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TABLE ANALYTIQUE DES INSTITUTIONS LITURGIQUES

 

F

 

FASSINI (Vincent), dominicain, compose deux ouvrages liturgiques (S. XVIII), II, 573.

 

FAUCHER (Denis), moine de Lérins, III, 38o.

 

FAYET (Mgr), évêque  d'Orléans. Son livre  contre  les Institutions liturgiques, principales erreurs et fausses assertions contenues dans ce  livre : la  religion est une vertu morale qui ne produit par elle-même que des actes intérieurs; la liturgie proprement dite n'a aucun rapport nécessaire avec la vertu de religion : par l'exercice public de la liturgie, l’Église se met plutôt en communication avec les hommes qu'avec Dieu, III, préf. XIV; erreur sur le caractère social de la prière, IV, 3oi;sur la valeur dogmatique de la liturgie et de la tradition de l’Église,  336, 352, 410; sur le bréviaire romain, à propos de l'emploi de l'Ecriture sainte, 39o, 391;  sur le caractère dogmatique  de la  discipline générale  de l'Église dans les matières liturgiques, 455 et suiv., sur les formules positives de la foi,  506; sur l'unité pratique de la liturgie, 540; sur la  réponse de saint Grégoire, aux questions liturgiques de saint Augustin  de  Cantorbéry, IV, 553 ; sur  l'action de Pépin et  de Charlemagne  dans les matières de la liturgie, 556. Accusation d'hérésie, de schisme contre l'auteur  des Institutions, IV, 258, 25q,  272; critique injuste, 278,279; étranges paroles à l'adresse des prêtres qui désirent l'unité liturgique, 267, 268; réfutation, voir III, préf. XIV et suiv., voir les trois lettres à Mgr l'évêque d'Orléans, IV, 245, 331,453.

 

FELIX, évêque d'Urgel, auteur d'une hérésie; il veut l'appuyer sur des textes de la liturgie gothique, sa condamnation parle concile de Francfort, I, 200, 201.

 

FENELON, archev. de Cambrai. Il trace le portrait de François de Harlay, II, 33; le tableau de l'épiscopat français en 1705, 127.

 

FERDINAND (saint), roi de Castille. Son assiduité à l'assistance de toutes les heures canoniales, I, 331.

 

FERNAND DE CORDOUE, sous-diacre de l’Église romaine donne un traité de Pontificii pallii mysterio (S. XV), I, 377.

 

FERRARI (François-Bernardin), publie deux livres liturgiques (S. XVII) , I, 525.

 

FERRARI (Georges), donne une nouvelle édition de la collection liturgique de Hittorp avec des additions (S. XVI), I, 478.

 

FERRARIO (François), auteur d'un livre sur la consécration des églises (S. XVI), I,

479

 

FERRERI DE VICENCE (Zacharie),  évêque de la Guarda, appréciation de son nouvel hymnaire composé par ordre de Léon X; Clément VII l'approuve, I, 354, 355, 356; il  annonce la  publication du bréviaire abrégé, 357.

 

FETES. Fêtes établies par les Apôtres, I, 38, 48.

 

FETES DES SAINTS. Conduite des Papes dans le maintien des fêtes dans le calendrier, IV, 155. Voir : Saints.

 

FIGUEIREDO (Antoine Pereira de), ex-oratorien. Sa dissertation injurieuse à la mémoire de saint Grégoire VII ; indigne caractère de cet écrivain, II, 453.

 

FILESAC (Jean), compose plusieurs traités liturgiques (S. XVII), I, 527.

 

FINIGUERRA (Thomas;, orfèvre à Florence, III, 393.

 

FIVIZZANI (Augustin), compose un livre sur le rite à suivre pour porter la croix devant le Pape (S. XVI), I, 478.

 

FLEURY (le cardinal de). Il défend la publication de l'arrêt du parlement de Paris contre le bref de Benoît XIII annulant et cassant un autre arrêt à propos de la légende de saint Grégoire VII, II, 435; sa lettre aux gens de la cour, concernant un mandement de l'évêque d'Auxerre, 437; son discours à l'Assemblée du clergé contre les jansénistes qu'il accuse de vouloir compromettre vis-à-vis le gouvernement les évêques, soumis à la bulle Unigenitus, II, 438.

