IV - TABLE - M

Précédente Accueil Remonter Suivante

Accueil
Remonter
IV - TABLE - A
IV - TABLE - B
IV - TABLE - C
IV - TABLE - D
IV - TABLE - E
IV - TABLE - F
IV - TABLE - G
IV -TABLE - H
IV - TABLE - I
IV - TABLE - J
IV - TABLE - K/L
IV - TABLE - M
IV - TABLE - N
IV - TABLE - O
IV - TABLE - P
IV -TABLE - Q/R
IV - TABLE - S
IV - TABLE - T
IV - TABLE - V/W/X/Z

TABLE ANALYTIQUE DES INSTITUTIONS LITURGIQUES

M

 

MABILLON (Dom Jean). Ses œuvres liturgiques (S. XVIII), II, 109.

 

MACEDO (François), franciscain, publie plusieurs ouvrages liturgiques (S. XVII), II, 98.

 

MACERIIS (Philippe de), chevalier picard, compose l'office de la Présentation de la sainte Vierge (S. XIV), I, 376.

 

MACRI (Dominique), chan. de l'église de Viterbe, son Hierolexicon (S. XVII), II, 99.

 

MAGGI (Jérôme), milanais, compose un traité sur les Cloches  (S. XVI), I, 476.

 

MAGNUS, archev. de Sens. Son opuscule sur les rites du Baptême (S. VIII), I, 180.

 

MALACHIE (saint), introduit les usages romains en Irlande, I, 206.

 

MALDONAT (Jean), jésuite, son traité de Cœremoniis (S. XVI), I, 476.

 

MALINES (concile de) en 1607, il prescrit l'adoption de la liturgie réformée de saint Pie V, I, 449.

 

MALVETIUS (Troïle), docteur de Bologne, auteur d'un traité de Sanctorum canonizatione (S. XV), I, 377.

 

MAMACHI (Thomas-Marie), dominicain, publie deux ouvrages contenant des question liturgiques (S. XVIII),  II, 495.

 

MANICHEENS. Hérésie de Manès, appelée par saint Paul le mystère de l'iniquité; elle se montre dans les premiers siècles sous le non de gnose ; caractère antiliturgique de cette secte, I, 392 ; elle se déguise sous divers noms, en Arménie sous celui de Pauliciens; portrait de ces sectaires par Bossuet, 393; en Bulgarie sous le nom de Bulgares, en France sous celui d'Albigeois, en Angleterre et en Allemagne sous celui de Cathares, Publicains et Patarins, I, 394.

 

MANNI (Dominique-Marie), publie deux traités liturgiques (S. XVIII), II, 490.

 

MANSI (Joseph-Marie), clerc régulier des Ecoles-pies, publie un opuscule sur la défense de dire une messe privée dans la nuit de Noël (S. XVIII), II, 379.

 

MANUSCRITS liturgiques. Liste des manuscrits les plus célèbres par la calligraphie, depuis le vie siècle jusqu'au XV«, III, 276-286 ; inscriptions des manuscrits latins, 289-397.

 

MARANGONI (Jean). Ses écrits liturgiques (1744), 11, 493.

 

MARRODE, évêque de Rennes, auteur de trois hymnes en l'honneur de sainte Madeleine (S. XII), I, 305.

 

MARC, moine grec, compose plusieurs hymnes (S. X), I, 260.

 

MARCHETTI (Jean), prélat romain, auteur d'un traité sur l'office divin et sur la manière de le bien dire (S. XVIII), II, 381.

 

MARGUENIUS (Maxime), évêque de Cythère, traduit en grec vulgaire les Synaxaires et le Ménologe (S.XVI), I, 477.

 

MARI (Jean-Baptiste), chanoine d'une collégiale de Rome, publie un livre à propos des choses offertes à la messe de la canonisation d'un saint (S. XVII), II, 96.

