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TABLE ANALYTIQUE DES INSTITUTIONS LITURGIQUES

 

J

 

JACOB, lazariste. Il rédige la liturgie de Poitiers ; caractère étrange de cette liturgie, II, 506, 507, 508.

 

JACORATIUS (Dominique), auteur du traité de Conciliis (S. XVII), I, 528.

 

JACOPONE, franciscain ; on lui attribue la prose Stabat mater (S. XIV), I, 374.

 

JACQUES, évêque d'Edesse, monophysite, auteur d'une Anaphore (S. VI) , I, 144.

 

JACQUES, évêque de Sarug, compose une Anaphore et un Ordre pour le Baptême (S. VI), I, 143.

 

JACQUES, évêque de Tagrite, nestorien, auteur d'une exposition des offices et des oraisons (S. XIII), I, 339.

 

JACQUES dit le Commentateur, évêque d'Edesse, ses travaux liturgiques, (S. VII), I, 276.

 

JACQUES-GIL, dominicain, compose l'office de la Transfiguration (S. XV), I, 377.

 

JAMIN (Dom Nicolas), bénédictin, auteur présumé d'une histoire des fêtes (S. XVIII) I, 578.

 

JANSENISME. Son influence dans la composition des livres liturgiques en France. L'histoire du Jansénisme est nécessaire pour  saisir  la situation  de  l'Église  de France au XVIII° siècle, II, préf., VIII, le jansénisme est désormais inauguré au dictionnaire des hérésies, IX ; il est le produit du protestantisme, 2 ; IV, 39 ; semblable aux sectes manichéennes par son caractère astucieux ; il prêche aux uns le calvinisme, aux autres le mépris des formes extérieures du catholicisme, 3 ; ses principaux fauteurs, devenus les promoteurs des changements introduits dans la liturgie, 4 ; il continue son attaque contre les principes de l’Église sur la liturgie par la traduction française du Missel romain; les jansénistes comme les protestants cherchent à bannir tout mystère de la liturgie, 11 ; tactique du jansénisme, qui sans nier la vertu des sacrements, les anéantissait quant à l'effet en les rendant inaccessibles, 17; Nicolas Letourneux avance les affaires des jansénistes, en répandant parmi les fidèles des ouvrages ascétiques remplis de leurs maximes, 23; les entreprises du jansénisme facilitées par le gallicanisme, les usurpations du pouvoir temporel sur le spirituel, etc., 25.

         L'école française d’accord avec les jansénistes pour diminuer le culte des Saints ;  pour restreindre les marques de la dévotion envers la sainte Vierge; pour comprimer l'exercice de la puissance des pontifes romains, 39, 40; le bréviaire de Paris réformé par de Harlay contient un certain nombre de passages dirigés contre les cinq propositions jansénistes, 37 ; le jansénisme triomphe, grâce aux progrès du gallicanisme, 125, 126, 127; tableau de l'épiscopat français, sous le rapport du jansénisme, tracé en 1705 par Fénelon dans son Mémoire confidentiel à Clément XI, 127, 128; l'opinion des catholiques faussée par suite du crédit dont les jansénistes sont entourés partout; leurs écrits condamnés à Rome circulent librement entre les mains du clergé et des fidèles, 129, 13o.

Publication des Réflexions morales sur le Nouveau Testament par le P. Quesnel, janséniste; propositions de cet ouvrage concernant la liturgie censurées par la bulle Unigenitus ; conséquences de ces propositions pour la liturgie, I, 13o, 131; la secte janséniste demande l'emploi de la langue vulgaire, 132 ; la récitation du canon de la messe à haute voix ; les desseins des jansénistes, ignorés souvent de ceux qui ont travaillé à la révolution liturgique, 133 ; III, 76, 77; nombreux passages du nouveau missel de Troyes favorables au jansénisme, II, 156; il inspire l'ouvrage de dom Claude de Vert sur les cérémonies de l’Église, 190; la réforme liturgique coïncide avec l'accroissement du jansénisme et a pour auteurs les principaux adeptes de cette secte, 206.

Les efforts des jansénistes concentrés sur la destruction de la liturgie romaine comme sur l'entreprise la plus utile à leur parti, II, 218; leur influence dans le diocèse d'Orléans, sous le card. de Coislin, leur coopération à la fabrication du nouveau bréviaire de ce diocèse, 220 et suiv.

