CHAPITRE VIII

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JOUR DE NOËL
I° VÊPRES DE NOËL
Av. OFFICE DE NUIT
MATINES DE NOËL
MESSE DE MINUIT
LAUDES DE NOËL
MESSE DE L'AURORE
JOURNÉE DE NOËL
II° VÊPRES DE NOËL
ETIENNE
JEAN
INNOCENTS
THOMAS DE CANTORBERY
VI° J. Oct. NOEL
SILVESTRE
CIRCONCISION
Oct. ETIENNE
Oct. JEAN
GENEVIEVE
Oct. INNOCENTS
Vig. EPIPHANIE

CHAPITRE VIII. DE L’OFFICE DES VEPRES DES DIMANCHES ET DES FÊTES, AU TEMPS DE NOËL.

 

Ce Chapitre est partiellement  numérisé.

 

L’Office des Vêpres, ou Office du soir, dans toute l'année, se compose d'abord de cinq Psaumes, accompagnés d'Antiennes. Au Temps de Noël, ces Psaumes sont souvent différents de ceux que l'Eglise emploie le Dimanche, dans le reste de l'Année liturgique. Nous avons disposé la rédaction de ce. volume de manière à satisfaire le juste désir des fidèles, qui aiment à trouver de la commodité dans les livres qu'ils portent aux Offices divins. Nous placerons donc d'abord ici les Psaumes propres au Dimanche, dont plusieurs figurent entre ceux que chante l'Eglise aux fêtes du Temps de Noël, et qui d'ailleurs sont tous employés lorsqu'on fait l'Office ordinaire du Dimanche.

 

Cet Office commence par le cri ordinaire de l'Eglise :

 

Deus in adjutorium meum intende,

Etc

 

Le premier de ces Psaumes est prophétique sur les grandeurs du Messie. Cet enfant qui nous est né dans l'humilité ira s'asseoir un jour à la droite du Père céleste. Il convient de rappeler sa génération éternelle comme Dieu, aujourd'hui qu'il daigne prendre naissance comme homme ; de chanter sa gloire future au milieu de ses abaissements présents.

 

PSAUME CIX.

 

 

Le Psaume suivant célèbre les bienfaits de Dieu envers son peuple : l'Alliance promise, la Rédemption, la fidélité du Seigneur à ses promesses.

 

PSAUME CX.

 

 

Le troisième Psaume chante la félicité de l'homme juste et ses espérances au jour de la naissance du Seigneur. Il exprime aussi la confusion du pécheur qui aura méconnu le grand mystère d'humilité et d'amour.

PSAUME  CXI.

 

Le quatrième Psaume est un cantique de louange au Seigneur qui, du haut du ciel, a pris pitié de la nature humaine, et a daigné la relever par l'Incarnation.

 

PSAUME CXII.

 

Le cinquième Psaume rappelle les prodiges de l'ancienne Alliance, figures dont l'accomplissement commence dans ce mystère de la naissance de l'Emmanuel qui vient délivrer Israël de l'Egypte, arracher les Gentils à la servitude des idoles, et répandre une bénédiction universelle sur quiconque voudra craindre et aimer le Seigneur.

 

PSAUME CXIII.

 

Après les cinq Psaumes, l'Eglise place une petite Leçon des saintes Ecritures, désignée sous le nom de Capitule, parce qu'elle est toujours très courte. On trouvera ces Capitules en leur lieu, dans l'Office des fêtes du Temps de Noël. Nous donnerons seulement ici celui qu'on lit aux dimanches qui se succèdent à partir de l'Octave de l'Epiphanie, jusqu'à la Purification.

 

CAPITULE. ( II Cor. I.)

 

Béni soit Dieu et le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos tribulations.

V/. Rendons grâces à Dieu.

 

On chante ensuite l'Hymne. Nous plaçons ici celle qui est particulière au Dimanche. Composée par saint Grégoire le Grand, elle célèbre la création et les avantages de la lumière que Dieu, en ce premier jour, fit sortir du néant, et qui est l'image sensible de l'Emmanuel, lumière du monde qui s'est levée à l'Orient sur ceux qui étaient assis dans les ombres de la mort.

 

HYMNE.

 

 

 

Lucis  Creator  optime

Lucem dierum proferens :

Primordiis lucis novae,

Mundi parans originem.

Qui mane junctum vesperi

 

Diem vocari  praecipis :

Illabitur  tetrum  chaos,

Audi  preces  cum  fletibus.

 

 

 

Ne mens gravata crimine,

Vitae sit exsul munere :

Dum  nil perenne cogitat,

Seseque culpis illigat.