 

MARIE, mère de Dieu. Répons composés par le B. Fulbert, évêque de Chartres, en l'honneur de la Nativité de la sainte Vierge, I, 295; proscription du culte de Marie dans la liturgie des protestants, 401 ; le but des Jansénistes est de restreindre les marques de dévotion envers la sainte Vierge, II, 40; suppression de l'office de Beata dans le bréviaire de Paris, publié par François de Harlay, 43 ; le missel du même archevêque sacrifie plusieurs Graduels des fêtes de la sainte Vierge, 53 ; il supprime les épîtres tirées des Livres Sapientiaux, 57; les droits de la sainte Vierge méprisés dans le missel de Troyes, 158, l59, 160; intention expresse des rédacteurs du nouveau bréviaire de Paris de diminuer le culte de la sainte Vierge, II, 283-288; le Synode de Pistoie supprime le rosaire et les processions en l'honneur de la sainte Vierge, II, 533; le dogme de l'Immaculée Conception énoncé dans le bréviaire de Paris de 1822,616.

La Liturgie garantit les privilèges de Marie, IV, 394. Eclaircissements sur quelques fêtes, à propos des attaques de Mgr d'Astros contre les Institutions, IV, 171, 173, 199, 201. Marie est au ciel en corps et en âme afin que rien ne manque à la plénitude de son expression liturgique; elle offre à Dieu la prière la plus complète après celle du Fils de Dieu, I, 17. Le Bréviaire de Paris de Harlay change sans motif au Bréviaire romain la légende de l'Assomption, IV, 107,109. L'office de l'Assomptjon ne contient pas un seul verset de l'Ecriture dans le sens purement accommodatice, IV, 440.

 

MARON (Jean), patriarche des Maronites, auteur d'une Anaphore et d'un livre du Sacerdoce (S. VII), I, 177.

 

MARTENE (dom Edmond), bénédictin. Ses Œuvres liturgiques (S. XVIII), I, 112.

 

MARTINETTI (Antoine) publie un livre intitulé : De Psalterio romano (S. XVIII), II, 494.

 

MARTYROLOGE. Publication du Martyrologe romain, par Grégoire XIII, en 1584, I, 463 ; diverses éditions;  la dernière, de  Benoît  XIV, III,  228, 229.

 

MARTYRS. Soin avec lequel l’Église célébrait le jour natal des martyrs dans les premiers siècles, I, 48.

 

MARUTHAS (saint), évêque de Tagrite, auteur d'une Anaphore en langue syriaque (S. V), I, 140.

 

MARZOHL (Joseph) et Schneller publient les quatre premiers volumes d'un ouvrage liturgique sur les usages et antiquités de l’Église catholique (S. XIX), II, 685.

 

MASSORILLI (Laurent), franciscain, publie un Recueil d'hymnes sacrées (S. XVI), 473.

 

MATHIEU BLASTARES, moine grec, écrit un Catalogue des offices de l’Église de C. P., et un Traité liturgique (S. XIV), I, 375.

 

MAURICE DE SULLY, évêque de Paris : est-il l'auteur des Répons de l'Office des Morts ? (S. XII), I, 311.

 

MAXENCE, PATRIARCHE D'AQUILEE. Lettre de Ritibus Baptismi (S. IX), 256.

 

MAXIME (saint), abbé de Chrysopolis. Son Exposition de la Liturgie, et son commentaire de la Hiérarchie ecclésiastique de saint Denis (S. VII), I, 176.

 

MAXIMIEN, archevêque de Ravenne, corrige les livres liturgiques de  son église (S.  VI), I, I44.

 

MAYER (dom Léger), bénédictin, donne un livre sur les cérémonies (S. XVIII), II, 491.

 

MAZZARONI (Marc-Antoine), auteur d'un livre sur les trois couronnes du Pape, etc. (S. XV.), I, 478.

 

MELCHISEDECH. Son sacrifice et sa consécration, type du sacrifice et du sacerdoce du Messie, I, 19.

 

MELITON, évêque de Sardes. Son Traité sur la célébration de la Pâque, I, 69.

 

MEMMI (J.-B.), jésuite, auteur d'un livre sur la  canonisation des Saints (S. XVIII), II,  486.

