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TABLE ANALYTIQUE DES INSTITUTIONS LITURGIQUES

 

H

 

HABERT (Isaac), évêque de Vabres, auteur de plusieurs hymnes, et d'une édition du Pontifical de l’Église grecque (S. XVII),  I, 529.

 

HABITS sacrés. Leur origine remonte aux Apôtres, I, 37. Eusèbe parle de la sainte tunique et de la robe sacerdotale des évêques, 84; dégradation des habits sacerdotaux au XVII° siècle, II, 386, 387, 629.

 

HALDEN (J.-B.), jésuite, auteur d'un ouvrage liturgique  (S. XVIII), II, 479.

 

HALLENCOURT (Charles-François), évêque de Verdun, publie un mandement contre l'office de saint Grégoire VII, II, 426, 427.

 

HALLOIX (Pierre), jésuite, auteur d'un traité liturgique (S. XVII), I, 524.

 

HARLAY (François de), archevêque de Paris. Dom Guéranger maintient contre Mgr d'Astros, les défauts du bréviaire de Paris, édité par les ordres de Mgr de Harlay, IV, 94, 118. Sa conduite peut être justement flétrie, 123 ; jugé par Fénelon, II, 33; la part qu'il a prise dans la publication du bréviaire de Paris, 32 et suiv. Voir : Bréviaire de Paris.

 

HARLAY (François de), archevêque de Rouen, auteur d'un livre sur la manière de bien entendre la messe de paroisse (S. XVII), II, 94.

 

HARTMANN ET EKKEUARD, moines de Saint-Gall, composent diverses litanies en vers (S. x), I, 292.

 

HAYMON DE FEVERSHAM, ministre général des Franciscains, corrige le bréviaire romain, et compose un livre de Missœ coeremoniis  (S. XIII), I, 322, 339.

 

HELISACHAR, abbé de Saint-Riquier, met en ordre l'Antiphonaire romain (S. IX), I, 257.

 

HELPERIC, moine de Saint-Gall, écrit un livre de musica, et un autre sur le Comput ecclésiastique (S. X), I, 260.

 

HENRI DE LANGESTEIN, chartreux, écrit un livre de horis canonicis (S. XVI. I. 376.

 

HERESIE. L'hérésie pratique n'est pas moins hérésie que l'hérésie spéculative, III, préf.,  XLV ; pourquoi  on est  obligé de ramener toutes les hérésies à quelques erreurs-mères, IV, 44; le jansénisme vient de l'hérésie panthéiste, 43 ; la violation d'une loi liturgique peut entraîner la note d'hérésie, III, préf., XXIII ; l’Église a plus d'une fois placé les violateurs de la liturgie parmi les hérétiques, XXIV ; l'hérésie cherche dans tous les temps à empoisonner les sources de la liturgie, et l’Église tourne à chaque époque contre elle cette arme toujours victorieuse, I, 99.

 

HERESIE ANTILITURGIQUE. Cette hérésie ennemie des formes du culte ne peut naître qu'au sein de la véritable Eglise, elle se développe dans l'Occident ; en Orient les iconoclastes en sont les premiers représentants, I, 39o ; le point de départ de l'hérésie antiliturgique en Occident remonte au IV° siècle, à Vigilance. 391 ; Bérenger blasphème contre le dogme eucharistique, 39i, 092 ; les Manichéens reparaissent en occident et blasphèment en secret les plus saintes pratiques du culte extérieur, 392 ; la même secte se retrouve dès le IX° siècle en Arménie sous le nom de Pauliciens; portrait de ces sectaires par Bossuet, dans lequel on reconnaît les traits de l'hérésie antiliturgique, 393 ; les manichéens arrivent en Occident par la Bulgarie et sous le nom de Cathares et autres noms, ils infestent l'Allemagne, l'Italie et le midi de la France où ils prennent le nom d'Albigeois; la croisade contre les Albigeois comprime l'expansion du manichéisme, 394; au XII° siècle, la secte des Vaudois, nouvelle forme de l'hérésie antiliturgique, sape tout l'édifice du culte catholique; au XIV° siècle, Wiclef dogmatise de la même façon en Angleterre, 395 ; Jean Huss prépare en Allemagne une immense révolte contre l’Église romaine et combat son autorité souveraine en matière liturgique, 396; les réformateurs du XVI° siècle viennent affranchir l'homme de la double servitude du pouvoir enseignant et du pouvoir liturgique ; Socin pose le dernier terme de l'erreur, et l'hérésie antiliturgique s'arrête à lui, 396, 397.

