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TABLE ANALYTIQUE DES INSTITUTIONS LITURGIQUES

 

 

B

 

BABAEUS le Grand, patriarche des Chaldéens ; ses œuvres liturgiques (S. VI), I, 146.

 

BABAEUS, nestorien, auteur de quelques pièces liturgiques, (S. VIII), I,  178.

 

BACCHINI (dom Benoît), abbé bénédictin, enrichit le Liber pontificalis de savantes notes (S. XVIII), II, 476.

 

BAILLET (Adrien), complète la Vie des Saints par une histoire des fêtes (S. XVIII), II, 476.

 

BAISER de paix à la Messe. Origène déclare que cet usage vient de l'invitation de saint Paul de se saluer avant de communiera la Victime de charité, I, 36, 55.

 

BALDASSARI (Antoine), jésuite. Ses œuvres liturgiques (S. XVIII), 11,477.

 

BALTHASAR de Leipsiek, abbé cistercien, auteur d'une Exposition du Canon de la Messe (S. XV), I, 378.

 

BALUZE (Etienne). Son édition du Comes (S. XVII), II, 103.

 

BAPTEME. L'origine des cérémonies principales de ce sacrement remonte aux Apôtres, I, 37 ; Tertullien rapporte celles qu'on observait au II° siècle; l'administration du baptême n'avait lieu qu'à Pâques et à la Pentecôte, I, 56. 57.

 

BARONIUS. Il répond à ceux qui attaquent la mémoire de saint Grégoire VII, à cause de l'insuccès de ses entreprises, et énumère les services qu'il a rendus à l’Église, II, 401,407.

 

BARUFFALDI (Jérôme), archiprêtre en Italie. Ses commentaires sur le Rituel romain (S. XVIII), II, 487.

 

BASILE le Macédonien, empereur de C. P., donne son nom à un ménologe édité par ses ordres (S. IX), I, 268. Basile (saint). Il est l'auteur d'une liturgie grecque qui porte son nom, I, 107 ; il rédige une liturgie, III, 25; explication de son sentiment sur l'origine des sacrements, III, 39, 40; ce qu'il pensait du secret des Mystères, 56.

 

BASTARD (le comte de). Son travail sur les peintures des manuscrits du VIII° siècle au XII°, III, 36o.

 

BATTELLI (Jean-Christophe), archevêque d'Amasie, auteur de deux ouvrages sur la liturgie (S. XVIII), II, 476.

 

BAULDRY (Michel), bénédictin, auteur du Manuale Sacrarum Coeremoniarum, etc. (S. XVII), I, 53o.

 

BAUME (Jacques de la), jésuite, est-il l'auteur des Réflexions sur la nouvelle liturgie d'Asnières . (S. XVIII), II, 485.

 

BAVERT (Thomas), chartreux, calligraphe, III, 338.

 

BEAUJEU (Honorat de Quiquerand de), évêque de Castres. II publie un mandement pour défendre dans son diocèse l'office  de saint Grégoire VII, II, 432.

 

BEAUMONT (Christophe de). Il charge les prêtres de Saint-Sulpice de surveiller la nouvelle édition des livres liturgiques de Paris, II, 313. Voir : Paris.

 

BEDE (le vénérable), moine anglais. Ses œuvres liturgiques (S. VIII), I, 178.

 

BEHEMAN (Ignace), patriarche des Jacobites, compose une Anaphore (S. XV), I, 377.

 

BELETH (Jean), recteur de l'Université de Paris, publie le Rationale officiorum (S. XII), I, 311.

 

BELGIQUE. Elle refuse d'accepter les innovations liturgiques de Joseph II et résiste à force ouverte, II, 528.

 

BELLARMIX. Sa fermeté à soutenir l'usage de l’Église à propos de la défense de la langue vulgaire à la Messe. III, 34. Il compose une hymne en l'honneur de sainte Marie-Madeleine, I, 480.

 

BELZUNCE (Henri de), évêque de Marseille. Il adresse un mandement à son peuple pour l'engager à redoubler de zèle dans le culte de la sainte Vierge, menacé par de téméraires innovations ; il attire la haine des janséniste dont il combattit toujours les erreurs, II, 331.

 

BELTRAMINI (Jean), cardinal-archevêque de Salerne. Il obtient de Paul V l'autorisation de célébrer la fête de saint Grégoire VII; sa piété envers ce saint pontife, II, 407.

 

BENEDICTINS. Ils introduisent les usages et livres liturgiques de l'Église de Rome dans toutes les contrées qu'ils évangélisent, I, 170. Voir: Liturgie monastique; Benoit (saint).

 

BENEDICTIONNAIRE D'AETHELGAR, conservé  à la bibliothèque de Rouen, III, 347.

 

BENEDICTIONS. C'est  par leur  moyen que toute créature est purifiée, I, 6, 7 : l’Église exerce le pouvoir des sacramentaux, comme celui des sacrements; les Apôtres ont exercé ce droit de sanctifier toute créature pour la faire servir au bien spirituel et temporel des enfants de Dieu; ils ont dû laisser des enseignements sur cette matière, I, 38. Voir : Sacramentaux.

 

BENOIT (saint) Patriarche des moines d'Occident, donne dans sa Règle, le plan de l'office monastique, (S. VI), I, 144.

Action de l'ordre bénédictin sur la liturgie durant les XI° et XII° siècles, I, 290; nombreux usages bénédictins dans la liturgie générale de l'Occident, 291 ; le chant ecclésiastique très florissant dans les monastères, 291, 292; le chapitre de l'ordre de Citeaux charge saint Bernard de réviser l'antiphonaire cistercien, addition faite au fond grégorien, 292, 293. Les moines de Saint-Benoît occupent les principales charges dans l’Église du VII° au XII° siècle, et sont presque les seuls dépositaires de la science et des traditions; noms de quelques papes et de liturgistes sortis de cet ordre, I, 290, 291. Voir : LITURGIE MONASTIQUE; MONASTERES.

