VENDREDI II

Précédente Accueil Remonter Suivante

Accueil
Remonter
PRÉFACE
CHAPITRE I
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
CHAPITRE VIII
Ier DIMANCHE
LUNDI I
MARDI I
MERCREDI I
JEUDI I
VENDREDI I
SAMEDI I
DIMANCHE II
LUNDI II
MARDI II
MERCREDI II
JEUDI II
VENDREDI II
SAMEDI II
DIMANCHE III
LUNDI III
MARDI III
MERCREDI III
JEUDI III
VENDREDI III
SAMEDI III
DIMANCHE IV
LUNDI IV
MARDI IV
MERCREDI IV
JEUDI IV
VENDREDI IV
SAMEDI IV
PROPRE DES SAINTS

LE VENDREDI DE LA DEUXIÈME SEMAINE DE CARÊME.

 

La Station est aujourd'hui dans l'Eglise de Saint-Vital, Martyr, père des deux illustres martyrs milanais saint Gervais et saint Protais.

 

 

COLLECTE.

 

 

Da, quæsumus omnipotens Deus , ut sacro nos purificante jejunio, sinceris mentibus ad sancta Ventura facias pervenire. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

 

 

Faites, ô Dieu tout-puissant ! que, purifiés par ce jeûne sacré, nous arrivions d'un cœur sincère aux saintes solennités qui approchent. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

 

 

 

LEÇON.

 

 

Lectio libri Genesis. Cap. XXXVII.

 

 

In diebus illis : Dixit Joseph fratribus suis: Audite somnium meum quod vidi : Putabam nos hgare manipulos in agro et quasi consurgere manipulum meum, et stare. vestrosque manipulos circumstantes adorare manipulum meum. Resnonderunt fratres ejus : Numquid rex noster eris? aut subjiciemur ditioni tuae? Hæc  ergo causa somniorum atque sermonum, invidiœ et odii fomitem ministravit. Aliud quoque vidit somnium, quod narrans fratribus ait: Vidi per somnium quasi solem, et lunam, et stellas undecim adorare me. Quod eu ni patri suo, et fratribus retulisset, increpavit eum pater suus, et dixit : Quid sibi vult hoc somnium quod vidisti ? Num ego, et mater tua, et fratres tui adorabimus te super terram ? Invidebant ei igitur fratres sui : pater vero rem tacitus considerabat. Cumque fratres illius in pascendis gregibus patris morarentur in Sichem, dixit ad eum Israël : Fratres tui pascunt oves in Sichimis : veni, mittam te ad eos. Quo respondente: Praesto sum, ait ei : Vade, et vide si cuncta prospéra sint erga fratres tuos, et pecora : et renuntia mihi quid agatur. Missus de valle Hebron, venit in Sichem : invenit-que eum vir errantem in agro, et interrogavit quid quæreret. At ille respondit : fratres meos quæro: indica mihi ubi pascant grèges. Dixitque ei vir: Recesserunt de loco isto; audivi autem eos dicentes : Eamus in Dothain.  Perrexit ergo Joseph post fratres suos, et invenit eos in Dothain. Quicum vidissent eum procul, antequam accederetad eos, cogitaverunt illum occidere, et mutuo loquebantur: Ecce somniator venit : venite, occidamus eum, et mittamus in cisternam veterem : dicemusque : Fera pessima devoravit eum, et tune apparebit quid illi prosint somnia sua. Audiens autem hoc Ruben, nitebatur liberare eum de manibus eorum, et dicebat : Non interliciatis animam ejus? nec effundatis sanguinem; sed projicite eum in cisternam hanc, quæ est in solitudine, manusq u e vestras servate innoxias. Hoc autem dicebat, volens eripere eum de manibus eorum, et reddere patri suo.

 

 

Lecture du livre de la Genèse. Chap. XXXVII.

 

En ces jours-là, Joseph dit à ses frères:

