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TABLE ANALYTIQUE DES INSTITUTIONS LITURGIQUES

 

G

 

GABRIEL d'Ancône, augustin, compose trois traités liturgiques restés manuscrits (S. XVI), I, 472,

 

GAETAN (Jacques), cardinal, compose un Ordinarium sanctae Romanae Ecclesiae, (S. XIV), I, 374.

 

GALESINI (Pierre), protonotaire apostolique, travaille à une nouvelle édition du Martyrologe romain (S. XVI),  I, 477.

 

GALETTI (dom Pierre-Louis), bénédictin, publie un traité sur le Vestiaire de l’Église romaine (S. XVIII), II, 571.

 

GALL  (J.-A.),  évêque  d'Augsbourg, compose un livre  intitulé : Pratiques, usages et cérémonies (S. XIX), II, 683.

 

GALLADE (Pierre), auteur de trois dissertations liturgiques (S. XVIII), II 572.

 

GALLICANISME. Il est le produit du protestantisme ,  II, 2; les entreprises  des jansénistes facilitées par le gallicanisme, 25 ; ses progrès sont la cause du triomphe du Jansénisme, 125,  126, 127; l'abbé des chanoines réguliers  de Sainte-Geneviève déclare adopter le  bréviaire parisien  de  Vintimille pour aider à établir les maximes gallicanes, II, 33o, 331: Benoît XIII se propose d'arrêter les envahissements du gallicanisme par l'insertion de la fête de saint Grégoire VII, au missel et au bréviaire, 411, 412; la légende de ce saint pontife excite l'horreur des gallicans, 418 ; leur conduite dans l'affaire de la légende de saint Grégoire VII, 426, 427, 428, 431, 438, 439.

Alexandre VII condamne par un Bref la traduction française du missel romain, Bossuet déclare qu'on a aucun égard en France à ce bref, n'ayant pas été porté au parlement, III, 183; l'erreur et le danger du gallicanisme sont mis en évidence; selon lui, une décision d'une Assemblée du clergé, un Bref du Pape sont comme non avenus, n'ayant pas été présentés au parlement, 184; conduite des gallicans obligés de combattre Calvin en faveur de la langue latine, et d'approuver les nouvelles liturgies qui s'expriment dans une langue inconnue des fidèles, 461 ; pourquoi ils ne peuvent pas invoquer leurs arguments de l'Ecriture sainte, 461 ; la doctrine des Institutions liturgiques signalée comme attentatoire aux libertés gallicanes, IV, préf. IX; origine des libertés nationales, IV, 25 ; déclaration de 1682 par laquelle le gallicanisme est officiellement établi, IV, 3o, 31, 32.

Les doctrines romaines défendues par des auteurs plus remarquables par leurs vertus que les défenseurs des doctrines gallicanes : aveu de Fleury à ce sujet ; Bossuet défenseur de ces dernières, Suarez des premières, III, préf. XLVI , XLVII ; les parlements défenseurs des libertés gallicanes, I, 503. Vouloir que l’Église s'arrête devant les libertés d'une église particulière, c'est organiser l'anarchie comme en France en 1682, 111,498; l’Église sacrifie tout au principe de la charité, une église particulière n'a pas le droit d'avoir des usages contraires à ce principe, 409; les libertés d'une telle église constituent un péril permanent ; le pouvoir séculier en profite pour ses intérêts, 501 ; la variété des usages ecclésiastiques expliquée d'après son véritable point de vue, 50o ; Mgr Fayet refuse au Pape le pouvoir de promulguer de nouveaux symboles de foi, ou de modifier les anciens, ce que les auteurs gallicans n'ont jamais fait, IV, 421 ; la promulgation universelle de la légende de saint Grégoire  VII par Benoît XIII, met un obstacle aux envahissements du gallicanisme, II, 411,412; à propos de la publication de la légende de saint Grégoire VII, certains curés de Paris demandent à l'archevêque Vintimille de veiller à l'enseignement de la déclaration de 1682 dans toutes les communautés, II, 428. Voir : Assemblée du Clergé de 1682.

 

GALLICIOLI (Jean-Baptiste), prêtre vénitien. Son travail liturgique : Isagoge institutionum  liturgicarum (S.  XVIII), II, 575.

 

GALLUZI (François-Marie), jésuite, publie une dissertation sur les rites de la consécration des églises (S. XVIII), II, 483.

 

GARAMPI (Joseph), chanoine de Saint-Pierre de Rome, compose un livre sur les martyrs de l’Église vaticane (S. XVII), II, 370.