 

 

 

Caeleste pulset ostium,

Vitale tollat prasmium :

Vitemus omne noxium,

Purgemus  omne pessimum.

 

Praesta,  Pater piissime,

Patrique compar Unice,

Cum Spiritu Paraclito

Regnans per omne saeculum. Amen.

 

 

Dieu bon, créateur de la lumière, qui avez produit le flambeau des jours, vous avez préludé à l'origine de ce monde, en produisant, au premier jour, cette lumière qui jusqu'alors n'avait pas brillé.

 

O vous, qui nous apprenez à donner le nom de jour à l'espace qui s'étend du matin jusqu'au soir, un noir chaos menace encore de nous envelopper : écoutez nos prières, et voyez nos larmes.

 

Que notre âme appesantie par le péché ne demeure pas exilée de cette vie immortelle que vous lui avez préparée, cette âme si lâche quand il faut penser à l'éternité, si prompte à tomber dans les liens du péché.

 

Qu'elle frappe enfin aux portes des cieux; qu'elle enlève le prix de la vie; qu'elle évite tout ce qui peut lui nuire; qu'elle se purifie de toute iniquité.

 

Faites-nous cette grâce , ô Père très miséricordieux, et vous, ô Fils unique, égal au Père, qui, avec l'Esprit Consolateur , régnez dans tous les siècles. Amen.

 

 

 

 

13o 

 

 

Le Verset qui suit est celui du Dimanche ; on trouvera en leur lieu les Versets propres des fêtes du Temps de Noël.

 

 

V/. Dirigatur, Domine , oratio mea,

R/. Sicut incensum in conspectu tuo.

V/. Que ma prière s'élève vers  vous ,  Seigneur !

R/. Comme l'encens monte en votre présence.

 

 

 

 

Vient ensuite le Cantique de Marie Mère de Dieu, célébrant sa maternité divine et tous les biens qui en résultent pour le monde. Ce Cantique, si  suave dans son ineffable douceur, fait partie essentielle de l'Office des Vêpres ; mais il emprunte une expression toute particulière au Temps de Noël, dans lequel toute l'Eglise, réjouie du merveilleux enfantement, proclame Bienheureuse l'humble Vierge que la Vertu du Très-Haut a couverte de son ombre, et que l'Esprit-Saint a fécondée pour le salut de l'univers.

 

CANTIQUE  DE  MARIE.

 

 

 

MAGNIFICAT  anima mea Dominum ;

Et exsultavit spiritus meus : * in Deo Salutari meo.

Quia respexit humilitatem ancillae sua: : * ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes.

Quia fecit mihi magna qui potens est : * et sanctum Nomen ejus.

Et misericordia ejus a progenie in progenies : * timentibus eum.

Fecit potentiam in brachio suo : * dispersit superbos mente cordis sui.

Deposuit potentes de sede : * et exaltavit humiles.

Esurientes implevit bonis : * et divites dimisit inanes.

Suscepit Israël puerum suum : * recordatus misericordiœ suae.

Sicut locutus  est ad patres nostros : * Abraham et semini ejus in sœcula.

 

 

Mon âme glorifie le Seigneur ; Et mon esprit tressaille en Dieu mon Sauveur :

Car il a regardé la bassesse de sa servante ; et, pour cela, toutes les nations m'appelleront Bienheureuse.

Il a fait en moi de grandes choses, Celui qui est puissant et de qui le Nom est saint ;

Et sa miséricorde s'étend, de génération en génération, sur ceux qui le craignent.

Il a opéré puissamment par son bras, et dispersé ceux qui suivaient les orgueilleuses pensées de leur cœur.

Il a mis à bas de leur trône les puissants, et il a élevé les humbles.

Il a rempli de biens ceux qui avaient faim, et renvoyé vides ceux qui étaient riches.

Il a reçu en sa protection Israël son serviteur, se souvenant de la miséricordieuse promesse

Qu'il fit autrefois à nos pères, à Abraham et postérité pour jamais.

 

 

 

 

L'Oraison ou Collecte qui, à la fin de l'Office des Vêpres, résume tous les vœux de l'Eglise, se trouve plus loin, en son lieu, aux Fêtes et Dimanches du Temps de Noël.

 

Les Vêpres se terminent par les Versets suivants :

 

 

 

 

V/. Benedicamus Domino.

R/. Deo gratias.

V/. Fidelium animae per misericordiam  Dei requiescant in pace.

R/. Amen.

 

 

V/. Bénissons le Seigneur.

R/. Nous rendons grâces à Dieu.

V/. Que les âmes des fidèles, par la miséricorde de Dieu, reposent en paix.

R/. Amen.

 

 

 

 

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