Ecoutez le songe que j'ai eu. Il me semblait que je liais avec vous des gerbes dans un champ, et que ma gerbe se levait et se tenait debout, tandis que les vôtres entouraient la mienne et l'adoraient Ses frères lui répondirent: Seras-tu donc notre roi, et serons-nous soumis à ta domination? Ces songes et ces entretiens  allumèrent davantage l'envie et la haine contre lui. Il eut encore un autre songe, qu'il raconta à ses frères en leur disant: J'ai vu comme le soleil, la lune et onze étoiles qui m'adoraient. Lorsqu'il eut rapporté ceci à son père et à ses frères, son père le réprimanda, et lui dit : Que veut dire ce songe que tu as eu? Est-ce que moi, ta mère et tes frères devons t'adorer sur la terre? Ses frères étaient donc pleins d'envie contre lui ; mais son père considérait la chose avec attention et dans le silence. Il arriva que ses frères, paissant les troupeaux de leur père, s'arrêtèrent en Sichem, et Israël dit à Joseph : Tes frères paissent les brebis dans Sichem ; viens donc, afin que je t'envoie vers eux. Il répondit : Je suis prêt. Jacob lui dit : Va, et vois si tes frères se portent bien, et si les troupeaux sont en bon état; et tu me rapporteras ce qui se passe. Etant donc parti de la vallée d'Hébron, il vint à Sichem ; et un homme, l'ayant trouvé errant dans la campagne, lui demanda ce qu'il cherchait. Il répondit : Je cherche mes frères; indiquez-moi où ils paissent leurs troupeaux. Et cet homme lui dit: Ils se sont retirés de ce lieu ; et je les ai entendus se dire : Allons vers Dothain. Joseph alla donc après ses frères, et il les trouva en Dothain. Eux, l'apercevant de loin, avant qu'il tût arrivé à eux, eurent la pensée de le tuer; et ils se disaient l'un à l'autre : Voici le songeur qui vient. Venez, tuons-le et jetons-le dans cette vieille citerne. Nous dirons: Une bête féroce l'a dévoré; et alors nous verrons à quoi lui auront servi ses songes. Mais Ruben, entendant ceci, s'efforçait de le délivrer de leurs mains, et il disait : Ne le tuez pas, et ne répandez pas son sang; mais jetez-le dans cette vieille citerne qui est au désert, et conservez vos mains pures. Il disait ceci dans le dessein de l'arracher de leurs mains et de le rendre à son père.

 

 

La sainte Eglise reporte aujourd'hui notre attention sur la prévarication des Juifs, et sur ce qui en est résulté pour la vocation des Gentils ; dans cette instruction destinée aux Catéchumènes, puisons notre propre édification. Prenons d'abord dans une figure de l'Ancien Testament la notion du fait que nous allons voir accompli dans notre Evangile. Joseph est l'objet des complaisances de son père Jacob, qui voit en lui le fils de Rachel, son épouse préférée, et qui l'aime pour son innocence. Des songes prophétiques ont annoncé la future grandeur de cet enfant ; mais il a des frères ; et ces frères, poussés par une noire envie, ont résolu de le faire périr. Ce dessein impie n'est pas mis à exécution dans toute son étendue; mais il s'accomplit dans une certaine mesure : Joseph ne reverra plus la terre qui l'a vu naître. Il est vendu à des marchands étrangers; bientôt un noir cachot devient son séjour. Mais il en sort pour dicter des lois, non dans la terre de Chanaan qui l'a repoussé, mais au sein de l'Egypte païenne. Par lui, cette région de la gentilité, livrée à la plus affreuse famine, retrouve l'abondance et la paix; et pour ne pas périr eux-mêmes dans le pays d'où ils l'ont exilé, les frères de Joseph sont réduits à descendre en Egypte et à venir implorer la clémence de celui qui fut leur victime. Qui ne reconnaît dans cette merveilleuse histoire le type de notre divin Rédempteur, Fils de Dieu et de Marie, en butte à la jalousie de sa propre nation, malgré les signes prophétiques qui se réalisent en lui jusqu'au dernier ? Sa mort est résolue comme celle de Joseph; comme lui il est indignement vendu. Il traverse les ombres de la mort, pour reparaître ensuite plein de gloire et de puissance. Mais ce n'est plus à Israël qu'il prodigue les marques de sa prédilection; il s'est tourné vers les Gentils, et il demeure avec eux désormais. C'est là que les restes d'Israël viendront le chercher, lorsque, voulant enfin rassasier la faim qui les presse, ils consentiront à reconnaître pour le véritable Messie ce Jésus de Nazareth, leur Roi, qu'ils ont crucifié.

 

EVANGILE.

 

 

Sequentia  sancti Evangelii  secundum Matthaeum. Cap. XXI.

 

In illo tempore  : Dixit Jesus turbis Judæorum, et prineipibus sacerdotum parabolam hanc : Homo erat pater-familias, qui plantavit vincam, et sepem circumdedit ei, et fodit in ea torcular, et redificavit turrim, et locavit eam agricolis, et peregre profectus est. Cum autem tempus fructuum appropinquasset, misit servos suos ad agricolas, ut acciperent fructus ejus. Et agricole, apprehensis servis ejus, alium ceciderunt, alium occiderunt, alium vero lapidaverunt. Iterum misit alios servos plures prioribus, et fecerunt illis similiter. Novissime autem misit ad eos filium suum, dicens : Verebuntur filium meum. Agricoles autem videntes filium, dixerunt intra se : Hic est haeres : venite, occidamus eum, et habebimus hxreditatem ejus. Et apprehensum eum ejecerunt extra vineam, et occiderunt. Cum ergo venerit dominus vineæ, quid faciet agricolis illis ? Aiunt illi : Malos maie perdet : et vincam suam locabit aliis agricolis, qui reddant ei fructum temporibus suis. Dicit illis Jesus : Numquam legistis in Scripturis : Lapidem quem reprobaverunt aedificantes, hic factus est in caput anguli ? A Domino factum est istud, et est mirabile in oculis nostris. Ideo dico vobis, quia auferetur a vobis regnum Dei, et dabitur genti facienti fructus ejus. Et qui ceciderit super lapidem istum, confringetur : super quem vero ceciderit, conterct eum.  Et cum audissent principes sacerdotum et Pharisaei parabolas ejus, cognoverunt quod de ipsis diceret. Et quærentes eum tenere, timuerunt turbas : quoniam sicut Prophetam eum habebant.