 

MENARD (dom Hugues),  bénédictin donne une édition du Sacramentaire de saint Grégoire avec des notes (S. XVII), I, 529.

 

MENDOZA (Thomas Hurtado de), théologien de Tolède, compose un traité De Coronis et  Tonsuris Gentilitatis, Synagogae et Christianismi (S. XVII), II, 93. Menne, ecclésiastique allemand, auteur d'un ouvrage liturgique ( S. XIX), II, 678. Merati (Gaétan-Marie), théatin, publie une nouvelle édition du Thésaurus de Gavanti, avec des additions et des notes (S. XVIII), II, 490.

 

MERLIN (Jacques), jésuite, compose un traité sur les formes des sept sacrements (S. XVIII), II, 492.

 

MESENGUV, janséniste, travaille à la rédaction du bréviaire de Paris sous Charles de Vintimille, II, 254, 255 ; et du Missel, 314, 315.

 

MESSE, l'acte liturgique par excellence, qui nous met en communication directe avec la divinité, IV, 307.

 

Origine des diverses parties de la Messe. Rites  qui  remontent  à la liturgie apostolique :  le choix du lieu ; les lumières, I, 29, 3o; l'autel;  la disposition des sièges  des  membres  de  la hiérarchie;  la lecture des Épîtres et de l'Evangile, 3l, 32; le salut au peuple ; la collecte, sa conclusion et la réponse Amen; l'usage du mélange de l'eau avec le vin; les  encensements; la Préface, 32, 33 ; le trisagion ; le canon, avec différentes formes, 34, 35; l'oraison dominicale, 35 ; la  fraction de l'hostie; le baiser de paix,  36. Homélie, 56; encens, 60. Selon saint Jérôme et saint Augustin on doit entendre ces paroles de saint Paul : Cœtera cum venero disponam, des Rites  concernant  le Sacrifice de la Messe, 29. Saint Célestin établit le chant de l'Introït et du Graduel ; signification de ces mots, 1,137; saint Grégoire déclare qu'à Rome on ne dit pas le Kyrie eleison à la manière des. Grecs; qu'on récite l'Oraison dominicale après le Canon,  selon la coutume  des Apôtres, 160; l’Alléluia a été  introduit à Rome par saint Jérôme, 15(j; saint Léon ajoute quelques mots au Canon, 137; saint Grégoire  le Grand fait de même, 156, 157; saint Pierre approuve l'évangile de saint Marc pour être lu dans les Églises,  selon Eusèbe, I, 31, 32, 55. Saint Basile assure que c'est delà tradition que l’Église a reçu le Canon de la Messe, I, 135.

Canon de la Messe, addition de la prière pour le roi. Le pape Vigile déclare que l'Église a reçu de la tradition apostolique le texte de la prière canonique; saint Paul a en vue la même prière lorsqu'il recommande les obsécrations, les  oraisons,  etc. ; belle explication de ces paroles par saint Augustin, I, 34,  35, r   55, 56. M. Prompsault soutient que la suppression  du nom du roi au Canon :   de la Messe est contraire à la tradition :   apostolique,  III, préf., XLIX; réponse à cette  assertion; l'Apôtre n'ordonne pas aux chrétiens,  en priant pour  les empereurs, de les  considérer comme membres  de  l'Église et d'en  faire mémoire après  le Pape et  les  Évêques, I ; la tradition disciplinaire de l'Église n'a pas prescrit  l'insertion du  nom du roi au Canon  de la Messe,  LI ;  cette  insertion accordée quelquefois est une exception, LII; le  Missel  de saint Pie V, publié pour toutes les églises du monde, ne porte pas  le Rege nostro ; sagesse de cette exclusion,  LII, LIII; le fait de  la dispense accordée au roi d'Espagne n'est pas contestable, LIV ;  les Missels de Plantin, publiés pour les provinces d'Espagne, portent l'addition,  les autres ne l'ont pas, LIV, LV.

