IV - TABLE - E

Précédente Accueil Remonter Suivante

Accueil
Remonter
IV - TABLE - A
IV - TABLE - B
IV - TABLE - C
IV - TABLE - D
IV - TABLE - E
IV - TABLE - F
IV - TABLE - G
IV -TABLE - H
IV - TABLE - I
IV - TABLE - J
IV - TABLE - K/L
IV - TABLE - M
IV - TABLE - N
IV - TABLE - O
IV - TABLE - P
IV -TABLE - Q/R
IV - TABLE - S
IV - TABLE - T
IV - TABLE - V/W/X/Z

TABLE ANALYTIQUE DES INSTITUTIONS LITURGIQUES

 

E

 

EAUBONNE (dom Daniel d'), bénédictin, calligraphe célèbre; il écrit un magnifique graduel, III, 337, 38o.

 

EBEDIESU, métropolitain de Soba, nestorien, donne un traité dans lequel se trouvent beaucoup de questions liturgiques (S. XIII), I, 343.

 

ÉCBERT, moine de Lindisfarne, écrit un livre de Ritibus Catholicorum (S.  VIII), I, 177.

 

ECRITURE SAINTE. Décret du Concile romain, sous saint Gélase, qui fixe le canon des Ecritures saintes, I, 139 ; le canon de saint Grégoire VII sur le partage des saintes Ecritures est remis en vigueur dans le bréviaire de saint Pie V, I, 282, 416; la liturgie de sa nature plus réservée que l'Ecriture, III, 71; l’Église dit anathème à quiconque enseigne que la lecture des livres saints est une obligation du chrétien, 72; l’Église défend à certaines époques à cause d'une hérésie régnante de se servir de quelques passages de l'Ecriture, IV, 149; l’Église a soumis les travaux sur l'Ecriture sainte à la censure préalable de l'évêque, IV, 203 ; interpolation du V. 16e du III° ch. de saint Jean, faussement attribuée à D. Guéranger, 282, 283, 313; le fidèle n'est obligé à faire un acte explicite de foi que sur les versets dont l’Église a déterminé le sens;  fausse  conclusion de Mgr  Fayet, IV, 286, 287 ; effets merveilleux produits dans les âmes par la seule prononciation des paroles de la sainte Ecriture, III, 72, 79.

Usage que l’Église fait de l'Ecriture sainte dans la Liturgie. Les interprétations données par l’Église supérieures à celles des Pères; leur valeur dans la confection et l'administration des sacrements, IV, 427, 428; un évêque cause vin grand préjudice à son Eglise en substituant d'autres textes que ceux de l’Église universelle, 428, 429 ; ces textes sont inspirés par l'Esprit-Saint, mais à l’Église seule appartient d'en fixer le sens dans la liturgie ; un évêque n'a pas ce droit, parce qu'il est faillible, 43o, 431, 435; étranges assertions de Mgr d'Orléans à ce sujet, 431 ; il semble mettre l'autorité de l'Ecriture au-dessus de celle de l’Église, 432 ; doctrine de saint Bernard touchant ces deux autorités, 433 ; commentaire de Thomassin sur les paroles de l'abbé de Clairvaux, 434; Mgr Fayet soutient que c'est au nom de l’Église que les évêques dont ils sont les ministres, ont fait usage des Ecritures, 435 ; les évêques des deux derniers siècles agissaient-ils au nom de l’Église en répudiant ce qu'elle avait consacré? 436; l'auteur des Institutions liturgiques n'a pas calomnié ces prélats, leurs œuvres sont le domaine du public  437, 438; Mgr d'Orléans affirme que l’Église emploie indistinctement l'Ecriture sainte dans ses offices au sens spirituel ou au sens accomodatice, 438, 439 ; l’Église ne fait usage du sens accomodatice que très rarement, elle jouit alors comme toujours de sa prérogative d'infaillibilité; le fidèle peut faire un acte de foi sur les vérités qu'elle enseigne dans ce sens, ce qu'il ne pourrait faire sur le sens interprété par un simple évêque, 439, 440 ; Mgr Fayet allègue à tort l'exemple de l'office de la sainte Vierge, aucun verset de l'Ecriture n'étant pris purement dans le sens accomodatice, 440 ; l’Église a autorité sur l'Ecriture quant à l'usage et à l'interprétation, et non comme parole de Dieu, 441  ; questions de Mgr Fayet sur l'usage que l'évêque peut faire de la Bible; son devoir est de l'expliquer aux fidèles qui ne sont obligés à prêter à sa doctrine qu'une  adhésion  conditionnelle, 442  ; dire que les évêques peuvent à l'imitation de Notre-Seigneur, des Apôtres et des saints Pères, morceller la sainte Ecriture, c'est une inconvenance, c'est donner aux évêques la prérogative de la puissance divine, IV, 443, 444; objection de Mgr Fayet tirée des honneurs rendus à la Bible par l’Église ; réponse à cette objection, 446 ; les formules sacrées rédigées par l’Église, pourraient recevoir les mêmes honneurs; saint Grégoire déclare vénérer les quatre premiers conciles généraux, à l'égal des quatre Evangiles, et cependant leurs décisions ne sont pas rédigées avec les paroles de l'Ecriture, 446.