 

 

La suite du saint Evangile selon saint Matthieu. Chap. XXI.

 

En ce  temps-là,  Jésus dit à la  foule  des  Juifs  et aux princes des prêtres cette parabole : il y avait un homme père de famille qui planta une vigne et l'entoura d'une haie, y creusa un pressoir, et y bâtit une tour, et l'ayant louée à des vignerons, il partit pour un pays lointain. Or, comme le temps de la vendange approchait, il envoya vers les vignerons ses serviteurs pour recueillir ses fruits. Et les vignerons, s'étant saisis de ses serviteurs, battirent l'un, tuèrent l'autre, et en lapidèrent un autre. Il envoya de nouveau d'autres serviteurs en plus grand nombre ; et ils les traitèrent de même. Enfin il leur envoya son fils, disant : Du moins ils respecteront mon fils! Mais les vignerons, voyant le fils, se dirent entre eux : Celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le, et nous aurons son héritage. Et l'ayant pris, ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. lors donc que viendra le maître de la vigne, que fera-t-il à ces vignerons ? Ils lui répondirent : Il châtiera sévèrement ces méchants, et il louera sa vigne à d'autres vignerons qui lui en rendront les fruits en leur temps. Jésus leur dit : N'axez-vous jamais lu dans les Ecritures : Ea pierre qu'avaient rejetée ceux qui bâtissaient , est devenue le sommet de l'angle : c'est l'œuvre du  Seigneur; elle est admirable à nos yeux ? C'est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et il sera donné à un peuple qui en produira les fruits. Et celui qui tombera sur cette pierre se brisera ; et celui sur qui elle tombera , elle l'écrasera. Les princes des prêtres et les Pharisiens, entendant ses paraboles, connurent qu'il parlait d'eux, et cherchèrent à se saisir de lui ; mais ils craignirent le peuple, parce qu'il le considérait comme un Prophète.

 

 

 

Ce ne sont plus ici les ombres et les figures de l'antique alliance, qui ne nous montraient notre Rédempteur que dans le lointain et sous des traits empruntés ; nous sommes en face de la réalité même. Encore un peu de temps, et la victime trois fois sainte aura succombé sous les coups de ses envieux. Qu'elle est terrible et solennelle la parole de Jésus dans ces dernières heures ! Ses ennemis en sentent tout le poids; mais, dans leur orgueil, ils veulent lutter jusqu'à la fin contre celui qui est la Sagesse du Père, s'obstinant à ne pas reconnaître en lui cette Pierre redoutable qui brise celui qui la heurte, et qui écrase celui sur lequel elle tombe. Cette Vigne, c'est la Vérité révélée, la règle de la foi et des mœurs, l'attente du Messie Rédempteur, l'ensemble des moyens du salut; c'est aussi la famille des enfants de Dieu, son héritage, son Eglise. Dieu avait choisi la Synagogue pour être dépositaire d'un tel trésor; il voulait que sa vigne fût gardée fidèlement,

 

268

 

qu'elle fructifiât entre les mains des vignerons, qu'ils la reconnussent toujours pour son bien à lui, l'objet de ses complaisances. Mais dans son cœur sec et avare, la Synagogue a voulu s'approprier la Vigne du Seigneur. En vain a-t-il envoyé à diverses reprises ses Prophètes pour revendiquer ses droits : les vignerons infidèles les ont fait périr. Le Fils de Dieu, l'héritier, vient lui-même en personne. Le recevront-ils du moins avec honneur et déférence ? rendront-ils hommage à son divin caractère ? Non; ils ont formé l'affreux projet de le tuer, et, après l'avoir expulsé comme un étranger sacrilège, ils le mettront à mort. Accourez donc, ô Gentils ! venez exercer la vengeance du Père ; ne laissez pas pierre sur pierre dans cette ville coupable qui a crié : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants !. » Mais vous ne serez pas seulement les ministres de la justice céleste ; vous êtes devenus l'objet de la prédilection du Seigneur. La réprobation de ce peuple ingrat vous ouvre les portes du salut. Soyez désormais les gardiens de la vigne jusqu'à la fin des siècles; nourrissez-vous de ses fruits; ils sont à vous. De l'Orient à l'Occident, du Midi à l'Aquilon, venez à la grande Pâque qui se prépare; il y a place pour vous tous Descendez dans la piscine du salut, peuple nouveau formé de tous les peuples qui sont sous le ciel. Soyez la joie de L'Eglise votre Mère, qui ne cesse d'enfanter, jusqu'à ce que le nombre des élus étant rempli, son Époux descende comme un juge formidable pour condamner « ceux qui n'auront pas connu le temps de sa visite (1) ».

