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TABLE ANALYTIQUE DES INSTITUTIONS LITURGIQUESDDAMASE (saint), pape. Ses hymnes; ses inscriptions en vers dans les catacombes; ses règlements pour l'office divin ; il est aidé dans ses travaux liturgiques par saint Jérôme I, 103. DAMIEN, prémontré, habile dans la composition du chant (S. XII), I, 310. DANIEL (Herman-Adalbert), auteur d'une collection d'hymnes (S. XIX), II, 69o. DANZETTA (le P. Fabio), jésuite. Il est chargé par Benoît XIV de préparer le projet d'un nouveau bréviaire romain, le Pape ne donne pas de suite à cette entreprise, II, 469, 470. DECLARATION de 1682. Voir : Gallicanisme. DECLO (Thomas), pénitencier d'Ancône, auteur liturgique (S. XVIII), II, 373. DEDICACE d'une église. Elle s'accomplit avec une splendeur toujours croissante après les persécutions ; dédicace de la basilique de Tyr en 315, I, 83 ; homélie d'Eusèbe de Césarée à cette fête ; elle nous révèle la forme des églises primitives; description de cette basilique, 84, 85 ; mystères exprimés par la forme même du temple, 87 ; incertitude sur les rites employés en Orient pour la dédicace des églises ; saint Silvestre règle ces rites dans l'Occident dès le IV° siècle, 89; dédicace des basiliques constantiniennes de Rome, go ; fruits spirituels produits par l'explication des symboles de cette auguste cérémonie, I, 8, 9. — Fausse explication des deux alphabets tracés sur le pavé de l'église par l'évêque, III, 15 (notes). DEISTES. Pour eux les cultes sont indifférents, IV, 298. DENYS (saint), évêque de Paris. Les traditions de l'église de Paris sur saint Denys l'Aréopagite effacées dans le Bréviaire et le Missel de Paris par de Harlay, II, 42, 54, 55. Prodige de sa décollation rejeté par le Bréviaire de M. de Harlay, et par Mgr d'Astros, IV, 103. DENYS (saint), évêque d'Alexandrie. Il écrit plusieurs lettres pascales, I, 72. DENYS BAR-SALIBI , évêque jacobite d'Amida, compose un grand nombre de traités liturgiques (S. XII), I, 311. DESMARETTES (Le Brun), acolyte, janséniste, publie les Voyages liturgiques de France, II, 479. Il rédige le bréviaire d'Orléans, II, 220. DIAZ (Marc), franciscain, publie un Ordo perpetuus (S. XVII), I, 528. DICLICH (Jean), prêtre vénitien, auteur d'un dictionnaire liturgique (S.XIX), II, 685. DIDIER, pape sous le nom de Victor III, son zèle pour
le chant ecclésiastique (S. XI),
I, 302. DIMANCHE. On l'appelait le jour du soleil; on se réunissait ce jour-là en mémoire de la création du monde et de la résurrection de Jésus-Christ; témoignage de saint Justin, I, 53, 54. DINOUART (Joseph-Antoine-Toussaint), chanoine de Saint-Benoît à Paris, janséniste, principal directeur d'un journal ecclésiastique dans lequel sont traitées des questions liturgiques (S. XVIII), II, 572. DIONIGI (Philippe-Laurent), publie un ouvrage sur les cryptes de l'église vaticane (S. XVIII), II, 573. DIPTYQUES. L'Eglise adopte les diptyques pour le service de l'autel; les diptyques des consuls appliqués sur les livres liturgiques, III, 407, 408. DISCIPLINE de l’Église. La discipline est dans l’Église, ce qu'il y a de plus important après le dogme; ses relations avec le dogme lui-même, IV, 458 et suiv. ; elle est générale ou particulière; l’Église est infaillible dans le premier cas; ses règlements ont une valeur dogmatique, 458, 459 ; les principes fondamentaux du droit canonique sont des articles de foi, exemples tirés de la discipline relative au mariage, au sacrement de pénitence, à l'institution des évêques, aux tribunaux ecclésiastiques, 439, 460, 461 ; la théologie nécessaire pour concevoir pleinement la doctrine canonique ; le dogme se conserve par la discipline, 461 ; toute attaque contre la discipline se résout en erreur dogmatique; preuves tirées de la pratique de l’Église, 462, le droit canonique conserve aussi la morale, nous instruit du droit divin ; protège l'a hiérarchie, 463; les ennemis de l'Église dénaturent et faussent à toutes les époques le droit canonique; les parlements surtout coupables de cette faute, 464; Mgr d'Orléans établit une étrange séparation entre le dogme et la discipline, 465. Du pouvoir auquel il appartient d'établir la discipline générale , devoirs des fidèles à l'égard de ce pouvoir, IV, 465 et suiv. ; la discipline générale s'établit par l’Église, par le concile général, et principalement en pratique par le Pape : la discipline actuelle de l’Église émane de lui presque tout entière, 465, 466; le Concile de Florence reconnaît au Pape le plein pouvoir de régir l’Église; les prétentions contraires de la France ne peuvent prévaloir contre ce pouvoir; tout membre de l’Église obligé d'obéir à la discipline générale, 467; devoir d'une église particulière à cet égard; cette obéissance possible dans l’Église de France, 468; il existe cependant des sentiments contraires; réfutation de la doctrine de l'abbé Bernier, vicaire général d'Angers, sur le droit du Pasteur suprême en fait de discipline générale, 409, 470 ; la discipline particulière doit céder en présence de la discipline générale; antiquité et valeur des Réserves apostoliques, IV, 475 et suiv.; pouvoir de l'évêque