La liturgie a fixé la canonicité des livres saints, IV, 388; elle est la clef de l'Ecriture, 389 ; richesses que fournit la liturgie romaine sous ce rapport, 389, 39o ; elle réunit la fleur la plus pure de l'enseignement traditionnel biblique, 39o ; reproche injuste de Mgr Fayet à ce sujet, prétendant qu'il n'y a pas de bréviaire dans lequel l'Ecriture soit plus morcelée, plus découpée, plus hachée que dans le bréviaire romain ; réfutation de cette assertion gratuite, 390, 391; ce reproche tombe sur les Apôtres eux-mêmes, qui n'ont pas craint de morceler l'Ecriture ; l’Église est inspirée du même Esprit, 391, 392.

De l'emploi que les antiliturgistes font de l'Ecriture sainte dans la Liturgie  : L'hérésie rejette, comme contraire à la pureté du service divin, ce qui dans la liturgie n'est pas appuyé sur l'Ecriture sainte, I, 99; un principe de l'hérésie antiliturgique est de remplacer les formules de style ecclésiastique par des lectures de l'Ecriture sainte; haine de Luther à tout ce qui dans la liturgie n'est pas exclusivement extrait de l'Ecriture sainte, I, 397, 398, 399; le concile de Cologne de 1 536, émet le vœu de retrancher du bréviaire toutes les histoires, même les authentiques, pour les remplacer par l'Ecriture sainte, 411 ; Agobard, archevêque de Lyon, enseigne qu'on ne doit chanter dans les offices que la seule parole de l'Ecriture, et met sa théorie en pratique dans son église cathédrale, I, 248; les novateurs en fait de liturgie agissent contre leurs principes en admettant dans le missel et dans le bréviaire des proses et des hymnes, pièces étrangères aux livres saints, II,  37, 72.

Faux raisonnement des antiliturgistes sur l'autorité des passages de la Bible, isolés du contexte, III, 461 ; un texte des livres saints déterminé par l’Église a droit à la foi; il n'en peut être de même lorsque ce choix est fait par une autorité privée, 462 ; danger qu'offre l'usage de la Bible, selon le principe des faiseurs de bréviaires : on enseigne l'erreur au moyen de textes isolés comme le prouve l'exemple des hérétiques, 463 ; dans les nouveaux répons, le sens originel du texte de l'Ecriture est contraire à ce qu'on lui fait dire: l’Église emploie des sens accomodatices; un simple docteur n'a pas ce droit, 464; sens mystique des livres saints que l’Église seule peut découvrir, le droit de l’Église s'exerce sur l'Ecriture sainte, 465; témoignage de saint Bernard, 466.