 

GARCIA (Jean), franciscain, auteur d'un traité sur l'Explication des mystères de la Messe (S. XVII), I, 529.

 

GARDELLINI (Louis), dirige l'impression de Décrets authentiques de la Congrégation des Rites (S. XIX), II, 682.

 

GARNIER (Jean), jésuite, publie le Liber diurnus Romanorum pontificum (S. XVII), II, 103.

 

GATTA (D. Barthélémy et D. Lorenzo délia), miniaturistes, III, 375.

 

GATTICO (J.-B.), chanoine de Latran. Ses œuvres liturgiques (S. XVIII), II, 494.

 

GAVANTI (Barthélemi), barnabite. Ses œuvres liturgiques (S. XVII), 526, 227.

 

GELASE (saint), pape. Il rédige le sacramentaire qui porte son nom; son décret sur le canon des Ecritures et les livres apocryphes, I, 138, 139.

 

GENEBRARD (Gilbert), archevêque d'Aix, traduit plusieurs livres grecs sur la liturgie (S. XVI), I, 478.

 

GENTILS. Analogie des formes du culte chez les Gentils avec les rites liturgiques des Hébreux ; elle aide puissamment à préparer les voies à l'établissement du culte chrétien, I, 21.

 

GEOFFROY, abbé de Vendôme, auteur de plusieurs hymnes (S. XII), I, 304.

 

GEORGES, patriarche des Nestoriens, écrit un livre sur tous les offices ecclésiastiques (S. X), I, 201.

 

GEORGES, archevêque de Nicomedie, auteur de plusieurs hymnes (S. IX), I, 259.

 

GEORGES, évêque de Syracuse, compose des tropes, en l'honneur de Notre-Seigneur (S. VII), I,  177.

 

GEORGES CODINUS, publie un livre de Curiae et Ecclesiœ C. P. officiis, etc. (S. XV), I, 377.

 

GEORGI (Dominique). Ses œuvres liturgiques (S. XVIII), II, 487.

 

GERBERT (dom Martin), bénédictin. Ses œuvres liturgiques (S. XVIII), II, 571.

 

GERMAIN (saint), évêque de Paris, auteur d'une Exposition de la Messe gallicane (S. VI), I, 144.

 

GERMAIN II, patriarche de C. P. Son traité : Théorie des choses ecclésiastiques (S. XIII), I, 339.

 

GIACOBAZZI (Dominique), Vide : JACOBATIUS.

 

GILBERT, évêque de Limerick, expose les fonctions sacrées de l'évêque et du prêtre (S. XII), I, 308.

 

GIUSTINIANI (dom Pierre-Marie), bénédictin, évêque de Vintimille, auteur d'une dissertation de variis gentilium ritibus (S. XVIII), II, 486.

 

GLANO (J.-B. de), augustin, auteur d'un livre intitulé : Cérémonies des principales églises de l'Europe (S. XVII), I, 524.

 

GOAR (Jacques), dominicain, traduit l’Eucologion des grecs avec des notes (S. XVII), I, 53o.

 

GOBERT, évêque de Laon, écrit un poème de tonsura, etc. (S. X), I, 261.

 

GODEFROY, évêque de Cambrai, écrit un livre de divinis officiis (S. XIII), I, 339.

 

GODEFROY DE BOUILLON. Des religieux l'accompagnent dans la croisade et récitent devant lui l'office divin, le jour et la nuit, I, 288.

 

GODESCALC, prévôt d'Aix-la-Chapelle, compose un grand nombre de séquences (S. XI), I, 299.

 

GONDY (François de), archev. de Paris, publie le Missel de 1654, conforme à celui de saint Pie V, III, 243.

 

GONDY (Pierre de), archev. de Paris, donne une nouvelle édition du Bréviaire de Paris, presque conforme à celui de saint Pie V, III, 242.

 

GORI (Antoine-François). Ses œuvres liturgiques (S. XVIII), II, 497.

 

GOSSLER (Henri), curé dans le diocèse de Paderborn, publie un livre de prières de la liturgie romaine ( S. XIX), II, 689.

 

GOSSELIN, moine de Saint-Bertin. Sa science pour le chant ecclésiastique (S. XI), I, 301.

 

GOTHS (les). Invasion des Goths en Espagne; ses conséquences par rapport à l'établissement des rites orientaux en ce pays, I, 196 et suiv.

 

GOURDAN (Simon), chanoine de Saint-Victor, auteur de plusieurs hymnes (S. XVIII), II, 488.