 

FLEURY (Claude). Son livre des mœurs des chrétiens (S. XVII), II, 107. Il dit que l'infaillibilité du Pape s'est conservée et propagée par les Réguliers, III, préf. XLVI. Il approuve la nouvelle réforme du missel de Meaux par l'abbé Ledieu, II, 749; ses discours sur l'histoire ecclésiastique, et Bon livre l'Institution en droit, condamnés à Rome, IV, 468, 479.

 

FLEURY (François-Michel), curé dans le diocèse du Mans, publie une brochure intitulée : Réponse de la Messe par les femmes (S. XVIII), II, 578.

 

FLEURY (Jean-Baptiste), chanoine de la collégiale de Sainte-Madeleine de Besançon. Ses travaux sur le plain-chant; leur valeur, II, 521 (note).

 

FLORENTIN (dom Jacques, dom Silvestre), bénédictins, peintres liturgistes, III, 373.

 

FLORENTINI (François-Marie), publie des travaux liturgiques (S. XVII), II, 106.

 

FLOREZ, écrivain espagnol. Sa dissertation sur l'origine du rite mozarabe en Espagne, I, 193.

 

FLORIOT (Pierre), auteur d'un traité de la Messe (S. XVII), II, 103.

 

FLORUS, moine de Saint-Tron, fait des additions au Martyrologe du Ven. Bède (S. VIII), I, 179.

 

FLORUS, diacre de Lyon, rédige une exposition du canon de la Messe (S. IX), I, 257.

 

FOI. Mgr Fayet nie que l’Église puisse modifier, retoucher, changer les symboles de foi. Réfutation de ces assertions par les additions et changements faits par le symbole de Nicée à celui des Apôtres, par celui de C. P., à celui de Nicée ; par la Profession de foi de Pie IV, IV, 417, 418, 421, 422. L'unité liturgique importe à la conservation de l'unité de la foi, mais elle n'y est pas nécessaire, IV, 549; l’Église exige l'unité dans l'expression de la foi ; ce qui n'existe pas dans les nouvelles liturgies, 551, 552. La foi antique subit une décadence proportionnelle à l'innovation liturgique; d'où vient cette décadence? II, 240. L'unité dans le culte divin tend à devenir pour tout l'Occident la fidèle image de l'unité de foi, I, 13o. Les formules de foi doivent être positives, IV, 506 ; prétendre le contraire serait renverser toute l'économie de l’Église, 507 ; étant faites pour tout le monde ces formules doivent être unes, 508; la liturgie étant une profession de foi doit donc être une, 509.

 

FOINARD (Frédéric-Maurice), curé de Calais. Il publie un nouveau bréviaire dans lequel l'office divin sans changer de forme est particulièrement composé de l'Ecriture sainte; influence considérable de cette publication; les nouvelles liturgies y puisent la plupart des matériaux dont elles sont formées, II, 224; critique de ce bréviaire, 23o et suiv. Voir: Bréviaire de Foinard.

 

FONTANINI (Juste), prélat  romain.  Ses œuvres liturgiques (S. XVIII), II, 486.

 

FORMULES  sacrées. Nécessité  de  livres écrits pour conserver la stabilité de ces formules dans le Sacrifice de la Messe, et l'administration des sacrements, III, 20, 21, 22, 23; formules de prières chantées en dehors de la messe et de l'office; règles fixées par un bref d'Alexandre VII; l'approbation de l'ordinaire exigée, III, 258, 239 ; sagesse de ces prescriptions, 260.

 

FORMULES liturgiques mises par écrit avant le V° siècle ; sentiment contraire du P. Lebrun réfuté par Muratori, 1,184, 135 ; explication de quelques passages des Pères qui semblent favoriser l'opinion de Muratori, 135, 136. L'unité des formules dans la liturgie est le vœu de l’Église ; Mgr d'Astros reconnaît ce principe et celui de la stabilité de la liturgie, IV, 11 ; d'après ces principes on doit condamner le changement de liturgie en France, 12; Mgr Fayet attribue la même valeur aux formules de sa liturgie diocésaine qu'à celles de la liturgie romaine, IV, 408; insuffisance et dangers de ses principes, 409; les formules de la liturgie ne remontent pas aux Apôtres, 410, 412; la tradition est divine, mais non pas les formules qui la contiennent, 411 ; formules de foi, Voir : Foi.