Résumé de la doctrine de ces prétendus réformateurs du culte divin, et caractères de l'hérésie antiliturgique qu'on peut réduire à douze, 397 ; la haine de la tradition dans les formules du culte divin, 397, 398 ; suppression des formules du style ecclésiastique remplacées par des lectures de l'Ecriture sainte, 398, 399; introduction de formules nouvelles qui aident au maintien de l'erreur, 399  ; contradiction habituelle avec les propres principes des hérétiques, 399, 400  ; retrancher dans le culte toutes les cérémonies, toutes les formules qui expriment les mystères, 400 ; extinction totale de cet esprit de prière qu'on appelle onction dans le catholicisme ; proscription du culte de la sainte Vierge, 401,  402; revendiquer l'usage de la langue vulgaire dans le service  divin, 402,  403 ; affranchissement de la fatigue et de la gêne qu'imposent aux corps les pratiques de la liturgie papiste, 403 ; haine de la puissance papale, commune à toutes sectes dissidentes, 404; un vaste presbytérianisme, conséquence immédiate de la suppression du pontificat souverain, 405; toute la hiérarchie résumée dans la personne du prince devenu le Pontife Suprême, 405, 406, 501 ; les principes nouveaux qui prévalent en France durant la seconde moitié du XVII° siècle sont identiques à ceux de l'hérésie antiliturgique, II, 115, 116.

 

Prétentions contradictoires des novateurs qui essaient en même temps de faire revivre l'antiquité et de perfectionner la liturgie par des innovations, II, 143 ; haine de la secte antiliturgiste contre le symbolisme chrétien, 182; elle applique ses principes dans toutes les réformes liturgiques du XVIII° siècle, 204, 205, 206; résumé du système des antiliturgistes, 641 et suiv. Le Génie du Christianisme commence la réaction contre la secte antiliturgiste, 387. Dom Guéranger est accusé par Mgr d'Astros d'avoir créé une nouvelle hérésie, dite antiliturgique, IV, 44; définition de cette hérésie ; Vigilance signalé comme le premier antiliturgiste parmi nous, 49; Dom Guéranger est de nouveau accusé par Mgr Fayet de qualifier d'hérésie tous les changements opérés dans la liturgie, III, préf., XVI; l'hérésie antiliturgique n'a rien de commun  avec ces changements faits par l’autorité de Rome, XVIII, XXII; quel est le sens de ces mots hérésie antiliturgique? le système de destruction des formes extérieures du culte aboutit au déisme, XIX ; des livres entièrement nouveaux auraient pu être rédigés sans encourir la note d'hérésie antiliturgique, XXIII ; faux raisonnements des antiliturgistes sur l'autorité des passages de la Bible isolés du contexte, III, 462, 493.

 

HERETIQUES. La valeur dogmatique de la liturgie attestée par les altérations que lui ont fait subir les hérétiques, pour l'accommoder ,à leurs erreurs IV, 399 et suiv. L'usage d'une liturgie hérétique met une église dans une sorte d'impossibilité de revenir à l'orthodoxie, I, 229; l'hérétique ne peut opérer des miracles, les catholiques doivent le repousser; témoignage de saint Irénée, IV, 143; divers passages des saints Pères, par lesquels ils démontrent les astuces des hérétiques pour propager leurs erreurs, IV, 211, 213; quelque versés qu'ils soient dans les Ecritures, ils ne sont pas aptes à la correction des livres liturgiques, IV, 215, 217, 223,

 

HERIBERT, archev. de Cologne, écrit un livre de ecclesiasticis  officiis (S. X), I, 263.

 

HERMANN DE SCHILDE, ermite augustin, auteur de plusieurs traités liturgiques (S. XIV), I, 375.

 

HERMAN CONTRACT, moine de Reichenau. Ses travaux liturgiques (S. XI), I, 299.

 

HERRERA (Augustin de), jésuite, auteur de deux ouvrages espagnols sur la messe et l'office divin (S. XVII), I, 524.