Languet, archevêque de Sens, proteste contre la substitution aux formules grégoriennes, dans le Missel de Troyes, de passages de l'Ecriture sainte choisis arbitrairement, II, 147; le principe de n'admettre que des paroles de l'Ecriture sainte dans la liturgie est une règle imaginaire et inapplicable, r53 ; les passages tirés des Ecritures par les novateurs cessent d'être la parole de Dieu par l'usage accomodatice qu'ils en font sans autorité, 154, 155 ; licence très dangereuse de placer dans les mains des fidèles, sans explication des textes mêmes dont les hérétiques se sont servis pour soutenir leurs erreurs ; exemples des Ariens et de Bérenger, etc., 15y. Réfutation de cette assertion janséniste qu'un bréviaire composé exclusivement des paroles de la sainte Ecriture offre de grands avantages; autorité divine de la tradition ; explication de ces mots de saint Cyprien : Deum de suo rogare, II, 221, 222, 223. Le bréviaire de Paris, sous de Vintimille, composé avec l'Ecriture seule, à l'exception des oraisons, etc., II, 259; l'Ecriture sainte est un glaive à deux tranchants dont les hérétiques se servent pour donner la mort, 273. La prétention des novateurs de ne prier Dieu dans la liturgie qu'avec la parole de Dieu même absolument irréalisable ; ils sont entraînés à abuser de l'Ecriture ; exemples, II, 370, .171, 372; les passages tirés de l'Ecriture sainte substitués aux pièces grégoriennes dans les bréviaires français, origine de cette innovation, II, 3o, 32.

 

ECRITURE SAINTE, VERSIONS. Version italique des Livres saints, III, 59, 60 ; version hébraïque ou syriaque, version grecque, faites au 1er ou au 11e siècle, 60; propagation de l'Evangile ; les trois langues sacrées se maintiennent seules, 61, 62; version en langue égyptienne et copte au IV° siècle, 63, 64 ; diverses autres versions dans les siècles postérieurs, 64, 65; l'Angleterre possède une version vers le XI° siècle, et peut-être encore plus tard, et la France au temps de saint Louis, 66, 67; la version en langue slavonne remonte au IXe siècle, et celle de Suède au XI°, 67 ; l’Église favorise rarement ces versions, dont plusieurs sont faites par des hérétiques; la première en France est le produit des Albigeois; elles restent toutes à l'usage privé des fidèles, 68; passages de l'Ecriture, insérés dans la liturgie, et destinés à être lus aux fidèles, en langue vulgaire, 69.

 

ECRITURE GOTHIQUE. Elle déforme la minuscule Caroline ; ses caractères, III, 302, 303 ; livres liturgiques imprimés en gothique, 327, 328.

 

ECRIVAIN CATHOLIQUE. La pureté d'intention et l'hortodoxie dans la doctrine, conditions essentielles d'un écrivain catholique ; on ne peut lui défendre d'écrire sur des matières ecclésiastiques, III,  préf. VI, VII.

 

EDIT DE NANTES.  La  révocation de cet édit produit une révolution liturgique à propos des traductions, III, 185, 193, 194.

 

EGLISE. Elle nous lie par des devoirs extérieurs de religion, IV, 297; elle est une société, et comme telle elle donne un caractère social à ses actes ; conduite de l'Etat à cet égard, 301, 302; elle est mise en communication directe avec Dieu par la liturgie, réfutation de l'opinion contraire, 306, 307, 309. Elle ne sépare jamais le culte intérieur du culte extérieur, 3o9, 310.

Son droit de modifier les Symboles de foi; celui de Nicée modifié par celui de C. P.; additions considérables aux textes de ces deux symboles par la profession de foi de Pie IV, IV, 417, 418. C'est par l'exercice de cette prérogative que l’Église conserve intacte la révélation divine, comme le prouvent ses décisions contre les Ariens, les Nestoriens, etc., 418, 419; erreur de Mgr Fayet sur l'exercice de ce droit, à propos des formules de la liturgie, 419, 420.

Après la ruine de l'empire, l’Église est restée conquérante; conversion de l'Angleterre, de l'Allemagne au VI° et au VII° siècle par les bénédictins, III, 102; son droit s'exerce sur l'Ecriture sainte, témoignage de saint Bernard ; usage qu'elle fait de ce droit dans la liturgie, 465, 466, 467 ; nécessité de la subordination à l’Église pour la conservation de la vérité; accord des saints Pères sur ce point, 468 ; avantages spirituels pour les pasteurs et les fidèles de cette subordination, 469 ; les conciles appliquent le principe de la subordination aux choses du culte divin ; canons de plusieurs conciles touchant cette vérité, 469, 470, 471. L'Eglise se prête aux besoins des temps dans ses prières liturgiques, III, 492; elle se soumet à une loi de développement conforme à sa nature, 493 ; elle admet et pratique le droit de la coutume, mais elle refuse d'admettre des libertés d'une église particulière, contraires au droit commun, comme les libertés gallicanes, 498, 499; elle tolère des exceptions à ses lois générales par un motif de commisération pour les faibles, 499 ; elle voit aujourd'hui commencer pour elle une période qui doit l'affranchir des chaînes des nationalités, III, préf.  III.