et du concile provincial d'établir des règlements disciplinaires obligatoires pour tous les fidèles du diocèse ou de la province, 470, 476 ; la discipline locale, soumise à l'autorité suprême; de même les usages, libertés et coutumes d'une nation, 476, 477 ; obligation pour le fidèle d'obéir à la puissance la plus élevée, 478, 479; la charité de l’Église admet certaines dérogations à la loi générale, sans reconnaître le droit de l'enfreindre, IV, 486 et suiv.; enseignement de saint Pierre à cet égard ; conduite du Saint-Siège dans la dispense de la discipline générale, 487, 488 ; l'esprit de la discipline ecclésiastique est de tendre en toutes choses à l'unité, 489; l’Église, instruite par le Sauveur, ne cesse d'y travailler comme le prouvent les Actes des Conciles et des Papes, 490, 491 ; cette unité dans les institutions ecclésiastiques conserve le vrai christianisme dans l'Occident, 491,492; les nations de l'Europe trouvaient autrefois leur force dans l'unité de la loi canonique ; comment elles ont été punies en l'abandonnant, 492 ; une certaine variété peut exister dans la discipline générale ; dans quelles circonstances? 494; le pape saint Sirice déclare, au IV° siècle, qu'une seule discipline doit être gardée dans toutes les églises, 495; réponse à une objection de Mgr Fayet à propos de ce texte, 496; la liturgie appartenant à la discipline doit tendre à l'unité; les conciles d'Occident proclament ce principe, 497 ; aveu de Mgr d'Astros et de l'évêque de Carcassonne, 499; l'unité provinciale insuffisante, 50o ; c'est une erreur de croire que la discipline des quatre premiers siècles fût complète; système soutenu par Fleury et condamné par l’Église, IV, 548. DODROWSKY (J.), auteur d'un ouvrage sur l'origine de la liturgie romaine-slave (S. XIX), II, 684. DOCTEURS DE L'EGLISE: Ils ont été tous liturgistes, I, 9; la liturgie nous apprend à distinguer les docteurs de l’Église, IV, 395. DOCTRINE en matière religieuse, ce mot signifie la foi elle-même; on entend par les doctrines des maximes d'une importance moins capitale, IV, 43. DOGME. Tous les siècles ont donné une grande importance aux paroles et aux faits de la liturgie pour l'intelligence du dogme, I, 3 ; les paroles de l’Église comme celles de Dieu font pénétrer le dogme dans les esprits, donnent à la fois la lumière à l'intelligence et au coeur la charité, I, 9. DOMINICAINS. Ils conservent la liturgie romaine-parisienne tant pour le missel que pour le bréviaire; caractère de la forme de leurs offices particuliers, I, 325; l'accent de triomphe de leur liturgie contraste avec la naïveté des offices franciscains, 326. Voir : Bréviaire. DOMNIZONE, poète du XI° siècle. Paroles d'éloge sur la mort de saint Grégoire VII, II, 399. DONAT (saint), évêque de Besançon. Sa règle pour des religieuses renferme des particularités sur l'office divin (S. VII), I, 176. DONATI (Sébastien), compose un livre liturgique (S. XVIII), II, 569. DONATISTES. Ils fabriquent des chants, sous forme de psaumes, pour répandre le venin de leurs erreurs, I, 74. Ils sont combattus par saint Augustin dans une hymne dogmatique, IV, 400. DONCOURT (Symon de), sulpicien. Il est chargé par Mgr de Beaumont de surveiller une nouvelle édition des livres liturgiques de l’Église de Paris; les jansénistes louent son travail, II, 513, 514. DOUCIN (le Père), jésuite. II doit être regardé comme l'auteur de la rétractation du cardinal de Bissy, au sujet du missel de Meaux, II, 751 ; il déclare qu'il combattra de toutes ses forces le plan du nouveau bréviaire de Meaux, tracé par Ledieu, surtout la division du psautier, 752. DROCON, abbé de Laon, évêque d'Ostie, rédige un livre de divinis officiis (S. XII), I, 308. DROIT CANON. Voir : Discipline de l’Église. DROIT CIVIL. Nécessité pour l'aspirant au droit civil de consulter les sources de cette science, III, 4. DROSTE DE VISCHERING (Clément-Auguste). Triomphe de l’Église dans sa cause, II, 650. DUFAUD, ancien doctrinaire, auteur d'un Essai d'un nouveau calendrier liturgique (1803), II, 677. DUGUET (Jacques-Joseph), ex-oratorien, janséniste, compose une dissertation sur les exorcismes, etc. (S. XVIII), II, 486. DUMONT (Henri), maître de musique de la chapelle du roi, organiste de Saint-Paul à Paris. Il compose des messes en plain-chant, restées célèbres et populaires, II, 84. DUNSTAN (saint), archevêque de Cantorbéry, auteur d'un Bénédictional archiépiscopal (S, X), I, 262. DUPIN (Ellies) envoyé en Angleterre par les jansénistes pour opérer le retour, non à l’Église romaine, mais au jansénisme, II, 203. DURAND, abbé de Saint-Martin de Troarn, rédige des Antiennes et des Répons avec leur chant (S. XI), I, 303. DURAND (Guillaume), dominicain, évêque de Mende, compose le Rationale divinorum officiorum (S. XIII), I, 341. C'est le premier livre imprimé avec des caractères métalliques, III, 319. DURANTI (Jean-Etienne). Son ouvrage : de ritibus Ecclesiœ catholicœ (S, XVI), I, 474. DURER (Albert), miniaturiste liturgiste, III, 389. DUVAL (André), docteur de Sorbonne, auteur d'un livre intitulé : Observations sur quelques livres de l’Église de Lyon (S. XVII), I, 523. |