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LE IV OCTOBRE. SAINT FRANÇOIS, CONFESSEUR.Et je vis un autre ange qui montait d'où se lève le soleil, ayant le signe du Dieu vivant; et il cria d'une voix forte aux quatre anges qui avaient reçu pouvoir de châtier la terre et la mer: Ne frappez pas, jusqu'à ce que nous ayons marqué au front les serviteurs de notre Dieu (1). Le sixième sceau du livre où les temps sont prédits vient d'être levé sous les yeux du prophète de Pathmos (2). C'est l'heure d'angoisse, l'heure pour l'impie de dire aux montagnes : Tombez sur nous (3). L'astre du jour s'est obscurci (4), image du Soleil de justice contre lequel a prévalu la nuit ; la lune, figure de l'Eglise, apparaît rouge de sang sous l'écarlate des iniquités dont gémit le sanctuaire (5); les étoiles tombent du ciel, comme les figues se détachent du figuier dans la tempête (6). Qui apaisera l'Agneau ? qui retardera le jour de colère (7). Avec les Saints (8), avec le Siège apostolique (9), reconnaissons l'ange qui vaut au monde le délai du jugement, l'ange à l'empreinte divine en un corps mortel, le séraphin aux stigmates sacrés dont la vue désarme à nouveau l'éternelle justice. 1. Apoc. VII, 2, 3. — 2. Ibid. VI, 12. — 3. Ibid. 16. — 4. Ibid. 12.— 5. Ibid.; Isai. I, 18. — 6. Apoc. VI, 13. — 7. Ibid. 17. — 8. Bonaventur. Legenda S. Francisci, Prologus ; Bernardin. Sen. De Sanctis Serm. III, de Stigmatibus B. Francisci. — 9. Léon. X, Const. Ite et vos in vineam meam. 374 Chantons, avec Dante, l'élu sous la conduite duquel a lieu sur terre comme une reprise de la première et unique rédemption : « De la montagne élevée d'où
viennent à Pérouse le froid et le chaud descend un coteau fertile ; là où
s'adoucit sa pente, naquit au monde un soleil pareil à celui-ci, alors qu'il
sort des flots du Gange. Ce lieu, qui l'appellerait Assise dirait trop peu ;
c'est Orient qu'il faut le nommer. Non loin de son lever, ce soleil déjà
faisait éprouver à la terre l'influence de sa haute vertu, recherchant, jeune
encore et indocile à son père, la Dame à qui, non plus qu'à la mort, on n'ouvre
jamais la porte avec plaisir ; privée depuis mille et cent ans et plus de son
premier époux, nul avant celui-ci ne l'avait recherchée. Comprends que les deux
amants dont je parle, c'est « Leur concorde, et sur leur visage les merveilleux contentements de l'amour, et leur doux regard inspiraient de si saintes pensées, que le vénérable Bernard, le premier (1), se déchaussa pour courir à une si grande paix, et tout en courant il s'accusait de lenteur. O richesse ignorée, ô véritable bien ! voilà qu'Egidius se déchausse, et Silvestre de même, à la suite de l'époux, tant l'épouse leur agrée. Et puis ce père, ce maître s'en va, suivant sa Dame avec cette famille qui déjà nouait l'humble cordon. « Et s'il va les yeux baissés, ce n'est point qu'en son cœur il se sente avili d'être fils de Pierre Bernardone, et de paraître étrangement misérable. Aussi exposa-t-il royalement à Innocent 2 ses austères desseins, et il obtint de lui pour son Ordre la 1. Bernard de Quintavalle, premier disciple du Saint — 2. Innocent III. 375 première sanction. Après qu'altéré du martyre, il eut, en présence du Soudan superbe, prêché le Christ et sa doctrine, trouvant ces races trop dures à la conversion et ne voulant pas rester inutile, il revint faire fructifier la terre d'Italie. « Entre le Tibre et l'Arno, sur une roche nue, il reçut du Christ l'empreinte dernière dont, pendant deux ans, ses membres furent marqués. Lorsqu'il plut à celui qui l'avait choisi pour accomplir tant de bien, de l'élever à la récompense qu'en se faisant petit, il avait méritée, à ses frères comme à de véritables héritiers il recommanda sa Dame tant aimée, leur prescrivant de lui garder fidèle amour; puis du sein même de cette compagne, et ne voulant pour son corps d'autre bière, la belle âme prit son vol (1). » Elle s'envolait, son œuvre achevée : le signe du Dieu vivant marquait pour le salut d'innombrables ralliés de la pénitence ; la Croix de l'Epoux resplendissait dans sa nudité comme le trésor de l'Epouse, à cet âge du monde où l'Eglise commençait sa montée du Calvaire. Mais combien admirable ne s'était pas révélé, dans la conduite de cette œuvre, l'Esprit qui fait les Saints ! A vingt-quatre ans, 1. Dante, Paradis, chant XI ; traduction de Mesnard. 376 le précipite sur les pas de Gauthier de Brienne combattant les Allemands au sud de l'Italie. Mais Dieu l'arrête : en des manifestations progressives, auxquelles répondent toutes les ardeurs généreuses de ce cœur resté pur, il lui révèle l'objet du labeur de sa vie, l'enseigne qu'il doit déployer par le monde, la Dame enfin sans service de laquelle vrai chevalier n'eût pas été recevable. La cité sainte, l'Eglise,
toujours assiégée, victorieuse jusqu'ici toujours, menace de succomber : tant
la sape de l'hérésie et le bélier de la puissance séculière ont ébranlé ses
murs ; tant surtout, dans ses murs mêmes, s'est affaissée sous des scandales
trop prolongés la foi des vieux âges, laissant le champ libre aux entreprises
des traîtres, multipliant les défaillances au sein d'une société qu'atteint
déjà l'engourdissement précurseur de la mort. Et pourtant il est écrit que les
portes de l'enfer ne prévaudront point contre l'Eglise (1) ! « Il est urgent qu'un retour
soudain déconcerte l'ennemi, qu'un appel vibrant secoue la torpeur des
défenseurs de la place, et les rallie sous l'enseigne trop oubliée des
chrétiens : le Christ en croix. Cependant Mammon s'est emparé du cœur de cette foule en qui l'espérance du ciel a cédé le pas 1. Matth. XVI,
18. — 2. Vita B. Francisci : Thom. Celan. I, III ; Tres
Socii, I ; Bonavent. II. 377 aux préoccupations de la terre; il
faut relever les âmes d'une servitude où succombent toute noble pensée, tout
dévouement, tout amour. Pauvreté sainte, mère de la vraie liberté qui désarmez l'enfer et vous riez des tyrans, honneur en ce jour
à votre austère beauté! Epris de vous jusqu'aux insultes et à la boue que vous
jette le vulgaire, Comme par nature le Verbe consubstantiel reçoit son être éternellement de Celui qui l'engendre à jamais, aussi, bien que l'égal du Père, n'a-t-il en la Trinité sainte personnellement que le titre de Fils, à la gloire du Père, dans l'Esprit qui est leur amour. Mœurs divines, dont rien de créé ne saurait donner une idée, que reflète pourtant l'attitude de désappropriation sublime gardée dans le monde par ce Verbe incarné, en présence de Celui dont il déclare tenir toutes choses. Serait-ce dès lors s'égarer beaucoup, que de voir par son côté le plus divin, dans la Pauvreté du Saint d'Assise, l'éternelle Sagesse s'offrant dès l'ancienne alliance à l'humanité comme épouse (1) et comme sœur (2)? Pleinement épousée au sein de Marie, dans l'Incarnation, combien fut grande sa fidélité! Mais quiconque l'aime doit en Jésus lui devenir semblable. « Seigneur Jésus, disait 1. Sap. VIII, 2. — 2. Prov. VII, 4. 