Chapitres XXXIII et XXXIV
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Chapitre LXV
Chapitres LXVI et LXVII
Chapitres LXVIII et LXXIX
Chapitres LXX et LXXI
Chapitres LXXII et LXXIII
Fin de la Règle


CHAPITRE  XXXIII

SI LES MOINES GARDENT
QUELQUE DROIT DE PROPRIÉTÉ

      L'un des principaux désordres à retrancher du monastère et à extirper jusqu'à la racine est l'esprit de propriété. Nul n'aura donc la hardiesse de donner ou de recevoir quoi que ce soit sans l'autorisation de l'abbé. Un moine ne saurait détenir en propre un objet quelconque, non pas même un livre, ni des tablettes, ni une écritoire, bref ; absolument rien, puisqu'il ne peut même plus disposer librement ni de son corps, ni de sa volonté, et qu'il attend du seul père de la communauté qu'il pourvoie à toutes ses nécessités. Ainsi donc, il n'est jamais licite de s'attribuer quelque chose qu'on ne tienne de la main de l'abbé ou de sa permission. Tout doit être commun à tous, selon l'Ecriture, et nul n'aura la témérité de faire sienne chose quelconque, pas même en paroles.

    Si l'on surprend quelqu'un qui s'adonne à ce vice détestable, on l'avertira une fois ou deux; s'il ne s'amende, il subira une mordante correction.

CHAPITRE XXXIV

SI TOUS DOIVENT RECEVOIR
ÉGALEMENT LE NÉCESSAIRE

      "On distribuait les parts de chacun selon les besoins de chacun." L'Ecriture indique par là ce qu'il convient de faire. Cela ne signifie nullement qu'il y ait acception de personne, Dieu nous en préserve ! Mais qu'on ait égard aux infirmités : celui à qui peu suffit, qu'il rende grâces à Dieu et ne soit pas chagrin ; et celui à qui il faut davantage, s'humiliera de sa faiblesse, loin de se prévaloir des ménagements qu'on a pour lui. De la sorte, tous les membres vivront en bonne intelligence. Surtout, qu'on ne voie jamais éclater le vice du murmure, sous quelque prétexte que ce soit, ni dans la moindre parole, ni par une manifestation quelconque. Tout frère surpris dans cette faute sera soumis à un châtiment très sévère.

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