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CHAPITRE VII. DE L'OFFICE DE TIERCE, SEXTE ET NONE AU TEMPS DE NOËL.Ce Chapitre n’est pas numérisé Les limites que nous nous sommes imposées dans cette Année liturgique ne nous permettant pas de donner le texte de tous les Offices de l'Eglise au Temps de Noël, nous nous bornerons à reproduire ceux auxquels les simples fidèles ont coutume de prendre part, et qui, pour cette raison, se célèbrent avec plus de solennité. Aux Vêpres et aux Complies que nous avons insérées dans l’Avent, nous joignons donc ici les Heures de Tierce, Sexte et None, que l'on chante ordinairement, même dans les Eglises paroissiales, aux fêtes de Noël et de l'Epiphanie. La forme liturgique est la même
pour Tierce, Sexte et None. Après l'invocation du secours divin, on chante une Hymne
et trois Psaumes, suivis d'une Antienne, de la petite Leçon appelée Capitule,
d'un Chœur avec refrain, connu sous le nom de Répons bref, pour le
distinguer des Répons ordinaires qui sont plus longs; enfin de l'Oraison
qui renferme comme le résumé de tous les vœux et de toutes les demandes de
l'Eglise, dans la fête qu'on célèbre. Les Psaumes assignés pour ces trois Heures ne sont que des divisions ou fragments du célèbre Psaume cxvm0, que l'Eglise récite tout entier chaque 104 jour, et qui est considéré comme le cantique de la prière par excellence. Dans ce Psaume, le prophète s'adresse presque toujours au Verbe incarné, qui est tout à la fois la Loi divine et le Législateur. Il ne sera pas difficile de sentir la beauté particulière de ce cantique, au temps de Noël ; mais les mystères de ce saint Temps ne l'épuiseront pas. La prière liturgique est la manne du désert qui s'accommodait au goût de tous ceux qui étaient appelés à s'en nourrir. A TIERCE. A SEXTE. A NONE. |