378 sur la Croix où Marie ne pouvait atteindre, la Pauvreté monta, ornée de tous les dénûments qui forment sa parure d'épouse. Elle vous suivit à votre tombeau d'emprunt ; et comme en son étreinte vous aviez rendu l'âme, vous la reprîtes de même dans ses bras, au dépouillement glorieux de la résurrection, pour ensuite gagner le ciel unis à jamais, ayant laissé à la terre tout ce qui était de la terre. Oh ! qui n'aimerait cette Reine du monde qu'elle foule aux pieds, ma Dame et mon amour ? Très pauvre Jésus, mon doux Maître, ayez pitié de moi qui ne puis sans elle goûter nulle paix et me meurs de désir (1). » A pareils vœux le ciel ne se
dérobe pas. S'il lutte, c'est pour multiplier les blessures de l'amour, jusqu'à
ce que, le vieil homme ayant succombé, l'homme nouveau
se dégage de ses ruines, en tout conforme au céleste Adam (2). Après dix-huit
années, au lendemain de l'Alverne, « L'amour m'a mis dans la fournaise, l'amour m'a mis dans la fournaise ; il m'a mis dans une fournaise d'amour. « Mon nouvel époux, l'amoureux Agneau, m'a remis l'anneau nuptial ; puis, m'ayant jeté en prison, il m'a fendu tout le cœur, et mon corps est tombé à terre. Ces flèches que décoche l'amour m'ont frappé en m'embrasant. De la paix il a fait la guerre ; je me meurs de douceur. « Les traits pleuraient si serrés que j'en étais tout agonisant. Alors je pris un bouclier ; mais les coups se pressèrent si bien, qu'il ne me protégea 1.
Francisci Opusc. T. I, Oratio B. Patris pro obtinenda paupertate. — 2. I
Cor. XV, 45-49. 379 plus ; ils me brisèrent tout le corps, si fort était le bras qui les dardait. « Il les dardait si fortement, que je désespérai de les parer ; et pour échapper à la mort je criai de toute ma force : « Tu forfais aux lois du champ clos.» Mais lui, dressa une machine de guerre qui m'accabla de nouveaux coups. « Jamais il ne m'eût manqué, tant il savait tirer juste. J'étais couché à terre, sans pouvoir m'aider de mes membres. J'avais le corps tout rompu, et sans plus de sentiment qu'un homme trépassé. « Trépassé, non par mort véritable, mais par excès de joie. Puis, reprenant possession de mon corps, je me sentis si fort, que je pus suivre les guides qui me conduisaient à la cour du ciel. « Après être revenu à moi, aussitôt je m'armai ; je fis la guerre au Christ ; je chevauchai sur son terrain, et l'ayant rencontré, j'en vins aux mains sans retard, et je me vengeai de lui. « Quand je fus vengé, je fis avec lui un pacte ; car dès le commencement le Christ m'avait aimé d'un amour véritable. Maintenant mon cœur est devenu capable des consolations du Christ (1). » Or déjà, près du gonfalonier de
Dieu, sont rangés ceux qu'il nomme ses paladins de la Table Ronde (2). Si
captivant qu'il eût paru aux jours où, proclamé par ses concitoyens la fleur de
la jeunesse, il présidait leurs festins et leurs jeux, 1. In foco l’amor mi mise. Francisci Opusc. T. III, Cant. II ; traduction d'Ozanam, Les poètes franciscains en Italie au XIII° siècle. — 2. Francisci Opusc. T. III, Collatio XVI. 38o cinq mille Frères Mineurs campés
sous les murs d'Assise (1), tandis que Claire et ses compagnes lui formaient
tel cortège d'honneur qu'impératrice n'en vit jamais. L'entraînement bientôt
devenait si général que, pour y satisfaire sans dépeupler l'Etat ni l'Eglise, L'influence des Saints relève de
leur sainteté, comme le rayon du foyer dont il transmet les feux. Jamais riche