 

BENOIT XIII, pape. Ses Œuvres liturgiques , II, 484. Il fait insérer au missel et au bréviaire la fête de saint Grégoire VII, avec ordre à toutes les églises du monde, de la célébrer: Quelles furent les suites de cette insertion? II, 411. Brefs par lesquels il condamne les mandements des évêques d'Auxerre, de Metz et de Montpellier contre l'office de saint Grégoire VII, II, 43o, 432, 433. Il casse et annule les arrêts des parlements de Paris, de Bretagne et de Bordeaux contre la légende de saint Grégoire VII, II, 433, 434 ; il institue plusieurs fêtes de la sainte Vierge et de saints, II, 466; il promulgue une nouvelle édition du Cérémonial des évêques ; son zèle pour les fonctions liturgiques, II, 467.

 

BENOIT XIV, pape. Ses œuvres liturgiques, II, 494; son sentiment sur la compétence des évêques à réformer leur liturgie dans les diocèses qui avaient accepté celle de saint Pie V, II, 3oi ; il est frappé de la profonde modification qu'avait subie le calendrier par l'institution des nouvelles fêtes ; il n'ajoute lui-même aucun office au bréviaire, II, 268 ; il  fait étudier  un projet de réforme du bréviaire romain qu'il abandonne ensuite, 469, 470; nouvelle édition du Martyrologe et du Cérémonial des évêques, 470, 471; son zèle pour la conservation des rites sacrés ; il crée deux charges de consulteur dans la congrégation des rites en faveur des théatins et des jésuites; il institue une école des rites sacrés au Collège romain, 471, 472.

 

BENOIT BISCOP (saint), abbé d'Angleterre. Il obtient du pape Agathon que Jean, archichantre de Saint-Pierre de Rome, vienne régler dans son abbaye l'ordre annuel du chant, I, 168.

 

BENOIT, chanoine de Saint-Pierre de Rome, écrit un livre dans lequel sont décrites les fonctions papales (S. XII), I, 310.

 

BERENGER, archidiacre d'Angers. Ses blasphèmes contre le dogme eucharistique sont le signe de l'insurrection du rationalisme contre le culte chrétien au sein des nations occidentales, I, 391.

 

BERNARD (saint) , abbé de Clairvaux. II corrige l'Antiphonaire cistercien; est-il l'auteur du traité de Ratione cantus ? I, 292; il compose l'Office de saint Victor et plusieurs hymnes ; ses principes sur la composition liturgique (S. XII), I, 305, 3o6, 307.

 

BERNARD (Jean-Frédéric), publie un ouvrage sur les cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples (S. XVIII), II, 484.

 

BERNIER (l'abbé), vicaire général d'Angers. Sa doctrine erronée sur les devoirs des catholiques envers le Pape; réfutation de cette doctrine, IV, 469 et suiv. Il prend la défense de Mgr Fayet contre l'auteur des Institutions liturgiques, son écrit condamné par la congrégation de l'Index, III, préf. XXXVIII ; il soupçonne la bonne foi de tous les défenseurs des doctrines romaines, XLV.

 

BERNON, abbé de Reichenau, auteur de plusieurs traités liturgiques  (S.XI), I, 296.

 

BEROLD, gardien de l'église de  Milan, auteur d'un Ordo  de l'église ambrosienne (S. XII), I, 309.

 

BERTI (Jean-Laurent), Augustin, donne deux dissertations sur des matières liturgiques (S. XVIII), II, 572.

 

BERTOLD, chroniqueur du XI° siècle. II fait l'éloge de saint Grégoire VII dont il était contemporain, II, 399.

 

BIANCHINI (François), prélat romain. Ses œuvres liturgiques (S. XVIII), II, 484.

 

BIANCHINI (Joseph). Ses œuvres liturgiques (S. XVIII), II, 489.

 

BIEL (Gabriel), docteur de Tubingen, compose une Exposition du Canon de la Messe (S. XV), I,  377.

 

BINGHAM (Joseph), curé anglican, publie les Origines ecclésiastiques (S. XVIII), II, 477

 

BINTERIM (Antoine-Joseph), franciscain, publie quelques ouvrages liturgiques (S. XIX), II, 679.

 

BISSI (dom Bernard), bénédictin. Son grand ouvrage liturgique Hierurgia, sive rei divinœ peractio (S. XVII), II, III.

 

BISSY (le cardinal Henri de), évêque de Meaux. L'abbé Ledieu lui propose des plans de réforme du Missel qu'il accepte, II, 725 et suiv. L'abbé Chastelain déclare qu'il l'a trouvé d'un esprit propre pour l'innovation liturgique, 732.

 

BJORN (le docteur), auteur d'une collection d'hymnes (S. XIX), II, 681.

 

BLASI (Camille), publie une dissertation contre le culte du Sacré-Cœur (S. XVIII), II, 574.

 

BLOIS (le B. Charles de), duc de Bretagne, compositeur de pièces liturgiques (S. XIV), I, 375.

 

BOCQUILLOT (Lazare-André), chanoine d'Avallon, auteur d'un traité sur la Messe. (S. XVIII), II, 475.

 

BOHEME. Saint Grégoire VII refuse au duc Vratislas l'usage de la langue Slavonne dans la liturgie, III, n5,

 

BOLDETTI (Marc-Antoine), chanoine de Sainte-Marie transtiberim, compose un ouvrage sur les Cimetières des Saints Martyrs (S. XVIII), II, 481.

 

BONA (Jean), cistercien, cardinal. Ses ouvrages liturgiques (S. XVII), II, 101. Il  explique ce qu'on doit entendre par les parties essentielles au Saint Sacrifice, et les parties seulement intégrantes; les unes et les autres se trouvent dans toutes les liturgies, I, 25; il soutient avec fermeté l'usage de l’Église à propos de la défense de l'emploi de la langue vulgaire à la Messe, III, 54.

 

BONALD (Louis-Jacques-Maurice de), évêque du Puy, mort archevêque de Lyon. Il publie un célèbre mandement en 1838 sur le chef visible de l’Église, dans lequel il fait un grand éloge de saint Grégoire VII, II, 426, 457; il publie un cérémonial presqu'entièrement emprunté aux sources romaines, II, 621.

 

BONANNI  (Philippe),  jésuite,  auteur d'un livre sur  la hiérarchie  ecclésiastique, etc. (S. XVIII), II, 480.

 

BONARDI (Vincent), dominicain, évêque de Sainte-Cyriaque, écrit un volume sur les Agnus Dei (S. XVI), I, 477.