 

GOUSSET (Thomas),archevêque de Reims, reçoit un Bref de Grégoire XVI sur la question liturgique; pose à dom Guéranger trois questions sur le droit liturgique, I, prêt, XIIV, XLV. Voir : Lettre à Mgr l'archevêque de Reims, III, 453 et suiv.

 

GRABE, auteur protestant. Son sentiment sur l'origine des rites de la Messe, favorable  à la tradition  apostolique, I, 25.

 

GRADUEL. C'était un répons que l'on disait à la messe sur les degrés; saint Célestin établit qu'il serait chanté, I, 137; on donne encore ce nom à la partie de l'antiphonaire qui contient les chants usités à la messe, 164.

 

GRANCOLAS (Jean), docteur de Sorbonne. Ses œuvres liturgiques (S. XVII), II, 113. Il expose un système liturgique qu'il applique dans un projet de bréviaire, II, 225; critique de ce projet, 233 et suiv. Voir : Bréviaire de Foinard. Il déclare que rien n'est plus conforme à l'antiquité que le bréviaire de saint Pie V, I, 417; son jugement sur diverses pièces du bréviaire romain; ses erreurs à ce sujet, II, 357 et suiv. Voir : Bréviaire, projet de Grancolas.

 

GRANDET (D.-J.), curé de Sainte-Croix d'Angers, compose une dissertation sur l'apparition de N.-S. arrivée au Saint-Sacrement (S. XVIII), II, 478.

 

GRASER (Jean-Baptiste), auteur d'une dissertation : de Presbyterio et in eo sedendi jure (S. XVIII), II, 578.

 

GRAVURES LITURGIQUES. Elles disparaissent presque entièrement au XVIII6 siècle, III, 400 ; elles deviennent très rares au XIX° siècle en France, 402 ; conservées à Rome selon l'usage traditionnel, 402, 403 ; des vignettes gravées sur bois, III, 39o; des gravures à pleine page en tête du canon de la messe, 391 ; la gravure sur bois remplacée au XVIIe siècle par la gravure sur cuivre, 392 ; la liturgie a été la cause de la découverte de cette gravure, 393-397 ; critique de gravures que l'on trouve dans certains livres liturgiques, IV, 79, 80; le nom seul de Boucher suffit à les faire juger, 81 ; indécence  des  gravures placées en tête des missels de Chartres et de Paris, II, 384, 385; suppression des gravures qui ornaient dans les anciens livres les offices des fêtes solennelles, 385.

 

GREGOIRE  le Grand (saint), pape. Avènement de ce  pape qui prépare l'extension  de la liturgie romaine à  tout le patriarcat  d'Occident, I, 154; il  donne une nouvelle forme au Sacramentaire qui  de son nom  est appelé Grégorien, 155 ; il ajoute quelques mots au Canon de la Messe, 156, 167; il règle les cérémonies extérieures et  organise les stations, 157 ; sollicitude de saint Grégoire pour le culte des SS. Apôtres Pierre et Paul, 158 ;  réclamations contre les  réformes de ce pape, 158, 159; réponse du saint pontife  dans sa lettre à Jean, évêque de Syracuse,  159,  160; cette lettre  est un  monument de la sollicitude et de  la sagesse apostolique  des papes  par rapport à la liturgie, 161; saint Grégoire  entreprend la correction du chant ecclésiastique, 161, 162; caractère du chant Grégorien, 162; l'antiphonaire Grégorien, 163 ; chants par lesquels les églises d'Occident témoignaient au moyen âge leur  reconnaissance envers saint Grégoire, 164; école de  chantres établie et dotée par saint Grégoire, 165 ; il permet  à saint Augustin de  Cantorbéry d'emprunter aux églises des Gaules certains usages liturgiques,  166; fausses conclusions qu'on a voulu tirer de cette condescendance, 167; liste des hymnes de saint  Grégoire dont presque  toutes sont au bréviaire romain, 174, 175 ; sa lettre  à  Jean, évêque de Syracuse, en réponse à ceux qui l'accusent de sacrifier les anciennes coutumes romaines à celles de  l’Église de C. P.,  182. Il  n'est  pas l'auteur de la liturgie qui porte son nom, III, 219.

 

GREGOIRE II (saint). Il envoie en qualité de légat en Bavière, l'évêque Marti-nien pour s'informer de l'observation des rites de l’Église romaine,  I, 171.