Philippe II, roi d'Espagne,  sollicite de saint Pie V le privilège d'être nommé au Canon de la Messe, après le pape et les évêques, dans toutes les églises de ses Etats, I, 435; il  obtient aussi  du Saint-Siège la permission d'ajouter  aux oraisons de la Messe, en tout temps, une prière qui contient une suite de demandes; texte de cette prière, 436 ; le Parlement de Paris fait insérer au Canon de la  Messe la prière pour le roi sans avoir préalablement demandé  la permission  au Pape, 451; l'assemblée du clergé de France de 1605, fait de  même, 502,  III, préf., LV, LVI.

Polémique au sujet  de la récitation du Canon à haute voix. La secte  janséniste demande la  récitation du Canon à haute voix pour arriver à l'emploi de la langue vulgaire, II, 133, 134 ; Luther et Calvin avaient  suivi  la même voie; sentiment du Concile de Trente opposé à  ces sectaires; quelques docteurs catholiques du XVI° siècle, favorables à  la récitation du Canon à haute voix ; le card. Bona, Bossuet et autres, enseignent qu'on  doit s'en  tenir à la rubrique du  Missel; D. Claude de Vert pense comme les Jansénistes, 134, 135. Voir :Missel de Meaux. L'abbé de Vallemont, dom Mabillon, dom Martène et  le P.  Lebrun soutiennent la tradition de  l'Église;  dissertation du P. Lebrun qui  termine la controverse mais n'arrête pas les novateurs, II, 138, 139 ; sentiment d'Ellies Dupin en faveur des Jansénistes, 138. L'auteur du nouveau Missel de Troyes veut introduire la récitation du Canon à haute voix et établit des rubriques favorisant cette sorte de récitation, II, 141, 144; esprit d'innovation qui supprime la croix et les chandeliers de l'autel; l'usage de faire lire à la messe solennelle par le célébrant les prières qui se font au chœur; et substitue aux formules grégoriennes des passages de l'Écriture choisis arbitrairement, 146, 147; la vénérable antiquité foulée aux pieds par la composition de nouvelles messes, 148.

Les prières qui accompagnent l'administration de la communion, étant  d'un usage universel, doivent être maintenues, II, 145 ; amoindrissement de la notion du sacrifice eucharistique par la diminution de la pompe des rites symboliques et du secret qui l'environne; efforts de la secte pour rendre la célébration de  la messe plus rare, 545, 546; addition du nom du roi en 183o en France à la prière Domine salvum. Oraison solennelle Pro rege prescrite  dans plusieurs  diocèses, 603, 604, doctrine du concile de  Trente  sur l'origine  des cérémonies  de la Messe, I, 23. Les  auteurs  protestants  rapportent  à l'institution apostolique les  rites de  la messe qui présentent un caractère d'universalité, 24,  25. Le  concile  de Trente ordonne aux prêtres  d'expliquer  aux fidèles les formules sacrées du Saint-Sacrifice,  III,  82. La coutume  établie en France de  traduire les prières de la Messe, contraire à l'esprit de l’Église, III, 161 ; ces traductions isolent le peuple de la prière publique; instruction de  Mgr Parisis à ce sujet, 165, 167.

 

MICHEL PSELLUS, moine, écrit quelques pièces liturgiques (S. XI), I, 299.

 

MICHEL, dit le Grand, patriarche des Jacobites, compose une Anaphore (S. XII), I, 311.

 

MICROLOGUS, titre d'un ouvrage liturgique d'un anonyme ; son importance (S. XI), I, 304.

 

MINIATURES et VIGNETTES des manuscrits liturgiques, III, 354-366, 371 ; école de miniaturistes bénédictins au monastère Camaldule des Anges à Florence, 373, 382.

 

MIRON (Charles), évêque d'Angers : ses efforts pour introduire la liturgie romaine dans l'église de la Trinité d'Angers, I,  499; un arrêt du parlement casse ses ordonnances, 500.

 

MISSEL DE CHARTRES en 1783. Le fond est emprunté à celui de Paris; la rédaction appartient à l'abbé Sieyès, II, 520.