Elle ne se croit pas infaillible dans les  faits historiques, IV, 424 ; son infaillibilité s’exerce seulement sur les faits dangereux pour la foi ou la morale chrétienne, 425. Elle loue Dieu avec l'Agneau, son Epoux; avec Marie, sa reine; avec les Anges et les Saints; elle remplit admirablement sur la terre toutes les conditions de la liturgie, I, 18 ; nécessité pour l’Église, après le temps des persécutions, et pendant les jours néfastes de l'Arianisme, de multiplier les applications du grand principe d'unité, sa loi fondamentale, I, 121; magnifique spectacle que donne l’Église se réformant elle-même dans le cours du XVI° siècle ; œuvres merveilleuses et fortes accomplies par les pontifes romains, I, 480, 481 ; tous les efforts tentés à cette époque par les papes ont pour but de resserrer l'unité, 481.

Double mission de l’Église qui est d'instruire les fidèles et de les unir à Dieu par les mystères de l'autel, III, 82; elle se met en communication directe avec Dieu au moyen de la liturgie I, 2; elle est initiée par le Verbe aux secrets de la vie éternelle, 5; elle exerce non seulement le pouvoir des Sacrements, mais aussi celui des Sacramentaux parla vertu de la bénédiction qui est en elle, 37. Voir : Dédicace.

 

EGLISES PARTICULIERES : Valeur dogmatique de la liturgie de ces églises, plus ou moins grande, selon l'ancienneté, l'extension, et l'approbation de cette liturgie, IV, 361; divers aspects sous lesquels on peut considérer les églises particulières; leur liturgie jouit du caractère dogmatique proportionné à l'autorité des églises auxquelles elles s'unissent ou qui leur est propre, 361, 362; avantages de suivre la liturgie romaine, ou celle d'une église dont les rites et les usages sont anciens et pratiqués par un grand nombre de diocèses, 302, 363; dangers pour une église particulière d'abandonner sa liturgie propre pour embrasser celle de la Métropole, ou d'une église inférieure, 363, 364; cette église peut-elle changer sa liturgie pour en accepter une nouvelle, comme il est arrivé en France aux siècles derniers? un tel changement lui enlève toute l'autorité de la tradition, 365, 366; la perte est encore plus grande pour les églises qui ont abandonné la liturgie romaine, pour une liturgie moderne, 369,  367; théories  des nouveaux faiseurs de Bréviaires, de Mésenguy, 358 ; du P. Vigier, de Foinard, de Robinet, 369.

 

ÉGLISES (forme des). Forme des sanctuaires primitifs; leur opulence dans l'âge des persécutions ; pompe des cérémonies, I, 50, 51; objection de Minutius Félix contre l'existence des temples chrétiens, 64; mystères exprimés par la forme même du temple, I, 87, 88; toutes les églises du IV° siècle bâties sur un même type antérieur à la paix de Constantin, I, 87, 88; splendeur des cérémonies pour l'inauguration des églises qui s'élèvent de toutes parts au IV° siècle, I, 83; dédicace de la basilique de Tyr; homélie d'Eusèbe de Césarée à cette fête; importance de ce discours qui nous révèle la forme des églises primitives; description de la basilique, I, 83, 84, 85, 86; églises bâties et dotées par Constantin en Palestine, à Constantinople et à Rome, I, 90,91.

En France, nos vieilles églises restaurées redemandent les chants séculaires dont elles retentissaient autrefois, I, préf. LXXVII; la liturgie qu'elles réclament est la romaine à laquelle se rattachent tous leurs souvenirs, ibid.

 

EINHARD II, évêque de Spire, son ouvrage de Coeremoniis Ecclesiœ (S. XI), I, 301.