 

FORNICIT, ecclésiastique romain, auteur des Institutions liturgicae ad usum seminarii romani (1825), II, 682.

 

FORTUNAT (saint), évêque de Poitiers. Il révèle quelques particularités liturgiques dans l'Eloge de Saint-Germain de Paris et de son clergé, I, 194.

 

FOULQUES, comte d'Anjou. Son zèle pour les offices divins ; il compose douze répons en l'honneur de saint Martin (944), I. 261.

 

FOUQUET (Guillaume), évêque d'Angers. Lettre pastorale à propos de la nouvelle édition des livres liturgiques, III, 246.

 

FOURNIER (dom Dominique), compose plusieurs offices de saints (1721), II, 483,

 

FRANCE. Ses livres liturgiques depuis la réforme de saint Pie V jusqu'à nos jours. L'Eglise de France reconnaît dans ses conciles l'obligation de se soumettre à la bulle de saint Pie V et proclame la supériorité des livres réformés sur ceux du royaume, I, 440 ; III, 509.

An. 1581. Le concile de Rouen ordonne à tous les évêques de la province de réformer leurs livres liturgiques selon les constitutions de saint  Pie V,  I, 440 ; l'étude des bréviaires normands de cette époque montre la fidélité des évoques à cette injonction, 441 ; III, 53o.

An. 1583. Le concile de Reims proclame l'obligation de corriger les livres liturgiques selon l'usage de l’Église romaine, I, 442.

An. 1583. Le concile de Bordeaux décrète l'adoption pure et simple des livres romains, I, 443 ; III, 53o.

An. 1583. Les évêques de la province de Tours reconnaissent l'obligation d'obéir en France aux constitutions de saint Pie V; la Bretagne adopte tout entière les usages romains; Tours, Le Mans et Angers corrigent leurs livres diocésains ad romani formam, I, 444, 445 ; III, 531.

An. 1584. Le concile de Bourges ordonne la réforme liturgique par toutes les églises de la province, 445 ; Bourges et Limoges corrigent leurs livres diocésains ; les autres églises adoptent le romain pur, I, 446 ; III, 531.

An. 1585. Décret du concile d'Aix qui prescrit à toutes les églises de la province de prendre les livres romains, en adoptant et corrigeant les anciens suivant l'usage romain, I, 446, 447; III, 532.

An. 159o. Le concile de Toulouse prescrit l'adoption des livres romains dans  toute la province, I, 447; III, 533.

An. 1609. Le concile de Narbonne déclare la Bulle de saint Pie V promulguée, reçue dans la province, et signifie les peines qui y sont portées contre les infracteurs, I, 448 ; III, 533.

Sens, Vienne et la plupart de leurs églises suffragantes corrigent leurs anciens bréviaires, I, 449; III, 534; les provinces d'Auch, d'Avignon et d'Embrun adoptent la nouvelle liturgie, I, 449 ; III, 534.

Lyon maintient le fonds de son office mêlé de romain et de gallican, et emprunte au bréviaire de saint Pie V quelques améliorations, I, 449, 450; toutes les autres églises, dont la plupart avaient des bréviaires qui remontaient au delà de deux cents ans, reconnaissent la bulle  de saint  Pie V obligatoire, I, 450.