 

GREGOIRE VII (saint), pape. Fermeté de saint Grégoire à vaincre les obstacles qui s'opposent à l'introduction de la liturgie romaine en Espagne; sa lettre à Sanche Rarairez, roi d'Aragon, pour le féliciter d'avoir établi dans ses états le rite selon l'ordre romain, I, 270, 271; il écrit sur le même sujet à Alphonse, roi de Castille, et à Sanche, roi de Navarre, les exhortant  à recevoir la liturgie romaine à l'exemple de tous les autres royaumes, 271, 272, 315; sa lettre à l'évêque Siméon, dans laquelle le saint Pontife déclare qu'il veut que ses décrets, portant pour les églises d'Espagne l'obligation de se conformer aux offices de Rome, demeurent inébranlables, 273, 274, 315; Richard, abbé de Saint-Victor de Marseille, reçoit de saint Grégoire la mission de se rendre en Espagne pour procéder à l'abolition du rite mozarabe, 274; raisons qui ont été le mobile de la conduite du saint Pontife en cette circonstance, 279, 280.

 

Saint Grégoire VII réforme la liturgie romaine ; il abrège l'office divin à l'usage de la cour romaine, I, 281 ; forme de l'office sanctionné par ce Pontife; canon réglant l'ordre de la lecture de l'Ecriture sainte, 282, 283, 317 ; il refuse à la Bohême l'usage de la langue slavonne dans la liturgie, III, 115.

Affaire de la légende de saint  Grégoire VII. Cet épisode est un fait caractéristique du XVIII°  siècle ; justice éclatante rendue de nos jours à la mémoire de ce Pontife, II, 395, 396; ses ennemis cherchent à ternir sa  réputation de son vivant ; les saints  au contraire attestent ses grandes vertus par leurs éloges, 397 ; témoignages  des  historiens ses contemporains, 398, 39g ; miracles opérés après sa mort, 400 ; Baronius répond aux écrivains catholiques qui se scandalisent des épreuves du saint pape,  401, 407; saint Grégoire mourant dans l'exil, le modèle des défenseurs de  la cause  de l’Église, 402; l'opinion de sa sainteté  se perpétue à  travers les siècles, 403 ;  ouverture  de son tombeau par  le cardinal Colonna en 1574,404;  sa  canonisation par Grégoire XI11 par l'insertion de son nom au martyrologe romain;  un grand nombre de saints inscrits au catalogue des saints de cette manière équipollente, 405 ; motif qui a porté Grégoire XIII à faire cette canonisation ; translation du corps du saint Pontife, 406 ; le Chapitre de Salerne autorisé à célébrer la  fête de saint Grégoire VII avec  des leçons propres, 407;  troisième translation  de  ses  reliques; le jésuite Gretser fait son apologie; son office introduit dans les basiliques de Rome  par  Alexandre VII, 408; condamnation par Innocent XI du  volume de   l'histoire  ecclésiastique  de   Noël Alexandre dans lequel était flétrie la mémoire de saint Grégoire  VII, 409, 410.

Dom Mabillon publie les Actes de sa vie ; concession à l'Ordre de Saint-Benoît de célébrer sa fête en 1728, 410; conséquences de l'établissement de cette fête et de la promulgation de la légende par Benoît XIII ; cet acte oppose un obstacle aux envahissements du gallicanisme, 411, 412; sentiment de l'abbé Grégoire à ce sujet; texte de la légende, 413 et suiv.; elle n'est que le bouclier sous lequel Rome a mis à couvert son honneur compromis par tant de sophismes et de déclamations dont la mémoire de saint Grégoire VII a été l'objet, 416, 417; la légende imprimée et mise en vente à Paris est dénoncée par le journal du jansénisme, 417; un arrêt du parlement de Paris, 1729, supprime la feuille contenant l'office de saint Grégoire; réquisitoire de l'avocat général, Gilbert de Voisins, 418, 419 : Caylus, évêque d'Auxerre, publie un mandement contre la légende, 419, 420 ; doctrine de cet acte épiscopal ; le prélat défend au clergé régulier et séculier de son diocèse la récitation de l'office du saint Pontife pour donner au roi de nouvelles preuves de sa fidélité et de son zèle pour la sûreté de sa personne sacrée, 421, 422; Colbert évêque de Montpellier, et Coislin évêque de Metz, jansénistes, publient des mandements contre le nouvel office, avec les qualifications les plus injurieuses à la mémoire de saint Grégoire VII, 422, 423, 424; le parlement de Bretagne supprime la légende; invectives contenues dans le réquisitoire, 423, 426; l'évêque de Verdun, Ch. d'Hallencourt, gallican, défend l'usage de l'office; il blâme la déposition de Henri IV, sans contester la sainteté de saint Grégoire VII, qui expia sa faute par la pénitence, 426, 427; à propos de la légende, certains curés de Paris demandent à l'archevêque Vintimille que l'enseignement de la déclaration de 1682 soit exactement maintenu dans toutes les communautés, 428; l'archevêque blâme verbalement le Saint-Siège et arrête l'entreprise des curés par les menaces les plus sévères, 428, 429 ; Bref de Benoît XIII condamnant le mandement de l'évêque d'Auxerre, 429, 430; Bossuet, évêque de Troyes, publie un mandement contre l'office de saint Grégoire VII, afin d'établir la doctrine de l'indépendance absolue des rois, 431, 432; Benoît XIII condamne le mandement de l'évêque de Metz, celui de l'évêque de Montpellier; casse et annule les arrêts des parlements relatifs à la légende, 432, 433; l'évêque de Castres prohibe l'office de saint Grégoire VII, 432.