 

ELIE, évêque de Cascare, écrit quelques traités sur les bénédictions, sur l'usage des psaumes, etc. (S. X), I, 262.

 

ELIPANDE, arch. de Tolède; il enseigne une hérésie condamnée par le concile de Francfort, I, 200, 201, 202.

 

ELPIS, femme de Bocce, auteur de deux hymnes en l'honneur de saint Pierre et de saint Paul (52o), I,  143.

 

EMBRUN. Cette église prend les livres liturgiques réformés par saint Pie V, ainsi que toute la province, I, 449.

 

ENCENS. Il devait être présenté à l'autel au temps de la sainte oblation ; antiquité de l'usage de brûler de l'encens chez les chrétiens,comme dans toutes les religions; comment on doit entendre les paroles de Tertullien lorsqu'il dit que les chrétiens n'achetaient pas d'encens, I, 60, 61.

 

ENERGUMENE. En Espagne la discipline était plus sévère à son égard qu'en Afrique où on lui donnait le soin de balayer l'église, I, 62.

 

ENGELBERT, abbé bénédictin en Styrie, écrit une explication des sept grandes Antiennes de l'Avent (S. XIII), I, 343.

 

ENGHIEL (François), dominicain. Il venge dans un livre très solide la mémoire de saint Grégoire VII, attaquée par les écrivains gallicans, II, 410.

 

ENGLAND (Jean), évêque de Charlestown, compose un livre sur les cérémonies de la Semaine sainte (S. XIX), II, 684.

 

ENNODIUS (saint), évêque de Pavie, ses œuvres liturgiques (S. VI), I, 143.

 

ENOS. Il commence à donner des développements plus vastes à la forme liturgique, I, 18.

 

EPHREM (saint), diacre d'Edesse. sa grande collection d'hymnes en langue syriaque; but qu'il se propose dans ses hymnes; leur mérite, I, 106, 107.

 

EPISTOLIER de 1767 pour la chapelle de Versailles, III, 337.

 

EPITRE de la messe. La lecture des Epîtres des Apôtres dans les églises remonte au temps même des Apôtres; témoignage de saint Paul, de saint Justin et de saint Cyprien, I, 31, 32, 34.

 

ERARD DE LESIGNES, card. év. d'Auxerre, insère dans le bréviaire de son église quelques répons du bréviaire romain (S. XIII),  I, 331.

 

ERASME, compose des hymnes en l'honneur de la sainte Vierge (S. XVI), I, 472; sa proposition contre l'emploi des langues sacrées, condamnée par la Sorbonne, III, 122, 123.

 

ESPAGNE. Elle entre dans l'unité européenne par l'introduction de la liturgie romaine dans ses églises, IV, 285, 286. L'Espagne et toutes les contrées du nouveau monde acceptent, sous l'inspiration de Philippe II, la réforme de la liturgie romaine de saint Pie V, I, 434; concession de nombreux offices propres à l'Espagne, 436. Voir : Liturgie gothique. Les cortès de 1822 demandent la suppression de l'office de saint Grégoire VII, II, 454.

 

ESTIENNES (les), imprimeurs du XVI° siècle, ils apostasient et impriment peu de livres liturgiques, III, 324.

 

ETIENNE II, pape. Il se retire en France pour se soustraire aux Lombards et demande au roi Pépin d'établir la liturgie romaine dans les églises de ce pays, I, 234. Etienne, abbé de Lobbes, note le chant d'un office (S. X), I, 260.

 

ETIENNE, évêque de Liège, auteur d'un office de la Sainte Trinité (S. X), I, 260.

 

ETIENNE, évêque de Tournay, note le chant d'un office de saint Gérard (S. XII), 1, 31 2.

 

ETIENNE, évêque d'Autun, moine de Cluny, auteur d'un traité de Sacramento altaris (S. X.), I, 305.

 

EUCHARISTIE. Outrage fait à Notre-Seigneur par la diminution des hommages qu'il reçoit dans ce sacrement d'amour : exposition du Saint-Sacrement interdite, la fête du Corps du Seigneur mise à un degré inférieur, II, 545; théories forgées en France par les jansénistes pour priver les fidèles du Sacrement de l'Eucharistie; constitution de Benoît XIV sur la communion extra missam par laquelle il déclare qu'il n'y a aucune obligation pour le prêtre de distribuer la communion infra missam, II, 347-548. Voir : Sacrement (saint).