Introduction des livres romains réformés dans la chapelle du roi en 1583 ; la haine du parlement de Paris éveillée par cette réforme liturgique ; il ordonne l'insertion de la prière pour le  roi dans le missel romain au canon de la messe sans demander au Pape son autorisation, I, 450, 451 ; le Chapitre de Notre-Dame de Paris refuse de recevoir la nouvelle liturgie ; l'évêque Pierre de Gondy fait reviser le bréviaire de son église par une commission qui le rend presque entièrement conforme au romain, 452, 453; le chapitre de Paris consulte la Sorbonne sur l'adoption projetée des livres romains; réponse scandaleuse de quelques docteurs, 453, 454 ; la Sorbonne proteste elle-même contre l'avis de ces docteurs, dicté par la haine de Rome, 454; l'unité liturgique réalisée en France après le Concile de Trente, 481 ; rupture malheureuse de cette unité dans les siècles suivants, combien il serait important de la rétablir, 482 ; l'Assemblée du clergé accorde en 1905 un subside pour l'impression des livres de la liturgie romaine, 498; heureux effets de cette mesure au point de vue de l'unité liturgique, 499; introduction de la liturgie romaine dans l'église du chapitre de la Trinité d'Angers par l'évêque du diocèse ; opposition de l'abbaye dont dépendait ce chapitre, arrêt du parlement de Paris contre les ordonnances du prélat, qui déclare en outre que le prince séculier a un droit souverain sur la liturgie, 498 et suiv. Voir Assemblée du clergé, Parlement ; caractère de la première moitié du XVII° siècle en France sous le rapport liturgique, 505 ; cette époque, dernière période de liberté et de fidélité aux doctrines romaines pour l’Église de France, 506.

Durant la seconde moitié du XVII° siècle une révolution se prépare dans l’Église de France, II, 1 ; la rupture de l'unité liturgique conséquence inévitable des doctrines du jansénisme et du gallicanisme, 2 ; malgré quelques fâcheuses innovations le corps de la liturgie romaine reste intact dans toutes les églises de France vers le milieu du XVII° siècle, 26; la communion des prières catholiques n'est point déchirée par l'usage des bréviaires diocésains, corrigés ad Romani formant, 27; controverse entre les canonistes au sujet de l'usage du bréviaire romain et des rites diocésains, 27, 28; variété de pratique à Paris : saint Sulpice tient pour le romain pur; saint Vincent de Paul pour le rite diocésain; diffusion nouvelle des livres romains en France, 28, 29;durant les dernières années du XVII° siècle on commence à parler en France d'une réforme liturgique dans les diocèses qui avaient des livres particuliers; motifs légitimes et en même temps suspects qui dirigent ce mouvement, 29; les bréviaires de cette époque sont encore conformes à la tradition, 3o ; la liturgie romaine complètement anéantie pour la première fois en France dans l'ordre de Cluny par l'autorité du cardinal de Bouillon, 58, 59; les principes nouveaux qui prévalent à cette époque en France en matière de liturgie sont identiques à ceux de l'hérésie antiliturgiste, 115 ; la France est le théâtre de grands scandales en matière de liturgie, pendant que les autres pays restent fidèles à l'unité, 125.

Par une étrange folie nos faiseurs de liturgie du XVIII° siècle pensent que l’Église manque d'une liturgie conforme à ses besoins, et ils ont la prétention de lui tracer un système plus convenable pour l'ensemble de son culte, II, 225 ; le succès de ces témérités sera un sujet d'étonnement pour la postérité, 226, 227; les évêques français du XVIII° siècle en viennent à remplacer l'œuvre de saint Grégoire par les compositions de simples clercs et laïques ; comment l’Église romaine a pu emprunter des hymnes à des laïques ? 229; les manifestations des catholiques en France contre les innovations liturgiques au XVIII° siècle n'en arrêtent pas le progrès; c'est le résultat d'une déviation universelle dans les doctrines; de la conviction générale que Rome était en arrière du mouvement préparé en France ; de l'affaiblissement de l'autorité du Saint-Siège, II, 342, 343 ; les évêques orthodoxes tout en repoussant le bréviaire parisien, en font un à leur idée, 344. Voir Bréviaire d'Amiens par François d'Orléans de la Motte; bréviaire de Robinet. Cette réaction contre l'hérésie reste impuissante par suite des principes communs entre ses auteurs et les jansénistes, 355.

Considérations sur le caractère de la révolution liturgique en France dans ses rapports avec le goût, la poésie et l'esthétique en général, II, 355 et suiv.; jugements contemporains sur les nouvelles liturgies françaises; Foinard avoue lui-même que l'onction en est absente ; Robinet dit  que  les rédacteurs  du bréviaire romain  ont mieux compris que les modernes le goût de la prière, 388 ; témoignage de  Collet ; l'attrait  de la brièveté est à son avis le principal motif du succès des nouveaux bréviaires, 388, 389; Bertrand de la  Tour, doyen  du chapitre  de  Montauban, adversaire déclaré  des nouvelles liturgies, 190 ;  les étrangers ignorant les innovations liturgiques de France les ont rarement condamnées,  390, 391 ; Benoit XIV juge seulement  les  nouveaux bréviaires  au point de vue de la compétence juridictionnelle des évêques  qui les ont promulgués, et   reprend  sévèrement  les auteurs qui prétendaient qu'il était  au pouvoir des évêques de faire ce changement, sans distinction  de diocèses, 391.

