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CHAPITRE VIII. DE L’OFFICE DES VEPRES DES DIMANCHES ET DES FÊTES, AU TEMPS DE NOËL.Ce Chapitre est partiellement numérisé. L’Office des Vêpres, ou Office du soir, dans toute l'année, se compose d'abord de cinq Psaumes, accompagnés d'Antiennes. Au Temps de Noël, ces Psaumes sont souvent différents de ceux que l'Eglise emploie le Dimanche, dans le reste de l'Année liturgique. Nous avons disposé la rédaction de ce. volume de manière à satisfaire le juste désir des fidèles, qui aiment à trouver de la commodité dans les livres qu'ils portent aux Offices divins. Nous placerons donc d'abord ici les Psaumes propres au Dimanche, dont plusieurs figurent entre ceux que chante l'Eglise aux fêtes du Temps de Noël, et qui d'ailleurs sont tous employés lorsqu'on fait l'Office ordinaire du Dimanche. Cet Office commence par le cri ordinaire de l'Eglise : Deus in adjutorium meum intende, Etc… Le premier de ces Psaumes est prophétique sur les grandeurs du Messie. Cet enfant qui nous est né dans l'humilité ira s'asseoir un jour à la droite du Père céleste. Il convient de rappeler sa génération éternelle comme Dieu, aujourd'hui qu'il daigne prendre naissance comme homme ; de chanter sa gloire future au milieu de ses abaissements présents. PSAUME CIX.Le Psaume suivant célèbre les bienfaits de Dieu envers son peuple : l'Alliance promise, la Rédemption, la fidélité du Seigneur à ses promesses. PSAUME CX.Le troisième Psaume chante la félicité de l'homme juste et ses espérances au jour de la naissance du Seigneur. Il exprime aussi la confusion du pécheur qui aura méconnu le grand mystère d'humilité et d'amour. PSAUME CXI.Le quatrième Psaume est un cantique de louange au Seigneur qui, du haut du ciel, a pris pitié de la nature humaine, et a daigné la relever par l'Incarnation. PSAUME CXII.Le cinquième Psaume rappelle les prodiges de l'ancienne Alliance, figures dont l'accomplissement commence dans ce mystère de la naissance de l'Emmanuel qui vient délivrer Israël de l'Egypte, arracher les Gentils à la servitude des idoles, et répandre une bénédiction universelle sur quiconque voudra craindre et aimer le Seigneur. PSAUME CXIII.Après les cinq Psaumes, l'Eglise place une petite Leçon des saintes Ecritures, désignée sous le nom de Capitule, parce qu'elle est toujours très courte. On trouvera ces Capitules en leur lieu, dans l'Office des fêtes du Temps de Noël. Nous donnerons seulement ici celui qu'on lit aux dimanches qui se succèdent à partir de l'Octave de l'Epiphanie, jusqu'à la Purification. CAPITULE. ( II Cor. I.)Béni soit Dieu et le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos tribulations. V/. Rendons grâces à Dieu. On chante ensuite l'Hymne. Nous plaçons ici celle qui est particulière au Dimanche. Composée par saint Grégoire le Grand, elle célèbre la création et les avantages de la lumière que Dieu, en ce premier jour, fit sortir du néant, et qui est l'image sensible de l'Emmanuel, lumière du monde qui s'est levée à l'Orient sur ceux qui étaient assis dans les ombres de la mort. HYMNE.
13o Le Verset qui suit est celui du Dimanche ; on trouvera en leur lieu les Versets propres des fêtes du Temps de Noël.
Vient ensuite le Cantique de Marie Mère de Dieu, célébrant sa maternité divine et tous les biens qui en résultent pour le monde. Ce Cantique, si suave dans son ineffable douceur, fait partie essentielle de l'Office des Vêpres ; mais il emprunte une expression toute particulière au Temps de Noël, dans lequel toute l'Eglise, réjouie du merveilleux enfantement, proclame Bienheureuse l'humble Vierge que la Vertu du Très-Haut a couverte de son ombre, et que l'Esprit-Saint a fécondée pour le salut de l'univers. CANTIQUE DE MARIE.
L'Oraison ou Collecte qui, à la fin de l'Office des Vêpres, résume tous les vœux de l'Eglise, se trouve plus loin, en son lieu, aux Fêtes et Dimanches du Temps de Noël. Les Vêpres se terminent par les Versets suivants :
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