 

BONAVENTURE (saint). Son Exposition de la Messe (S. XIII), I, 341.

 

BONCRUEIL (le P. de),  auteur d'un ouvrage sur l'office de Compiles (S. XVIII), II, 489.

 

BONIFACE (saint), apôtre d'Allemagne. Il consulte le pape saint Zacharie, au sujet de certaines bénédictions que donnaient les évêques de France, I, 172.

 

BONIS (Joseph de), barnabite. Son traité de Oratoriis publicis, etc. (S. XVIII), II, 572.

 

BONIZON, évêque de Plaisance, écrit un livre de Sacramentis (S. XI), I, 302.

 

BONNARDET (François-Joseph), Augustin, calligraphe. Ses œuvres, III, 339.

 

BORGIA (Etienne), cardinal. Ses œuvres liturgiques (S. XVIII), II, 576.

 

BORROMEE (Frédéric), cardinal archevêque de Milan, compose le Cérémonial Ambrosien (S. XVII), I, 325. Voir : Charles Borromée (saint).

 

BORDEAUX. La liturgie romaine est maintenue dans le diocèse par Mgr D'Aviau, II, 605.

 

BOSSUET  (Jacques-Bénigne), évêque de Meaux, compose deux traités sur la communion et  sur les prières de  la Messe (S. XVIII), II, 107. Sentiment de Benoît XIV sur sa défense de la Déclaration de 1682, II, 140, 409, 474. Sa conduite dans l'affaire des traductions; son gallicanisme, lorsqu'il prétend qu'un  bref n'est pas reçu  en France parce qu'il n'a  pas  été porté au Parlement, III, 183, 184. Il loue Nicolas Cornet de son zèle contre le Jansénisme, III, 172.  Sa  faiblesse à l'égard des  Jansénistes le fait soupçonner de complicité avec ces novateurs, II, 140; de la part qu'il a eue dans la rédaction de la nouvelle liturgie de Meaux; d'après l'aveu de Ledieu, il prend peu de plaisir à cette réformation, 722, 724, 732. Il encourage Dom Claude de Vert dans la composition de son livre de  l'Explication des cérémonies de l’Église, II, 189.

Il semble considérer la réforme liturgique comme avantageuse à l’Église; il en parle dans ce sens dans ses controverses avec les protestants à propos du projet de réunion, II, 120. Ses hésitations sur la rédaction de la Défense de la Déclaration de 1682; ce qu'il pensait lui-même de cette Déclaration, III, préf. XLVII; il appelle les évêques vicaires de Pierre, LIX; il déclare qu'on doit s'en tenir à la tradition et à la doctrine des Pontifes romains dans ce qui concerne la dignité du Saint Siège, LXIII; il dit que le principal instrument de la tradition de l’Église est renfermé dans ses prières et dans les livres liturgiques; paroles sur les savants qui méprisent les arguments tirés du bréviaire et du missel, II, 721; IV, 320, 335, 342.

 

BOSSUET (Jacque-Bénigne) évêque de Troyes, il publie en 1736 un missel contre lequel le chapitre proteste, II, 141. Voir Missel de Troyes. Il travaille à la rédaction du bréviaire de Meaux, 723, du missel, 723, 726 ; l'abbé Ledieu l'appelle un contradicteur, 723; il cherche à défendre le nouveau missel de Troyes contre Languet son métropolitain; ses mandements sur ce sujet, écrits dans le style le plus violent, II, 167; la cour lui ordonne de rétracter plusieurs dispositions de son missel; mandement de ce prélat par lequel il défend à ses prêtres de suivre les nouvelles rubriques concernant diverses parties de la messe, 178, 179; il publie un long mandement contre l'office de saint Grégoire VII, dans lequel il insère une partie de la Défense de la Déclaration de 16S2 encore inédite, II, 431, 432.

 

BOTTARI (Jean), prélat romain publie des travaux sur Rome souterraine (S. XVIII), II, 491.

 

BOUETTIN (le P.) Génovéfain, curé de Saint-Etienne-du-Mont à Paris, il refuse les derniers sacrements à Coffin Janséniste notoire, II, 252, 253.

 

BOUGEANT (Guillaume-Hyacinthe), jésuite, auteur de deux traités liturgiques (S. XVIII), II, 487.

 

BOUILLART (Dom Jacques), bénédictin, donne une nouvelle édition du martyrologe d'Usuard (S. XVIII), II, 479.

 

BOUILLON (le cardinal de), abbé général et régulier de l'ordre de Cluny. Ce qu'était sa conduite privée; son caractère, son élection à la dignité d'abbé, quoique non religieux; sa lettre pastorale pour la réforme du bréviaire de Cluny; le premier il anéantit en France la liturgie romaine, II, 58, 59.

 

BOURDOISE (l'abbé Adrien); ce qu'il pensait de  l'observation  du  cérémonial, son zèle pour la  Liturgie romaine,  III, 10 (note).

 

BOURSIER (Laurent-François), Janséniste auteur de la préface de la Toussaint du missel de Paris, sous Charles de Vintimille; il meurt sans rétractation, II, 320.

 

BRAGUE (concile de), en 563. II défend déchanter des hymnes dans les églises, il ne permet que le chant des psaumes et des écritures, I, 203. L'Eglise de Brague conserve ses usages diocésains après la réforme liturgique de Saint Pie V, 426.

 

BRANCACCI (François-Marie), card., publie huit dissertations sur des matières liturgiques (S, XVII), II, 102.

 

BRANDA de Castiglione (le cardinal) Légat d'Eugène IV en Lombardie ; ses tentatives inutiles pour abolir la liturgie ambrosienne, I, 189.

 

BRENNER (Fr.), chanoine de Bamberg; son histoire de l'administration des Sacrements (S. XIX), II, 681.

 

BRESCIA (Fortuna) franciscain, son traité de Oratoriis domesticis (S. XVIII), II, 569.

 

BRETAGNE. La liturgie romaine détruite en Bretagne au détriment de la foi et des mœurs, II, 606, 607; résistance des populations à ces innovations; leur déplaisir de voir de nouvelles pièces substituées à la messe des morts, à l'office de la Sainte Vierge, etc. l'Ave Maris Stella, l’Iste confessor remplacés par de nouvelles hymnes, 607, 608, III, 478.