Catalani blâme fortement les évêques qui avaient confié  la rédaction de leurs bréviaires à des hommes  suspects dans la foi, 391, 392; le  jésuite Arévalo, déclare que les meilleures parties  des nouveaux bréviaires sont empruntées ou imitées du romain ;  il dit  qu'il parut dans le  cours de ce siècle tant de nouveaux bréviaires  et  autres livres  liturgiques qu'on  pourrait comparer cette manie de  réformes à celle des femmes pour les nouvelles modes de leurs habits, 392, 393 ; conduite  du Saint-Siège dans la question de  la réforme liturgique en France ; nombreux décrets  des congrégations des Rites et du Concile de Trente pour le maintien des constitutions  de saint Pie  V;  les archives pontificales privées  d'un  titre de conviction contre les églises qui violaient la bulle Quod a nobis; réserve de Rome pour ne  pas éteindre la mèche qui fume encore; enfin le silence du Saint-Siège ne doit jamais être  invoqué  comme une approbation, 472, 473, 474 ; les derniers efforts  sont tentés en France pour détruire la liturgie romaine, II, 503 ;  un simple laïque, janséniste, Laurent-Etienne Rondet, arbitre de  la liturgie  en  France  dans  la dernière moitié du XVIII° siècle, 504 et suiv. ; sur cent trente églises  plus de quatre-vingts  avaient  abjuré la  liturgie romaine avant 1791; destruction  totale de l'ancien rit français, 523 ; l’Église de France arrive à une lutte terrible et elle s’est privée elle-même des moyens de !a soutenir, II, 523, 324; l'hérésie antiliturgique se glisse en France sous couleur d'un perfectionnement  de  prières  du culte et d'un retour à l'antiquité, 525: cette tactique nécessaire pour prévenir la résistance du peuple, 526.

Conciliabules de Paris à la fin du XVIII° siècle, Voir : Paris. Renaissance du culte catholique au commencement du XIX° siècle ; la procession de la Fête-Dieu à Lyon en 1801, décrite par Chateaubriand, II, 583, 584 ; tristes conséquences de l'innovation liturgique qui apparaissent aux jours de la persécution, 585; solennité de la publication du Concordat à Notre-Dame de Paris en 1802, 585; l'apparition du Génie du Christianisme, véritable triomphe pour la religion; ce livre commence la réaction contre la secte antiliturgiste, 587, 588; publication des Articles organiques du Concordat, dont le plus grand nombre a pour but d'amortir l'influence du catholicisme ; ils décrètent l'unité de liturgie et de catéchisme pour toute la France, 589 ; Machiavélisme des législateurs qui voulaient créer au moyen de cette liturgie une barrière entre les églises de France et le reste de la chrétienté, 59o; ce projet de liturgie nationale avorte par les divergences d'opinion qui se produisent au sein de la commission chargée de le préparer, 591 ; la liberté des processions restreinte par les Articles organiques ; réduction des fêtes chômées, 592 ; projet de deux fûtes nouvelles, celle du rétablissement de la religion en France et celle de la Saint-Napoléon; instruction du Légat aux évêques pour les informer que les fêtes projetées seront unies à la solennité de l'Assomption, 593; légende de saint Napoléon ; sacre de Napoléon, 594 ; Pie VII à Paris; consistoires tenus dans cette ville; sacre des évêques de Poitiers et de la Rochelle par le Pape, 595, 596. Voir : Pie VII.