 

Nouvel arrêt du parlement de Paris prohibant la publication du Bref de Benoît XIII; réquisitoire de Gilbert de Voisins ; le cardinal de Fleury défend la publication de l'arrêt, 435; pourquoi le gouvernement du roi s'oppose au vœu de la magistrature ; il désire la suppression de la légende, mais il redoute les agitations des jansénistes, 436 ; l'évêque d'Auxerre présente une requête au parlement contre le Bref de Benoît XIII, 437; il écrit à l'Assemblée du clergé pour lui demander de sévir contre Rome; réponse de l'Assemblée; reproches qu'elle adresse à l'évêque, 439, 440; le cardinal de Fleury à l'Assemblée du clergé de 1730; il veut qu'on proteste contre les calomnies des jansénistes à propos de l'indépendance de la couronne que ces novateurs prétendent être menacée par la publication de la légende, 438, 439 ; adresse de l'Assemblée à Louis XV afin de se justifier du soupçon d'indifférence pour les droits de Sa Majesté, 440, 441 ; conduite des Jansénistes, 441 ; gravité de la résolution de l'Assemblée, 442 ; l'évêque de Nîmes refuse de signer l'adresse; il harangue le roi, au nom de l'Assemblée, et parle avec un courage apostolique, 443, 444; l'évêque de Montpellier publie une lettre pastorale contre la harangue de l'évêque de Nîmes, 445, 446.

La légende de saint Grégoire VII prohibée dans le royaume de Naples; lettre du comte de Harrach vice-roi en 1729, II, 447 ; mandement scandaleux de l'archevêque janséniste d'Utrecht contre la légende, 448 ; édit des États de Hollande concernant le même sujet, 449, 430 ; proscription de la légende dans les PaYs-Bas; elle triomphe en Autriche après des mutilations, 451,452; l'ex-oratorien, Antoine Pereira, outrage la mémoire de saint Grégoire VII en Portugal, 452, 453 ; au XIX° siècle, Napoléon, les révolutionnaires, les Cortès espagnoles de 1822, travaillent à anéantir la légende, 453, 454; elle paraît mutilée, dans l'édition de 1828 du  bréviaire romain, imprimée à Pans, et enfin intégralement dans les éditions suivantes, 455 ; mandement de Mgr de Bonald, alors évêque du Puy, dans lequel il loue solennellement saint Grégoire VII, 456.

 

GREGOIRE XIII, pape. Il canonise saint Grégoire VII par l'insertion de son nom au martyrologe romain, II, 405; réforme du calendrier exécutée par les soins de ce pontife, I, 461; du martyrologe romain, 463.

 

GREGOIRE XVI, pape, érige le prieuré de Solesmes en abbaye, établit la congrégation de France et élève dom Guéranger à la dignité abbatiale, I, préf., XXXV ; bref sur la question liturgique adressée à Mgr Gousset, archevêque de Reims, III, 574.

 

GREGOIRE de Nazianze (saint). On le croit l'auteur d'une liturgie grecque et de plusieurs prières, I, 107.

 

GREGOIRE le Thaumaturge, évêque de Néocesarée. Il compose une liturgie; saint Basile en fait l'éloge, III, 33 ; il reçoit de saint Jean l'Evangéliste une célèbre exposition de foi, 33, 34.

 

GREGOIRE (saint), évêquede Tours. Compositions liturgiques qui lui sont attribuées (S. VI), I, 146.