 

BRETT (Thomas), docteur anglican, publie une collection des principales liturgies de l’Église chrétienne usitées dans la célébration de la Sainte-Eucharistie (S. XVIII), II, 480.

 

BREVIAIRE d'Amiens en 1746; plusieurs formules du bréviaire romain changées pour éviter les erreurs du temps; prétention de publier un bréviaire plus catholique que celui de Rome, II, 344, 345.

 

BREVIAIRE d'Angers de 1620, rédige selon la forme du bréviaire romain; lettre pastorale de Guillaume Fouquet publiant ce bréviaire, III, 246.

 

BREVIAIRE d'Auxerre en 1726, rédigé selon les principes jansénistes, II, 241, 242.

 

BREVIAIRE de Cahors, de 1748; c'est le bréviaire de Robinet, II, 351, 352, voir bréviaire de Robinet.

 

BREVIAIRE de Carcassonne, le même que le précédent.

 

BREVIAIRE des Carmes; ses rapports avec le bréviaire romain parisien, comment l’Église latine de Jérusalem reçut l'office divin des Eglises de France; cet office forme le fond de celui des Carmes I, 327; les autres ordres religieux suivent la plupart l'usage de Paris, pendant plusieurs siècles, 327.

 

BREVIAIRE de Chartres en 1782. Le fond de ce bréviaire est emprunté à celui de Paris; la rédaction appartient à l'abbé Siéyès, II, 520.

 

BREVIAIRE de Citeaux. L'ordre tout entier refuse d'adopter le bréviaire de Paul V; l'élément grégorien était mélangé de parisien dans ses livres liturgiques, I, 513, 514; avantages du bréviaire cistercien sur le bréviaire monastique de Paul V, d'après le cardinal Bona, 514.

 

BREVIAIRE de Cluny. L'ordre de Cluny en  possession  de ses antiques usages liturgiques  avait droit de les  réformer, mais non de les changer totalement; soin de la réforme du bréviaire confié à Dont Claude de Vert, et à Paul de Rabusson, II, 59, 60; Nicolas le Tourneux, principal rédacteur de ce  bréviaire,  60, 61; cette réforme est l'objet de violentes critiques, et surtout de la part de J.-B. Thiers ; innovations principales  de  Dom Claude de Vert et ses associés, 61, 62; les pièces grégoriennes rejetées presque en totalité, et remplacées par des centons bibliques; suppression de  toutes les légendes  de; saints, 62; fêtes tombant le dimanche ou dans le carême supprimées ou transférées l'Epiphanie et  l'Ascension  égalées  è Pâques et à la  Pentecôte; motifs de cette innovation, 63; le culte de la Sainte Vierge  réduit, au mépris  du passé  de l'ordre de Cluny, 64; l'autorité  du siège apostolique soumise  à de  nombreuses atteintes, 64, 65 ; suppression de tous les rites empruntés  au  romain par  le bréviaire monastique, 66; offices  propres selon la forme du rite bénédictin  pour les  trois derniers jours de la semaine sainte, malgré la tradition contraire, 67; office nouveau et étrange pour la commémoration  des défunts; orthographe des mots Kyrie, eleison et Paraclitus modifiée par une affectation ridicule, 68, 69; le bréviaire de Cluny, type sur lequel les créateurs des liturgies nouvelles vont moduler leurs œuvres, 69; Jean-Baptiste Sauteul  hymnographe  de ce bréviaire, 70 et suiv.

 

BREVIAIRE des Dominicains. Les frères prêcheurs adoptent un missel  et un bréviaire qui sont  au  fond le romain; leurs  usages  liturgiques,  les mêmes que ceux des Eglises de  France  et spécialement  de Paris au XIII° siècle,  I, 1-125 ; le texte  du missel, le romain pur, sauf  quelques  légères  différences;   à l'exception des fêtes de  l'ordre, le  bréviaire est l'ancien romain  parisien, 325, 326 ; offices de leurs saints, formés d'une prose rimée et mesurée;  caractère de leur liturgie,  l'accent du triomphe; leur bréviaire, resté  pur de toute innovation jusqu'à nos jours, si on excepte l'édition de 1834 qui renferme quelques suppressions et quelques changements, 326, 327.

 

BREVIAIRE de Foinard ; critique de  ce bréviaire, II, 23o et suiv.;  plan de  l'auteur; il s'engage à ne composer son bréviaire que de textes de l'Ecriture sainte et de les prendre  dans les sens  autorisés, inanité de cette promesse, 224, 232; il ne respecte  pas  les  formules  grégoriennes tirées  de l'Ecriture  sainte,  231, 233 ; il propose une nouvelle classification des fêtes,  etc., 233, 234, 235 ; moyens employés pour réduire le nombre des offices des saints et faire en sorte que le clergé leur préfère les offices du  temps, 235, 236;  le  nouveau bréviaire ainsi  réduit, perd son caractère social,  et tout ce qui rappelle la récitation en  commun est  retranché, 236, 237 ; Foinard allègue vainement  pour légitimer sa réforme l'autorité, donnée  par  saint Grégoire  le Grand à saint Augustin d'Angleterre,  de ;   régler lui-même la liturgie, 237, 238; ce ;   que devient  l'autorité de la  tradition :  d'après les principes de Foinard; son œuvre :   est une œuvre purement humaine,  239; ;  quoiqu'il donne  à son bréviaire  le titre de : Breviarium ecclesiasticum, 240, 241. Projet d'un  nouveau  bréviaire; l'auteur y  formule  les règles qu'on doit  suivre dans la composition d'un  bréviaire, II, 364 et suiv.

 

BREVIAIRE des Franciscains. L'ordre naissant, de Saint-François adopte le bréviaire de saint Grégoire VII; motifs de cette préférence sur l'ancien office, I, 321; les Franciscains ajoutent pour leur usage au propre du bréviaire des offices de leurs saints en prose rhythmée d'une onction naïve; mais la réforme du bréviaire approuvée par Clément XIV, fait disparaître ces cantiques sacrés, 325,

 

BREVIAIRE de Grancolas (ou projet de). On trouve dans ce projet l'idée des théories des novateurs de liturgies et de leur manière de sentir et de juger ; jugement de Grancolas sur diverses pièces du bréviaire romain, II, 357. Voir : Bréviaire romain. On voit dans les appréciations de Grancolas l'absence totale du sens poétique dans les liturgistes du XVIII° siècle, quand ils apprécient les œuvres du passé; ils n'en sont pas moins dépourvus dans  leurs  propres compositions, 363,

 

BREVIAIRE de Lyon en 1737, changement de la division du psautier, II, 243; III, 2,49, 250.