 

1. Luc. XIX, 44.

 

269

 

Humiliate capita vestra Deo.

Humiliez vos têtes devant Dieu.

 

ORAISON.

 

 

Da, quæsumus Domine, populo tuo salutem mentis et corporis: ut bonis operibus inhaerendo, tua; semper virtutis mereatur protectione defendi. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

 

 

Donnez, s'il vous plaît,  Seigneur, à votre peuple, la santé de l'âme et du corps, afin que, s'appliquant aux bonnes œuvres, il se rende digne d'être toujours assiste de votre puissante protection. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

 

 

Nous empruntons à la Liturgie grecque cette Hymne composée par saint André de Crète; elle servira aujourd'hui d'expression aux sentiments de notre pénitence.

 

(Feria V quintae Hebdomadae)

 

 

Unde primum miseræ vita; meæ actiones lamenter? quod, Christe, hodierni planctus initium faciam? enim vero, qui misericors sis debitorum veniam  concede.

 

 

Veni, misera anima, tua carne comite, omnium confitere Creatori, deincepsque antiqua abstine aliena a ratione affectione, ac Deo lacrymas pœnitens exhibe.

 

Qui Adam protoplastum prœvaricando sim æmulatus; Deo, æternoque regno et voluptate, meis cognovi peccatis me nudatum.

 

Heu me, misera anima ! ut quid prima; Evae similis facta es ? male quippe vidisti, direque vulnerata es; ac manum admovisti ligno, petulansque escam absonam gustasti.

 

 

Jure merito Adam, ut qui unum tuum mandatum, o Salvator, noncustodivisset, Eden illa ejectus est : at ego, qui continue vivifies cloquia tua spernam, quid sustinuero ?

 

Tempus est pœnitentia; : ad te accedo, fictorem meum : grave a me toile peccati jugum : mihique, ut misericors, tribue veniam delictorum.

 

 

Ne me, Salvator, abomineris, ne projicias a facie tua : grave a me tolle peccati jugum : mihique, ut misericors, tribue veniam delictorum.

 

 

Voluntaria mea debita præterque voluntatem, manifestaque et occulta, cognita omnia et incognita, tu Salvator, condona, velut Deus indulgens; propitius esto, ac me salvum facito.

 

 

Par où commencer ma lamentation sur les actes de ma misérable vie? O Christ! comment débuterai-je aujourd'hui dans ce chant de deuil? Toi qui es miséricordieux, accorde-moi le pardon de mes péchés.

 

Viens, âme misérable, viens, accompagnée de ton corps; confesse tout à ton Créateur; réprime tes désirs si longtemps contraires à la raison, et fais voir à Dieu les larmes de ta pénitence.

 

J'ai imité la prévarication d'Adam le premier père; je me suis vu nu, dépouillé de Dieu, du royaume éternel et de ses délices.

 

Malheur à toi, âme misérable! Quoi! as-tu été semblable à la première Eve? tes yeux ont mal vu, et tu as été blessée cruellement; tu as mis la main sur l'arbre, et dans ton entraînement tu as goûté le fruit dangereux.

 

C’est avec justice, ô Sauveur! qu'Adam, pour n'avoir pas gardé ton unique commandement, fut chassé de l'Eden ; mais moi, qui sans cesse ai méprisé tes préceptes vivifiants, qu'ai-je mérité?

 

C'est le temps de la pénitence: je viens à toi, mon Créateur; enlève le joug du péché qui pèse sur moi, et, puisque tu es miséricordieux, pardonne-moi mes offenses.

 

N 'aie pas horreur de moi, ô Sauveur! ne me rejette pas de devant ta face; enlève le joug du péché qui pèse sur moi, et puisque tu es miséricordieux, pardonne-moi mes offenses.

 

O Sauveur! comme un Dieu compatissant, pardonne les péchés de ma volonté et ceux auxquels elle n'a pas pris part, mes péchés manifestes et ceux qui sont cachés, mes péchés connus et ceux que je ne connais pas; sois moi propice et sauve-moi.

 

 

 

 

 

Précédente Accueil Remonter Suivante