 

GREGOIRE Bar-Hébreus, primat d'Orient, jacobite, auteur d'une anaphore (S. XIII), I, 340.

 

GREGOIRE de Systre, nestorien, écrit sur les raisons des fêtes (S. VIII), I, 179. Grégoire, évêque constitutionnel de Blois. Son rapport au conciliabule de Paris en 1801, sur un projet de liturgie universelle, II, 50o, 563.

 

GRETHUS (Hermann), chanoine en Allemagne, écrit un livre sur les dimanches et les fêtes (S. XIV), I, 374.

 

GRETSER (Jacques), jésuite, publie une apologie des actions et de la personne de saint Grégoire VII, II, 408; ses traités liturgiques  (S. XVII), I, 522.

 

GRIFFET (le P.). Son Année chrétienne; comment elle diffère de celle de Nicolas Le Tourneux, III, 208.

 

GRIMAUD (Gilbert), chanoine de Bordeaux, compose un livre sur les cérémonies de la Messe, etc. (S. XVII), II, 07.

 

GRIMOALD, abbé de Saint-Gall, revoit le sacramentaire de Saint-Grégoire (S. IX), I, 257.

 

GROTIUS, auteur protestant. Il avoue qu'on doit rapporter à la tradition apostolique les rites de  la Messe,  toutes les fois qu'ils ont un caractère d'universalité, I, 24.

 

GRUNDMAYR (Fr.), compose un lexique liturgique (S. XIX), II, 682.

 

GUERANGER (dom), abbé de Solesmes, admirateur des Liturgies gallicanes dans sa jeunesse cléricale, I, préf., XXVIII ; apprend à connaître la Liturgie romaine et en adopte l'usage dans la première année de son sacerdoce, I, XXIX; publie dans le Mémorial catholique des considérations sur la liturgie, XXX; première lutte entre dom Guéranger et Picot à propos de ces articles, XXXI ; dom Guéranger commence la restauration de l'ordre de Saint-Benoît et établit la Liturgie romaine dans le prieuré de Solesmes en 1833 ; Grégoire XVI élève dom Guéranger à la dignité abbatiale en 1837, XXXV ; caractère des études de dom Guéranger sur la liturgie, XXXIII; idée qu'il se formait de la liturgie, XXXIV ; dom Guéranger conçoit le projet d'une somme liturgique sous le titre d'Institutions, XXXVI ; publie le premier volume des Institutions liturgiques; applaudissements qui l'accueillent, XXXVIII; jugement de Mme Swetchine sur cet ouvrage, XXXIX ; dom Guéranger raconte dans le second volume l'histoire des liturgies gallicanes fabriquées au XVII° et au XVIII° siècle, XL; modération et convenance du langage de l'auteur, XLI ; il n'avait pas le dessein de provoquer en France une révolution liturgique; déchaînement des gallicans contre fauteur et son livre, I, préf. XLII; par le second volume une fraction du clergé français est gagnée à la cause de la Liturgie romaine, XLIII ; Mgr Gousset, archevêque de Reims, pose à dom Guéranger trois questions sur le droit liturgique ; réponse à ces questions par la Lettre sur le droit de la Liturgie, XLV ; à la fin de cet écrit dom Guéranger répond sommairement aux attaques dont il avait été l'objet ; première polémique avec M. Tresvaux du Fraval, chanoine de Paris, XLVII.

Mgr d'Astros, archevêque de Toulouse, publie un livre contre les Institutions liturgiques, I, préf. XLVII ; portée et caractère de cet écrit, XLVIII; lettre de Mgr Affre, archevêque de Paris, à son clergé, protestant contre les Institutions liturgiques et recommandant le livre de Mgr d'Astros, XLIX ; dom Guéranger répond à Mgr d’Astros par sa Défense des Institutions liturgiques; plan et caractère de cet écrit, XLIX ;

 

Pourquoi dom Guéranger a retardé la publication de sa réponse à la brochure de Mgr d'Astros contre les Institutions liturgiques, IV, préf. III ; il ne peut pas néanmoins garder toujours le silence, III ; il l'aurait gardé si les accusations avaient été portées seulement contre le droit liturgique, ou contre des erreurs historiques, IV ; sa réputation de catholique et sa probité sont en question, V ; il a le droit et le devoir de défendre son orthodoxie et sa probité ; la lecture de son ouvrage serait sa meilleure défense, IV, préf., V; motifs qui l'ont porté à publier sa défense, VI; il proteste contre l'accusation d'avoir voulu soulever le clergé du second ordre contre l'épiscopat, VIII ; son zèle à défendre les attributions sacrées des évêques, IX.