 

BREVIAIRE de Lyon en 1776. Le chapitre de Lyon accepte la liturgie parisienne, proposée par l'archev. A. Malvin de Montazet, II, 309, 510. Voir : Lyon.

 

BREVIAIRE du Mans en 1748; c'est le bréviaire de Robinet avec des modifications introduites par Ch. Louis du Froullay, év. du Mans ; détails sur ce bréviaire, II, 351, 352, 353.

 

BREVIAIRE de la Congrégation de Saint-Maur, publié en 1787; rédigé par Dom Nicolas Foulon, II, 322.

 

BREVIAIRE de Meaux (1712). Récit de l'abbé Ledieu sur la part que Bossuet a prise à la rédaction du calendrier de ce bréviaire, II, 722,723, 724; le P. Doucin jésuite, combat le premier plan du nouveau bréviaire, composé par Ledieu, et surtout la division du psautier; nécessité de conserver la division romaine; l'attrait d'un bréviaire plus court séduit le clergé, 753; Bossuet demande le maintien du psaume 118, pour tous les jours de la semaine, 722, 723, 753 ; le card. de Bissy évêque de Meaux consulte son conseil de Paris sur la réforme de son bréviaire; ce conseil envoi un mémoire qui réfute le plan des commissaires, conseille la division des psaumes du bréviaire romain, ainsi que celle des lectures de l'Ecriture sainte, etc., 735; un des motifs sur lesquels s'appuie le mémoire, c'est qu'au concile de la province appartient uniquement le droit d'une réforme de la liturgie, 736; l'évêque de Meaux refuse d'accepter le plan de la commission, 736, 757; l'abbé Ledieu présente un projet touchant l'Ecriture sainte pour montrer l'importance de la lire tout entière dans l'année; il est repoussé, 737, 738; Treuvé théologal, principal auteur du nouveau bréviaire fait adopter la division du psautier du bréviaire de Sens; l'abbé Ledieu loue ce bréviaire, mais en critique la forme, 758, 759.

 

BREVIAIRE monastique de Paul  V,  en 1612. Presque toutes les congrégations bénédictines acceptent le nouveau bréviaire I, 512, 513. Voir : Liturgie monastique.

 

BREVIAIRE de Nevers de 1727, rédigé par Le Brun Desmarettes, janséniste, II, 220 (note).

 

BREVIAIRE d'Orléans en 1548 censuré par la Sorbonne à cause de ses nouveautés, I, 439.

 

BREVIAIRE d'Orléans de 1693. Le cardinal de Coislin, évêque d'Orléans, donne à son église un bréviaire entièrement nouveau, II, 219; Le Brun Desmarettes, janséniste, auteur de ce bréviaire, 220. Dans son mandement l'évêque fait ressortir les avantages d'un bréviaire composé exclusivement des paroles de la sainte Ecriture, 220; réfutation de cette assertion, 221, 222, 223; réimpression de ce bréviaire par les soins de Fleuriau d'Armenonville évêque d'Orléans; changements inspirés les uns par l'esprit catholique, les autres par les théories liturgiques des jansénistes, 242, 243. Mgr Fayet nie que cette nouvelle édition soit celle du bréviaire de Le Brun Desmarettes ; preuves historiques et authentiques contre cette assertion, III, préface XXIV et suiv.

 

BREVIAIRE de Paris, édit. de 1584. Il renferme la presque totalité du bréviaire de saint Pie V; les éditions de 1633 et de 1658 s'en rapprochent encore davantage, III, 242.

 

BREVIAIRE de 1643. Nouvelle revision des livres liturgiques parisiens, qui les rend presque entièrement semblables aux romains, II, 29 ; la publication du bréviaire parisien par l'archev. du Harlay en 1680 marque l'époque véritable du renversement de l'œuvre d'unit réalisée par Charlemagne et les Pontifes romains, 33; III, 248; Hardouin de Péréfixe son prédécesseur avait déjà institué une commission pour la réforme du bréviaire parisien ; noms des membres de cette commission, II, 34, 35; de Harlay ajoute quelques membres et en dirige les travaux, 35; droit de l'archevêque de réformer le bréviaire de son église; comment il a exercé ce droit, 36, 37; le nouveau bréviaire  accueilli par des critiques sévères; !a mention du Concile de Trente supprimée dans le titre, 38; suppression d'un grand nombre de leçons consacrées par l'usage romain et de pièces émanées du répertoire grégorien; des centons bibliques choisis par des mains suspectes, 39; suppression de plusieurs légendes des saints que les défenseurs du nouveau bréviaire cherchent à justifier par l'exemple du bréviaire romain, 41 ; les traditions les plus vénérables sur saint Denys et autres saints, effacées, 42; suppression du salut Dominus vobiscum dans la récitation privée de l'office, 43; diminution du culte de la sainte Vierge, 44,45; de saint Pierre en haine de l'autorité du Pontife romain, 45, 46, 47; mutilation de l'hymne du dimanche à matines; suppression d'un passage important dans la légende de saint Louis, 40; injonction à toutes les églises et à tous les corps religieux du diocèse d'adopter le nouveau bréviaire à l'exclusion  même  du romain,  50.