 

HERVE du Mans, moine de Déols. Ses travaux liturgiques (S. XII), I, 309.

 

HERVET (Gentien), chanoine de Reims, traduit plusieurs ouvrages liturgiques, (S.XVI), I, 473.

 

HEURES de Charlemagne à la Bibliothèque du Louvre, III, 358 ; ce qu'étaient autrefois les livres d'heures, 165.

 

HEYRENBACH (Joseph), jésuite, auteur d'une dissertation sur la Salutation angélique (S. XVIII), II, 575.

 

HILAIRE (saint), év. de Poitiers. Ses œuvres liturgiques, I, 105, 106.

 

HILDEBERT DE LAVARDIN, év. du Mans, archev. de Tours. Ses œuvres liturgiques (S. XI), I, 304.

 

HIPPOLYTE (saint), évêque et martyr. Son cycle pour la supputation de la Pâque, T, 72.

 

HISTORIEN, l'étude de la liturgie nécessaire à l'historien et a l'antiquaire, I, 12,

 

HITTORP (Melchior), doyen de la collégiale de Cologne, publia une collection liturgique très célèbre (S. XVI), I, 475, 478, 523.

 

HODENCQ ET CONTES, vicaires généraux du cardinal de Retz, jansénistes, approuvent la traduction du Missel romain par de Voisin, IN, 178 et suiv. Ils publient un mandement contre le formulaire d'Alexandre VII. Condamnés par le Pape, ils se soumettent, 181.

HOIUS ou HOVE (André), auteur d'un livre sur les antiquités liturgiques (S. XVII), I, 5 22.

 

HOLL (François-Xavier), jésuite, son ouvrage : Statistica Ecclesiœ germanieae (S. XVIII), II, 079.

 

HONGNANT (Claude-René), jésuite. Lettre sur le nouveau bréviaire de Paris, sous Ch. de Vintimille, II, 296 ; le Parlement de Paris condamne cet écrit à être lacéré et brûlé, 297 ; remontrance à l'Archevêque de Paris, que le Parlement condamne aussi au feu, 299, 311, 314, IV, 52.

 

HONOGEK (Antoine-Adalbert), professeur au séminaire de Leimeritz en Bohême, publie un ouvrage sur la liturgie chrétienne et catholique (S. XIX), II, 686.

 

HONORIUS, écolâtre d'Autun. Sa Somme liturgique (S. XII), I, 309.

 

HOSPINIEN (Rodolphe), protestant, auteur de deux grands ouvrages sur des matières liturgiques (S. XVI), I, 478.

 

HUCBALD, moine de Saint-Amand. Ses travaux sur le chant ecclésiastique (S. IX) I, 259

 

HUGUES, abbé des Prémontrés, rédige le cérémonial de son ordre (S. XII), I, 310.

 

HUGUES METELLUS, chanoine régulier de Toul. Ses lettres sur l'explication des rites de l’Église (S. XII), I, 308.

 

HUGUES DES NOYERS, évêque d'Auxerre, auteur de plusieurs hymnes, (S. XIII), I, 338.

 

HUGUES DE SAINT-CHER, dominicain, cardinal, compose un traité intitulé : Speculum sacerdotum (S. XIII), I, 340.

 

HUMBERT, moine de Moyenmoutier. Note les Antiennes de l'office de quelques Saints, (S. XI), I, 3oo.

 

HUMBERT de Romans, général des dominicains, compilateur du bréviaire de son Ordre (S. XIII), I, 340.

 

HYMNAIRE. Léon X ordonne à Ferreri de Vicence, évêque de la Guarda, de composer un nouvel hymnaire; ce travail publié à Rome en 1525, I, 354; les hymnes de Ferreri calquées sur les odes d'Horace n'ont rien de commun avec les œuvres des poètes de l’Église; elles sont supérieures à celles des hymnographes des bréviaires français du XVIIIe siècle, 355; approbation du nouvel hymnaire par Clément VII, 356.

 

HYMNES. L'Eglise de Rome les adopte vers le XI° siècle, I, 251. Travaux des protestants sur nos hymnes, IV, 189.

 

HYMNES du bréviaire romain de 1631. Urbain VIII charge quatre jésuites de les corriger; jugements divers sur leur travail, I, 516, 517. Voir : BREVIAIRE ROMAIN.

 

 

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