Dom Guéranger a ressenti dès sa jeunesse un attrait puissant pour l'histoire de l’Église ; il a appris à s'identifier avec ses destinées, IV, 1 ; état de l’Église de Paris à l'époque où il connut le nom de Mgr d'Astros, 2; belle conduite de ce prélat, alors vicaire général de Paris; bonheur de dom Guéranger de le voir plus tard élevé sur le siège de Toulouse, 3 ; nécessité de sa défense; ses principes sur la Liturgie sont ceux de l’Église, 4; le droit de l’Église, comme le droit civil, permet à l'accusé de parler le dernier; comment il compte procéder dans sa défense, 5 ; il ne s'offense pas de l'âpreté que plusieurs ont trouvée dans l'œuvre de Mgr d'Astros, 6 ; il se défend contre quelques accusations de faux à propos du Missel et du Bréviaire de Paris de 1736, 7 ; dessein de dom Guéranger en publiant ses Institutions, 0, 245, 246; ses principes sur l'unité des formules liturgiques, 11, 247; d'après ces principes, acceptés par Mgr d'Astros, on doit condamner le changement de liturgie en France, 12; sentiment de Mgr d'Astros sur le bref de Grégoire XVI à l'archevêque de Reims ; le prélat, tout en approuvant ce bref, ne retire pas ses accusations contre dom Guéranger, 16; inconséquence de cette conduite, 16, 17; ce que ferait Mgr d'Astros dans le cas où le Pape prescrirait les liturgies françaises; quel jugement on devrait porter sur une pareille conduite, 18; dom Guéranger a fait un récit fidèle des changements liturgiques en France, 22, 248; il repousse l'accusation de calomnie contre l’Église de France, 23, 249; comme catholique il ne reconnaît d'autre patrie que Rome, et il n'adhère aux actes de l’Église de France qu'autant qu'ils s'accordent avec ceux de l’Église romaine, 23, 24; quel a été son dessein en flétrissant les liturgies modernes, IV, 37; il démontre qu'on l'accuse faussement d'avoir traité l’Église de France d'hérétique, 38, 44; il est accusé d'avoir imaginé l'hérésie anti-liturgique; sa réponse, 44; il prouve comment il a pu ramener à un même principe les diverses manifestations d'un esprit opposé aux formes du culte divin, 46; il se justifie de l'accusation d'avoir mis les évêques au nombre des hérétiques, du moins indistinctement ; il prouve que les rédacteurs du Bréviaire de Paris de 1736 étaient jansénistes, 46-34, 230; il proteste contre le rapprochement qu'on a fait entre lui et Lamennais, 66, 67.

Dom Guéranger a-t-il cherché à exciter du trouble dans les diocèses à propos de Liturgie? IV, 68, 69, a5l, 232; sur ce point sa justification est inscrite tout au long dans les Institutions liturgiques, 70; elle se trouve encore dans sa lettre à l'archevêque de Reims ; dans les réflexions qui suivent le bref au même prélat, 71, 72, 73, 226; son livre repose sur les faits les plus authentiques de l'histoire ecclésiastique, 73 ; imputations puériles contre les Institutions liturgiques, 76 ; réponse à l'accusation d'avoir blâmé la forme des ornements sacrés, 77, 78, 79; pourquoi dom Guéranger a cru pouvoir critiquer les gravures que l'on trouve dans certains livres liturgiques, 79 ; il se défend d'avoir voulu diminuer le respect dû par le clergé aux liturgies en usage; son silence n'aurait pas empêché que l'origine des nouvelles liturgies ne fût connue un jour, 82, 83 ; il réfute les accusations de détails portées par Mgr d'Astros contre les Institutions liturgiques ; ces accusations se rapportent aux nouveaux missels et bréviaires de Paris sous François de Harlay, le cardinal de Noailles et Ch. de Vintimille, IV,  190 et suiv.