 

BREVIAIRE de 1698. Le cardinal de Noailles publie deux nouvelles éditions du bréviaire parisien. II, 244 ; traits caractéristiques qui distinguent ces éditions de celle de François de Harlay : Fête spéciale en l'honneur de sainte Marie de Béthanie, afin de ne la pas confondre avec sainte Magdelaine ; double fête de saint Denys de Paris et de saint Denys d'Athènes pour montrer que l'évêque de Paris n'est pas saint Denys l'aréopagite, 246, 246 ; III, 248 ; IV, 95, 103,

 

BREVIAIRE de 1736. Nouveau bréviaire parisien publié par Charles de Vintimille archevêque de Paris, II, 250 et suiv.; le P. Vigier et Mésenguy, tous deux jansénistes notoires, sont appelés à rédiger ce bréviaire, et Charles Coffin , laïque, janséniste appelant à composer les nouvelles hymnes qui devaient remplacer les anciennes, portraits de ces divers personnages, 249, 261 et suiv.; cette commission composée sur le choix de Louis d'Harcourt, doyen de Notre-Dame, indique l'envahissement du presbytérianisme et du laïcisme dans les choses capitales de la religion, 254, 255; lettre pastorale de Vintimille en tête du nouveau bréviaire dans laquelle ce prélat expose le plan et les prétendus avantages de la présente réforme: détails critiques de ce mandement, 256  et suiv.; les rédacteurs de ce bréviaire ont mis en pratique les principes de la secte antiliturgique; emploi de l'Ecriture sainte à l'exclusion delà tradition, II, 219; nouveau choix des légendes et des oraisons; nouvelle distribution du Psautier, 260, 261; privilège du dimanche d'exclure toutes les fêtes qui ne sont pas du premier degré ; rédaction des offices de la semaine sainte antitraditionnelle, 261, 262; suppression des fêtes pendant le Carême,  262, 263 ; le nouveau bréviaire cherche à insinuer les erreurs du temps; il favorise les doctrines de Baïus, Jansenius et Quesnel, 265 ; suppression d'un passage de saint Léon qui commande la soumission au Saint-Siège; altération de la légende de saint Martin, pape et martyr, gênant le silence respectueux, 256 ; répons du VII° dimanche après la Pentecôte consacrés à célébrer les espérances des jansénistes par l'arrivée prochaine d'Elie, 267 et suiv.; divers autres passages de l'Ecriture employés dans le sens janséniste, 270, et suiv. ; modifications apportées à l'office de Compiles toujours dans l'esprit de la secte, 273 et suiv.; choix des passages des Pères et des conciles dans le sens du parti, 276, 277; hymnes de Coffin; fêtes des saints, supprimées, II, 278, 279, 280 et suiv. ; diminution du culte de la sainte Vierge, 283 et suiv.; de l'autorité du Saint-Siège, 289; distribution arbitraire du Psautier, 291 ; le Propre du Temps, des Saints et les Communs renouvelés, 2g3, 294 ; l'office de Beata in Sabbato, et celui des Morts, refaits ou abrégés, 2g5; la lettre pastorale de Vintimille déclare obligatoire le nouveau bréviaire dans le diocèse de Paris à l'exclusion de tout autre, 263 ; oppositions que rencontre ce bréviaire dans les séminaires de Paris, 296; la Lettre sur le nouveau bréviaire du P. Hongnant, jésuite, résume les motifs de l'opposition catholique, 296, 297 ; le parlement de Paris condamne cet écrit à être brûlé ; conseil tenu à l'archevêché après lequel de Vintimille prend la résolution de faire mettre des cartons au bréviaire, 297, 298 ; seconde édition du bréviaire dont les corrections sont peu nombreuses; nouvelle lettre du P. Hongnant à l'archevêque, que le Parlement condamne encore au feu, 298, 299 et suiv. ; l'archevêque maintient son bréviaire,  mais n'ose  rien faire contre  les Lettres et la remontrance du P. jésuite, qui étaient irréfutables, 311 ; apologie du bréviaire par le P. Vigier; les jansénistes ne l'approuvent pas, 312, 313, 314; III, 250; le P. Hongnant répond à cette apologie par une nouvelle lettre, 314.

Preuves de la coopération directe des jansénistes à la rédaction du bréviaire de Charles de Vintimille ; les cartons qu'on met à l'édition de 1736; lettre du cardinal de Fleury à propos de la publication de ce bréviaire, IV, 49; jugement de Colbert,évêque de Montpellier, approuvant le bréviaire, et celui de Belsunce qui le condamne, 50 ; Languet, archevêque de Sens, traite ses rédacteurs de jansénistes; Catalano déclare que l'on a souillé le bréviaire romain en le livrant à des hérétiques pour y établir leurs sentiments pervers, 51; Benoît XIV affirme que des erreurs se sont glissées dans les nouveaux bréviaires; sentiment du P. Hongnant, jésuite; ses lettres contre le bréviaire de Paris, 52; ce que pensait du même bréviaire le chanoine de La Tour, 53 ; mémoire d'une partie du Chapitre de Lyon contre le bréviaire de Paris, 54; Fumel, évêque de Lodève, le flétrit dans un mandement, 55; Ricci et Grégoire de Blois le préconisent; les Nouvelles ecclésiastiques en font l'éloge, 56; inconséquence des évêques catholiques qui adoptent ce bréviaire ; comment on peut les justifier, 58, 59; un canon du Concile de Tolède admis d'abord dans le bréviaire, et puis retiré sur les réclamations des catholiques, 61; une strophe de l'hymne des Evangélistes par Sauteuil, renfermant la doctrine de quelques propositions de Quesnel, 62 ; cette strophe modifiée dans certains diocèses, 64.

 

BREVIAIRE de 1822. Plusieurs principes des antiliturgistes rétractés par la nouvelle édition du bréviaire de 1822 ; la fête du Sacré-Cœur établie avec solennité; le culte des Apôtres SS. Pierre et Paul augmenté; mesures favorables au culte des saints, II, 614, 615; la doctrine de l'Immaculée-Conception insérée dans l'oraison de la fête; réclamations des Gallicans et des Jansénistes; la principale part des nouvelles corrections du bréviaire parisien revient à la Compagnie de Saint-Sulpice, 616, 617; malgré les tendances  romaines qu'on aperçoit dans cette réforme, il reste encore beaucoup de choses répréhensibles dans l'édition de 1822, 618 (note). Le bréviaire parisien a subi plus de corrections depuis Mgr de Vintimille jusqu'à Mgr de Quélen, que le romain depuis saint Pie V, 620.

Les défauts du bréviaire de Paris signalés dans les Institutions liturgiques sont maintenus contre les assertions de Mgr d'Astros, IV, 7, 21 et suiv. Ce qu'on doit penser de sa beauté comparée à celle du bréviaire romain, IV, 191,  193.

 

BREVIAIRE de Poitiers en 1765. Défauts de ce bréviaire, qui dépassent tout ce qu'on avait vu jusqu'alors, II, 506.