 

MISSEL DE  MEAUX  (1709). L'abbé Ledieu, secrétaire  de Bossuet, propose  ses plans de  réforme au cardinal  de  Bissy, évêque de Meaux, qui les approuve, II, 725 et suiv.; il  les communique aux membres du chapitre, 727 ;  ses entrevues fréquentes avec l'évêque, les chanoines et l'abbé Chastelain pour leur donner communication de son travail, 728 et suiv.; la rédaction du nouveau  missel est toujours  accueillie avec satisfaction, 729, 73o, 731; le passé n'est rien  pour l'abbé Ledieu ; il mène de front tous les principes des novateurs en matière liturgique, 731 ; il emprunte le commun du missel à celui de Paris, 731 732;  suppression de la prose Dies irœ, 733, 739; diminution des fêtes chômées ; retranchement des martyrs de Rome et des  saints douteux ou inconnus, parmi lesquels se  trouve saint Maur, 734, 735 ; l'abbé Ledieu déclare que la plus grande partie du missel de Paris est entrée dans celui de Meaux, 140, 736; mémoire sur le prétendu  abus des proses, appuyé sur les us de Cîteaux, qui les défendent à la messe; tradition de l'Église au-dessus des usages de Cîteaux, 737, 738; dom Mabillon et l'abbé Chastelain conseillent de conserver les quatre proses des grandes fêtes et la prose Dies irae; ce  sentiment n'est d'aucun  poids pour  l'abbé Ledieu, 738, 739;  nouvelles rubriques pour les  derniers jours de la semaine sainte; pour  les messes des morts, la sépulture et la manière de placer le corps dans l'église; la distinction entre les laïcs et les prêtres abolie, 738, 742, 745 ; nouveau  propre des saints approuvé par l'abbé Chastelain, 741 ; nouvelle impression du Graduel rendue nécessaire par  les nouveaux  changements du Missel, 744; le card. de Bissy approuve tout, même les R/ rouges avant les Amen du Canon ; et les Amen après les paroles de la consécration ; le but de ces nouvelles rubriques était de forcer le prêtre à prononcer ces paroles à haute voix, 744 ; l'apparition du nouveau missel  produit une grande indignation dans le public fidèle; le card. de Bissy, prélat orthodoxe, mais peu instruit dans  la science liturgique demande des explications à l'abbé Ledieu, et fulmine un mandement contre son propre missel, défendant la lecture de la lettre apologétique, placée en tête du missel,composée par l'abbé Ledieu lui-même, et approuvée par Fleury, 136, 137, 745, 746, 730; protestation dans le même sens du chapitre de Meaux, 137; le Père Doucin, jésuite, considéré comme l'auteur de cette condamnation, 751.

 

MISSEL DE PARIS de 1634, publié par Jean-François de Gondy, archev. de Paris; lettre pastorale de ce prélat, III, 243; l'archevêque de Harlay publie en 1684 un nouveau missel de Paris, réformé par la même commission que le bréviaire; comment il devait exercer son droit de revision; changements apportés aux rubriques, II, 5lj dans sa lettre de promulgation il énonce cette maxime protestante : que durant la messe les pièces chantées doivent être prises exclusivement dans les livres saints, 52; toutes les formules de style ecclésiastique expulsées de la partie chantée, du missel, 52, 53 ; les traditions de l'Église de Paris sur saint Denys sacrifiées; exemples de ces suppressions dans la séquence, 34, 55 ; les traditions sur sainte Madeleine abandonnées; changements arbitraires dans les messes des morts, 56; suppression des épîtres que l'Église emprunte aux livres Sapientiaux pour louer la sainte Vierge; les proses conservées et même multipliées en dépit du principe posé dans la lettre pastorale, 57; malgré ces mutilations la liturgie de Paris restait encore romaine et l'unité n'était pas rompue; mais les damnables principes de Harlay devaient porter plus tard leurs fruits, 58; IV, 118-125.