Mgr Fayet, évêque d'Orléans, publie un livre contre les Institutions liturgiques, I, préf., LII ; jugement de l'évêque d'Orléans  sur la doctrine de  dom  Guéranger,  LIII ;  propositions  qu'il  prétend établir dans son livre, LIV ; dom Guéranger écrit sa première lettre  : Mgr  Fayet, évêque d'Orléans, pour réfuter  ses  accusations contre les  Institutions  liturgiques   IV,  243;  il  expose les causes qui  l'amenèrent à composer cet  ouvrage;  son dessein pacifique ; les raisons  qui ont provoqué la controverse actuelle, 246; l'impression que produisirent sur lui les formules  modernes,  247; l'appréciation qu'il  devait faire de  l'innovation  du  XVIII° siècle, 248; et  la  marche qu'il a  suivie dans son travail  impartial, 249 et  suiv. ;  la rétractation qu'on lui demande lui paraît injuste et  scandaleuse, car  il espère, dégager  facilement sa personne  et  son livre des imputations contenues dans le volume  de Mgr Fayet, 253, 234; son dessein dans cette défense est de  protester contre les  accusations  de schismatique, d'hérétique, d'ennemi de l'épiscopat français, contenues dans  le livre  de Mgr d'Orléans. 233  et suiv. ; sa profession de foi, 260, 261;  il prouve que les Institutions liturgiques n'ont pas été pour l’Église  de  France  une occasion  de trouble; sa modération et sa discrétion à attaquer des abus  invétérés;  ne  pouvait-il pas écrire légitimement son livre? IV, 261, 262; où sont les traces de l'agitation  causée  par les  Institutions liturgiques? 263 ;  Y a-t-il  eu dans le  clergé des mouvements  menaçants d'insubordination?  266;  il  réfute l'accusation d'avoir voulu ébranler l’Église de France pour avoir la gloire de  la  relever, 272, 273; était-il opportun de s'occuper maintenant de Liturgie ?  témoignages de Mgr de Périgueux sur  l'importance de l'Unité liturgique, 273, 274 ; de Mgr de Gap, 273 ; de Mgr de Langres, 276, 277 ; dom Guéranger  se  plaint de la  véhémence  avec laquelle  Mgr d'Orléans l'a attaqué, 277; il a été injuste, forçant les expressions de son  livre,  278; le parti pris est évident dans  le  système de l'attaque, ainsi que le démontrent les détails de  cette attaque;  réfutation, 279 et suiv. : la mort de Mgr  Fayet  interrompt la  suite  de  cette justification,  I, préf., LVI; MM. Bernier et Prompsault essayent en vain de prolonger la controverse, LVII.

Publication du III° volume des Institutions liturgiques, I,  préf., LVIII; triomphe définitif de la  liturgie  romaine en France  dû aux travaux liturgiques de dom  Guéranger,  LIX ; les Institutions liturgiques et l'Année liturgique sont les meilleurs manuels de la science des rites sacrés,  LX ,  projets de  dom Guéranger pour une refonte de ses Institutions liturgiques, LXIII;  bref de Pie  IX louant la doctrine de  dom Guéranger et  son dévouement à défendre les prérogatives du Saint-Siège, et accordant à perpétuité aux abbés de Solesmes l'usage de la  Cappa magna,  I, préf., VIII. Brefs  du même adressés  à Mgr Pie,  évêque de Poitiers, et  à Mgr Freppel, évêque d'Angers,  à propos de l'éloge funèbre de dom  Guéranger, XIV-XVIII.

 

GUIBERT de Tournay, franciscain. Son traité : de officio episcopi et ecclesiœ caeremoniis (S. XIII), I, 340.

 

GUIGUES, prieur de la Chartreuse, rédige les statuts, monuments de la liturgie monastique (S. XII), I, 308.

 

GUILLAUME DE SEIGNELAY, évêque d'Auxerre et de Paris, compose un livre : de divinis officiis (S. XIII), I, 339.

 

GUILLAUME, abbé d'Hirsauge. Ses traités sur le chant  ecclésiastique (S. XI), I, 302.

 

GUILLAUME  de Sommerset, moine  de Malmesbury, donne un abrégé des livres d'Amalaire (S. XII), I, 339.

 

GUILLOIS (Ambroise), curé de Notre-Dame du Pré, au Mans, auteur d'une explication des cérémonies de la Messe solennelle (S. XIX), II, 684.

 

GUY, évêque d'Auxerre, travaille sur le chant ecclésiastique (S. X), I, 261.

 

GUY D'AREZZO, abbé de Saint-Pierre-d'Avellane. Sa méthode pour enseigner le chant; ses traités sur la musique (S. XI), I, 297, 298.

 

GUYARD DE LAON , évêque de Cambrai, compose deux traités liturgiques (S. XIII), I, 339.

 

GUYET (Charles), jésuite, auteur d'un traité liturgique sur les fêtes propres des églises (S.  XVII), II, 96.

 

 

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