 

BREVIAIRE des Prémontrés. Ils renoncent au bréviaire romain français pour en prendre un nouveau, publié par l'autorité de Lecuy, leur dernier abbé général, II, 522.

 

BREVIAIRE du cardinal Quignonez. Voir : BREVIAIRE ROMAIN.

 

BREVIAIRE de Reims en 1685. Corrections sans aucune atteinte à l'élément romain, II, 3o.

 

BREVIAIRE de Robinet. Il s'interdit dans ses compositions liturgiques tous les passages de l'Ecriture que celui qui récite ne peut pas s'appliquer à lui-même; fausseté de ce principe qui fait d'une prière liturgique une prière personnelle, II, 366; il prétend ramener son siècle à la fin que se propose l’Église dans ses offices, 367. Bréviaire ecclésiastique du même, rédigé suivant les principes du temps, II, 347 et suiv.

 

BREVIAIRE romain. Saint Grégoire VII abrège l'office divin à l'usage de la cour romaine ; forme de cet office décrite par le Micrologue, I, 281, 282; canon du même pontife réglant l'ordre de la lecture de l'Ecriture sainte à matines, 282, 283 ; cette réduction de l'office acceptée dans toutes les églises de Rome, excepté la basilique de Latran, 284; les autres églises de l'Occident n'admettent qu'en partie la réforme de saint Grégoire, 285; l'ordre naissant de saint François prend l'office abrégé de la chapelle papale, 321 ; sous l'influence des franciscains répandus par toute l'Europe, les bréviaires des églises d'Occident sont distribués selon la forme de l'office de saint Grégoire, 322; revision du bréviaire romain par Haymon,  quatrième  général  des Franciscains ; en quoi consiste cette correction, qui paraît avoir été considérable, 322, 323; elle n'entraîne pas de grandes modifications dans la liturgie romaine, et le fonds grégorien demeure toujours le même, 324, 325.

Ferreri, évêque de la Guarda, compose un nouvel hymnaire par ordre de Léon X, I, 304 et suiv. Voir hymnaire ; projet d'un bréviaire abrégé et expurgé parle même, 357; Clément VII confie l'exécution de ce projet à François Quignonez, cardinal de Sainte-Croix en Jérusalem ; Paul III approuve en 1535 le nouveau bréviaire, 358; Quignonez dans son épître dédicatoire au Pape expose le plan de son ouvrage , critique de l'ancien bréviaire, 358, 35g; ordonnance du nouveau bréviaire ; avantages de cette manière de prier, 36o; chaque année on lira l'Ecriture sainte presque en entier; le nouveau bréviaire à la fois plus court et plus commode, 371 ; cette réforme qui sacrifie tout le passé de la liturgie est désastreuse; caractère de l'approbation donnée par les souverains pontifes à l'œuvre de Quignonez, 362 ; sous quelles conditions Paul III permet la récitation privée de ce bréviaire aux ecclésiastiques séculiers, 363 ; il est censuré par l'Université de Paris, à la sollicitation du Parlement, 363, 364; motifs sur lesquels s'appuie la Faculté pour porter celte condamnation, 364, 365, 366; Quignonez présente son apologie dans la préface d'une nouvelle édition de son bréviaire, 366, 367; le nouveau bréviaire est imprimé à Lyon et à Paris, sans aucune réclamation de la part de la Sorbonne; il se glisse jusque dans quelques cathédrales d'Espagne, au grand scandale du peuple, 368; opposition que rencontre l'œuvre du cardinal Quignonez des personnes les plus graves; exemple donné par  saint François Xavier, 369.

Clément VII charge saint Gaétan, fondateur des Clercs réguliers, et Jean-Pierre Caraffa de concourir au projet d'un nouveau bréviaire, en même temps que le cardinal Quignonez ; le premier maintient les anciennes traditions, et le second les rejette, I, 408, 409; Caraffa monte sur le siège de Saint-Pierre, sous le nom de Paul IV, refuse à l'avenir la permission d'user de la liturgie abrégée de Quignonez et continue son travail sur le bréviaire, 409,410.

Principes qui présidèrent à la correction du bréviaire de saint Pie V: rapprocher la liturgie des sources antiques et rejeter la distinction d'un office public el d'un office particulier; sobriété dans l'admission des fêtes des nouveaux saints, 1, 415 ; le Canon de saint Grégoire VII sur le partage des écritures saintes remis en vigueur ; discernement dans le choix des homélies; revision de la teneur et du style des légendes des saints, 416; les rubriques maintenues à peu près sans modification ; rien de plus conforme à l'antiquité que ce bréviaire réformé, 417; la bulle de saint Pie V, Quod a nobis, pour la publication du nouveau bréviaire; raisons qui rendaient cette réforme nécessaire, 418, III, 511 ; la revision du bréviaire commencée par Paul IV, renvoyée au Souverain-Pontife par le Concile, I, 413, 419; saint Pie V déclare avoir surveillé lui-même l'exécution de cette grande entreprise ; réclamations contre le bréviaire de Quignonez; son abolition, 412, 420; obligation de se servir du nouveau bréviaire pour toutes les églises qui ne sont pas en possession d'un bréviaire approuvé par le Saint-Siège, par une coutume antérieure à deux cents ans; autorisation donnée à ces dernières églises de se servir du bréviaire de saint Pie V,avec le consentement toutefois de l'évêque et du chapitre; la forme de l'office romain prescrite au chœur et en dehors sous les peines établies par les lois canoniques, 421, 422 ; l'obligation de la récitation du petit office de la sainte Vierge, et de l'office des Morts, des Sept Psaumes de la Pénitence, est éteinte ; délais fixés pour l'adoption du nouveau bréviaire; discrétion et efficacité de cette réforme, 422, 423 ; seule parmi les églises de Rome, la basilique vaticane n'adopte le bréviaire de saint Pie V qu'avec des modifications; quelles pouvaient être les difficultés de cette adoption pour les autres églises du monde catholique, 427.

Clément VIII revise le bréviaire romain en 1602 et impose des règles aux imprimeurs afin que le texte corrigé ne soit pas altéré dans les éditions subséquentes, I, 469.

