer par une petite histoire. C’est celle d’un petit garçon qui vient de faire sa première communion. La semaine suivante, la sœur du village s’approche de lui et lui demande de faire partie des servants de messe. La réponse de notre garçon fut un bon non. La sœur est revenue plusieurs fois demander au garçon qui à force accepta de s’engager comme servant de messe.

Vous l’aurez compris, ce garçon, c’est moi. Aujourd’hui, je relis cette histoire comme le premier appel à ma vocation actuelle et je me dis que j’ai bien fait d’accepter car j’ai découvert aux servants de messe que le mot Eglise ne signifie pas bâtiment avec un clocher où l’on célèbre la messe mais plutôt que Eglise signifie communauté de vie. En effet, mes camarades et moi passions plus de temps aux soupers de Noël, à des animations de Pâques, à des pique-niques de fin d’année qu’à servir la messe. Ces temps m’ont permis de comprendre le besoin d’être entouré par une communauté.

Par la suite, ce besoin, j’ai voulu lui donner une autre dimension en participant aux activités proposées par la pastorale des adolescents et des jeunes. J’ai participé à la session de sortants d’école, au groupe de jeunes de ma paroisse, au Montée Vers Pâques, à des camps, etc. Durant toutes ces activités, j’ai eu l’occasion de comprendre quel est le sens de ma vie et quelles sont mes convictions.

C’est alors que j’ai reçu un deuxième appel de Dieu par l’intermédiaire des animateurs jeunesses qui m’ont demandé d’aller me former pour à mon tour pouvoir permettre aux autres de réfléchir sur le sens de leur vie.

Ma formation c’est faite à l'IFM (institut de formation romande aux ministères de Fribourg). J’y ai découvert la théologie, la Bible, les sciences humaines, l’animation de groupe, etc.

Fraîchement sorti de formation, je suis aujourd’hui animateur jeunesse auprès des 13-25 ans du Jura pastoral et plus particulièrement pour les adolescents et les jeunes des doyennés d’Ajoie – Clos-du-Doubs et des Franches-Montagnes.

Pour moi, que veut dire être animateur jeunesse ? Pour moi, c’est être auprès des autres discrètement afin qu’à leur tour il puissent comprendre le sens du mot Eglise, la communauté, le sens de leur vie et qu’il puisse ainsi découvrir le Christ qui nous invite par un appelle personnelles à participer à son repas, comme il le fait avec les personnes de l’Evangile du jour, pour ensuite aller annoncer la Bonne Nouvelle au monde. Alors, osons écouter l’appelle que le Christ nous fait et osons répondre à cette appelle !

La Bénédiction des enfants


Vendredi 15 septembre 2006

CATÉCHISTES

Témoignage de Mme Chantal Franc

Témoignage

"Comment invoqueraient-ils le nom du Seigneur, sans avoir cru en lui ? Et comment croiraient-ils en lui, sans avoir entendu ? Et comment l'entendraient-ils, si personne ne le proclame ? Et comment le proclamer sans être envoyé ?"
Rm 10, 14-15
Je suis catéchiste mais avec d'autres, nous partageons notre foi, nous annonçons ce qui nous fait vivre, nous rend heureux, nous apporte de la joie. Nous vivons avec le bonheur de sentir Dieu présent dans nos vies et notre histoire.

La formation

La formation se vit à l'IFM (Institut de Formation aux Ministères) sur 3 années.
Le programme s'articule autour de grands axes prioritaires : théologique, pastoral, sciences humaines, spirituel et liturgique. L'IFM offre une formation aux personnes envoyées pour un ministère reconnu par l'Eglise et les communautés.

Sa mission

La mission du catéchiste est de favoriser la rencontre avec Jésus-Christ et d'accompagner le cheminement des enfants et des parents en se laissant évangéliser lui-même.
"Rendre tout homme et tout l'homme présent à la Parole de Dieu dans un dialogue qui honore la liberté de choix et invite à un engagement personnel de vie. "
(Henri Deroitte)

Le DGC (Directoire Général de la Catéchèse donne une définition précise de cette mission : "Le but de la catéchèse est atteint à travers diverses tâches qui s'impliquent mutuellement. Pour les mettre en œuvre, la catéchèse s'inspirera de la méthode suivie par Jésus pour former ses disciples. Il leur faisait connaître les diverses dimensions du Royaume de Dieu ("A vous, il a été donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu" - Mt 13,1) ; il leur apprenait à prier ("Lorsque vous priez, dites : Père..." - Lc 11,2) ; il leur proposait les attitudes évangéliques ("Mettez-vous à mon école car je suis doux et humble de cœur" -Mt 11,29), il les initiait à la mission ("Il les envoya deux par deux..." - Lc 10,1).

Connaître, célébrer, en vivre, prier

Toutes ces dimensions de la foi chrétienne se vivent dans la communauté chrétienne et s'annonce dans la mission, c'est une foi partagée et annoncée.
"Faire de notre présent une présence à sa PRESENCE"