Les bréviaires de Sens, d'Auxerre, sont rédigés par des jansénistes qui y font entrer leurs principes, II, 241 ; celui de Paris par Vintimille est confié à la rédaction de Vigier, Mésenguy et Coffin, jansénistes notoires qui le composent selon les principes de la secte, et en font un bréviaire entièrement réformé, 251 et suiv. Voir : Bréviaire de Paris par Vintimille. Ce prélat cherche à tenir le milieu entre les appelants et les partisans de la Bulle; sa lettre au card. de Fleury à propos de la Bulle, 250; refus des derniers sacrements à Coffin; réflexions des Nouvelles ecclésiastiques sur cet acte, 202, 253 ; suppression dans le bréviaire de Paris des passages des Pères affirmant le dogme de la mort de J.-C. pour tous les hommes; de l'impuissance de l'homme à observer les commandements, et de l'efficacité de la grâce, 265; autres suppressions selon le même esprit, 266, 267; la secte janséniste ne voit dans la religion qu'une chose et ne parle que prédestination efficacité de grâce, nullité de la volonté humaine, pouvoir absolu de Dieu sur cette volonté; conduite bien différente de l’Église, 271 et suiv.; comment le jansénisme traite la dévotion envers la sainte Vierge, l'autorité du Saint-Siège etc., 283 et suiv.

Colère des Jansénistes contre le docteur Robinet qui dans les hymnes de son bréviaire parlait de la grâce dans le sens de l’Église, II, 354 ; le journal de la secte dénonce la légende de saint Grégoire VII, dès son apparition en France, 417; la magistrature à la remorque du Jansénisme dans l'affaire de l'office de saint Grégoire VII, 426 et suiv., les évêques, membres de l'assemblée du Clergé de 1730 et soumis â la Bulle Unigenitus, accusés par les jansénistes d'indifférence pour les droits du roi,438; reproches de la même assemblée à l’évêque d'Auxerre, janséniste appelant, 439, 440; plaintes amères contre l'évêque de Montpellier, janséniste rebelle à l’Église depuis seize ans, 441 ; ridicules clameurs des jansénistes à propos d'un tableau placé par le card. de Bissy dans la cathédrale de Meaux, croyant y voir représenté l'empereur Henri IV aux pieds de saint Grégoire VII, 446 (note).

Blasphèmes du jansénisme à la vue du développement de la dévotion au Sacré-Cœur, II, 550; c'est à tort que les jansénistes triomphent après le décret de la congrégation des Rites qui refuse d'ériger la fête du Sacré-Cœur, 553; réclamations des jansénistes contre la nouvelle édition du bréviaire de Paris en 1822, 616.

Traduction des livres liturgiques en langue vulgaire; les jansénistes sont les auteurs et les propagateurs de cette révolution dans les églises de France, III, 162; double maxime de ces hérétiques : proclamer la lecture de l'Ecriture  sainte en langue vulgaire, comme un devoir; mettre entre les mains des fidèles des traductions de toute la liturgie, 163 ; Contes et Hodencq, jansénistes et vicaires généraux du card. de Retz, publient un mandement sur le formulaire d'Alexandre VII, dans lequel ils préparent aux jansénistes un moyen d'éluder les conséquences de la signature, 180; condamnation de ce mandement par le Pape à la demande du roi; rétractation des deux vicaires généraux ; ils sont écartés de l'administration, 180, 181; les jansénistes protestent contre la sentence de l'official de Paris, portant condamnation de la traduction du bréviaire romain par  Letourneux; livre d'Arnauld, 192, 193,  194; leur triomphe se continue durant le XVIII° siècle dont tous les diocèses de France, 195.

Traduction de la nouvelle liturgie parisienne de 1736; les Jansénistes auteurs de cette liturgie voient leur œuvre grandir au moyen delà traduction,III, 193, 194,  198 ; IV, 207, 209; extrait du journal de la secte qui proclame son triomphe, 199; le Jansénisme s'approprie tout le mérite de ce qui s'est fait à ce sujet, 200; son journal constate le changement opéré à l'archevêché de Paris, 201 ; rapport des dogmes de Jansenius avec ceux de Luther et de Calvin ; le jansénisme compte pendant un siècle des adhérents dans l'épiscopat et dans le clergé de France; mémoire confidentiel adressé à Clément XI, sur l'état delà France en 1705 sous le rapport du Jansénisme, 208; il est soutenu par les cours de justice, IV, 39; pourquoi le Jansénisme ne va pas aussi loin que le Calvinisme dans l'hérésie anti-liturgique, 47 ; il se rattache au panthéisme, 43; les Jansénistes ont imprimé au bréviaire de Paris de 1736, les caractères de l'anti-liturgisme, 48, 49, 57; plusieurs prélats de ceux qui adoptent ce bréviaire sont Jansénistes notoires, 58; les 101 propositions de Quesnel ne sont pas toutes des hérésies; la plupart sont condamnées seulement comme fausses, captieuses, etc., 60 ; le but spécial de la Bulle Unigenitus a été de poursuivre le Jansénisme dans ses retranchements; elle défend de soutenir les propositions condamnées, 63; le Jansénisme contemporain se glorifie d'avoir donné à l’Église de France la formule de la prière publique,  63;  témoignage  de la secte elle-même, IV, 404; elle reconnaît ainsi l'autorité dogmatique de la liturgie, 405 ; les jansénistes sont les auteurs de la révolution liturgique du XVIII° siècle, III, préf., XX, XXI ; ils disent bien que les péchés des réprouvés ont été la cause de la mort de J.-C, mais qu'il n'est pas mort pour eux, IV, 135 ; livres actuellement favorables à ce système, 145; comparaison entre les Jansénistes de France et les Fébroniens et les Hermésiens d'Allemagne, II, 640, 641.