Urbain VIII nomme des commissaires pour la revision du bréviaire romain; nature de cette revision et promulgation par  un bref de 1631 de la  nouvelle  correction, I, 515; correction des hymnes par Urbain VIII; jugements divers sur ce travail, 516. Voir : Hymne. Accroissements du bréviaire romain par l'addition des offices de plusieurs saints ; chacune de ces additions est un signe nouveau de la vie de l’Église, 519, 520.

Traduction en français du bréviaire romain par Nicolas Letourneux, censurée par l'official de Paris, II, 24; jugement de Grancolas sur quelques pièces anciennes du bréviaire romain avec la critique de ces appréciations erronées; répons des matines de Noël, 357, 358 ; antiennes de l'octave de Noël, 359; deux répons des matines de la Circoncision, 36o; la célèbre strophe : O Crux Ave, 361 ; Grancolas opposé au culte des instruments de la Passion, 361, 362; il condamne l'Exultet du samedi saint; l'office du Saint-Sacrement, les Antiennes à la sainte Vierge de Complies, 362, 363 ; fêtes des Saints ajoutées au calendrier du bréviaire romain par les papes du XVII10 siècle, II, 466, et suiv. ; Benoît XIV fait étudier un projet de réforme du Bréviaire qu'il abandonne ensuite; note sur le travail du P. Dan-zetta chargé de l'étude de cette réforme, 469, 470 ; de l'autorité des légendes du bréviaire romain d'après Benoît XIV, 469 (note); la légende de saint Grégoire VII mutilée dans l'édition de Paris de 1828; imprimée dans son intégrité dans le corps du bréviaire vers 1840, 455 ; une réforme du bréviaire romain par Rome même est possible en ce siècle, mais non dans le sens où la désirent certains esprits, 673; si elle avait lieu, nous devons être assurés qu'elle satisferait à tous les besoins de la liturgie, 676.

Pourquoi l’Église romaine a pu substituer sa liturgie à celles des églises d'Occident; avantages de cette substitution, III, 481 ; conduite de Rome pleine de discrétion dans les questions liturgiques, comme le prouve la réforme de saint Pie V, 482 ; sa sollicitude pour la conservation des liturgies orientales ; Grégoire XVI interpose son autorité pour arrêter la destruction de la liturgie grecque, 483 ; le bréviaire romain suivi dans toute l’Église en 1843, si on excepte une dizaine de diocèses en dehors de la France, 527.

Apparition  d'une  traduction française du bréviaire romain, III, 187; cette traduction est condamnée par une sentence de l'officialité de Paris (1688), 188; contradictions que renferme cet acte de l'official, 189, 190.

 

BREVIAIRE romain réformé par saint Pie V. Fins de non-recevoir de Mgr Fayet opposées à la Bulle de saint Pie V proclamant l'obligation de réciter le bréviaire réformé; réfutation des objections, IV, 363,  372.

 

BREVIAIRE de Rondet, laïque, janséniste. Le premier caractère des livres liturgiques publiés par cet hérétique est la substitution radicale de la Vulgate à l'ancienne italique même pour les pièces chantées contrairement à la décision de Clément VIII, II, 505 ; le second caractère est l'introduction d'un Commun des prêtres, déjà inauguré à Rouen; cette nouveauté est un indice du presbytérianisme de l'époque, 506.

 

BREVIAIRE de Rouen en 1728. Rédigé par le docteur Robinet, II, 242,  348.

 

BREVIAIRE de Séez. Ce diocèse adopte la liturgie parisienne avec quelques modifications, II, 329.

 

BREVIAIRE de Sens en 1723, rédigé selon  les principes jansénistes, II, 241.

 

BREVIAIRE de Soissons de 1676, II, 3o. Bréviaire de 1529; censuré par la Sorbonne, à cause de ses nouveautés, 1,438.

 

BREVIAIRE de Toulouse en 1761 ; publié par l'autorité de l'archevêque Loménie de Brienne; le fond de ce bréviaire est celui du bréviaire de Paris avec des modifications, II, 508.

 

BREVIAIRE de Tours en 1780. Le fonds est le même que celui du bréviaire de Paris, II, 519.

 

BREVIAIRE de la Congrégation de Saint-Vannes, publié en 1777 selon les règles du bréviaire parisien, II, 522.

 

BREVIAIRE de Vienne en 1678. Le premier publié avec des innovations ; détails sur la composition de ce bréviaire, II, 3o, 31, 32 ; III, 247.

 

BREVIAIRES de voyage, III, 3o6. Bréviaire public dans les églises pour les clercs pauvres; pupitre pour ce bréviaire dans l'église; cathédrale du Mans, 307. Bréviaire de saint Bernard (note), 3o6.

 

BREVIAIRE. Publication de bréviaires corrigés par des particuliers, III, 224 et suiv. Luxe des caractères employés dans l'impression du Bréviaire au XVI° siècle; bréviaire de Henri III, 328.

 

BREVIAIRES. Liste de quelques bréviaires qui ont paru depuis les premières années de l'imprimerie jusqu'en 1326, III, 320-323.

 

BREVIAIRE. Le meilleur bréviaire est celui qu'on dit le mieux; axiome de Mgr Fayet, dont les conséquences iraient jusqu'à faire disparaître l'unité liturgique dans le même diocèse, IV, 532.

 

BREVIAIRE. Sa définition d'après le janséniste Mésenguy, III, 12.

 

BREYER (Remy), chanoine de Troyes, publie une dissertation sur les paroles de la consécration (S. m), 11,488.

 

BRIENNE (Etienne-Charles de Loménie de), archevêque de Toulouse. Il enlève à l'église de Toulouse les traditions romaines pour lui imposer la liturgie parisienne de Vigier et  de Mésenguy,  II, 508. Brunetière (Guillaume de  la), évêque de  Saintes,  compose plusieurs  hymnes (S. XVII), II, 106.

 

BRUNO D'ASTI, moine, évêque de Segni, un des grands liturgistes du XI° siècle; ses œuvres, I, 304.

 

BURCHARD (Jean), maître des cérémonies des fonctions  papales. Il rédige les rubriques  de la Messe; importance de son recueil, le premier de tous ceux qui ont paru sur cette matière, I, 370, 371.

 

BUTLER   (Alban),   prêtre  catholique anglais ; ses vies des Saints (S. XVIII), II, 569.

 

 

 

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