Le légat Caprara a-t-il légitimé l'abrogation de la liturgie romaine en France? la Bulle Qui Christi Domini de Pie VII place les églises de France sous le droit commun ; le règlement du légat sur l'érection des chapitres a-t-il changé cet état de choses? IV, 572, 573; cette pièce est en dehors de la question liturgique, 574; réfutation des assertions de Mgr Fayet à ce sujet : le règlement du cardinal Caprara est un simple décret, et non une bulle ou un bref qu'un légat ne peut donner  sans déroger aux Constitutions apostoliques, 575 ; le Saint-Siège aurait frappé la liturgie romaine là où elle existait en France, 575, 376; le légat eût accordé le droit de liturgie sans exiger la garantie de l'approbation de Rome, 576, 577; les nouvelles liturgies, nées depuis 1802, seraient au moins condamnées, 577; mais le décret ne confère aux évêques que le droit d'ériger et d'organiser leurs chapitres, 577, 578, 579, 58o.

Napoléon adopte pour sa chapelle la liturgie parisienne; nouvelle édition des livres liturgiques de Lyon, II, 598 ; Louis XVIII rétablit la liturgie romaine à la chapelle royale ; sacre de Charles X à Reims; mutilations opérées sur le cérémonial, 59g ; le roi touche les écrouelles malgré l'opposition de ses ministres; translation des reliques de saint Vincent de Paul dans laquelle on remarque l'affaiblissement des traditions liturgiques, 600; sous la Restauration quelques indices à de meilleures théories se font remarquer, 601 ; extinction complète de la science liturgique en France ; inconvénients de cette ignorance, 602. 603; grâce aux innovations liturgiques le gouvernement de Louis-Philippe montre les prétentions les plus exagérées, au sujet de la prière pour le roi, 603, 604 ; oraison solennelle Pro rege dans certains diocèses; tout le mal de notre situation vient de nos devanciers, 604. Dans certains diocèses de France on défend l'usage des livres romains sous la Restauration, II, 605. La liturgie romaine disparaît en Bretagne au détriment de la foi et des mœurs; résistance des populations, 606, 607.

Réflexions diverses sur les liturgies modernes en France. — La liturgie devient en France l'objet d'une indifférence universelle dans une époque qui produit tant de bréviaires et de missels, III, 454; le vertige des innovations liturgiques en France; la rédaction d'une nouvelle liturgie confiée à des hérétiques, 456; nos églises des Gaules auraient repoussé avec horreur la pensée de refaire les hymnes populaires, 496; Benoît XIV censure les canonistes français qui accordaient aux évêques le droit de réformer les livres liturgiques, III, 552, 553; sentiment de Benoît XIV sur les nouvelles liturgies françaises; pourquoi il ne les condamne pas, IV, 359 ; en s'appuyant sur la réponse de saint Grégoire à  saint Augustin de Contorbéry, les prélats auteurs des nouvelles liturgies, oubliaient que depuis saint Grégoire, le Saint-Siège et le concile de Trente ont proclamé l'unité liturgique, IV, 554. Le dégoût et la lassitude provoqués par tant de nouveautés et de diversités préparent une réaction, II, 612; le bon sens autant que la situation créée au clergé de France par le concordat, fait comprendre qu'il faut avant tout être en harmonie avec l’Église romaine, 613; les fréquents rapports avec Rome et l'Italie font renaître le goût des pompes liturgiques, 614; divergences entre les diocèses qui ayant adopté le parisien, conservent l’édition qu'ils avaient primitivement,619;plusieurs Eglises établissent les fêtes repoussées par les jansénistes, 620, 621 ; le triomphe de la liturgie romaine en France est inévitable; moyens de vaincre les difficultés qui se présenteront, 635 et suiv. Est-il permis démettre l’Église de France au-dessus des autres Eglises particulières ? IV, 24, 25; elle est venue jusqu'à se créer une pratique de morale chrétienne, 25, 26; les témoignages de l'histoire démontrent que la doctrine évangélique ne s'est pas conservée constamment pure dans nos églises, 26, 27; l’Église de France n'est plus ce qu'elle était aux temps anciens; d'où vient cette défection et cette stérilité, 27, 28; elle ne cesse cependant de produire de grands hommes; Dom Guéranger entonne dans son livre le cantique de la résurrection, 28, 29; quel a été le dessein de l'auteur des Institutions liturgiques en flétrissant les liturgies modernes ? 37; il repousse l'accusation d'avoir appliqué la note d'hérésie à l’Église de France, 38, 39, 40.