 

 

JEAN VIII, pape. Sa faiblesse à propos de l'usage de la langue Slavonne dans la liturgie; Baronius attribue à la mollesse de son caractère le nom de papesse que l'histoire lui donne, III, 104 et suiv.

 

JEAN XXII, pape. Il condamne les innovations en matière de chant par la Bulle Docta Sanctorum, I, 350, 351.

 

JEAN CHRYSOSTOME (saint). Il établit le chant alternatif dans l'église de Constantinople, I, 96, 97; ses homélies, son traité du sacerdoce renferment des traits sur la liturgie, 110.

 

JEAN, ou ANANIE, patriarche des Jacobites, compose une Anaphore (S. XIV), I, 376.

 

JEAN, archev. de Rouen, écrit un livre célèbre de divinis officiis (S. XI),  I, 302.

 

JEAN, évêque de Bostres, en Arabie, monophysite, auteur d'une Anaphore (S. VII), I, 175.

 

JEAN, évêque de Saragosse, rédige des pièces remarquables pour la liturgie gothique (S. VII), I, 175.

 

Jean, abbé de Saint-Arnould de Metz, compose des chants pour la fête de sainte Lucie (S. X), I, 262.

 

JEAN, diacre, chan. de Latran, publie le livre de Sanctis Sanctorum (S. XIII), I, 343.

 

JEAN BAR-APHTONIUS, abbé d'un monastère de Séleucie, compose des hymnes syriaques (S. VI), I, 143,

 

JEAN BAR-SUSAN, patriarche Jacobite d'Antioche, auteur d'une Anaphore et d'un traité liturgique (S. XI), I, 302.

 

JEAN BAR-MAADANI, patriarche des Jacobites, compose une Anaphore (S. XIII), I, 340.

 

JEAN DE CORNOUAILLES, anglais auteur d'un traité sur la Messe (S. XII), I,  311.

 

JEAN DAMASCENE (saint) compose divers hymnes sacrés  (S. VIII), I, 178.

 

JEAN DE DURSTEIN, augustin, auteur de trois pièces liturgiques (S. XV), I, 377.

 

JEAN DE GARLAND, anglais, compose un poème de Mysteriis Missae (S. XI), I, 299.

 

JEAN, dit le Géomètre, auteur de quatre grandes hymnes en l'honneur de la sainte Vierge (S. XI), I, 300.

 

JEAN le Jeûneur, patriarche de C. P., compose un traité sur les sacrements de pénitence et de baptême (S. VI), I, 146.

 

JEAN DE LANSHEM, Augustin, écrit un Speculum Missae  (S. XV), I, 378.

 

JEAN dit Mauropus, métropolitain d'Euchaite dans l'Asie-Mineure, compose un grand nombre d'hymnes (S. XI), I, 3oo.

 

JEAN MOSCH, moine de Palestine, donne des détails dans le Pré spirituel qui ont trait à la liturgie de son temps (S. VII), I, 175.

 

JEAN SAID BAR-SADUNI, évêque jacobite de Mélitine, auteur d'une hymne acrostiche  (S. XI), I, 304.

 

JEAN LE SCRIBE, patriarche des jacobites, compose une Anaphore (S. XIII),  I, 339.

 

JEROME (saint) aide saint Damase dans ses travaux liturgiques, I, 103 ; il est infiniment riche en détails sur les formes liturgiques de son temps, 110.

 

JESSE, évêque d'Amiens, écrit une lettre sur les cérémonies du baptême (S. VIII), I, 180

 

JESUIAB, patriarche des Nestoriens, auteur de plusieurs questions de Sacramentis Ecclesice (S. VI), I, 146.

 

JESUIAB D'ADIABENE, patriarche des Nestoriens, compose plusieurs pièces liturgiques (S. VII), I, 176.