ne posséda la terre autant que ce pauvre qui, cherchant Dieu dans la dépendance
la plus absolue de sa Providence, avait reconquis les conditions de l'Eden
primitif; ainsi voyait-on, quand il passait, les troupeaux lui faire fête, les
poissons suivre sa barque sur les eaux, les oiseaux assemblés témoigner de leur
docilité joyeuse. Mais, disons-le : Personne ne sut moins analyser l'amour, et distinguer entre ce qui, venant de Dieu, devait aussi l'y conduire. S'élever vers Dieu, compatir à son Christ, aller au prochain, s'harmoniser ainsi qu'Adam innocent à l'univers, dit saint Bonaventure, 1. Chapitre des Nattes, 381 n'était pour le séraphique Père
qu'une même impulsion de la vraie piété gouvernant tout son être (1). De même,
la flamme divine s'entretenait en lui de tout aliment. D'où qu'elle vint, Ni le progrès, ni la consommation de sa sainteté ne modifièrent en ce point ce qu'on nommerait aujourd'hui la manière d'oraison du serviteur de Dieu. A l'annonce de sa mort prochaine, puis derechef quelques instants avant cette mort bienheureuse (5), il chanta et voulut qu'on chantât son cantique préféré : « Loué soit Dieu mon Seigneur pour toutes les créatures, et spécialement pour notre frère messire le soleil, qui nous donne le jour et qui est votre image, ô mon Dieu ! Loué soit mon Seigneur pour notre sœur la lune, et pour les étoiles qu'il a créées lumineuses et belles dans les cieux ! Loué soit mon Seigneur pour notre frère le vent, et pour l'air, et le nuage, 1. Bonavent. Legenda sancti Francisci, VIII.— 2. Ibid. X.
— 3. Ibid. IX, — 4. Ibid. VIII. — 5. Wadding,
ad ann. 1226, XXII, XXXVII. 382 et la sérénité, et tous les temps ; pour notre sœur l'eau, qui est très utile, humble, précieuse et chaste ; pour notre frère le feu, qui est brillant et fort ; pour notre mère la terre, qui nous porte et produit les fruits et les fleurs! Loué soyez-vous, mon Dieu, pour ceux qui pardonnent et souffrent en votre amour ! Loué soyez-vous pour notre sœur la mort corporelle, à laquelle nul vivant ne peut échapper; malheur à qui meurt en péché mortel ; heureux ceux qu'elle trouve conformes à votre très sainte volonté ! Louez et bénissez mon Seigneur, rendez-lui grâces, et servez-le en grande humilité (1). » Depuis les stigmates, la vie de La Pauvreté attendait 1. Francisci Opusc. T. III, Canticum fratrum Solis. — 2. Wadding, ad. ann. 1226, XXV. 583 le sentiment du voisinage du ciel,
où le Grand Pardon du 2 août montre à perpétuité la complaisance qu'y prend le
Seigneur ! Ce fut là que, le soir du 1. Wadding, ad ann. 1226, XXXIX. Si abrégé qu'il soit, le récit de la sainte Eglise complétera ces pages déjà longues. Un jour qu'il avait entendu
lire ces paroles de l'Evangile : N'ayez or, argent, ni monnaie dans vos
ceintures, ni besace pour la route, ni deux vêtements, ni chaussures ; il
résolut d'en faire la règle de sa vie, et, quittant les chaussures qu'il avait
aux pieds, ne garda plus qu'une tunique. Avec douze compagnons qui
s'adjoignirent à lui, il fonda l'Ordre des Mineurs. L'an du salut mil deux cent
neuf le vit venir à Rome, pour obtenir du Siège apostolique qu'il confirmât la
règle dudit Ordre. Le Souverain Pontife Innocent III l'ayant d'abord éconduit, vit ensuite en songe cet
homme qu'il avait repoussé et qui soutenait de ses épaules la basilique de Latran menaçant ruine ; il le
fit aussitôt chercher et mander,
l'accueillit avec bienveillance