Additions faites au Missel parisien de François de Harlay par le cardinal de Noailles en 1706; paroles de saint Jérôme introduites dans la postcommunion de la messe de saint Damase dans le but d'ébranler l'autorité du Souverain Pontife, II, 247; IV, 127 et suiv.; la seconde partie de cette oraison dirigée contre ce que les Jansénistes appelaient le faste de la cour de Rome, 248; malgré ces altérations le fonds des offices parisiens reste grégorien, 248, 249.

Mésenguy est chargé par l'archevêque de Vintimille de rédiger un missel conforme au nouveau bréviaire de Paris, II, 314, 315 ; inconvenance du choix d'un hérétique notoire pour une œuvre de ce genre : publication du nouveau missel, 315, 316; analyse de la lettre pastorale placée en tête de ce missel : épîtres et évangiles habituellement maintenus; les parties chantées, presque toutes modifiées; changement des Introïts, qui servaient à distinguer les divers dimanches de l'année, 316, 317; de l'évangile de la fête de saint Pierre; système qui a présidé à la rédaction des pièces chantées ; nouvelles préfaces, 318, 319; Boursier, janséniste, auteur de la préface de la Toussaint; les anciennes oraisons conservées; contradiction de cette conduite avec le système suivi dans la rédaction du missel, 320, 321 ; les graduels et les proses modifiés ou changés, 323, 324; prières empruntées au prétendu Sacramentaire de saint Léon, nouvellement édité ; étrangeté de ce système qui rejette ce qui est ancien pour prendre ce qui est également ancien, 325 ; l'archevêque termine sa lettre pastorale en se portant pour garant de l'orthodoxie de son missel, 327; ce missel déclaré obligatoire seulement pour ceux qui sont tenus au rite parisiennes catholiques finissent par accepter la nouvelle liturgie; plusieurs diocèses, même celui de Lyon, l'adoptent avec quelques modifications sans importance, 328, 329; les chanoines réguliers de sainte Geneviève prennent le bréviaire de Vintimille, 33o, 331.

 

MISSEL DE POITIERS en 1766, rédigé par le lazariste Jacob. Défauts de ce missel, dont le principal est de supprimer la plupart des Introits, II, 508.

 

MISSEL DE RENNES, en 1847, critique des gravures, III, 403.

 

MISSEL ROMAIN. Le bréviaire réformé du cardinal Quignonez enfante un missel abrégé, rempli des nouveautés les plus audacieuses, I,  370.  Voir :  Rubriques.

 

MISSEL DE SAINT PIE V. Promulgation de ce missel par la Bulle Quo primum tempore, en 1570, I, 423; motifs pour lesquels il était nécessaire qu'on fit cette réforme ; le principal était d'avoir un seul mode de psalmodie et un seul rite pour la célébration de la messe; méthode selon laquelle ce travail a été exécuté, 424; obligation de célébrer la messe suivant la forme du nouveau missel dans toutes les églises qui n'ont pas gardé depuis au moins deux cents ans un usage particulier ; défense de rien changer au missel, 425;  liberté entière de se servir de ce missel dans quelque église que ce soit, 426; joie causée par l'apparition du bréviaire et du missel réformés, 426; nature de la liberté laissée aux églises par rapport à l'adoption de la liturgie de saint Pie V, 427.

Clément VIII publie en 1604 une édition corrigée du Missel romain qui avait subi de graves altérations depuis saint Pie V; noms des commissaires employés à cette revision, I, 470, 471 ; publication du Missel monastique, par Paul V, 515. Dernière révision du missel accomplie par Urbain VIII, I, 518. Traduction complète du Missel par le janséniste de Voisin, condamnée par Alexandre VII, la Sorbonne et l'Assemblée du clergé, II, 11, 12; III, 168-182; d'après le droit toute traduction du Canon de la messe doit être accompagnée de commentaires, 13 ; comment le travail de Voisin, quoique condamné, se répand à profusion parmi les protestants convertis; conduite singulière de Bossuet en cette circonstance ; déplorable résultat de ces inconséquences, 14, 15.

 

MISSEL DE SENS, 1785, rédigé par le lazariste Monteau, plus tard schismatique constitutionnel, II, 520.