 

EUGENE II, évêque de Tolède, corrige les livres de l’Église gothique (S. VII), I, 176.

 

EUPHONE (saint), évêque d'Autun, sa lettre à Talatius, évêque d'Angers, touchant la célébration de l'office divin dans les vigiles de Pâques, de Noël et de l'Epiphanie, I, 141.

 

EUSEBE, évêque de Césarée, son homélie à l'occasion de la dédicace de l'église de Tyr, I, 84 et suiv.; son histoire ecclésiastique offre plusieurs traits concernant la liturgie, 105; ses canons évangéliques, III, 351, 353.

 

EUSEBE, du Très-Saint-Sacrement, de l'Ordre des Trinitaires, auteur d'un livre sur les jeûnes des Quatre - Temps (S. XVIII), II, 485.

 

EUSTATHE (saint) d'Antioche. Il compose une liturgie syriaque, I, 105.

 

EUTROPE, évêque de Valence en Espagne, sa lettre au sujet de l'onction du chrême après le baptême des enfants (S. VI), I, 149.

 

EVANGELIAIRE de saint Eusèbe de Verceil, III, 276; évangéliaire gothique d'Ulphilas, 276; lettre des évangéliaires les plus célèbres par la calligraphie, 289-296; évangéliaires écrits sur vélin, 342, 343; l'emploi du dessin sur les évangéliaires, 351, 352.

 

EVEILLON (Jacques), chanoine de Saint-Maurice d'Angers, publie deux ouvrages liturgiques (S. XVII), I, 529.

 

EVEQUE. Les travaux sur les livres maints soumis à la censure préalable de l'évêque, IV, 263; aucune loi n'existe pour les autres sciences, 264; dire qu un évêque est un chef éphémère, sans autorité, ce serait une définition scandaleuse; son autorité est faillible, 283, 284; témoignages de Mgr Languet et de Mgr Donnet, évêque de Mautauban , 285.

Les évêques sont les vicaires de Pierre, comme  Pierre  l'est de Jésus-Christ, III préf. LVII ; les témoignages les plus éclatants de la tradition attestent cette doctrine depuis saint Cyprien jusqu'au XII° siècle,  LVIII-LXII, IV 469-470; Bossuet  lui-même la proclame dans son discours sur l'unité de l'Église, LVIII ; cette qualité de vicaires de Pierre ne déroge pas à la principauté du Pontife  romain; l'épiscopat placé d'abord dans saint Pierre est descendu de lui sur les évêques, LXII;  telle est la tradition des Pontifes romains que l'on doit croire quand  ils affirment leurs propres  prérogatives, selon le sentiment de Bossuet, LXIII, LXIV; les Pères ne sont pas moins précis  sur  ce  sujet que les Papes, LXV, LXVI ; la source de l'épiscopat est  donc  dans le  prince des Apôtres,  et rien n'est plus glorieux pour les évêques LXVII; le titre de  vicaires de Jésus-Christ donné  quelquefois aux  évêques, mais dans un sens imparfait; le pape seul est le vicaire de Jésus-Christ, LXVIII; dire que les évêques institués canoniquement pour un siège ne sont que les simples vicaires du pape, serait une proposition fausse, LVIII. Ils ont le droit de faire des lois, obligeant les consciences dans leurs diocèses, IV, 473; ces lois ne sont jamais invariables, 476.

Un  évêque  particulier ne peut rendre légitime et obligatoire l'usage d'une liturgie nouvelle; en France, surtout le bref de Grégoire  XVI rendrait cette  publication impossible, IV,  534, 535 ; l'autorité  d'un évêque insuffisante pour assurer l'orthodoxie d'une liturgie, 549. Les évêques ne sont pas seulement les organes de l’Église, ils  ont été  placés pour  régir l’Église; mais chaque évêque en particulier doit-il toujours et en tout être considéré comme le ministre du  Saint-Esprit? l'histoire montre le contraire, IV,  436; l'évêque n'est que l'administrateur du patrimoine de son église, il n'est de même que le gardien de ses traditions, III, 524.

 

 

Précédente Accueil Suivante