et approuva tout ce qui lui fut exposé. Ayant donc construit un grand
nombre de couvents, il se retira dans la solitude du mont Alverne,
pour y commencer un jeûne de quarante jours en l'honneur de saint Michel
Archange ; c'est alors que, le jour de l'Exaltation de la sainte Croix, un
Séraphin lui apparut portant entre ses ailes l'image du Crucifié, et imprima à
ses mains, à ses pieds, à son côté les plaies sacrées. Saint Bonaventure
témoigne en ses écrits qu'assistant à une prédication du Souverain Pontife
Alexandre IV, il entendit le Pontife raconter avoir vu de ses yeux ces stigmates augustes. Signes du très grand amour
que portait au Saint le Seigneur, et qui excitaient au plus haut point
l'admiration universelle. Deux ans
après, gravement malade, Soyez béni de toute âme vivante, ô vous que le Sauveur du monde associa si pleinement à son œuvre de salut. Le monde, qui n'est que pour Dieu, ne subsiste que par les Saints; car c'est en eux que Dieu trouve sa gloire. Quand vous naquîtes, les Saints se faisaient rares ; l'ennemi de Dieu et du monde étendait chaque jour son empire de glaciales ténèbres ; or, quand le corps social aura perdu foi et charité, lumière et chaleur, c'en sera fait de l'humanité. Venu à temps pour rechauffer encore une société que l'hiver semblait avoir déjà stérilisée, vous sûtes au souffle de vos séraphiques ardeurs donner à ce treizième siècle, 387 si riche en fleurs exquises, l'apparence d'un printemps qu'hélas! l'été ne devait pas suivre. Par vous, la Croix força de nouveau le regard des peuples; mais ce fut moins pour être exaltée dans un triomphe permanent comme jadis, qu'arin de rallier les prédestinés en face de l'ennemi; bientôt, en effet, celui-ci reprendra ses avantages. L'Eglise dépouille la parure de gloire qui lui seyait au temps de la royauté incontestée du Seigneur ; avec vous, elle aborde nu-pieds la carrière où ses propres épreuves vont désormais l'assimiler à l'Epoux souffrant et mourant pour l'honneur de son Père. Par vous et par les vôtres, tenez toujours haut devant elle l'étendard sacré. C'est en s'identifiant au Christ sur la Croix, qu'on le retrouve dans les splendeurs de sa divinité ; car l'homme et Dieu en lui ne se séparent pas, et toute âme, disiez-vous, doit contempler les deux; mais c'est chimère de chercher ailleurs que dans la compassion effective à notre Chef souffrant le chemin de l'union divine et les très doux fruits de l'amour (1). Si l'âme se laisse conduire au bon plaisir de l'Esprit-Saint, ajoutiez-vous, ce Maître des maîtres n'aura pas avec elle d'autre direction que celle que le Seigneur a consignée dans les livres de son humilité, patience et passion (2). Daignez, ô 1. Francisci Opusc. T. III, Collatio XXIV. — 2. Ibid. — 3. Ibid. Collatio XVII. 388 qu'autrefois dans notre pays de France, objet jadis de vos prédilections pour ses aspirations généreuses, et que les rois de l'or étouffent aujourd'hui sous leur vulgarité sordide. L'Etat religieux tout entier acclame en vous l'un de ses plus illustres Pères; secourez-le dans les épreuves du temps présent. Ami de Dominique et son allié sous le manteau de Notre-Dame, maintenez entre vos deux familles cette fraternité à laquelle applaudissent les Anges. Gardez à l'Ordre bénédictin les sentiments qui sont sa joie très spéciale en ce jour; serrez par vos bienfaits des liens que le don de la Portioncule (1) a noués pour l'éternité. 1. Propriété des Bénédictins du mont Soubase, cédée par eux à |