 

MISSEL DE TROYES (1736). Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Troyes. publie en 1736 un Missel contre lequel son chapitre proteste, et en appelle au métropolitain ; rubriques favorisant la récitation du Canon à haute voix, II, 141: suppression des prières usitées avant l'administration de la communion, etc., et de toutes les pièces chantées qui n'étaient pas tirées de l'Ecriture sainte; trois mandements de Languet métropolitain et archev. de Sens, par lesquels il condamne le missel de Troyes et expose les vrais principes de l’Église sur la liturgie, 142, 143; l'auteur du Missel n'a pas consulté son métropolitain avant d'introduire de nouveaux rites; critique et condamnation des suppressions et changements faits dans ce missel, 144 et suiv. ; ces innovations portent atteinte à l'union avec le Saint-Siège de laquelle dépend l'unité de la foi, 150, 151; le nouveau missel plus téméraire que les bréviaires de Quingnonez et d'Orléans, censurés par la Sorbonne, 152 ; nombreux passages du Missel de Troyes favorables au Jansénisme, 156; le culte de la sainte Vierge amoindri ; l'autorité du Siège Apostolique anéantie, 158 et suiv. Sentence juridique de l'archev. de Sens contre ce missel; adhésion de plusieurs prélats à ce mandement, 165 et suiv.

L'évêque de Troyes publie trois mandements pour défendre son missel, II, 167, 168; réplique de Languet, 168 et suiv.; l'affaire du missel saisie par le roi; une partie des chanoines de Troyes accepte le nouveau missel et rétracte son appel au métropolitain, 177; la cour ordonne à l'évêque de Troyes de rétracter plusieurs dispositions de son missel ; mandement du prélat par lequel il défend à ses prêtres de suivre les nouvelles rubriques du missel, 178, 179; la rubrique relative à la suppression de la croix et des chandeliers de l'autel, est conservée ; ainsi que les nouvelles messes substituées aux anciennes, ce qui est une atteinte grave portée à la tradition de l'Église, 180, 181.

 

MISSELS, liste des premiers missels imprimés depuis 1482 jusqu'en 153o, III, 320, 321, 322, 323.

 

MOLANUS (Jean), docteur de Louvain, donne une nouvelle édition du Martyrologe d'Usuard, avec des additions (S. XVI), I, 475.

 

MOLIN (du), auteur d'un livre sur les cérémonies de l’Église (S. XVII), II, 98.

 

MONALDINI (Benoît), moine basilien, écrit une lettre sur la liturgie jacobite (S. XVIII), II, 568.

 

MONASTERE. Usage de la langue grecque dans plusieurs monastères au moyen âge à certains jours de fêtes, particulièrement à l'abbaye de Saint-Denis, III, 148, 149; principaux ateliers d'orfèvrerie et de ciselures liturgiques, établis dans les monastères, III, 423; les plus célèbres calligraphes liturgiques depuis le vie siècle jusqu'au XVI°, vivent dans les monastères; le sentiment de la foi et de la piété les soutient dans leur travail, III, 287 ; les plus grands miniaturistes sont moines, 382.

 

MONDELLI (François-Antoine), publie une dissertation sur la manière de prononcer le Canon de la Messe (S. XVIII), II, 58o.

 

MONTGAILLARD (Jean-François Percin de), évêque de Saint-Pons, publie un Traité sur le pouvoir des évêques de régler l'Office divin (S. XVIII), II, 477.

 

MOPINOT (dom Simon), bénédictin, auteur de plusieurs hymnes (S. XVIII), II, 478.

 

MORALE CHRETIENNE. La Liturgie est le dépôt de la morale chrétienne, IV, 3q6 ; elle en donne la science pratique, II, 634.

 

MORCELLI (Etienne-Antoine), jésuite, publie quelques opuscules liturgiques (S. XVIII), II, 581.

 

MORETTI (Pierre), chanoine de Sainte-Marie trans Tiberim, auteur de plusieurs traités liturgiques (S. XVIII), II, 483.