 

JESUITES (les Pères) en Chine. Ils demandent au Saint-Siège l'usage de la langue chinoise dans la Liturgie; détails historiques sur cette grande question que Rome tranche en faveur de la langue latine, III, 13o-13o.

 

JOHANNE (Joseph de), chanoine de Palerme. Son traité de divinis Siculorum officiis (1736), II, 490.

 

JESUS (Sacré-Cœur de). Le culte du Sacré-Cœur révélé à l’Église comme remède à la tiédeur et au désespoir produits par les théories jansénistes, II, 549 ; blasphèmes de cette secte contre la dévotion au Sacré-Cœur, 550; l'institution de la fête du Sacré-Cœur due à la B. Marguerite-Marie Alacoque, 551; intention de la divine providence dans le choix d'une fille de Saint-François de Sales; célébration de la fête du Sacré-Cœur pour la première fois en 1678; elle est adoptée dans plusieurs diocèses de France, 55-2; Languet, évêque de Soissons publie la vie de la B. Marguerite-Marie; le Saint-Siège sollicité d'ériger cette nouvelle fête refuse par un décret de la Congrégation des Rites, sous Benoît XIII, triomphe mal avisé des jansénistes, 553; artifices employés pour tromper Rome sur le caractère de la nouvelle dévotion; motifs qui avaient déterminé le refus de la Congrégation des Rites; confréries érigées à Rome même en l'honneur du Sacré-Cœur, 554, 555; la Pologne à la veille de son démembrement sollicite instamment l'érection de cette fête; décret de Clément XIII qui abroge celui de la Congrégation des Rites, et dans lequel il est dit que le culte du Sacré-Cœur est répandu dans toutes les parties du monde catholique; publication d'une messe et d'un office du Sacré-Cœur ; Clément XIII permet à tous les évêques d'introduire cette fête dans leurs diocèses; Pie VI et Pie VII accordent des indulgences à la dévotion au Sacré-Cœur, 555, 556; l'Assemblée du clergé de 1765 prend la résolution de faire établir la fête du Sacré-Cœur dans tous les diocèses de France, à la demande de la reine; Henri de Fumel, évêque de Lodève, Christophe de Beaumont, archev. de Paris, insèrent l'office et la messe dans les livres liturgiques de leurs églises, 557; à Paris, la fête est fixée au dimanche après l'octave du Saint-Sacrement contrairement au principe de Mésenguy sur l'inviolabilité du dimanche; les marguilliers de Saint-André-des-Arts, protestent contre l'établissement de la nouvelle fête; le Parlement saisi de cette affaire, défend la célébration en 1776, 558. Le synode de Pistoie rejette la dévotion au Sacré-Cœur, II, 536, Voir : Litanies du saint nom de Jésus.

 

JOHANNICUS de Ravenne, met en ordre les livres liturgiques de l’Église de Ravenne (S. vu), I, 177.

 

JOSEPH II, empereur d'Allemagne. Il déclare la guerre aux réguliers et entreprend la réforme de la liturgie; principaux décrets réglementant le culte divin, II, 527, 528.

 

JOSEPH, nestorien, écrit plusieurs traités liturgiques (58o), I, 146.

 

JOSEPH de Sicile, l'Hymnographe, auteur d'un très grand nombre d'hymnes (S. IX), I, 258.

 

JOSEPH STUDITE, archev. de Thessalonique, auteur de plusieurs hymnes (S. IX), I, 255.

 

JOSUÉ, patriarche des Nestoriens, compose quelques traités liturgiques (820), I, 256.

 

JUBE, curé d'Asnières près Paris, introduit dans sa paroisse des innovations liturgiques, II, 201, 202; il se rend en Russie pour négocier le retour de l’Église moscovite, 203, 204.

 

JUIGNÉ (Antoine-ÉIéonor Leclerc de), archev. de Paris. Il prépare une nouvelle édition de la liturgie parisienne, II, 515, 516; publie le Pastoral et le Rituel de Paris, 517. Voir: Rituel de Paris.

 

JULES II, Pape. Son rôle dans l'histoire de l’Église; fausse interprétation à ce sujet de Mgr Fayet, IV, 562.

 

JULIEN (saint), archevêque de Tolède, rédige un livre de messes, et compose des hymnes (S. vu), I, 177.

 

JUMILHAC (Dom Benoît), bénédictin. Son livre sur le chant ecclésiastique (S. XVII), 11, 102.

 

JUSTIN (saint). Il décrit les Assemblées des chrétiens, I, 53; le saint sacrifice, 54.

 

 

 

 

 

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