Dom Guéranger a-t-il calomnié les auteurs de la révolution liturgique en France? les livres sont là pour répondre à cette accusation, IV, 437,438; les nouvelles liturgies manquent d'autorité dans ce qu'elles ont pris de l'Ecriture, comme dans ce qu'elles ont reçu de la parole humaine, 447. Besoin instinctif de faire légitimer la fausse position où l'on est aujourd'hui, IV, 13. Bref de Grégoire XVI à l'arch. de Reims exprimant le désir de voir disparaître la variété des livres liturgiques, 14; sentiment de Mgr d'Astros sur ce Bref, 13; quelle aurait été la conduite de ce prélat si le pape avait proscrit les  liturgies françaises ? 18; la révolution s'accomplira d'elle-même, 19; dom Guéranger se défend d'avoir cherché à exciter du trouble dans les diocèses à propos de la liturgie, 68 et suiv., 261, 205; à diminuer le respect dû par le clergé aux liturgies en usage, 82, 83, 84; pourquoi le silence de Rome ne doit pas être invoqué comme une approbation, II, 472, 473 ; l'unique motif fut la crainte de soulever des discordes entre le gouvernement et le Saint-Siège, 474; sur cent trente églises, plus de quatre-vingts avaient abjuré la liturgie romaine avant 1791, II, 523; tristes conséquences de l'innovation liturgique qui apparaissent aux jours de la persécution, 585 ; l'affaiblissement des traditions liturgiques se manifeste jusque dans les fêtes de la translation des reliques de saint Vincent de Paul, II, 600; l'orthodoxie ne se trouve pas dans les liturgies modernes comme le prétend Mgr Fayet, IV, 561.

 

FRANCISCAINS. Ils adoptent le bréviaire de la chapelle papale, abrégé par saint Grégoire VII ; leur influence pour la propagation de cet office, I, 323, 324. Voir : Bréviaire.

 

FRANÇOIS D'ASSISE (saint), écrit un opuscule intitulé : Ordo recitandi officium dominicae passionis (S. XIII), I, 339 ; pourquoi la fête des Stigmates a-t-elle été retranchée du Bréviaire de Paris, IV, 167.

 

FRANÇOIS-XAVIER (saint). Il refuse de se servir du bréviaire abrégé du cardinal Quignonez, I, 369.

 

FRANCON, écolâtre de Liège, écrit un traité sur le chant (S. XI), I, 301.

 

FRANCOWITZ (Matthias), Flaccus Illyricus centuriateur de Magdebourg, éditeur de la Messe latine qui a retenu son nom (S. XVI), I, 473.

 

FRANGIPANI (Latinus), dominicain, cardinal, est-il l'auteur de la prose Dies irœ? (S. XIII), I, 340.

 

FREPPEL (Charles-Emile), évêque d'Angers. Bref de Pie IX pour le féliciter de son éloge funèbre de dom Guéranger, I, préf. XVIII.

 

FRESCOBALDI (J.-B.),auteur d'un traité sur le nombre de pauvres admis au lavement des pieds le jeudi saint (S. XVIII), II, 477.

 

FRONTEAU (Jean), chanoine régulier, publie le Kalendarium romamnum nongentis annis antiquius (S. XVII), II, 94.

 

FROULLAY (Louis de), évêque du Mans. Il adopte pour son diocèse le bréviaire de Robinet, mais avec des modifications dans le sens du bréviaire romain, II, 352, 353 ; il envoie au roi des lettres de consentement à l'extinction du titre prioral du monastère de Solesmes et à sa réunion à la mense conventuelle, 352 (note).

 

FULBERT (saint), évêque de Chartres. Ses relations intimes avec Robert le Pieux, roi de France; ses répons célèbres pour la Nativité de la sainte Vierge, I, 287, 288, 295 ; ses séquences et ses hymnes, 296.

 

FUMEL (Félix-Henri de), évêque de Lodève, rétablit le bréviaire romain dans son diocèse en 1752, II, 332.

 

FUNERAILLES des chrétiens. Tertullien mentionne la présence du prêtre à la sépulture des chrétiens, I, 57, 58.

 

 

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