 

MORIN (Jean), oratorien. Ses œuvres liturgiques (S. XVII), II, 93.

 

MORTS. Composition d'admirables Répons pour l'Office des morts, qu'on trouve dans les Antiphonaires avant le XI° siècle, I, 289; la prose Dies irœ: l'auteur inconnu; beauté de cette pièce, remplie de majesté et d'onction, 335, 340; changements arbitraires dans les messes des morts dans le missel de Paris de 1984, II, 56; l'Office des morts entièrement refait et abrégé dans la liturgie de Paris sous Ch. de Vintimille, 295, 324.

 

MOYSE BARCEPHA, évêque de Mosul, jacobite, auteur de quelques traités liturgiques (S. IX), I, 258.

 

MULLER (C. A.), auteur d'un livre sur la langue des signes dans le culte des Églises réformées (S. XIX), II, 690.

 

MÜLLER (André), chanoine, de Wurtzbourg, auteur d'un Dictionnaire de droit ecclésiastique et de liturgie(S.XIX), II, 683.

 

MUNTER (Frédéric), évêque de Seeland en Danemark, publie deux ouvrages liturgiques (S. XIX), II, 681.

 

MURALT, écrivain allemand, publie une lettre sur le service divin de l'Église orientale (S. XIX), II, 688.

 

MURATORI (Louis-Antoine), publie les Sacramentaires de l'ancienne liturgie romaine (S. XVIII), II, 493.

 

MURET (Marc-Antoine), compose un Recueil d'hymnes (S. XVI), I, 274.

 

MUSAEUS, prêtre de Marseille, un des principaux rédacteurs de la liturgie gallicane; ses travaux liturgiques (S. V), I, 142.

 

MUSIQUE. Le concile de Trente prohibe toute musique lascive dans les églises; décadence de la musique religieuse, I, 456 ; les conciles chargés de la réforme de la musique de l'Église ;  la  commission des cardinaux instituée par Pie IV pour veiller à l'exécution des décrets du concile de Trente s'occupe de la réforme de la musique de l'Église dans Rome, 457; les cardinaux Vitellozzi et Charles Borromée traitent avec les chantres de la chapelle papale au nom de la commission, 458 ; la musique menacée d'être bannie du sanctuaire, est sauvée par une messe que Palestrina compose et fait exécuter devant la Congrégation des cardinaux du concile, 439, 460; après avoir entendu le chef-d'œuvre de Palestrina, Pie IV déclare qu'il est impossible de supprimer la musique religieuse, 460; Palestrina donne à ce chef-d'œuvre le nom de messe du pape Marcel; erreur qui résulte de cette appellation, 461 ; les conciles provinciaux tenus pour l'exécution des décrets du Concile, ne négligent pas le devoir de surveiller la musique d'Église, et réclament contre les mélodies mondaines, 461 ; chant figuré ou plain-chant musical en usage à la fin du XVII° siècle, 11,85 ; Nivers réduit à cette forme le Graduel et l'Antiphonaire romain, 85 ; l'innovation liturgique en France a fait disparaître les inspirations de la musique des Grecs, corrigée et devenue chrétienne, 373, 374; le plain-chant figuré prend une vogue nouvelle et achève la ruine totale des traditions du chant ecclésiastique; jugement de J.-J, Rousseau sur ce genre de musique, 382, 383. La Liturgie seule peut révéler aux musiciens les ineffables mélodies grégoriennes, I, 14.

 

MUSIQUE DES GRECS. Elle était d'un caractère grandiose, et en même temps simple et populaire; comment l'Église s'appropria les mélodies graves et religieuses de cette musique, I, 162; les instruments de musique interdits dans les basiliques où le Pape célèbre la messe, 165.

 

MUTIO, capucin, publie un Traité sur le Sacrifice de la Messe, et un autre sur les Cérémonies des funérailles (S. XVII), I, 526.

 

MUZARELLI (Alphonse), jésuite, donne quelques traités liturgiques (S. XIX), II, 678.

 

 

 

Précédente Accueil Suivante